« Là. Ce n’est pas grave. Je suis là tu n'as pas à pleurer. Ne soit pas triste. Je suis désolé de t'avoir mis dans cette situation. Calme-toi »
Il était doux avec elle. Bleiz prenait soin d’elle. La jeune femme avait la tête posée contre son torse. Elle entendait le cœur de l’homme battre contre son oreille. Ce battement doux, léger, régulier associé aux caresses de Bleiz la calmaient. Ces larmes cessèrent de couler.
Elle se sentait bien dans ses bras. A l’abri, protégée. Elle comprit qu’il ne lui voulait aucun mal. Si elle le voulait, elle pouvait se lever, s’en aller et qu’il ne chercherait pas à lui faire du mal. Curieusement, elle n’avait aucune envie de partir, de quitter l’abri de ses bras.
Le souvenir de ce qu’il lui avait fait ressentir lui revenait à l’esprit. Il avait réussi à éveiller son corps et elle avait apprécié ça même si ça l’avait effrayé. Elle ne savait juste pas comment s’y prendre. Mais au fond peut-être avait-elle trop réfléchi.
La peur de se retrouver dans un endroit inconnu, le combat, cet homme qui la troublait lui avaient mis les nerfs à fleur de peau. La situation, son corps qui lui échappait avait fini par la faire craquer.
La douceur de l’homme était plus qu’agréable. Elle sentait son odeur, la douceur de ses mains qui la caressait. Elle sentit à nouveau la chaleur inonder ses reins. Mais, là, la peur était moins présente. Sans vraiment réfléchir, elle posa ses lèvres sur le torse de Bleiz. Un baiser doux et léger. Marine apprécia la douceur de sa peau et son goût. Elle recommença et prolongea un peu son baiser.
Elle n’osait pas le regarder. Elle avait peur de ce qu’elle pourrait y voir. Elle se redressa un peu contre lui. Et, comme il lui avait fait, elle l’embrassa dans le cou.