- Tu n'en serais pas capable ! répliqua Ishtar d'une voix grinçante.
Elle lui tira la langue, et aussitôt bondit hors de son arbre, plus rapide et habile que jamais. Elle ne comptait pas se laisser faire par quelques hommes aux allures de mafieux ! Ces gens ne lui voulaient pas du bien, c'était certain. D'ailleurs, le plus méchant d'entre eux était avec Vivi. Cette pensée la fit frissonner, tandis qu'elle atterrissait sur le sol, et commençait à courir à nouveau. Vivi possédait, tout de même, un grand parc. Elle pouvait se dissimuler là où bon lui semblait. Elle courut donc entre les arbres, vive comme l'éclair, avant de sauter à nouveau sur un arbre, pour se reposer dans ses branches en attendant que ses hommes reviennent.
Il n'y avait pas lieu de se questionner, mais d'agir. Et Ishtar en était convaincue. Ces hommes étaient des plus dangereux. Elle passa sa main dans le trou fait dans l'arbre, et en sortit un baton creux, dans lequel des petits piques enduits d'un produit trouvé sur le marché pour endormir les esclaves étaient incrustés.
Un premier homme arriva. Elle lui tira une fléchette dessus.
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- AAH !
Vivi sentit violemment l'homme entrer en elle, et serra les poings et les dents violemment. Ah, cette sensation ne lui avait pas manquée, décidément ! Alors, tandis que son entrejambe recevait les coups de butoirs violents de Don, elle s'efforçait de ne pas lui faire le plaisir de réagir. Non, il y prendrait trop de plaisir ... C'était inconcevable. Elle rejeta violemment son visage en arrière, sentant les coups raviver des souvenirs atroces, et le fixa.
- Ah ... ça ne ... m'avait pas manqué ... grinça t'elle.
Tout son corps recevait les mouvements de hanches de l'esclavagiste, et Viv, qui sentait le contact de la table - peu confortable - contre son dos, s'efforçait de ne pas se crisper. Elle se savait faible face à ce genre de situations. Et il le savait aussi.