– Blanc ou pas, c'est ma tenue de chasse. Si ça te gêne, regarde ailleurs. J'ai pas choisi la pluie, grogna Lioren.
– Blanc ou pas, c'est ma tenue de chasse. Si ça te gêne, regarde ailleurs. J'ai pas choisi la pluie, grogna Lioren.
Il osait dire qu'elle le chauffait délibérément ? C'était lui qui lorgnait comme un chiot affamé. Lioren tourna le dos au mercenaire, essorant son t-shirt gorgé d'eau et de sang. Les gouttes éclaboussaient le sol ocre de la cavité, et elle grimaça, sa blessure au flanc pulsant à chaque mouvement. Les sens en alerte, elle épiait les moindres sons derrière elle. Le loup préparait le feu, et le bois crépitait bientôt sous les flammes. La chaleur enveloppa la grotte, rendant l'air moins humide et plus agréable.
Le loup avait dégoté du fil et une aiguille. Méfiante, Lioren se crispa, puis le laissa s'approcher, ses mains frôlant son flanc blessé. Les doigts rugueux du loup effleuraient sa peau, pressant parfois contre la plaie. Elle se contenta de serrer les dents. Son grand corps l'envelopper, la tenant fermement pour la recoudre. L'intimité la troublait quelque peu. Le feu crépitait, projetant des ombres dansantes sur les parois. Lioren se surprit à parler, sa voix plus basse.
– J'ai pas toujours été chasseuse. J'ai fui un royaume qui voulait ma tête. À 17 ans, j'ai rejoint des mercenaires. Ils m'ont appris à traquer, à me battre, à survivre. Puis j'ai pris mon envol, et suis devenue Lioren la Grise. Chasser brigands et monstres… ça m'a donné un but.
Elle fixa la lueur des flammes vacillantes, pensive. Elle n'avait pas envie de tout révéler. Ça suffirait pour lui... Une fois les sutures terminées, elle observa les points : la plaie était proprement refermée. Levant les yeux, son visage proche du sien, elle esquissa un demi-sourire narquois.
– Je me suis trompée sur toi. T'es pas juste un tas de muscles sans cervelle. T'as l'air de savoir faire des trucs… minutieux, pour un loup.
Lioren se dégagea de son étreinte, amusée, et ramassa son t-shirt pour l'étendre sur une roche près du feu, espérant qu'il sèche d'ici l'aube. Elle enfila son veston mouillé, plus chaud et surtout pas transparent, ses pans couvrant à peine ses seins. Ça ferait l'affaire pour la nuit. Elle attrapa une bouteille d'alcool au fond de la grotte, prit une longue gorgée de l'élixir sucré, et tendit la bouteille à Kilian.
– Et toi, loup ? T'es pas d'ici. Comment un type comme toi finit par courir après des primes ?
Le loup avait dégoté du fil et une aiguille. Méfiante, Lioren se crispa, puis le laissa s'approcher, ses mains frôlant son flanc blessé. Les doigts rugueux du loup effleuraient sa peau, pressant parfois contre la plaie. Elle se contenta de serrer les dents. Son grand corps l'envelopper, la tenant fermement pour la recoudre. L'intimité la troublait quelque peu. Le feu crépitait, projetant des ombres dansantes sur les parois. Lioren se surprit à parler, sa voix plus basse.
– J'ai pas toujours été chasseuse. J'ai fui un royaume qui voulait ma tête. À 17 ans, j'ai rejoint des mercenaires. Ils m'ont appris à traquer, à me battre, à survivre. Puis j'ai pris mon envol, et suis devenue Lioren la Grise. Chasser brigands et monstres… ça m'a donné un but.
Elle fixa la lueur des flammes vacillantes, pensive. Elle n'avait pas envie de tout révéler. Ça suffirait pour lui... Une fois les sutures terminées, elle observa les points : la plaie était proprement refermée. Levant les yeux, son visage proche du sien, elle esquissa un demi-sourire narquois.
– Je me suis trompée sur toi. T'es pas juste un tas de muscles sans cervelle. T'as l'air de savoir faire des trucs… minutieux, pour un loup.
Lioren se dégagea de son étreinte, amusée, et ramassa son t-shirt pour l'étendre sur une roche près du feu, espérant qu'il sèche d'ici l'aube. Elle enfila son veston mouillé, plus chaud et surtout pas transparent, ses pans couvrant à peine ses seins. Ça ferait l'affaire pour la nuit. Elle attrapa une bouteille d'alcool au fond de la grotte, prit une longue gorgée de l'élixir sucré, et tendit la bouteille à Kilian.
– Et toi, loup ? T'es pas d'ici. Comment un type comme toi finit par courir après des primes ?