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Chez Sakura

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Chez Sakura

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Kinomoto Sakura

Humain(e)

Chez Sakura

dimanche 24 août 2025, 21:43:20

La maison était étrangement silencieuse. Ni son père ni son frère n’étaient là ce soir, et Sakura se retrouvait seule à veiller sur leur foyer. Loin de se sentir abandonnée, elle y voyait l’occasion parfaite de préparer comme il se devait la soirée qui l’attendait. Tyffanie allait venir dormir chez elle, et c’était tout ce qui comptait.

Depuis plusieurs jours, l’idée d’une nuit entre amies lui donnait du courage et une énergie nouvelle. Elle avait tout organisé, comme pour chasser les pensées qui l’assaillaient parfois quand elle se retrouvait seule. Ses yeux s’attardaient encore, trop souvent, sur les lettres venues de loin, ces messages manuscrits envoyés de Chine. Lionel… Elle sourit tristement à ce nom. Ses mots résonnaient dans sa mémoire, mais son absence pesait de plus en plus. Alors, pour une fois, Sakura avait décidé de ne pas y penser, ou plutôt, de s’en protéger : en se concentrant sur le présent, sur cette soirée qu’elle voulait joyeuse et douce, avec son amie de toujours.

Elle avait passé l’après-midi à cuisiner avec application. En cuisine, elle s’était appliquée comme rarement, battant la crème avec un soin extrême, surveillant la cuisson de la génoise, alignant les fraises comme on compose un bouquet. Le fraisier ainsi obtenu reposait sur un plateau, brillant et appétissant. Sakura l’avait déposé sur une petite table qu’elle avait installée dans sa chambre, à côté de deux assiettes, de biscuits, de fruits et de quelques friandises salées. Si le salon restait accueillant et prêt, c’était bien dans sa chambre qu’elle avait prévu de passer la plus grande partie de la soirée. Elle avait étalé un plaid moelleux sur le sol, aligné deux coussins confortables, et poussé légèrement la table de chevet pour dégager un espace suffisant.

Dans cette atmosphère familière, Sakura retrouvait ses repères. Sa chambre restait celle d’une lycéenne, ordonnée mais vivante : des peluches alignées le long du mur, quelques objets de magie soigneusement rangés, et Kerobero endormi en boule sur l’oreiller. Elle avait jeté un coup d’œil attendri au gardien avant de descendre chercher une couverture supplémentaire, au cas où la nuit deviendrait fraîche.

Encore vêtue de son uniforme scolaire, elle arrangea machinalement sa jupe plissée, passa une main dans ses cheveux bruns coiffés en deux macarons ronds, et sourit. Son pyjama pastel attendait déjà sur son lit, soigneusement plié, mais elle préférait patienter. Il lui semblait plus amusant de se changer une fois Tyffanie arrivée, comme si cela faisait partie du rituel : le signal secret qui transformait une fin de journée banale en une véritable soirée pyjama.

En passant dans le salon, Sakura observa à nouveau la table basse où elle avait posé quelques collations supplémentaires : des biscuits et des chips pour grignoter, au cas où elles décideraient de descendre pour regarder un film ou discuter dans une ambiance différente. Mais elle savait déjà que l’essentiel de la nuit se déroulerait dans sa chambre, entre confidences chuchotées et rires étouffés sous les couvertures.

Elle retourna près de la fenêtre de sa chambre et l’entrouvrit. L’air du soir fit frissonner les rideaux, apportant avec lui les bruits du quartier : un chien qui aboyait, le passage d’une voiture, quelques éclats de voix dans le lointain. Sakura posa ses bras sur le rebord et laissa son regard se perdre dans la rue.

"Elle ne devrait plus tarder maintenant..." murmura-t-elle pour elle-même, un sourire impatient aux lèvres.

À l’idée de voir Tyffanie franchir bientôt le seuil de la maison, son cœur battit un peu plus vite. L’excitation n’avait rien de compliqué : c’était la joie simple de passer une soirée avec une amie chère, de rire ensemble, de se raconter leurs journées, de savourer un gâteau préparé avec amour. C’était aussi la promesse d’un répit. Pendant quelques heures, Sakura n’aurait pas à penser à l’absence de Lionel, ni à ces lettres qui la laissaient parfois songeuse et incertaine. Elle ne serait plus seule avec ses doutes. Elle serait avec Tyffanie.

Et déjà, en imaginant le visage lumineux de son amie, Sakura sentit son sourire s’élargir. Elle réajusta sa cravate, comme pour se donner une contenance, et se détourna vers le fraisier en priant silencieusement qu’il soit aussi bon qu’il en avait l’air. Puis elle se posta dans l’encadrement de la fenêtre, prête à guetter la silhouette familière qui devait apparaître d’un instant à l’autre.
« Modifié: mardi 02 septembre 2025, 13:00:39 par Kinomoto Sakura »

Tyffanie Daidoji

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 1 lundi 25 août 2025, 22:02:52

Ouhlala, une soirée chez Sakura…je n’arrêtai pas d’y penser depuis sa proposition d’hier, me répétant que tout doit être parfait, tournant en rond dans ma chambre, à la regarder se préparer, mon cœur battit la chamade et je me mis une pression monstrueuse.

Bien sûr elle ne verra jamais combien je peux être nerveuse en sa présence, la côtoyant depuis des années j’ai appris à masquer parfaitement ce genre de choses. Cela n’empêche que chaque soirée à ces côtés, dans sa chambre est un combat de tout instant pour ma personne. Commençant à préparer mes affaires, comme à mon habitude je pris le strict nécessaire de façon organisée, c’est-à-dire, une dizaine de tenue pour Sakura, au cas où un affrontement devait avoir lieu, mon matériel pour enregistrer, mon pyjama, mes affaires de toilettes, et autres joyeusetés, c’est ainsi que je me retrouvai avec une valise de 5 kilos.

Je m’enquis du temps à la fenêtre, pas un nuage à l’horizon, en cette période de vacances la rue était calme et seulement quelques voitures était garées de ci et là, c’est ainsi que je choisis de mettre une tenue légère, une chemisette violet pastel avec un nœud au niveau du ventre laissant le nombril ressortir, et une jupe à froufrou rouge, assorti à mon serre-tête. Des chaussettes hautes, accompagnées de ballerines blanches. Et je me mis en route trainant ma lourde valise, heureusement qu’elle n’habitait pas loin. Chaque pas était une accélération cardiaque en se rapprochant d’elle.
Je vis enfin sa maison, et prenant une grande inspiration je me retrouvais devant le pas de la porte à sonner. Et comme si elle avait compris, la porte s’ouvrit sur le chant, et je la vis dans l’entrebâillement, aussi mignonne et innocente que d’habitude, enjouée et surexcitée. Nous nous prîmes dans les bras et je pus sentir son parfum enivrant dont je ne me fis pas prier de bien inspiré.

- J’espère que je ne suis pas en retard, j’ai mis du temps à choisir les meilleures tenues, dont certains prototypes que j’ai hâte de voir sur toi !

Nous entrâmes et elle me fit un résumé de la soirée alors que nous montâmes ma valise, sans oublier la petite réflexion que j’en ai encore trop prit, mais ce n’est pas grave tant que c’est pour elle. Elle m’expliqua qu’à priori nous serons seules, que Thomas et Mathieu était absents. Bien sur Kéro vint me dire bonjour dès lors que je passai le pas de la porte, surtout pour s’enquérir de ce que j’avais pu lui apporter comme sucrerie.

- Tiens, je t’ai pris des fondants au chocolat, régales toi. Ais-je dit avec un sourire naturel.

Nous descendîmes ensuite préparer le repas, et je constatai que Sakura en parfaite fée du logis avait tout nettoyer et ranger. Elle est vraiment parfaite…

Kinomoto Sakura

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 2 mercredi 27 août 2025, 15:40:34

À l'approche de l'heure prévue, Kero, déjà installé sur le lit, se réveilla et leva la tête encore un peu endormi.
"Tu crois qu’elle m’a rapporté quelque chose à manger ?" demanda-t-il avec son éternel petit air gourmand.
Sakura éclata de rire.
"Kero ! Tu ne penses qu’à ça ! Mais… tu sais, avec Tyffanie, je ne serais pas surprise que tu sois servi."

Elle allait continuer à lui répondre quand la sonnerie retentit. elle sursauta presque de surprise et elle dévala les escaliers pour ouvrir la porte. Là, devant elle, Tyffanie, avec son grand sourire, sa valise bien trop remplie, et cette énergie qui la suivait toujours comme un parfum.

"Tyffanie ! Tu es arrivée !" lança Sakura en se jetant dans ses bras, heureuse comme une enfant.
Elle la serra fort, se laissant envelopper par son énergie habituelle, puis la relâcha, le sourire jusqu’aux oreilles.
"Tu n’es pas en retard du tout, tu arrives pile quand il faut !"

Elles se mirent à rire toutes les deux et Sakura remarqua la valise avec de grands yeux.
""Mais… mais qu’est-ce que tu as mis là-dedans ? Tu comptes t’installer pour une semaine entière ? "

Kero descendit à son tour, attiré comme un aimant par la voix de Tyffanie.
"J’en étais sûr ! " s’exclama-t-il, les yeux brillants. "Tu as encore ramené des choses pour moi, hein ? Hein ?"
Sakura roula des yeux avec amusement, mais Tyffanie sortit effectivement un petit sachet qu’elle tendit à la créature ailée.
"Tiens, je t’ai pris des fondants au chocolat, régales toi" fit-elle avec un naturel désarmant.
Kero se jeta dessus, et Sakura secoua doucement la tête, les mains sur les hanches.
"Tu vois ! Je n’ai même plus besoin de cuisiner, elle pense toujours à toi avant moi, maintenant !"

Les rires fusèrent à nouveau et, après avoir monté la valise dans sa chambre (non sans un autre commentaire de Sakura sur le poids déraisonnable de celle-ci), elles redescendirent un instant pour grignoter. Sakura ouvrit le frigo, dévoilant le fraisier soigneusement décoré.
"Tadah ! J’ai fait ça pour nous deux !" annonça-t-elle, les yeux brillants de fierté. Tu vois, moi aussi je sais préparer des choses spéciales.

Elle guettait la réaction de son amie, l’air un peu inquiet malgré tout, puis referma la porte du frigo avant de prendre un plateau avec quelques amuse-gueules.
"Mais je pensais surtout qu’on allait s’installer dans ma chambre. C’est plus confortable… et puis, j’ai sorti tous mes coussins. On pourra parler, rire, et peut-être regarder un film si on a encore du courage après tout ça… ou même jouer un peu à la console, si ça te tente ! Mais attention, Kero a tendance à tricher quand il prend la manette…"

"Hé ! protesta le petit gardien, la bouche déjà pleine de chocolat. C’est pas vrai ! Je suis juste trop fort, voilà tout !"
"Moui… trop fort pour crier quand tu perds, oui ! " lança Sakura avec l'air faussement bougon.

Elle s’arrêta un instant, prenant le plateau entre ses mains, et son regard se fit un peu plus doux, presque mélancolique.
"Je suis vraiment contente que tu sois venue, Tyffanie. Ça me change les idées, tu sais."

Puis, comme pour chasser cette émotion trop sérieuse, elle reprit son entrain habituel, l’air mutin.
"Allez, dépêche-toi ! Si on tarde trop, Kero va tout manger avant même que la soirée ne commence !"

Et dans un éclat de rire cristallin, Sakura entraîna son amie vers l’escalier, prête à se changer pour entamer cette nuit comme si elle allait durer éternellement.
« Modifié: mardi 07 octobre 2025, 11:15:23 par Kinomoto Sakura »

Tyffanie Daidoji

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 3 jeudi 28 août 2025, 19:24:50

Telle une pile électrique, Sakura me montra le délicieux gâteau qu’elle avait préparé, qu’elle laisse au frigo, pourvu que Kero ne file pas à l’anglaise pour lui faire son affaire. Et l’instant plus tard, après avoir failli trébucher une ou deux fois dans les marches, nous finîmes dans sa chambre, toujours aussi bien rangés et chargée de souvenirs, nos réunions avant une aventure pour capturer une carte, nos rires avec Kero, nos années collèges en somme, me faisant perdre un moment la notion du temps. 

Ce fut la vision de Sakura en sous vêtement de coton, très chaste qui me fit reprendre mes esprits et accapara mon regard pendant un moment, ses courbes devenues généreuses avec le temps, sa peau pâle que j’imagine embrassé, lécher, souiller, tout en me disant que je ne pourrais que regarder…cela dit cette idée m’excite tout autant. Finalement mon absence dura suffisamment longtemps pour qu’elle me demanda si tout allait bien.

- Oui oui, tout va bien Sakura, j’admirais juste ton corps que tu entretien si bien, je t’admire.

Je sorti de ma valise ma nuisette rose pale, toute neuve que j’avais acheté pour l’occasion. Jusqu’à présent je ne mettais que des pyjamas deux pièces, mais j’avais envie de changement pour quelque chose de plus femme. M’assurant que Sakura ne puisse pas voir les nouvelles tenues, car j’avais bien l’intention de lui faire faire des essayages pendant notre soirée.

Cela dit, elle avait beau faire de son mieux pour le cacher, je pouvais voir qu’elle n’était pas dans son état normal, elle était tracassée, et pas la peine d’être un génie pour en connaître la cause, mais je ne comptais pas aborder le sujet pour la replonger dedans.

A la place, on lança une partie de carte, au grand dam de Kero qui insistait pour une partie de jeux vidéo.

- Aller ! les cartes c’est pour les gamins, alors qu’un jeu de voiture ou je vous bats à plate couture, là c’est amusant !
- Tu sais quoi Kero, on va faire un défi, si tu arrives à nous battre, et sans tricher ;Kero fut choqué que je l’accuse de tricher ; alors on fera comme tu voudras. Qu’est ce que tu en dis Sakura ? et après ça tu deviens mon modèle pour les nouvelles tenues que j’ai préparé !

L’assemblée pouvait sentir la surexcitation, qui n’était pas du tout dissimulée cela dit. Savoir que Sakura va essayer une de mes nouvelles tenues, me rends toujours toute chose, d’autant plus avec l’arrivée de la puberté. Enfin, en l’état nous avions autre chose à faire, comme nous liguer pour vaincre Kero ! C’est l’heure du duel !

Impossible….cela faisait vingt minutes qu’on jouait et il nous mettait une raclée, en étant tellement fier qu’il en avait presque oublier l’accord que nous avions convenu, pendant que l’on dégustait notre délicieux repas préparé par Sakura.

- Tu es une excellente cuisinière ma belle, comme toujours, je ne m’en lasse pas.

La soirée avançait bon train, le soleil était déjà couché.

Kinomoto Sakura

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 4 mardi 02 septembre 2025, 00:06:17

Sakura attrapa son pyjama posé sur la chaise près du bureau et commença à se changer comme si de rien n’était. Elle retira son uniforme sans la moindre gêne, habituée depuis toujours à partager ce genre de moments avec Tyffanie. Pour elle, c’était presque un rituel de leurs soirées : se préparer ensemble, bavarder pendant qu’elles se mettaient à l’aise, comme deux sœurs complices. Ses chaussettes et sa jupe tombèrent rapidement, puis elle déboutonna sa chemise avant de la plier et de la ranger. Enfin elle dégraffa son soutiens gorge, ce qui était toujours éminemment agréable. Dernier bastion de sa pudeur, sa culotte glissa à son tour au sol. Sakura était habituée à se déshabiller devant d'autres filles, essentiellement dans les douches après le sport. Alors elle ne voyait vraiment aucune gêne à le faire devant sa meilleure amie, quoiqu'elle se retourna évidemment pour se faire, et ne fit pas traîner les choses. Son pantalon de coton clair glissa le long de ses jambes, large et confortable, décoré de petits motifs fleuris. Elle enfila ensuite le haut assorti et s’attacha les cheveux avec ses billes roses.
Voilà, je suis prête ! lança-t-elle gaiement. Mais ... Tout va bien Tyffanie ?
Celle-ci avait l’air perdue profondément dans ses pensées, et légèrement fiévreuse. Sakura fronça les sourcils et s’approcha aussitôt, collant doucement son front contre celui de son amie.

Tu n’as pas chaud ? Tu ne serais pas en train de tomber malade ? demanda-t-elle avec un sérieux inattendu.

Aux protestations de Tyffanie, elle se mis à la fenêtre pour la laisser se changer tranquillement. En se retournant, elle découvrit alors la tenue de Tyffanie : une nuisette rose pâle, fluide et délicate. Ses yeux s’écarquillèrent, puis elle battit des mains avec sincérité.
C’est magnifique ! Vraiment ! Ça te va super bien, Tyffanie !

Elle s’approcha d’elle, touchant du doigt le tissu, fascinée par sa douceur. Puis, après un instant, elle pencha la tête avec une petite moue innocente.
Mais… tu es sûre que ce sera pratique ? Moi j’ai choisi un pyjama large, comme ça je peux m’affaler n’importe comment… Si on rit trop, si on saute partout… ou si Kero décide de te lancer un coussin… tu risques d’être embêtée. Tu n'as pas peur de l'abîmer ?.

Elle éclata de rire à sa propre remarque, puis ajouta, l’air un peu espiègle :
Enfin, tu es très jolie dedans, ça c’est sûr.

Sakura ne remarqua pas le silence qui s’installa un instant derrière ses mots, ni le rouge qui avait coloré ses joues. Pour elle, ce n’était qu’un compliment spontané, la vérité simple d’une amie.

Kero, qui jusque-là s’était contenté de vider son sachet de fondants au chocolat, s’agita soudain en battant des ailes.
Bon ! Assez parlé de vêtements ! On fait quoi maintenant ? On commence par goûter le gâteau ? On joue à la console ? Ou on fait un karaoké ?

Sakura posa une main sur sa bouche, réfléchissant avec sérieux, puis se tourna vers Tyffanie.
C’est vrai, tu préfères quoi toi ? Moi ça m’est égal, mais… je pense qu’on devrait suivre l’avis du plus gourmand, non ?

Le gâteau ! s’écria aussitôt Kero, sans aucune hésitation.

Évidemment… soupira Sakura en riant, les épaules secouées. Mais elle ne protesta pas vraiment. Après tout, ce fraisier, elle l’avait préparé aussi pour ça : pour adoucir la soirée, pour partager quelque chose de doux et de léger, et peut-être aussi pour se prouver à elle-même qu’elle était capable de faire plaisir autrement qu’avec ses cartes ou sa magie.

Alors qu’elle s’asseyait sur le lit, serrant son oreiller contre elle, Sakura leva les yeux vers Tyffanie, son sourire un peu plus fragile.
Merci d’être là, vraiment. Ces derniers temps… j’avais besoin de ça. Juste une soirée simple, à rire et à parler.

elle s'aperçut qu'elle se répétait, et trouva que ce n'était pas très polie

Puis elle secoua la tête, comme pour chasser ses pensées trop sérieuses. Elle se leva d’un bond, attrapa l’assiette et tendit une part de gâteau à Tyffanie.
Tiens ! Mange vite, avant que Kero ne décide que tout lui appartient !

La pièce se remplit à nouveau de rires et Sakura, en regardant son amie, se sentit soudain plus légère. Cette nuit serait exactement ce dont elle avait besoin : un instant suspendu, loin des doutes et des inquiétudes, juste deux filles et leur gardien ailé, réunis autour d’un fraisier et d’une promesse de jeux et de rires jusqu’au matin.

Ils lancèrent ensuite une partie de cartes improvisée. Et, comme toujours, Kero se révéla intenable. Il riait, fanfaronnait, accumulait les points avec une aisance suspecte. Sakura fronça les sourcils, se penchant sur le bureau où il s’était installé. Quand elle se leva pour aller chercher une boisson, son coude heurta légèrement le meuble… et ce fut l’avalanche. Des dizaines de cartes glissèrent au sol dans un fracas coupable.

Sakura se figea, les yeux ronds.
Kero !! Enfin, tu n’as pas honte ?!

Le petit gardien battit des ailes, pris en faute.
C’est pas ce que tu crois ! Je faisais juste… un contrôle qualité…

Sakura posa ses mains sur les hanches, l’air faussement sévère.
Un contrôle qualité sur un paquet caché dans le bureau ? Tu crois vraiment que ça va passer ?

Le silence de Kero fut assez éloquent. Sakura soupira et secoua la tête, amusée malgré elle.
Très bien. Puisque tu triches, tu as un gage !

Un gage ? protesta Kero, qui sentait déjà que ça n’allait pas lui plaire.

Elle leva l’index, réfléchissant une seconde, puis son sourire s’élargit.
Tu devras danser sur la prochaine musique qu’on mettra. Et pas question de refuser !

Le hurlement outré de Kero fit éclater Sakura de rire. Elle lança un regard complice à Tyffanie, puis, toute joyeuse, elle attrapa son télphone pour choisir une musique à passer sur l'écran de la télé. Déjà, le petit gardien voletait en rond au-dessus du lit en répétant "non, non, non !" d’une voix catastrophée.

Prépare-toi, Kero. Ce soir, tu seras la star du karaoké !
« Modifié: mardi 07 octobre 2025, 11:15:39 par Kinomoto Sakura »

Tyffanie Daidoji

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 5 mardi 02 septembre 2025, 23:29:45

Je rigolai à plein poumon dans la pièce en voyant Sakura s’amuser autant au détriment de Kero qui nous avait bien eu le frippon ! Mais est-ce surprenant de ce mauvais joueur né ? Pas du tout, et Sakura le punissait de la meilleure des façons. J’admets volontiers que je fût jalouse à l’idée qu’il passe autant de temps avec Sakura, donc je m’amusai de sa mauvaise situation plus que je ne devrais et en rigolai de plus belle à le voir se trémousser.

Si bien que je me levai et pris les devant sur la première chanson que Sakura choisit et le show commençai, et si personne ne pouvait pas être surpris par mon chant aussi juste que précis chirurgicalement, la façon dont je dansais n’importe comment, moi qui suis d’habitude réservé et élégante sembla surprendre l’assistance et je finis par danser synchroniser avec Kero.

La fin de la première chanson arriva plus vite que prévue et je passai le micro à Sakura, à qui j’avais donné de l’inspiration en se lâchant comme je l’ai rarement vu depuis Lionel est parti, l’espace d’une chanson elle semblait se libérer de son absence, et ça la rendait encore plus belle, libérée de ce fardeau, je ne put m’empêcher de me mordre la lèvre de désir pendant une fraction de seconde avant de réaliser ce que je faisais. De toute manière elle et Kéro étaient absorbé par la chanson et la danse. Et dès que celle-ci se finit, Kero s’écroula au sol, la langue sortant à retrouver son souffle.

- Ah….ah…c’est….de la…torture que vous m’infligez. Dit il se faisant croire à l’agonie telle le grand acteur qu’il est
- Tu n’avais qu’à pas tricher ! Tiens tu n’as qu’à chanter une fois pendant qu’on te regarde.

Ravivé, persuadé qu’il a une voix de ténor, il n’en fallut pas plus pour qu’il prenne le micro et commence son concert, pendant ce temps, repensant aux paroles de Sakura, que cette soirée lui faisait du bien, je la pris dans mes bras, posant sa tête sur mes cuisses, et je commençais à lui caresser les cheveux pour l’apaiser.

- Ce n’est qu’un garçon, et un idiot de toute façon, mais je serais toujours près de toi Sakura.

Caressant son visage, je pus lire la gratitude dans son regard, et une part de moi culpabilisait de l’avoir à ce point dans la peau et de l’espionner à son insu, mais c’était plus fort que moi, et je ne pouvais y mettre un terme, ne serait-ce que pour sa protection. C’est l’excuse que je trouvais toujours. Cela dit, Kero finit, et on enchaina les chansons ainsi et Kéro s’endormit de fatigue alors que nous continuions à nous amuser.

Plusieurs fois au cours de la soirée, je voyais que le souvenir de Lionel revenait par vague, et qu’elle tentait de le dissimuler, et je me demandais quoi faire pour l’aider. Peut-être que la solution viendrait au cours de la soirée, je l’espérais en tout cas.

Bon il était temps que je prenne les choses en mains pour que la soirée ne se termine pas comme ça, je relevai Sakura pour la mettre face à moi, dans cette position je ne m’en rends pas compte mais ma culotte est légèrement visible.

- Bon, toi tu as besoin de changement, donc viens avec moi et ne discute pas.

Te tirant derrière moi, je nous fit descendre les marches, profitant du sommeil lourd de Kéro pour revenir dans le salon. Demandant à Sakura où était caché l’alcool. A la fois choquée et apeuré elle tenta de me dissuader, mais à mon regard et au fait de lui avoir dit de ne pas discuter, elle m’indiqua un placard derrière la cuisine. Je pris une bouteille de saké avec deux coupelles bleue nuit posées juste à coté et nous installâmes dans le canapé du salon.

- Je ne veux pas risquer de réveiller Kero, il avait vraiment l’air fatigué, donc autant jouer ici. Ni l’une ni l’autre n’avons tenté l’alcool et j’ai envie de voir ce que ça fait. Tu veux bien m’accompagner dans l’expérience ?

Hésitant clairement au début, et timide, tu ne pus résister à mon regard implorant auquel tu n’as jamais su dire non. Je remplis chacune nos coupelles, et trinquant nous trempons nos lèvres dedans, avant de faire silence…et de rigoler comme si nous étions en train de faire une bétise, avec le coté excitant de la transgression.

- En plus ça n’est pas si mauvais, tu ne trouves pas ?

Tu n’oses pas encore l’admettre ouvertement, mais je te vois en reprendre une gorgée quand même.

- Allez maintenant, à force de penser à l’autre idiot qui est parti en chine, je suis certaine que tu as eu des idées honteuse en tête, racontes moi tout !

Choquée au départ par ma question, tu refuses catégoriquement de parler de ça, en te cachant le visage. Je n’insista pas mais pas gratuitement.

- Très bien alors séance photo !

Prenant le téléphone caché dans ma poitrine, elle n’eut pas d’autre choix que d’accepter. Si au départ c’était de simple grimaces, ou des preuves qu’elle buvait de l’alcool. J’eût une idée sombre en tête mais nous étions trop joyeuse à cause de l’alcool pour que je me retienne…

- Tiens, tu veux te venger de Lionel ? Alors fais des poses plus osées, comme ça tu lui montera ce qu’il rate.

Hésitante au début, elle finit par doucement céder, si on ne voyait pas son visage, j’acceptai à contre cœur, elle retira alors sans gêne son haut de pyjama ce qui me fit rater un battement, et cachant sa poitrine, je pris d’abord juste une photo de son épaule nue, avec le début du dessin de son sein. Et mon cœur battait à cent à l’heure…J’allais passer à la prochaine quand d’un coup on entendit la porte d’entrée, et aussi sec, nous voilà à nous cacher sous la table, Sakura à moitié nue, à voir Thomas et Mathieu enlacés l’un dans les bras de l’autre à s’embrasser. Je ne les avais jamais vu comme ça, et Sakura non plus d’ailleurs à la vue de son visage…à peine le temps de comprendre qu’ils montèrent les marches, et claquèrent la porte.

- On…on devrait retourner dans la chambre. Dis-je un peu gênée par la situation.

Sakura acquiesca et nous montèrent mais fument arrêter par les bruits de leurs chambre, et je vis que la porte n’était pas totalement fermée, la lumière du couloir était éteinte, mais on voyait une lueur tamisée depuis leur chambre traversé la porte….

Kinomoto Sakura

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 6 lundi 08 septembre 2025, 13:38:43

Sakura se sentit rougir jusqu’aux oreilles quand Tyffanie l’installa dans le salon avec la bouteille de saké. Elle n’avait jamais goûté à l’alcool, et la simple idée de boire lui donnait l’impression de transgresser une règle gravée dans la pierre. Mais Tyffanie avait ce regard brillant, ce sourire assuré qui ne laissait pas vraiment de place à la discussion. Alors, un peu hésitante, Sakura se laissa entraîner, acceptant la petite coupelle qu’on lui tendait.

"J-je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée…" murmura-t-elle, avant d’humecter ses lèvres.

La brûlure la surprit, mais au lieu de grimacer, elle éclata de rire, posant la main devant sa bouche comme une enfant prise en faute. L’impression de faire une grosse bêtise, partagée avec sa meilleure amie, avait quelque chose d’excitant. Elles trinquèrent de nouveau, et bien vite, Sakura se retrouva à rire pour rien, ses joues rosies, son rire cristallin résonnant dans le salon comme un écho d’insouciance. Le goût était ignoble, mais la brûlure de l'alcool descendant dans sa gorge pui envahissant son corps était plutôt agréable. Et, reprenant une gorgée, Sakura s'aperçut que c'était moins désagréable de boire que de garder le goût en bouche.

Quand Tyffanie lança l’idée des "idées honteuses", Sakura ouvrit grand les yeux, choquée.
"Mais ça va pas, toi ! Je n’ai pas… enfin… je ne veux pas parler de ça ! " fit-elle en enfouissant son visage dans ses mains, les oreilles brûlantes. Une nouvelle chaleur envahissait pourtant son corps. Et celle-ci n'était pas dûe à l'alcool. Puis, un brin de curiosité tout de même :
"Et toi, tu… tu en parlerais ? "

La jeune chasseuse de carte refusa malgré tout catégoriquement, mais ses protestations se perdirent bientôt dans leurs éclats de rire. Sakura avait beau essayer de rester sérieuse, l’alcool faisait tomber ses barrières. Alors, quand Tyffanie sortit son téléphone pour une "séance photo", elle se prêta au jeu avec bonne volonté. Grimaces, poses ridicules, selfies à deux avec Kero qui ronflait dans un coin… tout y passa.

"Ça restera entre nous, hein ?" demanda Sakura avec son sérieux d’ivrogne débutante, avant de pouffer aussitôt.

Quand Tyffanie proposa des poses "pour montrer à Lionel ce qu’il avait perdu", Sakura laissa échapper un petit cri outré.
"Tyffanie ! Mais tu es folle ! " fit-elle en se tenant les côtes de rire. "Tu crois vraiment que je vais lui envoyer ça ?! "

Mais au fond, la remarque fit mouche. Son sourire vacilla un instant, remplacé par une ombre de mélancolie. Lionel. Rien qu’à penser à lui, son cœur se serra. Alors, pour chasser cette pensée, elle tira une grimace et tira la langue en direction du téléphone, offrant malgré elle une image tendre, mais aussi fragile. Puis dautres photo, plus osées. De dos, son pyjama déboutonné, découvrant gracieusement ses épaules. Son haut complètement enlevé, un bras couvrant ses seins, les pressant pour les rendre plus proéminants... Finalement, elle avait appris à aimer être l'objet le modèle de toutes ces photos et vidéos. Mais il n'y avait pas de raison qu'elle soit seule dessus, si ?

"Bon, il n'y a pas de raison que je sois la seule. Toi aussi on va te ... "

Et puis la porte claqua. Sakura se figea, la bouche entrouverte. Elle retint son souffle quand Thomas et Mathieu entrèrent, leurs silhouettes enlacées dans la pénombre. Le temps sembla suspendu, le rouge lui montant aux joues. Elle n’osait plus bouger, se recroquevillant sous la table aux côtés de Tyffanie, la main serrée sur son pyjama entrouvert.

Quand les pas s’éloignèrent et que le silence revint, Sakura resta un moment interdite. Elle se releva avec précaution, jetant un dernier coup d’œil vers l’escalier. Son cœur battait à tout rompre.

Elle resta un moment immobile après le passage précipité de Thomas et Mathieu, encore blottie contre Tyffanie à peine relevée de sous la table. Son cœur cognait fort dans sa poitrine, son souffle court, ses joues brûlantes. La chaleur du saké, le rire de tout à l’heure, le choc de ce qu’elle venait de voir… tout se mélangeait en une spirale qui lui donnait l’impression de flotter.

"Thomas et Mathieu… ensemble ?" répéta-t-elle dans un souffle.

Elle échangea un regard avec Tyffanie, mais n’attendit pas sa réponse. Déjà, ses jambes la portaient toutes seules vers l’escalier, comme attirées par un fil invisible. Chaque marche grinçait à son oreille, mais l’alcool avait fait sauter sa prudence habituelle. Elle n’avait plus la lucidité de se dire qu’elle devrait laisser les garçons tranquilles. Elle voulait comprendre. Entendre.

Arrivée à l’étage, elle s’arrêta, retenant son souffle. La porte n’était pas complètement fermée : une mince fente laissait filtrer une lumière tamisée. Son cœur battait si fort qu’elle craignait qu’on l’entende. Lentement, presque tremblante, elle approcha son visage, collant un œil contre l’entrebâillement.

La scène qui s’offrit à elle la cloua sur place. Mathieu, assis sur le lit, tenait Thomas entre ses bras. Leurs gestes étaient tendres, mais intenses, leur étreinte chargée d’une complicité qu’elle n’aurait jamais soupçonnée. Elle distingua leurs lèvres qui se cherchaient, leurs mains qui se glissaient l’une contre l’autre, et l’intimité évidente qui les unissait.

Tous deux étaient torse nu. Thomas, à genoux devant Mathieu était en train de déboutonner son pantalon

Sakura sentit une bouffée de chaleur envahir son visage. Elle aurait dû détourner le regard, mais elle n’y parvenait pas. Quelque chose la fascinait dans ce qu’elle voyait. La sincérité. La passion. L’absence de retenue. Elle n’avait jamais vu Lionel ainsi, jamais senti qu’il lui donnait tout de lui-même. Et à cet instant, son absence lui parut encore plus cruelle.

Elle mordilla sa lèvre, le souffle court. Ses doigts agrippèrent le chambranle comme pour s’ancrer dans la réalité. Ce n’était pas du voyeurisme, pas dans son esprit à elle. C’était… une recherche. Une tentative de comprendre ce qui lui manquait, ce qu’elle n’avait jamais vraiment connu.

Son autre main lui caraissait les lèvres, se demandant ce que ça ferait d'être à la place de Thomas...

Mathieu. C’est sur lui que ses yeux revenaient, encore et encore. Sa douceur, la façon dont il guidait Thomas, dont son regard brillait d’assurance et de tendresse à la fois. Une image se grava dans son esprit, qu’elle savait déjà ne pas oublier.

Un léger craquement dans le couloir la fit sursauter. Elle se recula d’instinct, le cœur battant à tout rompre, persuadée qu’elle allait se faire surprendre. Son souffle tremblait, ses joues brûlaient, la honte et l’excitation se bousculant dans sa poitrine.

"Je… je crois qu’on devrait redescendre", murmura-t-elle, la voix incertaine, sans vraiment s'adresser à qui que ce soit.

Ses mots n’avaient pourtant aucune force. Car ses yeux, malgré elle, se reportèrent presque aussitôt vers la fente lumineuse. L’image restait là, comme un aimant : les deux garçons enlacés, leurs gestes tendres, la chaleur de leur étreinte.

Elle mordilla sa lèvre, incapable de résister plus longtemps. Lentement, comme poussée par une force étrangère, elle se pencha de nouveau, le cœur battant dans ses tempes. Et cette fois, au lieu de cacher son geste, elle recula légèrement, s’abaissant à genoux, mi-penchée vers la porte, mi-penchée vers Tyffanie.

Ses yeux verts brillaient d’un trouble qu’elle n’arrivait pas à définir.
"Viens…" souffla-t-elle presque sans voix, comme si elle confiait un secret trop grand pour elle seule.

Elle se décala, laissant assez de place pour que Tyffanie observe à son tour. Son corps tremblait, partagé entre l’interdit et la fascination, mais elle ne pouvait pas détourner le regard.

Les lèvres de Thomas avait quitté le sceptre de Mathieu, et ce dernier étant en train de retirer son pantalon à son partenaire maintenant à quatre pattes, avant de le saisir par les hanches avec un douceur brutale.

La main de Sakura s'aventura un instant sur ses hanches, glissant jusqu'à ses fesses sans vraiment oser aller plu loin. La chaleur en elle brûlait de plus en plus intensément, mais elle ne savait que faire de ce désir.
« Modifié: mardi 07 octobre 2025, 11:15:54 par Kinomoto Sakura »

Tyffanie Daidoji

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 7 lundi 08 septembre 2025, 22:08:04

Suivant Sakura, je remarque qu’elle agit un peu étrangement alors que nous allons dans la chambre, elle s’arrête juste devant la chambre de son frère…pour une raison étrange l’atmosphère devient lourd, grisant, comme si quelque chose allait changer…Cela commence par Sakura comme un papillon attiré par la lumière, se rapproche de la porte pour y jeter un œil répondant à l’appel du bruit qui résonne à travers les murs. La voir comme ça fait monter quelque chose en moi…

Son regard qui n’arrive pas à quitter ce qu’elle observe et qui semble la fasciné, comme si plus rien n’existait…et honnêtement, les gémissements que je ne fais qu’entendre ne me laisse pas indifférente, au contraire, sans doute à cause de l’alcool je sens mon corps chauffé, et ma culotte s’humidifier en ne quittant pas Sakura des yeux, ma main vient se perdre alors que je ne rate pas la moindre expression de son visage trahissant la chaleur qui semble commencer à l’animée…

Je continue alors à m’approcher d’elle, à quelques centimètres faisant craqueler légèrement le plancher semble la perturber…

"Je… je crois qu’on devrait redescendre"

Elle dit ça, mais elle ne bouge pas d’un poil, au contraire, elle finit même par se baisser, m’invitant à me rapprocher pour voir à mon tour…et la scène semble irréaliste, Thomas et Mathieu que je connais depuis toujours en train de se laisser aller à leurs émotions…deux amis d’enfance qui fusionnent…le parallèle dans ma tête est évident et mon cœur bat à tout rompre…Ca serait si mal…si immoral de répondre aux idées que j’ai en tête à cet instant…mais fermant les yeux ce ne sont pas les gémissement de Mathieu ou Thomas que j’entends, mais les notres…Sakura et moi, elle en train de me déguster avec autant de passion que Thomas offre à Mathieu…

Ma gorge se serre, mon corps tremble comme une feuille d’excitation, mon cœur est près à exploser…je ne devrais pas…mais je me mets à genoux derrière Sakura…sentant son parfum, elle est tellement fascinée et intéressée…mais si ça brise quelque chose…mais si ça ouvrait une porte que je n’ai jamais franchis que dans mes rêves les plus humides ?

Pendant plusieurs minutes je ne la quitte pas du regard, ma main s’approchant d’elle, mais sans oser franchir le pas…seulement nous avons bu du saké peu de temps avant, et si ma raison m’aurait dicté ma conduite et m’aurait fait faire marche arrière…elle est à cet instant tellement loin que je l’entends à peine…ma main venant alors glisser dans le dos de Sakura que rien ne semble pouvoir détourner le regard…

Me mordant la lèvre, mes doigts commence à caresser son dos, m’attendant à tout instant à ce qu’elle me repousse, mais plus les secondes avancent, plus je vais de plus en plus loin sans qu’elle ne me repousse…au contraire…je rêve ou est-ce un gémissement à peine perceptible que j’ai entendu ?

Une poussée de courage me pousse à prendre sa main…me mettant à coté d’elle, je lui murmure...des mots qui ne seraient jamais sorti en temps normal…

- Ne les quitte pas des yeux…imagine toi, à leur place…

Prenant sa main je la guide pour qu’elle caresse son ventre, profitant qu’elle n’est pas refermé son haut de pyjama, je lui pousse à se caresser de façon plutôt chaste mais emprunt de sensualité au vu de notre expérience mutuelle…et surtout, elle ne m’arrête pas, ne me repousse pas…

- Imagine nous, toutes les deux…à leur place… encore une fois je l’encourage à se projeter et il m’a semblé voir un léger acquiescement ? Je ne peux en être sûre, mais sa main sous mon contrôle est à présent posé sur son sein…je lui montre comment le caresser pour faire monter l’excitation…

De mon coté, la contrôler, me rend toute chose, et je sens à présent un liquide glissée le long de mes cuisses, et un appel de mon bas ventre, une sensation que je connais trop bien, mais d’une puissance incomparable…

Kinomoto Sakura

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 8 mardi 09 septembre 2025, 15:09:38

Sakura sentit son cœur cogner plus fort encore quand les silhouettes de Thomas et Mathieu se rapprochèrent davantage, Thomas se redressant dans une étreinte qui ne laissait plus de doute. Elle n’entendait plus que leurs respirations et leurs râles mêlées, lourds et saccadés, traversant la porte entrouverte comme un appel.

Leurs corps bougeaient avec une fluidité qui la déstabilisait. Rien d’hésitant, rien de maladroit : tout semblait déjà connu, maîtrisé, et pourtant empli d’une intensité qui la capturait toute entière. Les mains de Mathieu glissaient dans le dos de Thomas, le guidant avec une assurance tranquille, presque naturelle. Et à chaque geste, Sakura avait l’impression que quelque chose se dénouait en elle, qu’un fil invisible tirait ses propres émotions à vif.

Elle retint son souffle en voyant les doigts de Mathieu se refermer sur la virilité de son frère, en jouant avec une douceur ferme, sans sesser de faire claquer ses hanches contre celles de Thomas. C’était à la fois tendre et brûlant, un mélange qui lui donnait le vertige. Sakura sentit ses cuisses se presser l’une contre l’autre, comme pour contenir cette chaleur diffuse qui montait en elle. Elle n’avait jamais imaginé que cela puisse être ainsi… et pourtant, le spectacle devant ses yeux lui semblait d’une évidence absolue.

Ses yeux verts s’embuèrent légèrement, brouillés par une lueur qu’elle n’aurait pas su nommer. C’était de la honte, du désir, de la curiosité, tout à la fois. L’alcool avait abattu ses dernières défenses, la laissant livrée à ces images qui s’imprimaient en elle.

Les soupirs de Thomas s’intensifièrent de l’autre côté de la porte, et Sakura sentit son ventre se contracter en écho. Elle n’osait pas bouger davantage, mais ses pensées, elles, franchissaient déjà la limite. Elle imaginait le poids d’un corps contre le sien, la chaleur d’un souffle sur sa peau, le vertige d’un abandon qu’elle n’avait jamais connu.

Mathieu. C’était toujours lui que ses yeux cherchaient, que son esprit retenait. Sa force tranquille, son regard tendre mais assuré… il semblait incarner tout ce qu’elle n’avait pas trouvé ailleurs. Tout ce que Lionel ne lui avait jamais donné.

Un gémissement plus clair traversa la cloison et Sakura se mordit la lèvre, son corps tremblant malgré elle. Elle n’avait plus conscience du temps, ni de Tyffanie juste à côté. Tout ce qui existait, c’était cette fente de lumière et les deux silhouettes enlacées derrière.

Elle s’avança d’un centimètre encore, posant presque son front contre le chambranle. Ses doigts glissèrent à nouveau vers ses hanches, puis s’immobilisèrent, crispés, comme si elle retenait à la fois son geste et son souffle.

Son cœur battait à tout rompre. Ses joues étaient en feu. Et dans ce silence pesant, Sakura comprit qu’elle venait de franchir un seuil. Peut-être sans retour.

Pourtant, elle s'enflamma encore plus lorsque la main de Tyffanie se posa dans son dos. Une caresse légère, timide d’abord, mais qui la fit tressaillir comme si elle avait reçu une décharge. Elle n’osa pas tourner la tête. Son regard restait accroché à la fente lumineuse, hypnotisé par les deux silhouettes enlacées.

Son cœur battait si fort qu’elle craignait que Tyffanie l’entende. Et pourtant, elle ne bougea pas. Elle aurait pu se redresser, se décaler, repousser cette main trop audacieuse… mais elle resta immobile. Parce qu’une partie d’elle voulait savoir. Voulait comprendre pourquoi, sous cette caresse, un frisson avait couru jusqu’à ses reins.

La voix de Tyffanie, basse et tremblante, lui parvint à l’oreille :

Ne les quitte pas des yeux… imagine toi, à leur place…

Sakura inspira brusquement. Ses lèvres s’entrouvrirent, et ses doigts agrippèrent le chambranle pour ne pas fléchir. À leur place ? Elle voulut protester, dire que c’était ridicule, mais aucun son ne sortit. Car l’idée s’était déjà insinuée dans son esprit.

Les gestes des garçons de l’autre côté de la porte prenaient alors une toute autre dimension. Mathieu, guidant Thomas avec tendresse et force, devenait l’image même de ce qu’elle n’avait jamais osé rêver. Elle mordilla sa lèvre, incapable de chasser cette projection. Et si c’était elle que Mathieu tenait ainsi ? Elle que ses mains dirigeaient avec autant d’assurance ? Son buste dont il redessinait les contours avec passions ?

Ses doigts, toujours posés près de ses fesses, frémirent. Elle se pencha légèrement en avant, comme pour s’offrir davantage à la scène, à l’instant. Quand Tyffanie guida sa main vers son ventre, sous son haut entrouvert, Sakura laissa échapper un souffle tremblant. Elle aurait pu la retirer. Elle ne le fit pas.

La chaleur de sa paume contre sa peau nue la troubla autant que le contact de Tyffanie. C’était étrange, incongru, et pourtant… pas désagréable. Son regard restait rivé sur Mathieu, sur ses gestes passionnés, mais son corps répondait déjà à cette autre présence à ses côtés.


Imagine nous, toutes les deux… souffla encore Tyffanie.

Le cœur de Sakura bondit. Ses yeux se fermèrent un instant malgré elle, et elle sentit une bouffée de vertige la traverser. Elle ne voulait pas imaginer ça, elle ne devait pas… et pourtant, son corps réagissait comme si la suggestion s’était gravée en elle.

Que voulait-elle dire, d'ailleurs ? Elle deux ensemble ? Ou elles deux avec les garçons ? Oui, c'était surement, ça ... Après tout, son frère aussi était beau garçon, même si la jeune chasseuse se refusait à envisager les choses de cette façon. Elle même avec Mathieu, et Tyffanie dans les bras de Thomas ... Est-ce qu'elle le prendrait en main comme Mathieu le faisait ? Ou l'accueillerait-elle en elle ? Son esprit divagua un moment sur ces possibilités, à essayer d'imaginer ... Chacune d'elle emportée dans une étreinte passionée, s'effleurant par moment validant  en quelque sort le plaisir de l'autre ...

Sa poitrine se souleva plus vite, et quand la main de Tyffanie guida la sienne un peu plus haut, jusqu’à frôler son sein, un gémissement ténu franchit ses lèvres. Elle rouvrit aussitôt les yeux, paniquée à l’idée d’avoir fait du bruit. Mais les garçons, derrière la porte, semblaient trop absorbés par leur propre étreinte pour entendre quoi que ce soit, même s'ils n'avaient pas eux même fait largement plus de bruit.

Sakura avait un peu peur de ce qu'allait faire Tyffanie ... Allait-elle simuler Mathieu en elle ? Sakura devrait-elle lui rendre la pareil ... Sobre elle aurait certainement rejeté l'idée immédiatement. Des maies ne font pas ce genre de choses ensemble. Là ... Elle ne pouvait s'empêcher de jouer avec cette idée, de se demandait comment ce serait ... D'imaginer toutes sortes de situations...

Sakura tremblait. Elle ne savait plus si c’était à cause de la scène qu’elle espionnait, des caresses qui l’encourageaient, ou de ce trouble immense qui s’installait en elle. Elle aurait voulu parler, dire arrête ou je ne sais pas. Mais ses mots restèrent coincés, remplacés par un souffle court, brisé.

Et ses yeux, malgré tout, ne quittaient pas Mathieu.
« Modifié: mardi 07 octobre 2025, 11:16:08 par Kinomoto Sakura »

Tyffanie Daidoji

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 9 mercredi 10 septembre 2025, 08:27:25

L’humidité entre mes cuisses devient plus forte chaque seconde qui passe…ressentant l’appel de venir me soulager, je ne peux me sortir de la tête l’envie que ce soit Sakura qui vienne s’en occuper, de la même manière que Thomas donne du plaisir à Mathieu….mes caresses à travers sa main se font plus précises, audacieuses…lui faisant découvrir la sensation de caresser son téton, je mets une main sur sa bouche pour éviter qu’elle ne fasse trop de bruit par surprise de cette nouvelle découverte.

Je profite d’avoir la main proche de sa poitrine pour sentir les battements de son cœur, aussi rapide que les miens, je me sens tellement…émoustillée….elle doit penser que c’est le spectacle que nous offre les deux amants, et elle n’aurai pas totalement tort, mais douce et naïve comme elle est, elle ne doit pas pouvoir s’imaginer qu’elle en est la raison principale.

Observant Mathieu venir embrasser le cou de Thomas avec douceur et avidité, je décide de pousser toujours plus le vice qui m’englobe en venant moi même porter mes lèvres dans son cou pour renforcer l’immersion. C’est avec une certaine avidité et amusement que mes lèvres viennent lui donner des frissons, y allant lentement au début, la sensualité et le désir qui me dévore m’encourage à être plus engageante, laissant même ma langue remonter cette zone de chair qui me fait rêver…

⁃ Oh ma Sakura… chuchotes-je

D’instinct je pars pour mettre la main devant ma bouche d’avoir dis ça si près d’elle, mais elle semble tellement absorbé par Mathieu en train de prendre Thomas d’une manière que je n’aurais jamais imaginé, celui ci suivant le rythme dicté par le bel homme aux cheveux grisonnant …qu’elle ne m’a pas entendu j’ai l’impression

Il est temps…la main qui caressait sa poitrine, cette fois je la guide ailleurs, lentement…et rien que l’idée de ce que je m’apprête à faire me donne envie de me soulager moi même…ou mieux que Sakura s’en occupe…mais pas encore…peut être jamais….mes jambes elles se frottent pour créer un léger mouvement entre mes cuisses pour soulager un peu ce feu intérieur que je puisse me concentrer sur l’essentiel…

Reprenant le chemin de sa main guidée par la mienne…je la conduit plus bas que son ventre cette fois qui est caresser du bout des ongles, se contractant sur notre passage…cette fois je guide cette main sous son pantalon de pyjama et en s’en rendant compte, sa tête se tourne vers moi, son joli regard vert me demandant ce que je fais…mais ne m’arrêtant pas.

Sa main touche la première fois sa minette, et ce regard interrogateur dirigé vers moi, s’agrandit d’un coup alors que ses doigts sous l’autorité des miens commencent à caresser la peau si sensible entre ses cuisses…et tel le diable sur son épaule, une voix légèrement autoritaire…

⁃ Ne les quittes pas des yeux…

Ordre qu’elle suit facilement car après tout, elle est fasciné par ce qui se passe dans cette chambre…et je me contente de jouer le rôle de celle qui permet à son corps de s’exprimer et de lui faire connaître le plaisir de la chair pour la première fois…ma main libre elle ne peut plus résister et glisse elle-même entre mes cuisses, et ce simple contact me pousse à mordre ma lèvre inférieur pour ne pas faire de bruit.

⁃ Si...tu fais...hummm...du bruit...ils vont...s'arrêter, et ahhhh...ce moment...prendra fin...

Luttant pour contrôler mes gémissements, mon regard se tourna vers la chambre, mon intérêt au voyeurisme prenant l’ascendant sur le fait que je ne ressens aucun désir pour un homme, mais je vois là deux amis, deux amants laissant parler leurs désir, et les mouvements de Mathieu sur la virilité de Thomas se font plus passionnés si bien qu’il finit par le mettre en bouche, ses mouvements prenant en intensité…la mienne revint sur le cou de Sakura, sans quitter la scène du regard, mes doigts guide ceux de Sakura pour lui présenter une zone qui risque de ne pas lui faire retenir un gémissement, si bien qu’avec mes deux mains déjà prise, je ne vois qu’un moyen de la faire taire…oh mon dieu...mes lèvres viennent soudainement sur les siennes profitant de sa légère cambrure alors qu’un gémissement se retrouvant étouffé sort de sa bouche quand je la fait se concentrer sur son clitoris…

Un pas de non-retour est franchi cette fois…
« Modifié: jeudi 11 septembre 2025, 10:10:34 par Tyffanie Daidoji »

Kinomoto Sakura

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 10 mardi 23 septembre 2025, 01:07:49

Sakura n’aurait jamais cru pouvoir être témoin d’une telle scène. Chaque seconde derrière cette porte entrouverte lui paraissait irréelle, comme si elle avait basculé dans un rêve fiévreux. Thomas et Mathieu, enlacés, se mouvaient avec une aisance et une tendresse qui donnaient à leurs gestes une intensité presque insoutenable. Elle voyait les muscles de leurs dos se tendre, leurs mains glisser, leurs lèvres se chercher encore et encore, et chaque soupir, chaque râle qui filtrait à travers la cloison faisait vibrer quelque chose de profond en elle.

Son souffle était court, haché. Ses doigts agrippaient le chambranle comme si c’était la seule chose qui la rattachait au monde réel. Elle aurait dû détourner le regard. Elle aurait dû reculer. Peut-être aussi repousser la main de Tyffanie sur ses seins... Mais ses yeux restaient accrochés à Mathieu, à sa force tranquille, à cette façon qu’il avait de guider son frère avec assurance et douceur mêlées. Elle l’imaginait, un instant, poser ce regard sur elle, diriger ses gestes avec la même passion… Elle imaginait que c'était lui qui empaumait pour la première fois ses seins, qui pinçait pour la première fois son mamelon... et son ventre se contracta d’un désir qu’elle ne savait pas nommer.

Ce fut au moment où elle sentit la main de Tyffanie sur sa bouche qu'elle réalisa que ses soupires étaient de plus en plus bruyant. Légère d’abord, comme une présence rassurante. Puis plus insistante, avant de l'embrasser dans le cou, singeant le mouvement de Mathieu. Sakura frissonna, surprise à la fois par la main et par la douceur, mais n’osa pas réagir. Son amie avait raison. Elle devait faire silence si elle ne voulait pas interrompre ce... spectacle ? La jeune fille en pleine découverte de son corps sentait sa guide  se tortiller elle aussi à son côté, probablement en proie aux mêmes désir qu'elle, d'être plus proche d'eux, peut-être même à les toucher ... Mais elle ne faisait pas de bruit. Elle savait se contrôller. Et quelque part Sakura admirait une fois de plus la maîtrise de soi dont faisait preuve Tyffanie, en choisissant de l'aider à se contenir plutôt que de soupirer stupidement après ces garçons ! Sa tension malgré tout la rassurait : elles traversaient cela ensemble, comme deux complices.

Quand Tyffanie posa sa main sur la sienne pour la guider contre son ventre, Sakura se crispa, une bouffée de honte lui montant aux joues. Mais elle ne retira pas sa main. La chaleur de la peau nue qu’elle caressait lui donna le vertige. Ses doigts tremblaient, maladroits, pourtant elle suivait le mouvement que Tyffanie lui imposait, comme hypnotisée. Quand leurs mains se glissère dans son bas de pantalon, Sakura étouffa un souffle tremblant, incapable de croire ce qu’elle faisait. Ce n’était pas elle. Et pourtant, elle ne parvenait pas à arrêter.

Elle tourna légèrement la tête, les yeux agrandis par l’incompréhension. Oh ce n'était pas la première fois qu'elle se touchait là, il fallait bien se laver. Mais c'était la première fois qu'elle le faisait de cette façon, si ... intime, si ...  Soudain électrisée par ce premier contact elle s’apprêtait à protester... dés qu'elle aurait fini de contenir un gémissement. Mais Tyffanie murmura, sa voix basse et rauque à son oreille :
- Ne les quitte pas des yeux…

Sakura inspira brusquement, son cœur battant si fort qu’elle en eut le vertige. Elle voulut répondre, protester, mais les mots de son amie de toujours finirent de la museler

La sensation était étrange. Inconfortable, au début. Mais plus Tyffanie insistait, plus son corps semblait répondre malgré elle. Son cœur battait si fort qu’elle en avait mal à la poitrine. Elle n’osait pas penser à ce que signifiait ce geste. Elle se disait que ce n’était qu’un jeu, qu’une expérience… et pourtant, un frisson la traversa toute entière, trahissant le trouble qui la gagnait. Ses doigts jouaient sur son corps, une mélodie qu'elle essayait de faire ressembler à celle de Mathieu sur celui de Thomas. Comme Thomas sans doute, elle sentait un corps délicieusement chaud dans son dos. Elle avait de plus en plus de mal à contrôller sa respiration.

Puis Tyffanie couvrit sa bouche. Sakura écarquilla les yeux, avant de sentir les lèvres de son amie contre les siennes. Le choc fut brutal, ses pensées éclatant en mille morceaux. Mais le baiser dura, bien plus qu’il n’aurait dû. Elle voulut s’écarter, protester… sauf que ses lèvres restaient prisonnières, brûlantes, et déjà sa respiration se calait sur celle de Tyffanie.

Et, dans le trouble, une évidence la traversa : elle aussi. Tyffanie était dans le même état qu’elle, toute entière consumée par ce qu’elles observaient. Sakura le devinait dans l’urgence de son baiser, dans ses mains qui tremblaient à peine, dans ce feu qu’elle contenait avec une force qu’elle n’aurait jamais soupçonnée. Ce n’était pas elle seule qui perdait pied : elles s’enfonçaient ensemble. Leurs souffles se mêlaient, leurs corps se serraient, et Sakura n’était plus seule dans cette tempête. C’était cela qui rendait la chose supportable, presque belle : elles partageaient une ivresse qu’aucune n’aurait pu affronter seule.

Sakura se tendit, ses doigts crispés sur le chambranle. Mais à mesure que Tyffanie insistait, que ses lèvres se faisaient plus sûres, elle sentit sa propre bouche répondre. Un gémissement étouffé vibra entre elles, se fondant dans l’échange. Elle ferma les yeux, se laissa emporter quelques secondes de trop, jusqu’à sentir son souffle lui manquer.

Et dans ce baiser elle se sentit éclater. Son esprit devenir blanc, son corps se tendre s'aggripper à celui de sa partenaire comme si sa vie en dépendait, tandis que l'orgasme rayonnait depuis son intimité dans tout son corps. Le baiser lui volait tout son souffle et c'était heureux sans quoi elle aurait hurlé ce plaisir qui la soulevait de terre et balayait son esprit. Tentant vainement de contrôler ses tremblements craignant de faire mal à son cicérone mais ne sachant faire autrement, elle laissa passer les vagues les unes après les autres.

Quand enfin le baiser se rompit et qu'elle reprit pied sur terre, Sakura resta immobile, le souffle tremblant, ses joues en feu. Son regard se reporta aussitôt sur l’entrebâillement, comme pour s’accrocher à la scène des garçons et oublier ce qu’elle venait de faire. Mais la vérité brûlait encore sur ses lèvres et dans sa poitrine : Tyffanie l’avait conduite sur un terrain où elle n’avait jamais osé poser le pied. Et le plus troublant, c’est qu’elle n’était pas sûre d’avoir voulu reculer.

Et comme pour se prouver que ce n’était pas qu’un accident, qu’elles partageaient bien la même ivresse, Sakura tendit sa main derrière elle. Sans oser la regarder, elle la posa sur la cuisse de Tyffanie. Hésitante, elle la fit remonter lentement, frôlant la peau sous la nuisette. Son geste tremblait d’incertitude, mais elle avait besoin de le savoir : est-ce qu’elle ressentait, ou ressentirait, la même chose qu’elle, cette brûlure impossible à contenir ?
« Modifié: mardi 07 octobre 2025, 11:16:25 par Kinomoto Sakura »

Tyffanie Daidoji

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 11 dimanche 28 septembre 2025, 16:04:40

L’aspect ésotérique régnant dans l’atmosphère, secondé par l’ivresse modérée de l’alcool abaisse toute barrière…mes doigts novices sur le corps d’autrui sont au départ maladroit, mais mon corps tremble tellement face aux évènements que j’ai tant imaginés, rêvés. Intense. Notre baiser, que l’on pourrait qualifier de chaste au départ se laisse emporter par le torrent émotionnel…nos salives se mélangeant, je ressens une nuée de papillons dans mon ventre d’un coup. Sakura…MA Sakura répond à mon contact, mais elle commence même par se laisser aller.
Qu’est-ce que…je sens sa langue timide glisser entre mes lèvres…c’est…c’est mon premier vrai baiser…et c’est Sakura qui me le prend ? Cette simple pensée, combinée à ce contact irréaliste m’emmène bien trop loin, mon corps se crispe, mes regard se trouble, me donnant mon premier orgasme de la soirée… Ma voix aurait résonné à travers la maison si nos lèvres n’étaient pas scellées… Mes doigts se font alors plus expert, comme poussés par l’adrénaline, j’en oublie la scène derrière la porte.
Rouvrant les yeux pour la contempler, tout en stimulant soudainement son bouton d’amour, je la sens venir à son tour. La serrant plus contre moi pendant qu’elle découvre sans doute la toute première jouissance de sa vie…entre mes mains, dans un contexte si dégradant…Je sens un mélange de culpabilité et d’excitation, comme frôler les frontières de la morale, conduisant ma meilleure amie à mes côtés…
A bout de souffle, le baiser ayant duré plus longtemps que prévu, je retrouve tant bien que mal le mien. Ma main se posant sur mes lèvres pour ne pas nous trahir. Mes yeux observent mon…amante ? Puis-je utiliser ce terme ? Oserais-je ? Elle se reconcentre sur la scène des deux hommes vivant leur passion.

La connaissant, elle cherche un échappatoire à ce qu’il vient de se passer, besoin d’être rassurée. Ça peut se comprendre. Moi-même je crois que je ne réalise pas…au point que je me pince pendant qu’elle ne me voit pas. Plantant mes ongles dans mon bras, mais la douleur est bien présente…Ce qui s’est passé est réel…j’ai…embrassé Sakura…touché Sakura…donner un orgasme à…Sakura… Dans l’obscurité du couloir, mes yeux trahissent un mélange dangereux, de félicité, d’envie, et un brin de folie…l’envie d’aller plus loin dans l’expérience. Mais l’amour que je lui porte me permets de garder les pieds sur terre.
Du moins jusqu’à ce que je sente la main de Sakura chercher ma cuisse…du bout des doigts. J’en frémis. Elle remonte, sous ma nuisette, sa main se loge. Suivant le chemin par ma cuisse, je me mords fortement la lèvre, écarquille les yeux et laisse échapper un gémissement juste avant de mettre ma main pour couvrir ma bouche.

Les garçons s’arrêtent dans leur élan, regardant vers nous, mais la porte ne permet pas d’aussi loin de nous voir réellement, à moins de s’approcher. Je sens mon cœur battre à mille à l’heure, paniquer à l’idée qu’ils viennent vers nous et qu’on soit obligé d’arrêter. Le temps semble figé, alors que Mathieu tenant un plug vibrant dans la main s’apprêtait à l’enfoncer en Thomas.

La scène est surréaliste. Heureusement, ils reprennent doucement leur activité sans chercher plus loin. Je m’attends à ce que mon amie reprenne ses esprits et ne retourne dans la chambre…pourtant, je me sens détrempée entre mes cuisses alors que ses doigts bougent doucement, timidement, maladroitement, mais ayant soif de découverte. Les choses sont allées trop loin pour s’arrêter maintenant. Profitant des caresses intimes ma complice de la soirée, je me mets à agripper les pans de son haut de pyjama, encore déboutonné. Le tirant doucement, faisant glisser le tissu contre sa peau.

Mes hanches bougent pour trouver le contact avec ses phalanges, la guidant sur les zones les plus sensibles…tandis que je continue de tirer pour lui enlever son premier vêtement. Attrapant en douceur le poignet de cette main dangereuse le temps de passer sa manche à l’extérieur. Posant le tissu au sol délicatement, j’ai son dos nu en ligne de mire.
M’approchant d’elle, mes lèvres s’apprêtent à murmurer…mais tremblante, elle se lève sans dire un mot, prenant ma main pour me trainer avec elle.

Confuse, j’aperçois brièvement Thomas s’apprêtant à sortir de la chambre. J’ai tout juste le temps de ramasser le pyjama de Sakura, avant de me retrouver à nouveau dans sa chambre.

Mon cœur battant rapidement dans ma poitrine, je vois Sakura se diriger vers le lit, la tête baissée.

Je l’observe se mettre au lit…sans un mot, je tente de rassembler mes idées, réaliser tout ce qu’il s’est passé, ne sachant pas si une porte, une possibilité a été ouverte, ou si je viens de sonner le glas de notre amitié…
M’installant malgré tout près d’elle pour dormir, je n’arrive pas à trouver le sommeil, n’osant pas bouger, je revois les images qui ne calment pas mon ardeur…je lutte

-   C’est sans doute…à cause de l’alcool…

Je brise le silence, voulant quand même savoir ce que Sakura pense vraiment de notre aventure de la soirée.

-   Est-ce que…je me suis sentie bizarre…comme happé par l’ambiance…tu en as pensé quoi ?

Je me tourne sur le dos, regardant le plafond, n’osant pas la regarder en face, mais n’ayant pas envie de lui tourner le dos, comme si je n’assumais pas notre dérapage.
« Modifié: dimanche 28 septembre 2025, 19:27:46 par Tyffanie Daidoji »

Kinomoto Sakura

Humain(e)

Re : Chez Sakura

Réponse 12 mardi 07 octobre 2025, 10:51:49

Sakura referma la porte de sa chambre d’un geste précipité, puis s’y adossa, les mains tremblantes.
Son cœur battait si fort qu’elle entendait à peine le calme revenu dans la maison.
Un rire nerveux lui échappa, avant qu’elle souffle, encore haletante :

"C’était… chaud."

Elle ne savait même plus de quoi elle parlait. La scène, la peur, leur intimité avec Tyffanie, tout se mélangeait dans sa tête. Elle glissa une mèche de cheveux derrière son oreille, cherchant un peu d’air, sans oser croiser le regard de son amie.

"Je… je suis désolée", finit-elle par murmurer.
Sa voix tremblait, un peu honteuse.
"Je n’aurais pas dû… t’entraîner à faire ça. À aller regarder. Ce n’était pas… correct."

Elle baissa la tête, tripotant nerveusement le bord de sa manche.
"C’est sûrement à cause du saké. Ou juste… du moment."

Un froissement de draps coupa court à ses pensées. Sur le lit, Kero roula sur le dos, bâilla si grand qu’on aurait pu compter ses dents miniatures, puis se redressa d’un bond, ailes ébouriffées, l’œil suspicieux.

"Hein ? Qu’est-ce que… Vous étiez où ? Pourquoi vous courez comme ça ? Il s’est passé un truc ?"
Il pencha la tête, reniflant l’air.
"Et pourquoi ça sent la fraise et… autre chose ?"

Sakura se figea, la main sur la poignée, comme une enfant prise en faute. Elle échangea un regard paniqué avec Tyffanie, puis secoua très vite la tête.

"Rien… rien du tout ! On… on parlait juste. Dans le couloir."
"À cette heure-là ? Et en courant comme si Clow avait sonné à la porte ?"
"Kero… soupira Sakura, mi-suppliante, mi-gênée. S’il te plaît."

Le petit gardien la fixa un instant, ses narines frémissantes. Puis, comme souvent, son intérêt bascula vers des préoccupations plus essentielles.

"Bon. Si vous le dites. Mais… vous avez terminé le fraisier sans moi ?!"

"Non ! répondit Sakura trop vite, la voix un brin aiguë. Non, non. Il en reste encore plein dans le frigo. ça doit être l'odeur de tout à l'heure. Tu n'as pas dormi si longtemps ... Promis."

Kero plissa les yeux, sceptique, puis d’un mouvement secoua ses ailes et alla s’asseoir au bord de l’oreiller, bougon mais déjà rassuré par la perspective d’une part au petit-déjeuner. Sakura, le souffle plus calme, s’avança enfin dans la chambre. Elle posa son front une seconde contre le montant du lit, comme pour y déposer toute la tension qui la traversait encore.

"Je vais… ouvrir un peu", dit-elle d’une voix basse.

Elle entrouvrit la fenêtre. L’air de la nuit glissa dans la pièce, tiède et chargé d’odeurs de jardin. Au loin, un train fila sur sa ligne, et le grondement doux des roues sur les rails lui donna une prise nouvelle, un rythme pour respirer. Sakura alla ensuite récupérer deux petites bouteilles d’eau qu’elle gardait près du bureau et en tendit une à Tyffanie, sans la regarder tout à fait.

"Bois un peu. Ça aidera… pour le saké."

Le silence retomba. On entendait le cliquetis discret de la bouteille quand Sakura en dévissait le bouchon, ses doigts encore un peu tremblants. Elle avala deux gorgées, puis reposa l’eau et se redressa. Son regard tomba sur un coussin renversé, une couverture à moitié au sol, les traces minuscules du désordre de leur retour précipité. Comme un réflexe, elle rangea, lissa les plis, replaça le coussin. Elle avait besoin de gestes simples.

"On devrait dormir, souffla-t-elle ensuite, comme pour clore la discussion. On a eu assez d’émotions pour ce soir."

Elle éteignit la grande lampe du plafond, le lampadaire de la rue diffusant, pour quelques minutes encore, une clarté douce. Les ombres habituelles de sa chambre reprirent leur place : la silhouette du bureau, la pile de coussins, la petite étagère où s’alignaient quelques rubans et des souvenirs. Elle se glissa sous la couette, remonta les couvertures jusqu’à son menton et resta un moment immobile, les yeux ouverts, le regard perdu dans la pénombre, tandis que Tyffanie la rejoignait.

Kero, qui n’avait pas bougé, la scrutait encore, l’air faussement sévère.

"Vous êtes vraiment sûres qu’il s’est rien passé ?"
"Kero…"
"Bon d’accord, bon d’accord. Mais demain matin, vous me racontez la fin de la soirée. Et je veux ma part de fraisier. Grosse. Très grosse."

Sakura eut un sourire reconnaissant, soulagée que l’attention dérive encore une fois vers la pâtisserie. Elle tendit son petit doigt.

"Promis, tu auras ta part."

Kero se pelotonna enfin au pied du lit, en boule. Le ronronnement quasi inaudible qu’il laissait parfois échapper remplissait la chambre d’un bruit de fond rassurant. Le battement précipité dans la poitrine de Sakura commença à ralentir. Elle inspira lentement, puis, au bout d’un long moment, eut un petit rire, presque timide :

"Mais quand même… c’était chaud, tu ne trouves pas ?"

Le mot, relâché dans le noir, n’avait plus la même nervosité qu’à l’instant. Il vibrait maintenant d’une curiosité amusée, un peu enfantine. Elle se tourna vers Tyffanie, un sourire esquissé sur les lèvres, presque invisible dans le noir.

"Enfin… je veux dire, eux. Mathieu et Thomas."

Elle marqua une courte pause, puis, sur le ton du jeu, comme pour alléger ce qui pesait encore au fond de sa gorge :

"Je prends Mathieu, d’accord ? Toi, tu prends Thomas. Ce serait bizarre, sinon ... "

Kero remua une oreille, sans relever, déjà à demi rendormi. Sakura se mordit la lèvre pour retenir un rire plus franc.

"Ça avait l’air de te plaire aussi, pas vrai ? "

Elle tira un peu sur la couverture, se dissimulant à moitié dessous, ne laissant dépasser que la pointe de son nez et ses yeux verts qui luisaient encore dans la pénombre. Le silence se réinstalla, plus doux. La fenêtre laissait entrer un filet d’air et les bruits de la nuit : un scooter lointain, le craquement discret d’une branche, puis rien que le souffle des trois occupants de la pièce. La dernière lueur s'éteint au dehors.

Sakura resta éveillée un peu, assez pour sentir que la chaleur dans ses joues s’apaisait, que les images trop nettes devenaient plus floues, comme vues à travers une pluie fine. Elle pensa à son frère, à Mathieu, et à la tendresse évidente qui unissait leurs gestes. Ça serrait un peu le cœur et, étrangement, ça le réchauffait aussi. Elle pensa à Lionel, comme une ombre qu’on aperçoit quand on éteint la lumière : lointain, silencieux, et tout à coup, moins certain. Elle resserra les bras autour de son oreiller.

"Demain… on oublie tout ça", murmura-t-elle plus doucement, comme une promesse faite autant à Tyffanie qu’à elle-même.

Elle eut alors un dernier réflexe : se redresser, juste assez pour aller poser, sur la table de chevet, son téléphone qu’elle avait gardé en main sans s’en rendre compte. L’écran s’alluma brièvement, éclaboussa la pièce d’une clarté blanche, puis s’éteignit. Elle le tourna face contre la table, comme on referme un carnet.

"Bonne nuit, Tyffanie, dit-elle presque dans un souffle. Et… merci d’être là."

Elle n’attendit pas de réponse. Ses paupières se fermèrent peu à peu, tandis qu’un dernier sourire flottait encore sur son visage, à mi-chemin entre la gêne et la nostalgie. Dans l’entrebâillement de la fenêtre, une étoile clignota, et la nuit, enfin, se posa sur la chambre comme une couverture légère.

Au pied du lit, Kero marmonna dans son sommeil :
"… très grosse part…"

Sakura étouffa un rire qui vibra contre l’oreiller. La vague d’émotions retomba, laissant derrière elle ce calme fragile qui ressemble aux lendemains. Elle se blottit un peu plus et, juste avant de glisser tout à fait, se surprit à penser qu’elles seraient bien, demain, à ne parler de rien d’important, de films, de jeux, de rubans, comme si la nuit n’avait été qu’un rêve nerveux. Mais aussi fort qu'elle voulut les repousser les souvenirs de la soirée tourbillonaient dans sa tête.
« Modifié: mardi 07 octobre 2025, 11:16:51 par Kinomoto Sakura »


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