Après s’être excusée de la température du plat qui avait refroidi, Margaliti affirma en promettant qu’elle allait bien s’occuper de son amoureux en conclusion à ses excuses pour ce petit désagrément. Et alors qu’elle retourna à ses occupations, prête de nouveau à reprendre de la bonne nourriture dans l’assiette afin de continuer à nourrir le jeune mercenaire qui faisait battre son cœur, la lapinette eut ses grandes oreilles qui se mirent à bouger en percevant un son d’étouffement.
Ni une ni deux, la jolie rosette tourna rapidement la tête pour voir ce qui se passait, et pu voir avec inquiétude Otto qui manqua de s’étouffer, que le pauvre en avait le visage rougit ! La demoiselle aux attributs lapinesques était toute gênée, se disant que ça devait être sa faute s’il avait manqué de s’étouffer, qu’elle avait sûrement donné trop rapidement la fourchette de nourriture au jeune homme et qu’il avait dû avaler de travers à cause de cela. Persuadé de son erreur, la jeune femme à la longue chevelure rosée esquissa un petit sourire navrée, tout en chuhottant d’une petite voix désolée emplie d’inquiéture.
« Je… Pardon… »
Puis une fois cela fait, elle retourna à sa tâche, terminant de prendre un peu de viande d’agneau avec du riz à la crème, tout en se faisant la réflexion qu’elle ne devait pas trop remplir l'ustensile cette fois, et quand elle le mettra dans la bouche de son bien-aimé, qu’elle fasse bien attention à ne pas lui donner trop vite, etc. Tandis que la mignonnette était perdue dans ses pensées, elle en fut sortie en sentant les lèvres du jeune mercenaire contre sa joue, faisant accélérer son cœur à toute allure tout en lui donnant un grand coup de chaud. Et les mots qui suivit le baiser du mignon brun firent emballer de plus belle son palpitant cardiaque ainsi que le feu qui s’était invité dans son corps.
« Je… Merci, je… Tu… Je te trouve parfait aussi… »
Sa petite tête légèrement retournée vers lui, ses grands yeux noirs pétillants de bonheur plongés dans les siens châtains, Margaliti souria tendrement à Otto en le regardant, avant d’à son tour lui offrir également un doux baiser sur sa joue, a à peine quelques centimètres de ses lèvres. Ensuite, le rouge s’empara de ses joues, ne tardant pas à être accompagné d’un petit sourire timide et amoureux, sans se quitter des yeux. Puis, la lapinette ria avec tendresse, un peu pour chasser sa timidité et sa gêne de son geste, se donnant ainsi un peu de courage pour poursuivre le repas et continuer à nourrir celui dont elle était amoureuse, sans oublier pour autant de lui faire boire un peu de cidre pour s’hydrater.
Quand le repas fut enfin fini et que l’assiette du jeune homme fut à présent vide elle aussi, la petite lapine toujours installée sur ses genoux reporta timidement toute son attention vers lui. Ses jolies mirettes de nouveau plongées dans les siennes, la jeune rosette esquissa un doux sourire en le regardant, ses petites mains posées sur ses petites gambettes recouvertes de bas, libres de nouveau après avoir reposé les ustensiles sur la table, qui s’agitaient légèrement en jouant avec le bas de sa robe un peu nerveusement.
« Tu… Ça t’as plu ? C’était bon ? »
Demanda-t-elle timidement, ses grandes oreilles s’agitant doucement par moment ou se baissant, alternant ce jeu de mouvement au rythme de ses doigts qui continuaient de jouer avec le tissu de son vêtement, tandis qu’elle essayait de continuer à parler malgré son coeur qui jouer de nouveau des tambours rien qu’en regardant les beaux yeux de son amoureux.
« Je… Tu… Heu… Est-ce que tu veux que… On… Qu’on reste encore un peu ici, qu’on prenne un dessert ou… Qu’on profite de l’ambiance ? Ou est-ce que… Tu… Tu veux que… Qu’on aille profiter de la soirée pour… Se balader… Rien que tous les deux ? »
Finit-elle par demander après quelques bégaiements et quelques difficultés, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine, tandis que ses oreilles et ses mains trahissaient sa petite gêne, ainsi que ses petites joues rouges, mais alors que le reste de son visage dans son sourire et ses yeux trahissaient l’immense joie qui l’habitait en ce moment en admirant celui qu’elle aimait.