La jeune femme semble confuse. Elle du être longtemps esclave, si elle ne se rappelle plus le goût de la liberté. Remerciant le mercenaire mais voulant faire plus pour montrer sa gratitude, le blond se gratte l'arrière de la tête, en souriant bêtement. En fait, c'est la première fois qu'il tombe au bon moment dans une situation comme celle vécue par la terranide, à l'instant. En d'autres termes, il n'a jamais aidé qui que ce soit sans passer par un contrat, donc gratuitement, n'ayant jamais eut l'occasion jusqu'ici.
<< Hu... Pas besoin de me montrer ta gratitude plus que tu ne le fais actuellement. Tu es une personne bonne, je le sens, je ne pouvais pas te laisse au rang d'esclave. Si à l'avenir, tu as encore des problèmes de ce genre, voilà mes coordonnées. >>
Reikoku tend un petit carton, sur lequel se trouve adresse, mail et numéro de téléphone. Rien n'est sûr quant à la sécurité de la jeune demoiselle, il vaut mieux être prudent. Puis, le garçon réfléchit.
<< Ha, et au fait ! Je ne sais pas si tu as un endroit où aller, maintenant que tu es libre. De la famille, des amis... Alors, si un de ces quatre tu es vraiment dans la galère, je peux toujours t'héberger quelques jours, dit-il en commençant à rougir. Ce n'est pas un rencard déguisé, ne t'inquiète pas là dessus, je suis quelqu'un de très pris par le travail, je ne me permettrai pas de faire ce genre de... Bon, bref. Je pense que tu as compris. >>
Le pire dans tout ça, c'est que le jeune homme propose réellement de l'héberger en toute innocence, pour la dépanner. Le si peu qu'il propose de ce genre, il se met à rougir et paniquer, sans aucune raison valable. Il doit sembler bien ridicule à la terranide.
<< Au fait, comment te nomme-tu ? Moi, c'est Reikoku. >>