Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Aujourd'hui, tout le monde reçoit une leçon -- Jack, Lloyd

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Jack Marston

Humain(e)

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    Description
    Jack est un ancien militaire devenu chasseur de primes. Après avoir un temps servi sur le Masterclass sous les ordres de son frères d'armes Spike Masters, il a décidé de prendre son indépendance et il trace avec optimisme et positivité de primes en galères à travers l'espace et, parfois, les dimensions.
Cette fois, Jack avait compris ce qu’il se passait. Lorsque ses instruments avaient commencé à s’emballer et que les alarmes avaient sonné toutes d’un coup dans un tintamarre assourdissant, le chasseur de primes s’était immédiatement préparé, reprenant les commandes et s’attachant pour se préparer à négocier tout ce qui lui tomberait dessus.

« Putain, c’est pas vrai ! Quelle poisse ! »

De retour à pleine vitesse vers la Base sans nom, où il espérait retrouver la belle et improbable Jessica, Jack venait de tomber sur une nouvelle perturbation. Faille sauvage ou non répertoriée, il n’avait aucun moyen de les anticiper, aucune connaissance à leur sujet malgré ses premières expériences et, plus il bougeait à son compte, plus il courait le risque d’une très, très mauvaise rencontre. Il ne pouvait que se préparer à tout et…

« WOOOW !! »

En mode de vol spatial, l’appareil du vétéran se retrouva brutalement soumis à une résistance atmosphérique et à une gravité significative. Comme la fois où il s’était presque crashé sur Terre. Cette fois, il était prêt, et il reconfigura les moteurs en quelques secondes, ne chutant que d’une grosse centaine de pieds et dans une épaisse couche nuageuse avant de se stabiliser. Sa respiration était vite devenue haletante et une sueur froide lui courait sous les bras et perlait sur sa peau, marquant son front en témoignage de la panique qui avait failli s’emparer de lui.

Désormais stable, immobile dans les volutes blanches célestes, il fit un bilan des dégâts. Ses senseurs réclamaient un redémarrage et il l’initia tout de suite, patientant, anxieux, jusqu’à ce que le check-up se termine et que les balayages reprennent.

Un sifflement électronique strident le fit sauter sur son siège.

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII-I-IIIIIII-IIIIIIIIIIIIIIIIII---

Il reprit les commandes, fit une embardée. Lina plongea sur le dos sous la couverture nuageuse, perdant encore 300 pieds en esquivant désespérément et de justesse un missile lancé pour elle. Le cœur de Jack battait la chamade dans sa cage thoracique. Ses réflexes s’engagèrent immédiatement, et son vaisseau accéléra rapidement pour se préparer au combat. Cependant, de nouveaux bips signalèrent de nouveaux contacts et le verrouillage de nombreuses armes sur lui. Il déglutit et comprit vite qu’il n’était pas encore mort car ses poursuivants l’avaient épargné jusque là, et il ralentit doucement, repassant en vol stationnaire et découvrant le vol d’engins de combat de pointe l’encerclant et s’approchant doucement.

« Ici le Lina, traqueur indépendant. Je vous transmets mon identifiant, » tenta-t-il, inquiet.

Il envoya ses codes sur toutes les fréquences avec son message, et attendit. Bientôt, une voix grésilla sur une vieille fréquence radio.

« Donnez le contrôle à l’opératrice, fréquence (…), et préparez-vous à votre appréhension, » répondit laconiquement la voix en question.

C’était mieux que de se faire vaporiser en l’air. Jack obtempéra, et Lina se dirigea seule vers sa destination inconnue.


- ° ¤ ° -


Il s’était retrouvé confiné dans une petite base militaire isolée commandée exclusivement par des femmes, où les hommes semblaient remplir les fonctions les plus subalternes. Il avait vite compris qu’il partait avec un sérieux handicap et la suite le lui avait confirmé. Il s’était fait cuisiner pendant un temps impossible à évaluer, interrogé sur tout ce qu’il savait comme sur tout ce qu’il ne savait pas. Il ignorait même où il était, mais il n’avait pas de réponse. Il avait été poussé à bout et pressuré jusqu’à finir à bout de nerfs. Il avait pleuré, crié, imploré de rentrer chez lui. On l’avait laissé. Longtemps.

Et puis, à un moment, on l’avait lavé, changé, et on l’avait reçu avec plus d’égards. Ces femmes avaient évalué qu’il n’était pas un ennemi et qu’il ne représentait pas une menace. On l’avait nourri et on lui avait donné des informations de base : il se trouvait sur Terra, dont Anéa lui avait déjà parlé, et il dut lutter pour ne pas avoir l’air surpris et ne pas soulever de méfiance indésirable. Les autorités d’un État nommé Tekhos le retenaient et étaient prêtes à le relâcher et à le guider jusqu’à chez lui. Il n’était pas le bienvenu.

Il n’avait pas de choix. Trop content d’en avoir fini et de pouvoir rentrer, il avait joyeusement accepté.


- ° ¤ ° -


Il avait été cagoulé et conduit hors de la base. Leur véhicule avait voyagé plus d’une heure avant de s’arrêter, et avant que la cagoule lui soit enfin ôtée. Jack cligna des yeux et fronça les sourcils en retrouvant enfin le soleil, le vrai… ou plutôt un astre solaire réel… et découvrit Lina posée au milieu de nulle part, sur une surface de sable dur et plat, intacte. L’engin qui l’avait conduit là n’attendit même pas de voir s’il partirait. Des senseurs devaient le suivre et des engins se préparer à le descendre à la première bêtise. Qu’importe. Il retrouvait son coucou avec plaisir.

C’était un éclaireur léger doté d’un petit cockpit, de deux couchettes superposées spartiates, d’une petite cabine d’hygiène et d’une soute basse de plafond, et équipé d’armes complémentaires et d’une propulsion considérablement modifiée. Il portait encore quelques séquelles d’aventures passées mais il fonctionnait parfaitement et même mieux que jamais. On y accédait principalement par une porte coulissant latérale, qui s’ouvrait sur les couchettes et sur la circulation étroite, tout juste suffisante pour lui. A l’arrière, on pouvait accéder à la soute. A l’avant, on avait la cabine d’hygiène, puis un placard tactique et le cockpit. C’était simple. Basique. Suffisant pour son mode de vie nomade. Il y dormait d’ailleurs rarement.

Il se demandait si on avait programmé la trajectoire de la faille sur son ordinateur, ou si on prendrait le contrôle de Lina jusqu’à ce qu’il revienne à sa dimension originale. Il aurait plus aimé pouvoir comprendre comment tout ça fonctionnait, pour devenir autonome et pouvoir se débrouiller seul la prochaine fois. Mais il pouvait, au moins, rentrer chez lui.

Il marcha rapidement vers l’appareil, l’inspecta rapidement et, son tour fini, activa une commande biométrique dissimulée pour ouvrir la porte latérale.

Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’ouvre sur un clandestin.


Lina
1 - 2 - 3 - 4
--

Lloyd

Terranide

Re : Aujourd'hui, tout le monde reçoit une leçon -- Jack, Lloyd

Réponse 1 vendredi 14 février 2025, 19:10:42

La compagnie secrète de Tekhos m'avait presque pris de cours pour me contacter à la limite d'une urgence, alors que j'étais dans un magasin de vêtements pour femmes, en plein essayage d'une toute nouvelle collection de robes. J'étais assez connu dans ce magasin de luxe, car j'y venais assez régulièrement. Aussi c'était non sans un certain agacement, alors que j'entends la sonnerie typique associée à l'organisation qui se met à sonner sur mon téléphone ultra sécurisé, que je décroche sans attendre. Une voix de femme au genre insupportable que je reconnais se fit aussitôt entendre à l'autre bout.

- Loyd Atramita de la section C? On a un travail de dernière minute pour vous. Il faut que vous veniez aussi rapidement que possible coller quelques-unes de vos balises d'écoutes dans un appareil appelé le Lina. Je vous transmets la position de l'engin, ainsi que les informations complémentaires associées à votre mission éclair.

Charmant. Je n'ai même pas de quoi prononcer trois mots, que j'entends tout un monologue aussi militairement calibré que redondant me donner des ordres et des instructions à suivre. J'étais d'autant plus agacé de recevoir ce message à l'improviste, parce que la compagnie avait généralement l'habitude de me prévenir toujours avec un minimum d'avance. Et puis j'avais aussi en général toujours deux ou trois choix de missions proposés. Là, c'était direct et pas autrement... Mais comme toujours, je savais que le fait de poser des questions par simple curiosité ne servait à rien. On m'a choisi moi, alors que je pensais sincèrement que d'autres agents sur place tout aussi qualifiés pour faire ce travail auraient tranquillement pus s'en charger. Je réponds par la positive à contre-cœur. Mais à la différence que je voulais d'abord absolument terminer d'essayer ces robes. J'ignorais à ce moment-là que cette simple prise de décision qui allait me mettre légèrement en retard, me ferait avoir une rencontre plus que directe avec le propriétaire de l'engin métallique et... de son bel engin de chair.

C'est en sortant de la cabine d'essayage après m'être regardé satisfait du résultat à travers le miroir, que je déambule de quelques pas légers accaparé dans une belle et élégante robe mi-longue de couleur rouge, accompagnée par d'éternels collants, ainsi que d'une paire de talons aiguilles noires qui claquent sur le sol boisé. Tandis que je me déhanche gracieusement sous les spots du magasin à la fois rêveur, j'imaginais être la représentation de l'un de ces fabuleux mannequin Tekhos à la mode et que l'on retrouve un peu partout dans tous les magazines peoples du moment.

- Vous êtes vraiment magnifique monsieur Lloyd. Rares sont les clients comme vous qui peuvent prétendre à porter n'importe quel vêtement de notre somptueux magasin.

- Je sais ma chérie mais que voulez-vous, la perfection ne se loge pas toujours à travers un visage humain. Mais tout compte fait... Je crois que je vais encore une fois toutes vous les prendre. Votre magasin sied à mon désir comme d'autres y trouvent leur bonheur à travers leur gourmandise insatisfaisante dans les boulangeries les plus raffinées de Tekhos.

Tandis que je touche le petit collier de perles blanc délicatement posé autour de mon petit cou et que je me tourne en même temps vers un autre miroir pour m'observer, je réponds avec légèreté à la vendeuse hypocrite, car je savais pertinemment qu'elle était surtout intéressée par le chiffre d'affaire de son magasin. Aussi je retourne quelques instants après dans la cabine pour y récupérer l'ensemble des autres robes, ainsi que les affaires que je portais en arrivant. Alors que deux employées m'emballent les six nouvelles robes parmi lesquelles j'avais jeté mon dévolu avec grand intérêt, je règle la coquette somme à cinq chiffres avec ma carte "diamant". C'est chargée comme une mule, que je sors du magasin accompagné par l'une des vendeuses qui portait naturellement le tout. Une fois qu'elle termine d'y placer l'ensemble à l'arrière du coffre de ma petite décapotable rouge écarlate aux cœurs roses dessinées, je la quitte tout en lui donnant le maigre pourboire insignifiant qu'elle méritait d'avoir et qui était en juste rapport avec sa pseudo prestance. Lorsque je m'installe ensuite à l'avant de la voiture, prêt à démarrer, je vérifie rapidement le contenu d'urgence du sac de missions. C'était un sac à main noir que j'utilisais dans les cas où je ne pouvais y récupérer le principal et qui se trouvait dans mon appartement. Et puis au vu de la mission aussi simple que rapide, celle-ci ne demandait rien d'autre que d'y coller et d'activer quelques balises. Aussi n'avais-je nullement besoin de me changer pour ça. J'étais parfait comme j'étais. J'observe ma superbe à travers le rétroviseur, tout en passant délicatement ma langue sur mes fines lèvres avant d'où j'y avais apposé un magnifique rouge aux lèvres rouge rubis, avant de démarrer.

Il me fallut une petite heure de route pour sortir de la ville et arriver dans ce fameux endroit totalement dévasté et couvert de sable à perte de vue. Ce passage ressemblait plutôt à un grand désert et c'était par ici que s'y concentrait la majorité de la fourmilière qui était fort heureusement enfoncée bien plus loin dans les terres. Par chance, je n'appartenais pas à la section qui s'occupait de ces trucs infâmes, gluants et tout simplement dégoutants. Plutôt accepter de mourir en se faisant baiser en continu et se faire recouvrir de foutre jusqu'à en avoir un arrêt cardiaque, que te toucher un seul de ces trucs visqueux, puants et nauséabonds. Lorsque j'arrive enfin sur les lieux après avoir repéré l'engin au loin, je gare la voiture en dehors de ce qui ressemblait vaguement à une route praticable, juste derrière un immense pan de rocher.

- Oh non... Je crois que je vais salir mes nouvelles chaussures en trainant par ici...

C'est en étant fort embarrassé, que je me rappelle que j'allais devoir marcher sur du sable et des cailloux. Mais bon tant-pis. L'avion était à moins d'une centaine de mètres de ma position. C'est donc en m'assurant d'avoir bien verrouillé la voiture, que je me dirige avec petit mon sac main vers l'appareil en question. Étrangement, il n'y avait personne dans les environs pour m'accueillir dignement avec mon superbe nouvel ensemble cinq étoiles. Arrivé en quelques minutes seulement devant l'entrée d'où je manque deux à trois fois de trébucher à cause des chaussures à talons aiguilles, je sors mon téléphone. Je suivais ensuite les instructions plutôt sommaires pour y passer le verrou spécial qui nécessitait un accès par biométrie. Simple, efficace, me voila à l'intérieur de cet avion de chasse en moins d'une minute.

- Ouh... Ça sent la sueur là dedans.

Je laisse passer les quelques instants d'où je détecte une certaine odeur corporelle familière et qui ne pouvait échapper à mon museau lupin ultra sensible. Une fois arrivé à l'intérieur même de l'engin, j'y inspecte d'abord les caisses, ainsi que les différentes autres pièces. En soit, je ne trouvais absolument rien de particulièrement intéressant dans cet appareil. J'en profite pour y sortir le lot de balises que j'avais toujours à disposition et c'est tout en réinspectant de nouveau le lieu, que je tentais d'y trouver le meilleur endroit possible pour y coller les balises, sans que cela ne se remarque. Une fois ceci fait, je sors ensuite un appareil depuis lequel je les active communément, tout en m'assurant que l'émission y serait suffisamment puissante pour qu'elle puisse coordonner avec les ordinateurs Tekhos. Mais c'est quand je suis en plein cours d'initialisation, que je remarque la porte de l'appareil qui s'ouvre et qui donne directement sur un homme ayant la carrure et les habits d'un soldat.

- Oups...

Je ne pouvais laisser échapper une expression de surprise en voyant cet homme entrer et c'est alors que je réalise que j'avais peut-être beaucoup plus trainé dans le magasin que je ne l'avais imaginé. J'étais très embêté, car je savais que je risquais d'avoir des problèmes avec la compagnie si je disais ne pas avoir pu terminer à temps le travail demandé. Aussi, alors que l'initialisation continuait lentement son processus, tentais-je une pirouette pour essayer de me sortir de cet imprévu.

- Je... Désolé... Je m'assurais juste que tout était parfaitement en ordre dans votre appareil avant votre départ. Mais je crois que tout me semble bon. Il...

Devinant que l'appareil allait bientôt terminer l'initialisation, ainsi que la synchronisation des données de transmissions à distance des balises d'écoutes, je me dirige aussitôt vers le mec plutôt bien foutu et joliment baraqué. Ma seule chance était de lui faire les yeux doux. Discuter avec lui de tout et de n'importe-quoi. Juste pendant au moins encore quelques minutes...

- Hem... Alors comment s'est passé votre court atterrissage dans notre resplendissante ville de Tekhane monsieur... Marston?

C'est avec hésitations que je me rapproche encore lentement de lui, avec une voix qui se voulait être volontairement suave. La poisse que cela se produise juste à la fin de l'opération...
« Modifié: samedi 01 mars 2025, 20:27:42 par Lloyd »
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Jack Marston

Humain(e)

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    Jack est un ancien militaire devenu chasseur de primes. Après avoir un temps servi sur le Masterclass sous les ordres de son frères d'armes Spike Masters, il a décidé de prendre son indépendance et il trace avec optimisme et positivité de primes en galères à travers l'espace et, parfois, les dimensions.
Quand la porte s’était ouverte, l’apparition fut si incongrue que Jack resta figé et stupéfait pendant un instant. Une créature lupine anthropomorphe se redressait. Ça n’avait rien de choquant en soi, car l’espace était empli de diversité et il avait vu ou entendu parler de formes de vies bien différentes, des êtres poilus et canins sophistiqués y faisant partie des curiosités les moins étonnantes à côté de choses comme les fantômes gazeux ou les organismes à base de silicone, par exemple. Ce qui l’étonna était plutôt la tenue de cette personne. La robe rouge, charmante, séductrice, le frappa, évidemment. Les collants à ses jambes et les escarpins en cuir rendaient en fait le bas de son corps si normal, à défaut de meilleure expression, qu’il se sentait bouleversé par le contraste entre l’allure sauvage et curieusement soignée du haut, et l’élégance très familière du bas.

En tout cas, il ne douta pas de se retrouver face à une femme, ou une femelle, sur le moment. L’illusion était travaillée et très convaincante, et Jack n’avait pas vraiment de référence sur laquelle s’appuyer pour évaluer la justesse de sa déduction ; pas même lorsque l’inconnu·e avait fini par l’aborder et lui parler d’une voix étrangement grave, mais suave et chaude qui lui rappelait une fille de joie presqu’humaine qu’il avait fréquenté sur une mission, et qui n’avait pas manqué de démontrer sa maîtrise de sa féminité malgré une voix rocailleusement sensuelle.

Heureusement pour ellui, le choc fut suffisant pour l’empêcher d’être immédiatement démasqué·e, et son improvisation lui fournit un temps précieux. Mais plusieurs choses clochaient : iel était trop agréable en comparaison de ces Tekhanes qui l’avaient torturé avant de poliment le renvoyer d’où il venait, iel était trop hésitant·e et trop visiblement stressé·e par la situation, et iel fit un légère bourde, pour finir, qui coupa immédiatement Jack de sa stupeur.

Tekhane ? songea-t-il. Cette femme avait bien dit Tekhos ? Je crois ?

S’enfonçant dans sa réflexion, son cerveau coupa de ces distractions qui l’avaient aveuglé pour entrer en mode analytique. C’est là que les inconsistances le frappèrent et qu’un bref regard à son environnement lui fit remarquer cet ordinateur local, allumé, écran détourné.

« Euh…. Ouais, super, » expédia-t-il distraitement. « Excusez-moi. »

Malgré la formule de politesse, les gestes ne firent pas appel. En un pas, il avait grimpé à bord et une de ses grosses mains avaient écarté Lloyd du chemin tout en le·a contournant. Un pas de plus, et une autre main tendue, pendant que l’autre gardait le·a terranide à distance, et il put tourner l’ordinateur pour voir le programme d’initialisation tourner. Il ne lisait pas l’écriture locale, mais il reconnaissait ce genre de programme en le voyant, ou il comprenait l’idée derrière les décomptes et les jauges se remplissant. Il écarquilla les yeux, tourna ce regard qui vira noir vers le·a clandestin·e, et se fit plus dur :

« Qu’est-ce que vous me collez, là ?! »

Il attrapa une bretelle de la robe fermement pour persuader l’inconnu·e de se tenir et porta ses doigts à l’interface, trouvant très vite le moyen de tout arrêter ; ou, plutôt, de mettre le processus en pause, à quelques pourcents de la complétion. Échec de mission pour Lloyd. Ca le serait, du moins, dans un bref instant, s’iel ne réagissait pas. Soucieux de ne pas risquer de relancer le processus si près de la fin, Jack ne toucha à rien pour le moment, ferma l’ordinateur portable et se tourna cette fois complètement vers l’intrus·e, l’air sévère. C’était un chic type, mais il n’aimait pas qu’on le dupe. Et si les Tekhanes avaient prévu de le faire exploser en vol, niant toute culpabilité, les mains propres ? Il ne savait pas pourquoi cette bestiole était là mais, aussi charmant·e soit-iel, il allait essayer de le savoir.

« Je peux savoir qui t’es et c’que tu fous là ? »

Un coup d’une main ferma la porte coulissante, puis ses deux mains se portèrent aux bretelles de la robe rouge et il décolla les talons de Lloyd du sol pour le coller fermement contre la carlingue, aussi intimidant que possible.

« Je te conseille d’être brève et concise. Refroidir les gens ne m’touche plus depuis longtemps. »

Ce qui était faux. Il ne tuait qu’en état de légitime défense. Mais il pouvait le laisser croire, lui qu’iel ne connaissait pas.
--

Lloyd

Terranide

J'en avais eu le souffle directement coupé, quand ce grossier individu s'est mis à me soulever comme une plume en m'attrapant par les bretelles de ma superbe nouvelle robe.

- Héla... Attention à ma robe. Elle est toute neuve et fragile.

Voila la première réponse qui m'était venue à l'esprit lorsque je me suis fait plaquer comme une vulgaire chose insignifiante contre la paroi de métal du bolide. Mais je doutais bien évidemment que cela allait suffire à ne fusse que calmer cet homme. C'est que tout s'était enchainé vraiment très vite. L'humain qui n'avait pas du tout été convaincu par mes paroles engageantes, m'avait d'abord poussé tout en passant à côté de moi. Il avait ensuite mis la main sur l'ordinateur qui terminait de télécharger les données et il n'avait ni plus ni moins que stoppé net l'application en finition de processus. C'était à ce moment-là qu'il s'est mis à me sauter presque littéralement dessus pour me faire décoller du sol et me plaquer alors. La suite de son charmant discours n'avait évidemment eu guère de quoi me rassurer. Mais malgré cet instant aussi embarrassant que dangereux envers ma charmante petite personne, quelque chose dans sa façon plutôt directe et brutale de procéder avait réussi à me plaire. Ce Jack Marston semblait être un homme dominant et avec de la poigne. Il était en plus doté d'un physique que je trouvais agréable. Musclé et viril par-dessus. Oui j'étais certainement assez fou que pour réussir à apprécier cela dans un tel moment. Mais j'étais comme ça.

- Et bien quel... quel homme vous êtes monsieur Marston. On peut dire que vous avez l'air de savoir dominer de très près vos interlocuteurs...

Je ricane de manière un peu embarrassée. C'est que je savais surtout que derrière tout ça, je n'avais aucune excuse à avancer pour justifier ma présence. J'avais été cruellement pris la main dans le sac et je savais que rien de ce que je dirais alors ne serait sans doute à mon avantage. Il ne me restait donc plus qu'à improviser pour tenter de me sortir de là, pendant qu'il en était encore temps.

- Écoutez... Contrairement à ce que vous croyez, ceci n'est pas une bombe. J'utilise en vérité un programme de surveillance, car nous voulons être certains que vous quitteriez bien notre ville. Nous voulons aussi nous assurer que vous n'êtes pas non plus un espion envoyé à la solde d'un gouvernement inconnu. Je vous assure qu'il faut absolument que vous me laissiez terminer mon travail de sécurité, au risque que cela puisse entrainer un grave incident diplomatique avec votre nation. Je ne prétends nullement que vous êtes un espion à proprement parler, mais sachez que je ne suis rien d'autre qu'un pauvre petit... enfin une pauvre petite employée envoyée ici pour y suivre les instructions de son impitoyable hiérarchie.

C'est tout en parlant à l'homme, que je me suis mis en même temps à lui faire les yeux doux. La situation était certes désagréable, mais au moins continuais-je d'utiliser mes meilleurs atouts, tout en étant convaincu que lui dire la vérité me rapporterait bien plus d'avantages, plutôt que de risquer de le désobliger par le simple mensonge. Aussi me risquais-je de pousser encore un peu plus loin...

- Je vous propose que nous passions un petit accord monsieur Marston. Vous me laissez terminer mon travail proprement et je ferais tout ce que vous voudrez pour vous plaire. Je dis bien absolument tout. Allez s'il-vous-plait...

C'est tout en plongeant intensément mon regard bleuté et séducteur dans le sien, que je caresse délicatement l'une de ses mains qui me retenait toujours par les bretelles de ma superbe robe. Aussi espérais-je que cela allait fonctionner, bien que j'avais conscience que les enjeux restaient potentiellement risqués.
« Modifié: dimanche 04 mai 2025, 15:40:11 par Lloyd »
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Jack Marston

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Jack est un ancien militaire devenu chasseur de primes. Après avoir un temps servi sur le Masterclass sous les ordres de son frères d'armes Spike Masters, il a décidé de prendre son indépendance et il trace avec optimisme et positivité de primes en galères à travers l'espace et, parfois, les dimensions.
Au vu de son attitude, de sa tenue et de ses préoccupations, beaucoup auraient pu prendre la bête lupine pour quelqu’un d’inoffensif et vulnérable. Mais Jack en connaissait un rayon et il n’y avait rien de normal à penser à sa robe quand on se faisait ainsi dominer physiquement. Soit iel était excité·e par la situation, soit iel ne se sentait pas réellement menacé·e, et c’était bon à garder à l’esprit. Qui sait ce qu’iel avait fait ? Et s’iel jouait la carte de la flatterie et semblait authentiquement touché·e par la situation, cela pouvait bien être un masque pour le duper. Encore que, à présumer de ses pensées et conclusions, iel laissait à penser qu’iel sous-estimait l’intelligence de l’humain auquel iel faisait face.

Silencieux, incertain, Jack écouta attentivement, sur ses gardes. L’hypothèse du logiciel de surveillance tenait la route et, si Jack n’avait pas à s’inquiéter de conséquences envers son employeur, lui qui était indépendant, il ne doutait pas que, cette fois, les Tekhanes le vaporiseraient s’il décollait sans être dûment suivi comme prévu. Elles étaient vraisemblablement raisonnables, mais aussi clairement paranoïaques sur les bords, et il ne comptait pas les froisser alors qu’il sentait bien que son départ tenait du cas particulier et de la miséricorde.

Cela dit, ce·tte contractuel·le restait difficile à cerner, osant faire des avances à Jack comme si elles allaient lui permettre d’accélérer les choses et de couper court à ses réflexions. Le naufragé, suspicieux, le·a tint encore un instant sur le mur, avant de le·a relâcher, finalement, en douceur, prenant un grand pas de distance et posant la main sur la crosse de son énorme revolver, dont le holster était déboutonné. Il restait clairement sur ses gardes.

« Admettons, » engagea-t-il. « Qu’est-ce que ça va surveiller, exactement ? A quelle distance est-ce que je serai hors de portée ? Je saisis l’idée, mais je ne vais pas accepter de transformer ma Lina en espion passif pour vos employeures. Si c’était le cas, je veux savoir comment m’en débarrasser ou le couper une fois cette planète quittée. »

Jack voyait bien que son allure et son ton sévère avaient un effet sur la lupine, qui lui retournait un regard tendancieux malgré la situation de ce qui pouvait clairement tenir de la prise d’otage.

« Oh ! Et tant que je vous ai sous la main, » rajouta-t-il, « vous savez clairement détecter et exploiter les failles, ici. J’en ai marre de me faire avoir par ces saloperies, je veux savoir comment vous faites. »
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Lloyd

Terranide

Re : Aujourd'hui, tout le monde reçoit une leçon -- Jack, Lloyd

Réponse 5 dimanche 04 mai 2025, 17:44:30

Il ne me fallut pas attendre bien longtemps pour comprendre que je venais de miser sur la bonne stratégie. Lui faire les yeux doux, tenter un début de séduction et lui dire la vérité pour désamorcer le conflit. Mais il n'empêche que cet homme me faisait un certain effet. Il semblait être aussi dangereux que attirant et quelque chose dans tout ça ne me laissait pas indifférent. Comme à mon habitude, je redevenais volontiers plus enjoué dès que je sentais que j'avais de nouveau repris à peu près le contrôle de la situation. Du moins au premier abord, car mes pupilles rétrécissent et un léger frisson me parcourt l'échine, lorsque je vois le gros morceau mettre sa main sur son énorme crosse. Mais je continuais-je de garder confiance et ne pas perdre mon sang froid, car je commençais à déjà ne plus vraiment compter le nombre de fois où je m'étais mis en danger pour cette foutue organisation. Et puis ce n'était pas comme si j'étais sans atouts non plus... Pendant que le beau militaire reprenais ensuite la parole, je l'écoutais avec attention, tout en m'époussetant par réflexe et en repositionnant soigneusement quelques mèches de cheveux devenues rebelles, suite à cette petite altercation aussi imprévue que mouvementée.

- Monsieur Jack Marston, je comprends légitimement vos inquiétudes. Aussi permettez-moi de me présenter. Lloyd Atramita. Je travaille effectivement pour le gouvernement de Tekhos. Sachez qu'un petit imprévu purement personnel de ma part, m'a fait quelque peu arriver en retard dans votre somptueux engin. En temps normal, j'aurai déjà fini de poser ces balises et partir avant même que vous ne reveniez. Mais puisque c'est moi qui suis en situation délicate, permettez-moi de vous en apprendre un peu davantage sur le fonctionnement de ces balises...

Un petit frisson lubrique me parcourt le corps, lorsque je réalise la fin. Cela dit, la définition de position d'infériorité n'était peut-être pas tout à fait le meilleur mot. Car j'avais toujours sur moi des armes, des atouts ou tout simplement l'aide de ma puissante magie du vent pour surprendre et me défendre à tout moment. Mais quelque chose m'amusait dans cette situation qui s'était montrée imprévisible. En même temps, je devais avouer qu'il serait plutôt ennuyant à ce que je reparte d'ici en annonçant un échec à la hiérarchie. Et c'est pour cela que je devais à tout prix le convaincre de ne rien toucher et d'accepter de jouer le jeu.

- D'abord monsieur Marston, sachez juste qu'on ne me donne jamais toutes les informations en main. Je peux vous expliquer ce que je sais, mais on ne me communique jamais les résultats, ni le pourquoi du comment de mon travail. Comme je vous l'ai dis, je ne suis qu'une modeste employée. Mais considérez-moi comme votre alliée. Je vous assure que vous ne regretterez pas ce que j'ai à vous dire ensuite.

Je lui fais un petit clin d’œil, tout en me rapprochant lentement de lui pour éviter tout gestes potentiellement malentendants.

- Ces balises de détections sont des puissants traceurs qui peuvent vous suivre de très loin. Elles peuvent aussi vous écouter. Enfin pas pour l'instant, puisque c'est à ce moment-là que vous êtes arrivés avec votre profil de superhéros à faire tomber de son fauteuil dans les salles de cinémas des personnes telles que moi, pour interrompre subtilement le programme en cours d'exécution. Enfin rassurez-vous, l'armée ou même d'autres espions ne risqueront pas de venir en catastrophe sur les lieux.

Je retrouve une posture naturellement plus détendue et donc féminine, tout en continuant de regarder le bel humain dans ses habits militaires. A chaque seconde qui passait, quelque chose commençait à allumer un désir certain pour lui. Il me plaisait et je ne cherchais absolument pas à le lui cacher à travers mes expressions naturellement charnelles.

- La distance des balises d'écoutes peuvent dépasser la stratosphère et aller extrêmement loin dans l'espace. Elles peuvent même écouter jusque dans d'autres systèmes solaires et selon la fréquence utilisée, arriver encore à réagir dans le cas où vous changeriez éventuellement de dimension.

Je remets une nouvelle fois une longue mèche de cheveux en place, puis je croise les bras et je lui souris. Évidemment, je savais que rien dans ma description ne le donnerait envie de vouloir être volontairement mis sous écoutes, mais j'avais un atout de poids important à encore jouer entre les mains.

- Mais les balises ont potentiellement plusieurs modes de fonctionnements, notamment un mode de sécurité qui peut être déclenché lors de leur activation. Il me suffit par exemple de leur donner un temps d'écoute limité dans le temps et elles finiront par s'auto-désactiver toutes seules une fois le temps écoulé. Je pourrais tenter cette option, à condition que vous acceptiez d'être suffisamment mis longtemps sur écoute, au vu que cela ne déplaise à ma hiérarchie dans le cas contraire. Pour le reste, étant donné que je doute que vous fassiez réellement parti d'une liste de priorité extrême pour notre gouvernement, je pourrais cependant toujours essayer d'arranger la bavure. Tant qu'ils auront eu assez d'informations sur vous, ça devrait être suffisant pour eux...

Je pose un instant de silence, tout en me penchant légèrement en avant, avec les deux mains tenues dans le dos. Je caresse du regard le beau Jack avec un air langoureux. Même si je prenais tout ceci à la légère, il était important que je réussisse à le convaincre si je ne voulais pas avoir de quelconques ennuis par la suite. Puis je réponds pour finir à sa dernière question, préparant à jouer ma carte maitresse.

- Pour ce qui est des portails, je passe par un réseau souterrain de la cité qui me donne accès à un portail contrôlé. Le principe est d'entrer les données, puis une fois passé à travers celui-ci, le portail vous emmène vers un autre portail proche de la destination que vous avez préalablement sélectionné. Mais les portails d'arrivée sont toujours instables. Le système est complexe et encore plus ou moins incontrôlé, même pour un organisme comme nous. Et je doute que la cité ait envie de consacrer des années de travail à vous construire un tel système.

Tout en m'assurant que les appareils connectés que j'ai sur moi ont bien été mis en veille, je sors avec délicatesse de mon joli sac à main, un petit appareil en forme cubique. Mon meilleur atout... Il s'agissait d'un détecteur de portails. J'affiche alors un sourire davantage enjoué, osant aller jusqu'à presque me coller contre le beau soldat bien viril, dont une certaine différence de taille pouvait se faire sentir entre nous deux. Je dois lever la tête pour continuer de lui parler.

- Cet objet vous aide à détecter tous les portails instables des environs. Mais retenez qu'il ne vous aide qu'à seulement les détecter et non à choisir leur destination, bien que l'appareil peut vous aider à plus ou moins deviner où est-ce que vous pourriez potentiellement vous retrouver avant d'entrer. Ce n'est donc pas aussi efficace que le portail sur-mesure sciemment stabilisé et durement contrôlé qui se trouve dans centre principal de notre grande cité, mais c'est toujours mieux que rien.

Pendant que Jack regarde forcément avec intérêt l'objet que j'ai entre mes charmantes petites mains graciles et un brin animale, je finis de développer.

- Si vous voulez, nous pouvons faire un marché. Vous me laissez terminer mon travail en acceptant de laisser les balises émettre suffisamment longtemps, pour que Tekhos obtiennent les informations qu'ils veulent et en échange, je vous donne cet objet... et je suis aussi prêt à accepter de faire un petit extra au grand et beau capitaine de ce ravissant cockpit. Qu'est-ce que vous en dites?

Je caresse doucement le plastron du beau Jack Marston, misant ainsi tous mes atouts pour le faire accepter le marché qui me paraissait plus qu'équitable. De mon côté, je m'en tirerais ainsi sans bavures ou presque, tout en profitant des ravissants atouts virils ce bel homme qui me donnait vraiment envie.
« Modifié: lundi 12 mai 2025, 19:47:42 par Lloyd »
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Jack Marston

Humain(e)

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    Description
    Jack est un ancien militaire devenu chasseur de primes. Après avoir un temps servi sur le Masterclass sous les ordres de son frères d'armes Spike Masters, il a décidé de prendre son indépendance et il trace avec optimisme et positivité de primes en galères à travers l'espace et, parfois, les dimensions.
Jack restait résolument sur ses gardes. La décontraction de l’élégante Lupine malgré la situation lui soufflait qu’elle avait déjà été dans pareille situation plus d’une fois, ou qu’elle y avait été assidûment préparée. C’est patiemment qu’il l’écouta, tentant de démêler le vrai du faux sans véritable espoir d’y arriver. Non seulement, Jack n’était pas un adepte en profilage et en interrogatoire, mais il n’avait pas beaucoup de références pour évaluer les expressions faciales d’un être dont la morphologie faciale n’avait rien à voir avec celle des humanoïdes auxquels ils était plus habitué. Et, si elle semblait avoir parfaitement intégré des attitudes humaines, comment savoir si elles étaient authentiques ou si elles véhiculaient le même message ? Il n’était même pas sûr du genre ou du sens à donner à un nom sonnant à moitié familier, mais peut-être faux ami. Bon garçon, le chasseur de primes ne pouvait pas émettre de jugement aveugle, et c’est donc à l’aveuglette qu’il écouta, n’ayant d’autre choix que d’écouter ses tripes et sa conscience, reculant d’un pas lorsqu’elle s’avança, mais ne manifestant pas d’intention de frapper.

Et c’était compliqué. Il ne pouvait pas se fier à elle et, en même temps, il n’avait pas le choix. C’était ça où l’exécuter, détruire tout son matériel et ce qu’il trouverait, et prier pour que son décollage ne déclenche pas une réaction armée. Autant dire qu’il n’avait guère de choix. Il était même prêt à croire qu’elle n’était qu’une exécutante sans informations, résignée à poser des mouchards là où le lui disait sans poser de questions. Mais elle connaissait son nom sans qu’il lui lui ait donné. C’était une situation incertaine, complexe et angoissante. Et la tension, intenable, devait trouver un exutoire. Il était connu qu’avant de partir au combat, avant un assaut, les soldats agissaient comme s’ils allaient mourir, sans devoir rien regretter de ce qu’ils allaient faire. C’était comme ça qu’initialement, Jack et Lina avaient fini ensemble, d’ailleurs. La décharge d’endorphines produite par une baise rapide et bestiale dans un coin de tranchée faisait son effet, et le faisait bien. Ici, Jack n’avait guère d’options sinon de repérer et de se couler dans les avances et les signes de la Terranide malicieuse.

Rassuré de ne pas être écouté, à priori en tout cas, Jack n’était cependant pas ravi d’apprendre le reste. Et, paradoxalement, l’état des lieux qu’elle faisait le rassurait sur sa sincérité. Elle aurait très bien pu mentir et minimiser les choses. Le temps de trouver quelqu’un pour le débarrasser des balises, et de le payer, il aurait été loin et un peu d’eau aurait coulé sous les ponts avant qu’il réalise quoi que ce soit. Elle n’aurait eu rien à craindre. Mais elle avait préféré risquer de le mettre en colère face à la situation, et il comptait ne pas la punir pour son courage, d’autant qu’elle lui proposait une solution qui pourrait les arranger tous les deux. Cette fois, il avait réagi, hochant doucement la tête en considérant la possibilité d’un sabotage, d’une coupure à rebours du système. Ses supérieures pourraient avoir l’impression qu’il avait trouvé les mouchards, ou suspecter un dysfonctionnement malheureux, et avoir évalué son niveau de menace comme étant suffisamment bas pour ne pas chercher à rétablir le signal.

Mais, même là, la question des portails n’était, malheureusement, pas folichonne. De toute évidence, même ici, passer une faille avec une certaine assurance requérait des calculs, des prises de risques et une bonne dose de moyens. Mais l’agente avait une solution, là aussi. A son approche, Jack ne pouvait plus reculer, mais il plaça son pied droit en arrière, écartant son arme en la positionnant derrière lui par rapport à elle, toujours prudent. Elle vint presque contre lui pour lui présenter une machine étrange, qu’elle présentait comme un détecteur de portails. Il n’avait aucun moyen de savoir si elle lui disait la vérité. Pour autant qu’il le sache, il pouvait s’agir d’un instrument de maquillage exotique comme d’un cadeau pour l’anniversaire de son neveu Boulette. Il déglutit en avisant la chose, croisant le regard d’un bleu arctique de la Lupine tandis qu’elle appelait une réaction et un accord de sa part. Et, lorsque vint la proposition finale, Jack dut bien se résoudre à reconnaître son attirance viscérale, purement physique et nerveuse, pour cette créature troublante qui pouvait bien vouloir sa déchéance. Ses manœuvres avaient payé et le vétéran avait laissé son stress déborder sur sa personne et, d’une tension brutale, passer à un profond désir sexuel. Il sentit son sang faire un tour et son corps se délasser alors même que ses muscles se tendaient dans un engourdissement stimulant.

« D’accord. Admettons que je te croie. »

Ce qui le convainquait ? Bizarrement, il songeait que la Terranide ne lui aurait pas fait des avances pareilles s’ils avaient été sur écoute et si une équipe d’intervention était en route. Elle aurait pu le séduire pour baisser sa garde, mais il n’y avait rien de plus humiliant que de se faire surprendre la queue tremblante en se faisant baiser par l’ennemi. Oui, il la croyait. Il hésitait encore, mais il décidait de la croire.

« On va se retrouver sous écoute en quelques secondes, si tu relances ça, c’est ça ? Alors, chaque chose en son temps. D’abord, tu m’expliques comment marche ce détecteur. Mais avant toute chose…  »

La suite n’était pas un mystère. L’Humain avait déjà commencé à tirer sa ceinture défaite, refermant son holster et lançant armes, harnais et soutien lombaire dans le cockpit d’un geste avant de s’avancer à son tour vers Lloyd, qu’il poussa de son corps en arrière, en direction des couchettes. Lorsqu’elle les percuta, elle se fit pousser sur celle du dessous, et Jack en profita pour saisir ses avant-bras et la retourner, museau sur le matelas ferme, fesses en l’air et queue dressée.

« Avant toute chose, on va calmer cette putain de tension entre nous. Et tu m’excuseras, mais on n’a pas le temps de prendre tes pincettes. A force d’attendre, tes supérieures vont finir par envoyer quelqu’un. »

Tenant ses bras croisés dans son dos d’une de ses larges mains, il se servit de l’autre pour tirer son sous-vêtement à bas et, à l’aveugle, après l’avoir précipitamment sorti de son pantalon, venir presser son entrejambe raide là où il s’attendait à rencontrer des lèvres déjà humides.

Ce qu’il sentit le prit de court, et il se figea, se recula d’un pas et l’observa curieusement, avant de se mettre à pouffer de rire.

« Oh, putain ! Alors, Lloyd, comme chez moi, c’est un prénom de mec ! »

Il éclata de rire, s’étonnant d’être tombé dans ce piège.

« T’es douée. Malgré la voix, j’ai vraiment cru avoir affaire à une femelle, » lui glissa-t-il avec humour.

Mais si le rire aurait pu être mal pris, il ne pouvait l’être dans ce cas. Car, après l’étonnement, Jack se détendit, et se rapprocha, son sexe raide se laissant sentir contre la croupe dressée de la Terranide. Il n’était pas rebuté et il lui souffla même, sur un ton coquin :

« J’ai rarement envie d’un mec. Mais quand j’en ai envie, je ne prends pas de gants. »
--

Lloyd

Terranide

Magnifique. J'avais réussi à convaincre Jack, le beau soldat de m'écouter et d'accepter le marché. De toutes façons, je n'avais pas d'autres issues envisageables. Le neutraliser ne faisait pas parti des plans qui m'ont été confiés et repartir en abandonnant les mouchards n'aurait certainement pas été une option plus acceptable pour la hiérarchie. Il devait donc être absolument mis sous écoute et aucune autre option n'était possible. J'étais donc coincé et je pense qu'il devait s'en douter pour sembler en arriver à me faire confiance et croire en la véracité de mes mots. Quant au détecteur de portails, ce que je ne lui avais pas précisé, c'était que je pouvait facilement en redemander un autre pour moi, avec bien sûr certaines réserve d'en abuser. Mais en vrai, ma proposition avait tellement bien prise chez lui, qu'il ne me laissa même pas le temps de lui répondre pour lui expliquer le fonctionnement du détecteur. Ma queue et mes oreilles se sont surtout mises à réagir et à durcir tout aussi sec, dès que je l'ai vu poser son arme et commencer à retirer les premières pièces d'équipement qu'il portait sur lui. Un sourire en coin, à la fois conquis et lubrique se dessina sur mon visage, surtout lorsqu'il retire sa ceinture. J'allais ainsi sauver la situation, en plus, me faire plaisir sans ménagements avec un homme tel que lui, le temps d'un instant. Jack semblait être d'ailleurs très direct et entreprenant, chose qu'il confirma quand il me traina sans grand ménagement en direction des couchettes. Cette fois, c'était la queue que j'ai entre les jambes qui commençait à se raidir lorsque je sentais très clairement sa domination soudaine sur moi. La vérité était que j'aimais être traité comme ça par le hommes ou tout type de mâles plus en général. Les plus doux ne me dérangeaient pas, mais je préférais le direct et le cru. Sans doute étais-je beaucoup plus habitué à recevoir ce genre de traitement et qui m'avait toujours parfaitement convenu avec ce que j'étais.

- Haha... Et bien quelle fougue vous avez, monsieur Marston. Ho oui!... Ha...

Tout en me laissant entrainer et manipuler selon ses désirs, je commence déjà à gémir d'excitation en sentant sa domination, avec le museau maintenant plaqué contre le matelas du lit du bas, les fesses placées en l'air et pour finir cette puissante poigne qui me retenait mes deux petits poignets. C'était... parfait! Exactement comme j'aime...

- Oui monsieur Marston! Faites-vous plaisir sans retenue, je suis là exprès pour ça. Finissons de dissiper ce malentendu entre vous et moi, comme vous le dites si bien vous-même. Faites-moi vibrer.

C'est avec une certaine excitation que je ne cherche en rien à contrôler, je lui réponds d'une voix à la fois mielleuse et pleine d'entrain. Après tout, donner mon cul aux mâles était récurrent et quotidien pour moi, mais seulement une minorité parvenait vraiment à me satisfaire pleinement. Et je devais avouer que ce soldat avait du potentiel.

Je n'ai pas plus le temps de réagir, que le magnifique objet de plaisir et de soumission que je suis maintenant devenu pour lui, se fait retirer précipitamment la culotte que je porte sous la robe. Sans bouger de la position parfaite pour accomplir cet accouplement à la fois direct et bestial, j'ai un sourire encore plus appuyé lorsque je le sens venir presser sa belle grosse verge contre mon petit cul parfaitement entrainé à ce genre jeu. Aussi ne suis-je pas non plus réellement surpris lorsqu'il s'immobilise, ayant sans doute découvert la vérité à ce que je suis vraiment derrière mon genre féminin totalement assumé. Il semble d'abord reculer légèrement, puis rire après.

- Ho.. On dirait bien que j'ai été totalement révélé. Je vous jure monsieur Marston que je vous avais dis toute la vérité, mais que j'ai sans doute volontairement pu omettre certains petits détails de la chose...

Tout en restant provocateur et en gardant la voix suave, je lui répondais avec amusement, tandis qu'il m'avouait s'être fait avoir... Si tant est pouvais-je accepter que l'on puisse dire cela d'un être aussi mignon tel que moi... Je me sens ensuite intérieurement victorieux dans un certain sens, lorsque mes incroyables charmes remportent une fois de plus cette guerre psychologique sous-latente. Jack m'avouant que les mecs ne lui déplaisaient pas entièrement, tout en me faisant ressentir en même temps qu'il rapprochait de nouveau son gardebout entre mes petites fesses prête à le recevoir avec délice.

- Mais la vérité mon beau, c'est que je considère toujours ça comme un simple détail. Tu as la chance de t'amuser avec une jolie créature séduisante et adorable telle que moi, prête à te combler sans la moindre retenue. Pourquoi résister?

Je continue de sourire, jouant entre la séduction et maintenant l'arrogance, pour lui donner envie de poursuivre le petit jeu qui n'arrêtait déjà plus de m'exciter. J'avais maintenant une putain d'envie de me faire prendre le derrière par ce mec et j'étais en plus aux premières loges pour en profiter.

- Mais la principale différence entre toi et moi mon chou, c'est que moi je laisse tout le temps les hommes comme toi venir profiter de mon joli derrière toujours prêt à l'emploi... et aussi de ma bouche, si tu as envie de me faire taire parce que tu me trouves bien trop vilaine et insolente... ou devrais-je dire vilain et insolent.

Sur ces paroles, je me dandine et je remue la queue, n'attendant plus que le recevoir en moi.
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