Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Au temps des vers perdus pour un instant d'éternité [Rubis Starling]

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Rubis Starling

Humain(e)

Après avoir écrit ses quelques vers à sa partenaire de poèmes, Rubis reprit son verre de Monbazillac en main et se releva du canapé, retournant onduler et danser au milieu de son salon au rythme de la musique qui se jouait depuis son tourne-disque.

La jolie albinos n’avait pas fermé l’oeil de la nuit, dansant et chantonnant un bon moment de la nuit, tout en vidant tranquillement sa bouteille de vin blanc. Le petit matin ne tarda pas à montrer le bout de son nez, les gazouillis des oiseaux venant chatouiller ses oreilles au travers de sa fenêtre ouverte,  indiquant ainsi à la demoiselle que le soleil se levait et qu’il était temps d’aller se préparer pour son emploie à la librairie cette fois. C’est donc avec entrain et toute guillerette qu’elle alla dans sa chambre, dansant et fredonnante à tue-tête, tout en se dirigeant dans son armoire et sa commode pour y chercher des vêtements. Et c’est toujours dans le même mood ambiancé qu’elle sortit de la chambrine et alla à sa salle de bain, pour y prendre sa douche et se préparer pour la journée à venir.

C’est une fois prête qu’elle en sortit, continuant de se trémousser en chantant, allant se préparer un petit thé au jasmin et à la rose, qu’elle ramena avec elle pour se poser un instant sur le canapé, jetant un oeil à ses mails au cas où. Et soudain, la musique de la notification retentit au travers des baffes de son ordinateur, lui signalant ainsi qu’elle avait un nouveau message sur le forum. C’est avec une joie immense que la demoiselle à la blanche chevelure alla le lire, esquissant un doux sourire en lisant les quelques mots d’Eva.

Buvant quelques gorgées dans sa tasse, Rubis reporta son regard sur le liquide coloré, pouvant admirer les petites fleurs de jasmins et de roses flottaient, tournoyaient et fleurir ce jardin qu’était ce délicieux liquide énergisant. Posant son thé sur la table basse, fredonnant doucement tout en écoutant le chant des oiseaux qui la faisait sourire, la petite tête blanche laissa ses doigts danser sur le clavier et écrire ce que lui dictait tout simplement son cœur.

« Il faut s’épanouir pour faire pousser cet être qui se cache aux tréfonds de nous afin qu’il puisse y fleurir telle une fleur et grandir sans crainte. »
« Modifié: samedi 08 mars 2025, 18:19:10 par Rubis Starling »

Eva Flynn

Créature

Je regarde l'une des peluches kawaï qui trainent sur mon bureau et que mon frère aimait me ramener de temps en temps. Je savais que Eva les aimait bien de son vivant, alors forcément mon système m'envoie une subtile once de bonheur, lorsque je reste à la regarder. La grosse boule blanche avec de curieuses oreilles de chat, me fixait avec un grand sourire. Aussi, sans doute par réflexe, je l'attrapais. Tandis que je ressentais sa douceur, je continuais de regarder l'éternel optimisme figé à travers le regard et le sourire de celle-ci, avec son gros cœur rouge dessiné au milieu et d'où était écrit le mot "Je t'aime"... Ce mot semblait avoir une signification assez spéciale dans l'esprit d'Eva, car je ne comptais plus le nombre de fois où sa famille le lui avait dit de vive voix, voir même exprimé ce mot de façon parfois indirecte. Tous mes systèmes se mettent alors à m'envoyer divers instants de souvenirs heureux d'un temps révolu et passé avec eux. Autant avec ses parents, qu'avec ses frères qui ne manquaient jamais non plus de le lui dire. Nul doute que Eva était la chouchoute de la famille. Elle était celle que tout le monde aimait et à qui on avait juré de protéger à tout prix.

Tout en redéposant ensuite la peluche à sa place après avoir terminé l'observation, je me lève et je me dirige à nouveau vers la fenêtre. Au loin, j'y entendais les oiseaux chanter. Sur l'herbe, la rosée matinale avait fait son travail durant la nuit. L'air semblait être redevenu léger et frais. Aussi me perdais-je de nouveau à observer le temps d'un instant, l'éternel paysage remplis d'arbres, de montagnes et de collines. Je pouvais même y voir l'océan au loin en me penchant suffisamment.

C'est alors que je suis comme rappelée, lorsque j'entends à nouveau la fameuse notification. Comme si quelque chose m'invitait, je retournais doucement m'asseoir. Puis après avoir encore une fois parcouru les vers de la dénommée Rubis Starling, je réfléchissais sans attendre à quoi pourrais-je répondre en retour, mais sans avoir à me presser non plus. C'est alors que je finissais par l'inspiration pour faire de nouveau suite aux mots teintés d'espoirs, envoyés par ma partenaire.

"Tambourine la passion depuis les tréfonds de l'hymne du cœur, comme cri le nouveau-né qui s'épanouit à travers la musique du silence de l'être intérieur."
« Modifié: mardi 18 mars 2025, 18:58:09 par Eva Flynn »
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Rubis Starling

Humain(e)

Sirotant tranquillement son thé assise dans son canapé, profitant du doux chant des oiseaux qui parvenait à ses oreilles, amplifiant ainsi la joie naturelle de la belle demoiselle à la chevelure de neige, Rubis termina lentement mais gaiement son délicieux breuvages aux notes fleuries, avant de devoir se lever et se mettre en route pour son premier job.

La journée suivit son cours quiètement à la librairie. Des clients venaient faire des achats par-ci et là, d’autres passaient pour récupérer leurs commandes tandis que d’autres se rendaient en ce lieu pour flâner un peu ou juste profiter du coin bibliothèque aménagé au sein de la boutique. Et quand les clients et visiteurs n’étaient pas là pour rythmés les moments creux de la journée, la jolie albinos s’occupa de la mise en rayon ainsi que de son tri, remettant au propre le coin repos et lecture de la librairie après le passage des gens, sans parler des nombreuses discussions qu’elle put avoir son patron, venant à parler de tout et rien en riant avec légèreté.

Puis l’heure de fin du travail sonna, enfin, pour ce travail-là en tout cas. Et c’est donc avec gaieté qu’elle salua son patron avant de quitter la librairie, faisant tranquillement le chemin à pied jusqu’à chez elle, admirant parfois le ciel qui commençait à prendre des teintes orangées en cette fin de journée printanière. Profitant des paysages naturels grâce au parc près de chez elle, la demoiselle rentra chez elle toute en joie et revigorée par toute cette nature et ce joli spectacle dans les cieux, alors que la journée menaçait d’aller se coucher pour laisser la place bientôt à sa consoeur la nuit.

Regardant l’heure affichait sur une petite horloge, Rubis haussa un sourcil, se disant qu’elle avait peut-être un peu trop traîner dehors en flânant et qu’elle allait devoir bientôt se préparer pour son second emploi au bar. Cette idée l’a rendait toute guillerettes, la faisant fredonner joyeusement malgré tout, ayant hâte d’y être. Mais avant d’aller se préparer pour la soirée à venir, la jolie albinos se dirigea vers son canapé, venant vérifier ses mails avant d’aller voir sur le forum de poésie si elle avait eu un retour d’Eva. Et quand elle put voir que celle-ci lui avait répondu, un joli sourire se dessina sur son mignon minois, se hâtant joyeusement de lire la réponse de sa partenaire de poésie. Puis, comme à son habitude, en peu de temps qu’il en faut, la demoiselle laissa ses doigts se jeter sur le clavier et commença donc à tapoter sa réponse tout en fredonnant.

« Et ce chérubin s’épanouit tout au long de sa vie au travers des différents hymnes, le guidant ainsi tout le long de son existence vers différentes sonorités pour le bercer et l’aider à danser dans cette folle mais passionnante aventure qu’est son histoire.»

Eva Flynn

Créature

Comme la dernière fois, la mystérieuse fille avec laquelle j'échangeais tous ces vers ne répondit pas. Sans doute s'était-elle préparé à aller travailler. Quant à moi, je n'avais encore rien décidé de réellement concret à ce sujet pour l'instant. Tout semblait tourner autour de mon frère et je doutais de plus en plus avoir été conçue pour avoir un quelconque avenir sans lui... Je vaque alors à ouvrir et à observer les livres qui trônaient sur une grande étagère à côté du bureau. Je me rappelais encore de toute la poussière qu'il y avait dessus, avant que je les nettoie pour le déménagement depuis les états-unis pour venir nous installer ici au Japon. L'absence prolongée d'Eva avait mis la grande majorité de ses affaires dans un état qui semblait avoir été pris à travers les tourments du temps. Ce qui était après tout normal, au vu des nombreuses années qu'elle avait passé dans ce lit d'hôpital...

Le temps que j'ouvre quelques livres, je finis par entends mon frère qui se lève. Comme chaque jour depuis notre arrivée dans notre nouvelle demeure, j'avais pris l'habitude de quitter la chambre à ce moment-là pour lui préparer un copieux petit déjeuner. Je savais que c'était important pour lui de me voir et de discuter un peu avant d'aller qu'il ne parte au travail. C'est donc après l'avoir embrassé et servi un petit déjeuner à l'anglaise, mélangé avec des céréales sucrés, ainsi que de toutes sortes de miels qu'il adorait par dessus tout, que j'avais tout autant pris l'habitude de l'attendre ensuite à la sortie de la demeure près du grand portail, une fois le petit déjeuner terminé. Une fois que nous y avions échangés un signe tandis qu'il s'éloignait avec sa voiture de sport, je regardais le portail se refermer lentement devant moi. Mais à la différence que pour la première fois depuis son départ matinal, que je me suis rapprochée des barreaux pour les observer avec une sensation étrange, avant d'observer ensuite à travers pour y voir le long chemin qui se perdait à travers la forêt, juste derrière la grille. Puis lorsque je me suis retourné pour y voir à nouveau le manoir, je prenais conscience d'être ici entre ces quatre murs, juste derrière le décor qui appelait à la liberté. Je ressens alors soudainement comme une étrange et brève sensation m'étreindre de manière inexplicable, mais que je ne laisse pas le temps de se former à travers mon esprit, préférant chasser sa présence de celui-ci.

La journée en elle-même se passa tranquillement. Entre le fait de m'occuper autant à l'intérieur des murs, que d'aller passer du temps dehors en ville ou bien dans les vallées perdues selon mes envies du moment, j'avais toujours de quoi me perdre à observer. Malgré les encouragements de mon frère, je ne m'étais faite aucune amie depuis notre emménagement. Je ne travaillais pas, je n'avais aucun projet d'avenir concret en tête à part celui de soutenir mon frère et bien que je ne refusais jamais l'apprentissage, les études à proprement parler dans une université ne semblaient pas avoir sa place pour moi. Je ne comprenais pas... Eva n'avait-elle donc aucune ambition, au point que je sois là à seulement rester spectatrice de sa vie passé, ainsi que de tout ce qui m'entourait au quotidien? Aussi avais-je plutôt mis cela sur le compte qu'elle était parti beaucoup trop tôt "hors du monde", que pour avoir sans doute eu le temps de réellement réfléchir à son avenir, ce qui pouvait sans doute se comprendre au vu de l'issue dramatique de la situation...

C'est ainsi qu'une journée entière composée d'activités d'entretien au manoir, d'observations externes menée sur la vie terrienne, passa une fois de plus. Et exactement comme pour l'aller, je me tenais au portail pour y accueillir mon frère qui revenait du travail tout en fin de journée. Exactement comme depuis que je suis revenue à la vie selon sa volonté, je suis parti ensuite faire à manger, car Eva semblait s'intéresser à la cuisine et ce, dès qu'elle était toute petite. Nous passions ensuite à table une heure plus tard et comme toujours, Ralph me conta sa journée et moi je l'écoutais avec attention. Comme souvent, je le conseillais et je tentais parfois de trouver des solutions avec lui face à ses éventuels problèmes quotidiens, juste avant qu'il ne parte parfois en éclats de rire, me jugeant être toujours trop sérieuse. Mais ce que je savais en vérité, c'était que mon frère était animé par une étrange controverse et qu'il y avait des choses en lui qui n'appartenaient pas aux anciens souvenirs d'Eva. Malgré sa tendresse, je voyais bien qu'il restait intérieurement tourmenté. Beaucoup plus encore que ce qu'il voulait bien me dire à ce sujet. Aussi je ne cherchais jamais à aller trop loin quand nous abordions éventuellement les points sensibles qui me concernaient. Quelque chose me disait intérieurement que je devais éviter de franchir un certain seuil de discussion à ce sujet. L'accident d'Eva, le coma dans lequel elle s'était retrouvée plongée durant des années et l'état que cela a entrainé pour Ralph, je sentais qu'il restait des points sombres et douloureux en lui et ce même malgré ma présence à ses côtés. Parfois Ralph me demandait si j'étais heureuse de vivre avec lui et si je me sentais simplement bien d'être à ses côtés. Je lui répondais évidemment toujours par l'affirmative...

Une fois remontée un peu plus tard dans ma chambre après y avoir mangé et fait la vaisselle, j'y ai trouvé la nouvelle notification indiquée sur l'écran de mon ordinateur. Lorsque je me suis mise à lire les mots de ma mystérieuse correspondante, ces derniers semblaient encore une fois trouver un sens profond à l'intérieur de moi. Mais avant que je ne parte de nouveau un peu trop dans des réflexions intérieures, j'y couchais ce qui me venait à l'esprit.


"Chaque seconde qui nous traverse se transpose dans le typhon de l'histoire de notre vie."
« Modifié: jeudi 17 avril 2025, 17:38:36 par Eva Flynn »
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Rubis Starling

Humain(e)

C’est en fredonnant que la demoiselle se releva de son canapé, ondulant doucement en dansant tout en marchant, bien guillerette malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir dans son corps privé de sommeil depuis quelques jours, commençant à lui faire ressentir quelques douleurs musculaires qui ne la perturbait pas plus que ça, ayant visiblement l'habitude de ce qu’elle se faisait subir. Puis, c’est d’un pas décidé et dansant qu’elle traversa son appartement, allant se chercher de nouveaux vêtements avant de filer à la salle de bain et se préparer pour son travail de ce soir.

Une bonne douche chaude, profitant ainsi du jet d’eau chaude pour se masser un peu ses endroits courbaturés, puis petite mise en beauté rapide et coiffage de cheveux, le tout en finissant par s’habiller pour la soirée, Rubis était fin prête pour le boulot. Sortant de la salle de bain joyeusement, elle se dirigea vers le canapé une dernière fois pour vérifier si elle n’avait pas reçu de mails etc, mais surtout pour checker si sa partenaire de poèmes avait répondue. Et c’est avec plaisir qu’elle découvrit sa réponse, venant la lire avec attention, la poussant à réfléchir aux vers qu’elle lui avait partagé.

Puis après quelques minutes de réflexion, faute de danser, elle se mit à dodeliner de sa tête et jeta ses doigts sur le clavier en fredonnant, venant répondre avec enthousiasme à Eva, en espérant que ses nouveaux mots sauront lui plaire.

« Les intempéries qui traversent notre existence sont comme les saisons, elles la rythment avec douceur et fougue pour que nous cultivions chacun l’être que nous sommes, aussi doux qu’une brise de printemps dans un champs de fleurs et aussi cruel qu’un typhon en pleine mer faisant chavirer les bâteaux. »

Eva Flynn

Créature

Une fois posée la réponse, je me suis de nouveau remise à réfléchir entre le lien qu'il y avait avec ma situation face au passé d'Eva. De ce qui nous unissait intrinsèquement toutes les deux, en tant qu'une seule et même entité. Étrangement, bien que je pensais que mes système étaient infaillibles et avaient les moyens de me donner facilement les réponses aux questions intérieures que je cherchais, je réalisais que rien de précis n'arrivaient à se former. Où se situait exactement le point de conscience entre ce qui m'avait été greffé en tant qu'intelligence artificielle, avec la logique de tout ce qui appartenait initialement à Eva? Suis-je réellement sa copie parfaite? Et pour ne pas arranger les choses, mes souvenirs sur elle m'indiquaient qu'elle partait naturellement dans ses rêves et surtout ses réflexions diverses. Aussi, pendant que je m'accoudais à la fenêtre à regarder la ville briller de mille feux tout au loin, je me suis mise à lever les yeux pour y observer les étoiles. Plus je les regardais avec attention et plus j'étais convaincue qu'aucune ne pouvait jamais être l'exacte similaire à une autre. Bien sûr par logique tout le monde le savait, mais à l'exception de certaines qui se mettaient plus en lumière, aucun humain sur terre ne pouvait affirmer de simple visu quelle étoile était réellement différente d'une autre. Et pourtant, plus on pourrait s'y rapprocher si nous en avions les moyens, plus nous pourrions être formels sur le fait que chacune d'elle était bel et bien unique et différente des autres. C'était comme les animaux, les arbres, les humain et la vie entière. Rien n'était absolument identique à l'autre. Alors dans ce cas, cette même donnée entre l'originale et moi prendrait-elle aussi ce sens logique, si j'y retirais tout l'aspect purement physique à travers ce corps fait de métal à la texture synthétique en sa surface? Les ordinateurs pourraient-ils ne jamais être totalement fiables non plus dans mon genre de cas?...

Je repensais alors au dernier vers écris par cette inconnue qui me faisait office de correspondante... Bien que j'y ressentais une inspiration sans cesse renouvelée, un nouveau malaise se déclencha en moi. Au final, peut-être devais-je simplement arrêter de réfléchir et d'être ce que ma programmation et mon frère attend de moi? Il est vrai que si je devais parler de mon propre temps de vie en me basant depuis le jour de ma création, que je n'ai seulement que 81 jours, 9 heures, 27 minutes et 43 secondes d'existence à mon actif...

Un petit son que je commençais à connaitre se fit entendre près de moi. Sortie des mes observations et de ma nouvelle introspection assez étrange et inhabituelle, je décide de me rasseoir pour y lire la suite à ce récit à la fois muet, invisible et indomptable qui nous unissait. Encore une fois, j'accrochais beaucoup à ses mots. Malgré que nous n'avions jamais engagé de discussion, cette approche profonde permettait systématiquement de nous rassembler et de communiquer à travers un langage beaucoup moins conventionnel. Aussi j'avais beaucoup aimé lorsqu'elle s'est mise à comparer la vie et beaucoup plus indirectement les émotions humaines dans un sens, associées au rythme de l'existence de chacun à travers le changement des saisons. L'inspiration m'était venue presque comme un éclair. Trop vite... C'était beaucoup trop rapide en vérité. Au point que je n'avais aucun doute que les mots que j'étais sur le point d'écrire, n'auraient pas pu être trouvés et avancés si vite par Eva ou même un quelqu'un qui aurait eu l'idée exacte d'écrire ce que je m'apprête à couche depuis l'écran et le clavier.


"Enfant de printemps qui parsème sa vie de graines de tous les possibles au centre de la terre
Cœur d'été aux amours éphémères qui vogue à travers l'océan des passions
Expression d'automne qui dépeint l'aurore des souvenirs à jamais oubliés
Âme d'hivers abandonné au chant du silence qui danse dans l'infini écarlate"
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