Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Fouine

Humain(e)

C'est combien un kebab ? [PV Dany]

mercredi 23 octobre 2024, 13:50:55

Une ombre, dans ce beau midi, faisait Les petites ruelles. Une ombre qui avait l’apparence d’une femme, vu les formes que sa veste, dont la braguette était soigneusement fermée jusqu’en haut, pouvait laisser voir. Cette ombre avait le visage dissimulé sous une capuche qui était rabattu, semblant lorgner un peu autour et attendre quelques choses de précis, dissimulant une toux avec sa manche droite, la couleur noire de sa tenue permettant de ne pas trop constater les crachats de sans sur le tissu.

Cette ombre patienta bien une bonne heure après la fermeture d’un commerce, faisant certainement une pause sur l’heure du midi. Elle s’approcha rapidement des conteneurs où étaient les déchets, venant à l’ouvrir, regardant ce qu’il y avait dedans. Avant de poser ses mains sur les denrées alimentaires, elle se permit de sentir l’odeur. Certes cela ne sentait pas la rose, mais ce n’était pas pour cela qu’elle se montrait aussi prudente. L’expérience des Souriceaux étaient énormes quand il s’agissait de dénicher de la nourriture, tout comme les dangers qui pouvaient les guetter.

Ici pas de garde, par de stand de police trop proche, l’endroit était parfait pour vandaliser ses poubelles. Le danger ne venait pas de l’extérieur, mais de l’intérieur. Elle savait que certains commerçants n’hésitaient pas à souiller les denrées de produits toxiques. « Si je ne peux les vendre alors personnes ne les aura » pensaient-ils certainement et la prudence de cette ombre fut salvatrice. 


L’enfoiré. J'aurais du m'en douter. Un jour je vais le buter.

Elle avait senti une odeur inhabituelle. Fouine savait une chose, manger ce qu’il y avait dans cette benne serait certainement la dernière chose qu’elle ferait de sa vie.  Les denrées étaient impropres à la consommation et une rage bouillonnait en elle. Elle déteste ce genre d’individu, son groupe avait souvent subi les conséquences de ce genre de magouille, alors que d’un point de vue, ils ne faisaient que réduire le nombre de déchet.

Devant cet échec, elle partie vers un autre endroit qui était prometteur. Le lieu était à côté d’une bijouterie, autant dire que la zone n’était plus aussi sûre que le précédent, mais la présence de nourriture saine était garantie. Il s’agissait d’un kebab, l’odeur de la viande de mouton qui cuit faisant saliver la gosse de rue.  Elle se mit à un angle, attendant que la porte à l’arrière de la boutique ouvre et que la poubelle soit un peu remplit. Quand la porte se referma, Fouine n’hésita pas une seule seconde, sachant que vue le monde devant, il repasserait d’ici dix minutes.

Elle prit tout de même le temps de vérifier, cela aurait été bête de crever en manquant de prudence.  Elle avait la tête dans la poubelle, les bras venant à faire rapidement le tri, n’ayant pas conscience qu’elle n’était pas la seule, à présent, à l’arrière de la boutique.

Dany

E.S.P.er

Re : C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Réponse 1 jeudi 24 octobre 2024, 13:12:59

C’était une période très calme pour Dany et Charly. Les contrats ne manquaient pas, mais la rémunération ne suivait pas. Ils enchaînaient les missions simples, peu payées. Dany venait d’en terminer une : une mission de filature pour une femme qui soupçonnait son mari d’infidélité. En réalité, ce brave homme ne la trompait qu’avec des salles d’arcade géantes. Monsieur dépensait l’argent du foyer dans des machines de danse. Finalement, la femme était heureuse d’apprendre que son mari ne la trompait pas, et Dany repartait avec une enveloppe d’argent et une mission bouclée.

... tellement facile que Dany se demandait parfois si sa vie d’avant ne lui manquait pas. Elle avait l’impression de passer d’un chien d’attaque à un chien de salon à force de réaliser ce genre de missions. Elle espérait que cela changerait bientôt. En attendant, elle comptait utiliser l’argent gagné pour quelques achats nécessaires. Elle n’était pas à la Toussaint et ne connaissait pas bien le coin, mais après avoir tourné un peu, elle finit par trouver une boutique qui ferait l’affaire pour des produits d’hygiène : savons, shampoings, tampons, patchs pour les yeux. Dany avait trouvé son bonheur.

Profitant de l’occasion, elle se mit à regarder les magasins de vêtements. Dany, tout comme son frère Charly, veillait toujours à être bien habillée. Aujourd'hui, elle portait un pantalon carotte noir, serré à la taille pour la mettre en valeur, avec une grosse ceinture en cuir ajoutant une touche chic. Elle avait choisi un débardeur court pour montrer son ventre musclé, visible grâce à sa veste noire ouverte. Comme d’habitude, de petites lunettes noires rondes étaient posées sur son nez, et elle portait des baskets blanches qui tranchaient avec le reste de sa tenue. Dany préférait toujours les baskets pour être à l’aise, au cas où elle devrait se battre ou courir. Elle savait faire tout ça en talons, mais c’était toujours moins pratique.

En regardant les vitrines, Dany ne trouva rien à son goût. Elle se décida alors à rentrer à la Toussaint. Charly devait encore être en mission, et elle s’arrêterait au konbini du coin pour acheter de quoi manger pour ce soir. Suivant l’odeur de nourriture, elle finit par arriver à l’arrière d’un restaurant.

Dany : Mince… je pensais arriver à un konbini...

C’était un kebab. Dany n’avait jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit et n’avait jamais goûté à un kebab. Son ancien patron, James, était contre tout ce qui était fast-food, et les kebabs étaient donc interdits. Depuis qu’elle était libre, Dany n’avait jamais essayé. Elle s’apprêtait à faire demi-tour quand un bruit attira son attention. Elle s’approcha de l’arrière du restaurant et vit des bras s’agiter dans tous les sens, accompagnés d’une paire de fesses pointées vers le ciel. Plissant les yeux à travers ses lunettes, Dany observa quelqu’un en train de fouiller une poubelle. À en juger par la silhouette, ce n’était clairement pas un adulte… du moins, c’est ce qu’elle pensait.

Dany n’aimait pas interférer avec ce qui l’entourait, mais certaines scènes la touchaient plus que d’autres. Comme celle-ci : les enfants ne devraient pas avoir à fouiller les poubelles pour se nourrir, et ce quartier n’était pas sûr pour ça. Elle s’approcha silencieusement de la poubelle avant de lui donner un coup de pied.

Dany : sors de là avant qu’on te voie.

Elle parla sèchement, les sourcils froncés, cherchant à voir le visage du fouilleur.

Dany : tu cherches quoi ? Des clopes ? De la nourriture ? Des bouteilles en plastique ?

Selon la réponse et la réaction de la personne, Dany pourrait faire preuve de compassion… ou, au contraire, partir sans remords. Le temps allait le dire.

La sœur.



Le chien.


Fouine

Humain(e)

Re : C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Réponse 2 jeudi 24 octobre 2024, 17:04:34

Fouine avait bien entamé son tri des denrées, venant à penser qu’il était temps de s’éclipser. Son esprit était concentré sur tout ce qu’elle avait trouvé, de la viande, un peu de pain, quelques légumes ayant bruni mais restant comestible. Avec de la chance elle pourrait se faire un kebab froid avec tout ce qu’elle avait accumulé. Ne s’attendant pas à l’intervention d’une personne, le coup de pied dans le conteneur la fit sursauter, retenant un cri, bondissant hors de la caverne d’Ali baba comme un chat face à un concombre. Elle n’avait pas pris de la nourriture, Fouine avait reconnu que ce n’était pas la voix du gérant, mais cela ne voulait pas dire pour autant que cette personne était amicale, surtout avec sa voix et son coup de pied dans la poubelle.

L’autre main était hésitante, à mi-chemin du couteau dissimulé sous sa veste, pouvant laisser voir les taches de sang lus ou moins séché sur la manche. Ses jambes étaient légèrement fléchies, prête à esquiver une possible attaque, bien que son positionnement ne permettait que de se mouvoir sur un des côtés ou devant.

Fouine put constater la musculature au niveau du ventre, se mordant la lèvre inférieure.  Sortir son arme n’aurait pas été suffisant, se doutant que le reste du corps était aussi musclé, un revers de la main et s’en était fini d’elle. Fouine avait pris cette habitude de considérer la situation avec un point de vue défaitiste, cela permettait de ne pas être surpris. La gosse des rues ne pouvait cependant pas savoir que Danny avait un passif qui donnait un clair avantage.

Les questions étaient idiotes pour Fouine. Mais, parler pourrait sans doute la faire gagner du temps pour essayer de trouver une échappatoire, sa vitesse serait la clé pour se sortir de ce bourbier. Elle choisit de répondre dans l'ordre où les questions ont été posées. Elle comptait faire croire à cette femme qu'elle n'était pas seul, on savait jamais si Dany était questionnée par des gens plus tard. Mieux fallait faire croire que les Souriceaux étaient toujours actifs et nombreux.


Ce qui a été jeté et utiles mon groupe. J’ai déjà les poumons flingués, pas besoin de cette
merde. Comme les rats, je récupère ce qui est laissé.  Les canettes ça paie pas
assez pour ce qu'on a besoin.

Fouine cherchait une échappatoire des yeux, essayant d’éviter de trop relever la tête, ayant tout de même la partie basse de son visage visible ses tresses et ses lèvres permettant amplement de savoir que Fouine n’était pas le genre de femme à se préoccuper de son apparence, elle n’en avait pas les moyens de toute manière.


Si tu me laisses faire, je prends la bouffe et me taille. Pas envie d’avoir le gérant
ou les bleus au cul.

Elle n’aimait pas traiter avec des personnes qui avaient un ascendant physique sur elle. La rendant nerveuse. Si Dany faisait mine d’approcher, Fouine n’hésiterait pas à dégainer son arme blanche, même si le manque d’entretien serait clairement visible.

Dany

E.S.P.er

Re : C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Réponse 3 jeudi 24 octobre 2024, 19:19:56

L'approche de Dany avait fait son petit effet, révélant une jeune femme cachée derrière la poubelle. Ce n'était pas une enfant à première vue, elle était juste maigrichonne… En même temps, se nourrir en fouillant les poubelles n'aide pas à rester en forme sur le long terme. La demoiselle sursauta, sur ses gardes, une main prête à filer sous sa veste. Cette gosse avait bien raison de rester méfiante face à des inconnus. De son côté, Dany restait très calme. Du haut de ses 2 mètres 15, ses yeux, cachés derrière des lunettes noires, regardaient vers le sol. Sans incliner la tête, elle donnait l'impression de la toiser. Elle posa sa main libre sur sa hanche tandis que l'autre tenait toujours son sac de produits d'hygiène, attendant des réponses à ses questions. Si la gosse décidait de fuir, Dany ne l'empêcherait pas de partir ; l'aider, oui, la retenir contre son gré, non.

Après la surprise, les deux se dévisagèrent comme deux chiens de faïence, puis la gamine décida de rester sur place et répondit aux questions de Dany. L'ambiance n'était pas des plus conviviales ; Dany voyait bien que la gamine n'était pas à l'aise, ses réponses étaient brèves et expédiées. Pourtant, une réponse fit légèrement sourire Dany : la gosse disait être "un rat". Le chien et le rat, cela pourrait donner une histoire amusante.

Dany : ton groupe aussi fait les poubelles ?

Y avait-il plusieurs gosses comme elle qui traînaient dans le coin ? Si c'était le cas, les commerçants ne devaient pas les apprécier. Ça fait fuir les clients.

Dany : les cannettes, ça rapporte moins que de fouiller les poubelles. J'ai du mal à y croire. Qu'est-ce que vous cherchez dans les poubelles qui coûte si cher ? Je ne crois pas que les gens jettent des billets avec leurs ordures.

Dany ricana. Pourquoi ne pas se regrouper pour ramasser des bouteilles en plastique et acheter quelques pommes ? C'était toujours mieux que des épluchures de légumes pourris ramassées dans les poubelles. Ils pourraient garder le reste pour leurs besoins essentiels. Elle mit ça sur le compte du fait qu'une bande de gosses cherchait probablement la facilité et qu'il ne devait pas être simple pour eux de s'organiser.

Dany : si je vais te laisser faire, je ne sais pas.

Dany fit deux pas vers la demoiselle, qui sortit une arme de sous sa veste pour l'impressionner. Mais ça ne fonctionnait pas avec Dany. Ce n'était pas un couteau émoussé qui allait lui faire peur, pas après tout ce qu'elle avait vécu.

Dany : tu ne devrais pas sortir ton arme si vite, ça gâche l'effet de surprise. Si ton adversaire sait à quoi s'attendre, il peut vite s'adapter. Là, je sais déjà que ta lame émoussée ne peut rien contre moi. Mais si tu n'avais rien montré, j'aurais pu croire que tu cachais un couteau plus gros, une hachette ou même une arme à feu, ce qui m'aurait mis plus de pression.

Dany n'était pas inquiète depuis le début. C'était juste pour lui faire comprendre que se précipiter ainsi n'était pas très malin. Pour apaiser la tension, elle s'était arrêtée de s'approcher pour ne pas l'enfermer complètement.

Dany : tu gagneras en expérience en grandissant, tu as encore le temps d'apprendre. Et pour bien apprendre, il faut avoir les idées claires. Pour cela, il y a plusieurs cases à cocher, dont celle d'avoir le ventre plein. Tu as beau dire ce que tu veux, ce n'est pas en mangeant des restes que tu y arriveras… Je te le propose une seule et unique fois, alors prends le temps d'y réfléchir. Est-ce que tu veux qu'on aille manger un kebab maintenant ?

La voix de Dany était restée calme du début à la fin, sans menace ni provocation. Contrairement à la jeune fille, Dany n'avait pas sorti d'arme pour l'intimider, ni tenté de la saisir pour lui faire du mal. Peut-être était-elle impressionnante à bien des égards, mais elle n'avait aucune raison de lui nuire. Dany était même impressionnée, d'une certaine manière, par le courage de la jeune fille qui osait lui tenir tête. C'est pourquoi elle lui proposait d'aller se remplir l'estomac.
La sœur.



Le chien.


Fouine

Humain(e)

Re : C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Réponse 4 vendredi 25 octobre 2024, 11:19:10

Face à la première question, Fouine se mit simplement à hocher légèrement de la tête. Elle n’aimait pas comment Dany la questionnait, cela ne faisait que ressurgir cette impression d’être une nuisance pour la population, n’ayant pas conscience que les Souriceaux étaient certainement la main d’oeuvre qui empêchait certain groupe criminel de causer du tort à ses fameux citoyens.

La remarque sur les canettes fit serre des dents. Ce qu’elle pouvait ne pas sentir ses personnes qui croyaient mieux savoir que ceux et celles qui vivaient dans la rue. Ses prédécesseurs avaient essayé les canettes, cependant le nombre de la communauté posait problème, rendant les concurrents agressifs et violent. Les Souriceaux auraient pu être d’une terrible efficacité, mais veiller les uns sur les autres était une priorité bien plus grande. A présent seule, Fouine aurait pu se mettre aux canettes, si sa tête n’était pas connue des forces de l’ordre.

Quand le questionnement sur la laisser ou non se fit entendre, Fouine cru comprendre qu’elle allait passer à l’attaque, la voyant faire un pas.  C’était bien plus par instinct de conservation que par raisonnement qu’elle avait dégainée son arme, comme un animal qui montre ses griffes. C’était la seule chose qu’elle pouvait faire pour tenter d’intimider, selon elle, car elle n’avait pas la stature pour la dominer. Son pied droit se mit à faire un léger mouvement de retrait, se préparant à esquiver. 

Un rictus se dessinait su r le visage de la demoiselle quand elle entendit Dany faire la morale sur comment elle aurait dû agir. Cela faisait comprendre une chose à la gosse des rues, un combat contre cette géante serait perdu d’avance, elle avait visiblement de l’expérience, bien plus qu’elle. Fouine n’avait connu que des escarmouches dans des ruelles, des combats sans honneurs, sans réel but si ce n’est de ressortir vainqueur, d’une manière ou d’une autre. Une hachette ou une arme à feu, pourquoi par une bombe tant qu’on y était, pensa-t-elle

Son couteau avait une certaine valeur, l’ayant hérité d’autres souriceaux plus âgé et mort à présent, un héritage qui avait fait son temps.

Se faire traiter comme une enfant n’aidait pas Fouine à apprécier cette femme, ayant un rire jaune en entendant qu’elle avait le temps. Fouine n’était pas dupe, la maladie l’aura certainement fauchée avant d’avoir cette fameuse expérience, même si travailler avec les criminels avait quelque peu accéléré son processus d’apprentissage. Par conter elle stoppa son rire en entendant cette femme développer ce qui semblait être un plan d’apprentissage et tomba des nues en l’entendant même proposer un kebab.  Méfiante, elle se doutait qu’il y aurait certainement un prix à payer pour ce geste, travaillant avec des scélérats, elle savait que tout geste semblant altruiste n’était pas dénué d’un intérêt personnel. 

Elle fit mine de réfléchir. Rien ne disait que Dany faisait partie d’un groupe, doutant qu’elle soit du côté des gorilles qui tenaient un stripclub, où transitaient des stupéfiants, même si la manière d’acheter les femmes désœuvrées pouvait correspondre le groupe n’était constitué que d’homme. Elle ne voyait pas tellement quel groupe qu’elle connaissait pouvait correspondre à cette femme. 

Sa réflexion fut coupé par la porte qui se mit à ouvrir l’homme étant surprit de voir deux femme dans l’arrière boutique. Fouine avait caché rapidement son couteau derrière elle, alors que le gérant se mit à parler.

- Qu’est-ce que vous faites ici mesdames ? Je préviens si vous causez des soucis j’appel les …

Fouine l’interromps presque, prenant une attitude un peu plus banale et immature.



Va rien c'passé, C’ma daronne qui m’fait la morale.


Fouine relevait la tête, ayant enfin chacune un contact visuel sur leurs visages. L’apparence de Dany permit à Fouine d’imaginer un scénario pour accepter la demande, tout en évitant que le gérant ne se pose trop de question.



Un kebab pour un anniv, sérieux. J’suis plus une gosse t’sais.  J’vais garder ma capuche, trop la honte si mes potes me voient
avec ma daronne quoi, ils croient que t’es une bombasse, pas un gorille.

Le gérant  reprit la parole.

- Ok, je vous laisse, mais pas de bazar, hein ?

Le ton de l’homme n’était clairement pas assuré quoi de plus normal face à une femme bien musclée et le dépassant d’au moins une tête.  Il referma la porte. Fouine eut un sourire malicieux.


A toi de jouer, daronne.

Dany

E.S.P.er

Re : C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Réponse 5 dimanche 27 octobre 2024, 01:44:06

Dany n'était pas la meilleure en relations humaines, et elle le démontrait parfaitement face à cette gamine des rues. Elle posait des questions d'un ton plutôt froid, sans chercher à comprendre la vie de son interlocutrice, tout en adoptant une position potentiellement provocante, la regardant de haut par-dessus ses lunettes rondes. Elle envoyait des signaux en contradiction avec ce qu’elle pensait réellement. Il ne faut pas s'y tromper : Dany faisait vraiment des efforts. Avec le temps, depuis qu’elle avait gagné sa liberté, elle s’était déjà améliorée dans ses interactions sociales, cessant de tabasser tous ceux qui la bousculaient dans la rue ou osaient lui faire des réflexions. Ce n’était qu’une question de temps, de patience… et pour montrer sa bonne foi à la gosse des rues, Dany osa lui faire un sourire. Ce n’était pas le sourire le plus rassurant ; sur le visage de cette femme à l’apparence froide, c'était même une vision dérangeante, donnant l’impression qu’elle sortait tout droit d’un asile.

Par chance, cette scène d’horreur ne dura pas longtemps, car le gérant du kebab arriva pour demander ce qui se passait. Dany n’eut même pas le temps de répondre que la gosse prit la parole, inventant une histoire de toute pièce pour se tirer d'affaire, tout en acceptant sa proposition. Maligne et pleine de ressources ! Dany s’approcha de la gamine et lui pinça doucement la joue, mesurant sa force pour ne pas lui faire mal.

Dany : Ah, les ados… toujours à en faire des tonnes.

Le scénario imaginé par la gamine fit ressurgir quelques souvenirs chez Dany, mais rien de joyeux. Sa propre mère avait joué un rôle clé dans son lavage de cerveau lorsqu’elle était aux côtés des Faucons Noirs, jusqu'à ce que Dany doive elle-même mettre fin à ses jours. Heureusement, la gamine n’avait ni la force ni la capacité de venir à bout de Dany.

Dany : Allons manger, ma puce. Ça va te faire du bien.

Dany prit les devants, sortant de l’arrière-boutique pour aller observer les menus affichés au comptoir. Elle n’avait jamais commandé de kebab et lisait chaque panneau, indécise quant à son choix. Elle finit par décider de commander la même chose que la gamine.

Dany : Je vais prendre la même chose.

Tout ça… pour ça. Dany sortit un billet de sa poche pour régler pendant que le gérant les invitait à s’installer en salle, le temps de préparer la commande. Avant de s’asseoir, Dany retira sa veste, révélant ses bras musclés, mais surtout marqués d’une multitude de cicatrices.

Dany : Commençons par les bases. C’est quoi ton prénom ? Tu n’es pas obligée de me répondre, mais sache que si tu ne le fais pas, je continuerai à t’appeler… ma puce.

Cette fois, un sourire moqueur illuminait le visage de Dany, alors qu’elle se tenait droite sur sa chaise, les bras croisés sur la table. Son sourire avait toujours un effet spécial, quelque chose d’étrangement dérangeant.

Dany : Et dis-moi aussi d’où tu viens? Tu es maligne, débrouillarde… j’ai du mal à croire que tu n’es qu’une simple sans-abri.

Le gérant apporta leurs boissons, interrompant un instant le flot de ses questions.

Dany : Et n’hésite pas, tu as aussi le droit de me questionner.

Le jeu de questions-réponses ne devait pas aller dans un seul sens ; la gamine des rues avait le droit de l’interroger, si elle le souhaitait. Dany attrapa son verre, bu une grande gorgée attendant les réponses.
La sœur.



Le chien.


Fouine

Humain(e)

Re : C'est combien un kebab ? [PV Dany]

Réponse 6 dimanche 27 octobre 2024, 02:56:41

Fouine fronça un peu des sourcilles quand elle se faisait pincer la joue, pour le bien de la scène, elle devait se plier à ce geste déplaisant. Il n’y avait que ses défunts aînés qui avaient le droit de le faire.  La gosse de rue ne rechigna pas à se faire appeler "ma puce", ça tranchait bien avec son rôle d’adolescente dans sa période de rébellion. En vérité, cela la changeait de son identité. Mais, elle restait tout de même méfiante, rien ne disait qu’elle était prise dans un plan élaboré pour la rendre dépendante.

Aussi quand le moment de passer commande arriva, elle prit le temps de bien regarder la liste et aussi de zyeuter sur la quantité de nourriture que le gérant mettait. Elle prit le choix qui permettrait de remplir son estomac, étant dans le milieu des prix, ne cédant pas à l’envie d’en prendre davantage si cette Dany décidait qu’au finale elle aurait à travailler pour elle pour rembourser ce geste. C’était le genre de chose que certains n’hésitaient pas à faire pour que Fouine soit réservée pendant plusieurs jours.

Elle remarqua plusieurs choses, tout d’abord l’attitude de Dany, trouvant qu’elle était bien plus coincée que lorsqu’elle la parlait.

Les questions commencèrent, préférant ne pas répondre pour le moment, se doutant que cela allait se succéder. C’était quasiment toujours la même chose, d’où elle venait, si elle avait des parents, la situation qui la poussait à agir de la sorte. Certains tentant de la sortir de ce qu’ils considéraient la misère, d’autres tentant de la duper mais se mordant les doigts en constatant qu’elle n’était pas une adolescente manipulable à souhait.  Chaque question étaient mémorisés, allant répondre, mais se taisant en voyant que le gérant approchait, mieux valait éviter d’être jeté ou qu’il appelle les autorités. 

Fouine put constater le corps de son interlocutrice, il ne faisait aucun doute que ce n’était pas un corps normal, ce genre de cicatrice n’était clairement pas naturel ou le fruit d’opération, c’était des vestiges de combat ou de punition corporelle, la gosse des rues en était certaine, cette femme n’était pas une citoyenne normale.

Aussi attendit-elle que le gérant reparte, ayant aussi le droit de questionner. Quand on bosse avec la pègre et les gangs, moins on questionne, plus grand est le temps où l’on survit. 

Elle saisit son verre, ayant pris une boisson surtout à base d’eau et un peu de sucre, tirant une gorgée dans la paille et venant à répondre avec un ton décontracté. 


Fouine, juste Fouine. Après si ça t’fait triper ma puce, je vais pas m’froisser.
Ceux qui me connaissent sont pas forcément des tendres et les bleus m’aiment pas.

L’adolescente reprit une gorgée. Elle comptait tenter un petit coup, au mieux elle aurait une nouvelle cliente, au pire, elle découvrirait les intentions de cette femme.

Pour c’qui est de mes origines, c’est l’néant. Je suis peut-être une gosse d’un
richou ou simplement une gamine non-désiré.  J’ai juste le savoir des aînés et un
peu d’expérience avec des gens dont faut pas trop creuser leurs passifs. Les
Souriceaux ne sont pas puissants en force, par contre pour ce qui est de connaître
la ville, on est les meilleurs. Si t’as besoin de trouver quelqu’un ou quelques choses,
on peut te le dénicher, après on ne se fait payer qu’en bouffe et médocs, la monnaie
nous intéresse pas, car on nous dirait qu’on l’a volé vue nos dégaines et la gueule de
 certain.

Fouine se mit à croiser les jambes sur la table. Le ton sur ses origines était léger, s’en fichant éperdument, ses parents biologiques n’avaient aucune valeur à ses yeux, tout comme les circonstances qui l’ont poussée à atterrir chez les Souriceaux, ses derniers étant sa famille.


J’ai été franche. Maintenant j’ai une question, tu répondras simplement par oui ou
non, pas besoin de détail. Tu bosses avec un groupe dans cette ville ? 

La question était simple, mais révélait une information très importante. Surtout qu’après avoir fait la publicité de son propre groupe, elle pouvait s’attendre à des propositions intéressantes. Elle ne pouvait pas cracher à obtenir un groupe supplémentaire pour subvenir à ses besoins.


Répondre
Tags :