Après sa nouvelle déclaration qui s’ensuivit d’un tendre baiser accompagné de son corps reprenant la danse contre celui de son seigneur, Rubis frissonna en sentant la main de chaire de Karl venir se logeait délicatement dans ses cheveux, avant de lui offrir un baiser des plus passionnés qui entama une nouvelle série brûlantes de danses et caresses entre leurs lèvres et leurs langues. Et leurs corps suivaient le rythme, ou l’inverse, peu importe, chaque partie de leurs corps et de tout leurs êtres étaient déchaînés et lancés dans cette danse enivrante mêlés à une douce étreinte de leurs corps lovés l’un contre l’autre à la perfection, tels des pièces de puzzle bien à leur place.
La demoiselle sentait chacune des caresse, chacun des gestes, chacun des mouvements et même des changements aussi infime qui soit que le barman faisait, sentant même le changement de rythme de ses pas de danse, de son souffle, de ses battements de cœurs ou de ses gémissements, elle ressentait chaque chose avec une extrême finesse comme si ça venait d’elle-même et celui lui provoquait une sensations des plus agréables, c’était si magique de ne faire qu’un avec celui qu’on aimait elle se disait.
C’était si troublant mais si fort, qu’elle le sentait en elle, oui, elle le ressentait au plus profond d’elle comme elle ressentait sa propre chaleur venir également, cette sensation et ce sentiment qui venaient lui rappeler à quel point ils avaient envi l’un de l’autre et qui venaient surtout lui annoncer qu’ils allait bientôt jouir ensemble, que le moment arrivait à grands pas. Et c’est alors qu’elle sentit une nouvelle fois son bien-aimé commençait à se mouvoir après quelques gémissements accompagnés de son prénom, le sentant se relever du lit qui grinçait dans une einieme complainte enfin libre de leurs assauts, le sentant la tenir contre lui avant de venir la coller contre un mur tout en la faisant s’assoir sur une commode, tout cela sans que leurs intimités ne se quittent un seul instant et que leur danse ne cessent surtout.
À ce changement d’angle et de position des plus divins, Rubis se mit à crier plus fort tant c’était encore plus bon, serrant ses jambes plus fort contre Karl debout face à elle, ne le quittant pas des yeux alors qu’elle recevait chacun de ses coups de reins puissant en elle, savourant chacun de ses fougueux vas et viens caressant les murs de son temple et le pénétrant tel des charges d’assauts en continue qui cessaient et la faisait crier encore et encore à n’en plus finir, au point d’en avoir des larmes aux yeux tant c’était bon tout ça, tant c’était bon de sentir la montée au Nirvâna arrivée et le feu d’artifice commencé, s’agrippant avec force et fougue à la sombre chevelure de son bien-aimé en répondant à sa déclaration qui déclara le top départ de l’explosion.
« J-Je t’aime aussi Karl ! »
Et à ses mots, elle vint l’embrasser avec une passion dévorante, s’agrippant à lui de toute ses forces de ses bras et ses jambes, son corps collé au sien tandis que leurs corps explosaient sous toute cette passion, sous ce feu d’artifice jouant son spectacle sous couvert pour tenter de leur minimiser des lignes supplémentaires sur leur contrat, du moindre pour le moment.
Cela fut magique, comme chaque fois, cela était extraordinaire, c’était si bon, c’était si merveilleux et idyllique. Après la montée au paradis si paradisiaque, ils restèrent à cet endroit contre le mur et sur la commode pour elle, et debout face à elle pour lui, comme ça un petit moment, à se regarder sans un mot, enlacer et se câlinant tout deux en souriant, se sentant tout deux biens.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, la journée commençait à avancer, ils allaient devoir penser à faire autre chose que de danser, comme se nourrir et peut être après se quitter. Ce dernier point faisant légèrement chouiner la demoiselle à la blanche chevelure quand le moment arriva enfin, ne voulant pas lâcher Karl en quémandant sans cesse des câlins car elle ne voulait pas qu’ils se quittent. Mais rassasié de câlins, du moindre pour le moment, Rubis finit par se calmer et relâcher Karl de ses petits bras, lui rappelant qu’ils devaient se revoir dans 3 jours maintenant et lui donnant rendez-vous à la même gare que leur premier rendez-vous, le matin à 7h, tout en ne manquant pas de lui rappeler de réserver sa soirée et son matin qui allait suivre aussi pour ce rendez-vous, le tout en venant quémander un dernier câlin avant qu’ils ne se quittent et que chacun retourne à ses occupations.
3 jours hein… Ça allait être long qu’elle se disait la demoiselle, qui commençait déjà à avoir des petits larmes une fois toute seule chez elle, avant de se reprendre comme elle pouvait pour s’arrêter de chouiner et se préparer car une soirée de travail l’attendait ce soir, en attendant la suite de leurs aventures, ce qui à ses pensées, lui réchauffa son petit cœur avant d’entamer la suite de la journée en attendant la suite.