Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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A Noir Romance With A Glamour Shine And A Cartoon Twist -- Jack, Jessica

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Jack Marston

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  • FicheChalant

    Description
    Jack est un ancien militaire et le premier officier du Masterclass, un vaisseau de chasseurs de primes. Il sert sous les ordres du capitaine Spike Masters, avec qui il a déjà servi dans l'armée.
    C'est le bout-en-train de l'équipage, mais aussi son arbitre.
Acte 1
L’admirateur perdu

▪ ▪ ▪






Les arrêts, qu’ils soient destinés à ravitailler et réviser le Masterclass, à la réparer ou à simplement trouver de nouvelles missions, étaient toujours l’occasion de régler des affaires, de conclure des marchés et de se faire un peu d’argent sur le côté. L’équipage était rarement inoccupé et, en tant que premier officier autant que par nature, Jack prenait toujours du temps pour aider les autres. En conséquence, il manquait de temps pour lui-même.

En soi, ce n’était pas vraiment un soucis pour lui. Le vétéran évitait de s’arrêter. Il n’aimait pas avoir du temps pour lui seul à ne pas remplir, sinon par ses pensées. Il ne parlait jamais de la guerre avec Spike. Ils savaient qu’ils seraient poursuivis comme déserteurs s’ils étaient identifiés et ils évitaient tout risque d’un accord tacite. Au-delà de ça, ils ne revenaient jamais dessus. Ce qu’ils avaient vu et vécu, les hommes qu’ils étaient devenus par contraste avec les garçons qu’ils avaient été, les amis perdus, rien ne passait leurs bouches. Ils l’intériorisaient et évitaient de le laisser sortir. Pour Jack, c’était d’autant plus vrai que s’il s’arrêtait trop longtemps, le souvenir de Lina finissait toujours par remonter pour le ronger. C’était, en général, son signal pour se remettre au travail, peu importe ce qu’il y avait à faire.

Ce soir, cependant, il n’y avait rien à faire. Ils étaient heureusement arrêtés sur cette base spatiale mouvante et sans désignation où tout l’univers et l’au-delà semblaient se croiser sans que ça ne choque personne. Jack avait eu droit à son lot de bizarreries interdimensionnelles dernièrement, et il préférait ne pas trop y penser, mais il n’avait guère le choix : s’il voulait s’occuper, il devrait s’exposer à l’étrangeté de cette cosmopolis du vide où le multivers s’agrégeait. Qui sait ? Il aurait peut-être une bonne surprise ?

Après avoir pris une douche et passé un débardeur noir sur son treillis habituel, il avait attrapé un bomber noir anonyme et filé dans la nuit artificielle de la Capsule, le grand espace pressurisé où tout se rassemblait et se passait. Et marcher dans les rues, ou plutôt sur les passerelles bardées de commerces, hôtels et immeubles, l’aidait au moins, et il se prit à apprécier de simplement errer en laissant l’agitation, le bruit, l’ambiance occuper son esprit et abrutir son esprit tel un drone lancinant.

Mais un drone sonore, aussi efficace soit-il, ne suffirait pas à occuper son esprit éternellement. En passant devant un petit club intimiste à l’ambiance curieuse, l’ancien militaire finit par marquer un arrêt et, après une hésitation, il se tourna vers la petite façade discrète et faussement élégante. L’allure de café gentrifié aux finitions maladroites criait le bouge à artistes où on se produisait pour quelques verres pour peu qu’on attire les curieux. Ce qui attira le chasseur de primes était la musique. L’écho étouffé des cuivres lui parvenait et explosa à ses oreilles quand un couple enivré quitta l’établissement dans des éclats de rire complices. La porte se referma et il hésita encore quelques secondes avant de la pousser.

La musique s’abattit sur lui, avec l’ambiance chaude, la fumée légère et l’éclairage rare, limité à quelques barres luminescentes le long des couloirs, au bar et à de petits abat-jours sur les petites tables où quelques personnes mangeaient, fumaient et buvaient en écoutant le quatuor se produisant sur une petite scène au fond de la salle. Jack la balaya du regard un instant avant de croiser celui du barman et de se diriger vers lui. Il lui demanda ce qu’il avait pour faire passer le blues, et le type sourit en exhibant des chicots dorés ça et là avant de s’exclamer qu’il n’avait que du blues ce soir, mais il retrouva un certain sérieux en remarquant qu’il était tombé sur un profane et il se pencha sur le comptoir pour lui pointer une table. Jack alla s’y asseoir et se perdit dans la contemplation de la scène et de la musique. Un verre arriva. Il l’attrapa, le renifla et fronça les narines avant de le goûter. C’était pas mal. Ça ferait l’affaire. Il imita les autres et sortit une cigarette.

Le quatuor sortit de scène. Il fit un signe pour recevoir un deuxième verre, s’impatientant déjà, curieux de voir la suite du programme et de décider s’il allait filer ou non.
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