Setsuna en soin intensif. (PV Ryuga)

Je me réveil en ce bas monde qui est la réalité, je n'ose pas bouger, je me calme et j'essaie de ne pas montrer que je suis réveillée, mais cela est impossible, car l'appareil qui analyse mon rythme cardiaque a tout de suite donné le message aux infirmière que je suis éveillée et que je m'apprête à refaire ce que j'ai toujours fait depuis mon admission dans cet hôpital.

*Alors réveillée mademoiselle ? Tu es toujours en vie ?*

Je me met aussitôt à me poser les mains sur mes oreilles, même si cela ne permettra pas à Perfidia de ne pas me susurrer ces idées gores et autres idées peu ragoutante, je me met à trembler, ce qui affole mon rythme cardiaque, aussitôt les médecins arrivent avec une seringue et me pique avec injectant un puissant sédatif, qui détend mes muscles et ralentis de manière artificiel mon rythme cardiaque, mais cela n'empêche en rien à la vampire de me torturer l'esprit.

* Pitié laisse moi tranquille ne serais-ce qu'un jour*
* Laissez un repas dans ton genre me donner des ordres ? si tu n'avais pas eut l'éveil de ton pouvoir je t'aurais retirer les entrailles et je les auraient dégustées avec un certain plaisir.*

Même si les médecins ne peuvent pas lire dans mon esprits, il virent un larmes couler sur ma joue et ils partir, dès l'instant où le son de la porte se refermant parvint à mon esprit, je me mit à me concentrer pour mêler deux dimension dans cette salle, enfin juste mon corps en sera affectée, dès lors je me trouva allongé sur une herbe bien verte et une brise marine apaisait mes peur. Même si cela n'était qu'une illusion pour moi et que les autres ne pouvaient pas le voir, j'étaie plus heureuse, de plus dans cette dimension que j'ai conçu, Perfidia ne pouvait plus m'atteindre, mais ce rêve éveillé pouvait se dissiper en un clin d'œil, le simple fait d'ouvrir la porte m'aurais fait reprendre pied dans le monde sombre qu'est ma chambre d'hôpital.

Je passa un énorme temps dans ce nouveau monde avant de sentir les effets du sédatifs agir et me plonger dans un sommeil qui dura jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte. C'était l'infirmière.

- Quelqu'un veut te voir, peut-il entrer ?

Je fit un non de la tête, je ne voulais voir personne.

- Allons Setsuna, tu sais que les visites pour toi sont rare.

Ni une ni deux, je prit un de mes coussins et je lui balança à la tête sans même chercher à l'éviter et dit.

- Bon moi qui pensait te donner des nounours en chocolat.
- Je veux bien, je veux bien. !

Les nounours en chocolat était mon pêcher mignon, c'était une chose que les médecins m'offraient en échange de passer les tests. Aussi j'eus le droit de récupérer un paquet de ces sucrerie alors que l'homme entra, à cet instant je ne dit plus rien et dévisagea l'homme en face.

* Hum beau mec, il doit avoir un goût délicieux*
* Tais toi s'il te plait*

Ma remarque à mon homologue se traduisit de l'extérieur par un détournement des yeux et es sourcils qui montrait bien un peu ma schizophrénie.

Le constat était une nouvelle fois macabre : une maison, trois personnes. Une petite famille tout ce qu’il  y a de plus normal. Et un jour… Deux cadavres et une adolescente traumatisée.  Un fait divers comme il peut en arriver tous les jours, mais si c’est à Ryuga qu’on a confié l’affaire, c’est que les parents défunts, avaient tous les deux la même trace de morsure autour du cou. Vampire donc ? Mais comment expliqué que la petite de 16 ans ait été épargnée ? C’est pourtant une proie très appréciée de ces êtres de la nuit, comme avait pu malheureusement le constater l’inspecteur lors de précédentes affaires. Il se devait d’éclaircir ce mystère, c’est pourquoi il se rendit à l’hôpital où se trouvait la récente orpheline. Il put apprendre quelques petites choses intéressantes de la part du docteur en charge d’elle, premièrement elle présentait un cas de schizophrénie. Le choc qu’elle eut subit, l’avait rendu si fragile, qu’elle agissait comme une enfant apeurée, et puis d’un coup elle pouvait agir ou parler brutalement. Ryuga devait donc l’aborder avec tact, il prit quelques bonbons qui trônaient dans un récipient dans le hall, et une infirmière le conduisit à la chambre de Setsuna. Cette dernière en voyant le policier entrer, détourna le regard.

-   Bonjour Setsuna… Dit-il d’une voix douce. Je ne te veux aucun mal, j’aimerai discuter un petit peu avec toi.

Ryuga prit place dans une chaise à côté du lit, et sourit à l’adolescente, mais n’arriva pas à attirer son attention.

-   Regardes ce que j’ai dans ma poche … Dit-il en sortant un bonbon. Tu le veux ?

L’inspecteur savait qu’il devait d’abord la mettre en confiance pour qu’elle parle, elle avait selon les derniers rapports de l’enquête, vue ses parents mourir, ce ne sont pas des choses qui se relatent facilement. C’était vraiment une histoire horrible, mais malheureusement Ryuga commençait à être habitué à ce genre de choses. Heureusement qu’il y avait Miya, pour le faire voyager loin de ce monde à la fin de son service. Il posa un instant son regard sur la bague qu’il portait au doigt en repensant à son amante, puis se reconcentra sur Setsuna.

J'entendis ce que l'homme disait, son ton était doux et apaisant, mais je ne pouvait m'empêcher de frissonner en entendant le son de sa voix Perfidia avait la même façon de s'exprimer pour me faire du mal.

* Tu penses à moi maintenant, comme c'est mignon, si j'étaie hors de ce corps je t'aurais vidé de ton sang pour te remercier ... ou plutôt je t'aurais arraché les organes un par un (rire)*

Je voulais crier haut et fort à la vampire de se taire et verser des larmes, mais à la place je sera mon poing droit, froissant le drap blanc. De plus je me recula doucement de mon lit, une fesse dans le vide quand le monsieur alla s'assoir sur la chaise où le médecin allait souvent, c'était donc un médecin ? Non, sinon il aurait la blouse blanche et une petite carte bleu épinglé dessus.

Je vis l'homme me tendre un bonbon, devais-je le prendre ? Est-ce un test pour voir où en ai ma force et mes réactions. Je me plia au test, je m'approcha, tendant la main doucement pour l'arrêter à moins de dix centimètre et d'un geste rapide le prendre. Je me recula de nouveau et au moment où j'allais manger le bonbon un bruit sourd se fit entendre de l'autre côté du mur.

- Laissez moi passez, je veux la voir !
- Un inspecteur est actuellement avec elle, si vous entrez vous pourriez la faire peur !
- Elle a tuée mon frère et sa femme, c'est une évidence, elle se fait portée malade pour ne pas avoir à le dire c'est tous !

Le son agressive de la personne me fit réagir par instinct, je prit la couverture et me planqua sous le lit, la couette me recouvrant et tremblant de peur. Dès cet instant les contour des murs de la chambre semblait de temps à autre être flou, le son de la dispute se fit plus lointain et mon lit disparut pour être remplacé par un ange féminin qui posa sa main sur ma tête par dessus la couverture et tenter de me calmer. Sans compter que je me mettait à crier à Perfidia de ce taire, de me laisser tranquille.

Tous cela Ryuga pouvait le voir, l'ange lança même un regard à l'inspecteur pour demander de l'aide et me calmer, il entendis dans sa tête.

* Je ne sait pas si vous êtes une créature bénéfique, mais calmer là, il n'est jamais bon de mêler deux mondes*

D’abord timidement, puis d’un geste vif, Setsuna prit le bonbon que lui tendait Ryuga, une première victoire pour l’inspecteur. Même s’il était loin d’avoir gagné sa confiance, cela voulait dire qu’elle était ouverte, et prête à entendre ce qu’il avait à lui dire. Mais soudain des bruits se firent entendre, et aux mots qui parvinrent à ses oreilles, il comprit vite qu’il s’agissait d’une tante de l’adolescente, qui avait déjà fait une déposition accablante envers elle. Setsuna serra sa couverture contre elle, et descendit du lit pour s’y cacher en dessous. Le policier s’apprêtait à la rassurer quand il vit les murs commencer à se flouter, et peu à peu toute la chambre semblait se métamorphoser. Le lit se changea en un être angélique au visage féminin, qui posa sa main sur la tête de l’adolescente pour la calmer. Et puis… L’ange tourna la tête vers Ryuga, et à sa plus grande surprise, elle lui parla dans sa tête.

-   Je ne sais pas si vous êtes une créature bénéfique, mais calmer là, il n'est jamais bon de mêler deux mondes.

Depuis qu’il avait commencé à se concentrer sur les affaires « étranges », il avait pu voir bien des choses extraordinaires, mais là, il se demandait lui-même s’il n’était pas devenu fou, tellement la scène paraissait incroyable, mais pourtant belle et bien réelle. Cet être lui avait demandé de l’aider à la rassurer, et il pensait également que c’était la meilleure chose  à faire. Il semblait que c’était Setsuna qui provoquait cette chose étrange, et c’était sans doute une clé du mystère sur le meurtre de ses parents. Ryuga s’approcha de l’adolescente et s’accroupi à côté d’elle, il le fit lentement, pour ne pas lui faire peur.

-   Setsuna… Calmes toi, tu n’as rien à craindre, je ne laisserai personne te faire du mal. Dit-il en posant délicatement sa main sur son épaule.

Cette jeune femme était vraiment complexe à cerner pour l’inspecteur, elle semblait contenir en elle, une certaine rage, qui l’a dépassait totalement. Etait-elle en cause dans le meurtre ses parents ? Si c’était le cas… comment ? Comment a-t-elle pu les tuer ? Ce n’est pas une vampire, et pourtant les cadavres ne laissaient aucun doute sur la cause de la mort. Il manquait encore beaucoup de pièces dans le puzzle macabre de cette affaire…

Setsuna put sentir la main apaisante de Ryuga, elle frissonna légèrement quand la main de l'inspecteur entra en contact avec son épaule, sous la couverture elle pleurait, elle pleurait sous les assaut des dire de Perfidia qui faisait tous pour prendre le dessus sur sa conscience, cherchant chaque faille à exploiter, tentant de briser la résistance que Setsuna offrait, malgré sa peur, elle était craintive, mais avait encore moins envie de voir la vampire prendre le dessus.

* Tu sais si tu me laisses le dessus je t'épargnerais bien des tourment.*

- Sa suffit, Perfidia TAIS TOI !!! COMMENT JE POURRAIS CROIRE LA PERSONNES QUI A VOULUT ME TUER EN PLUS DE MA FAMILLE !!!

D'une coup Setsuna sauta sur l'inspecteur et se mit à l'enlacer avec force, comme une fille le ferait avec son père pour chasser une grande peur, elle fut tellement rapide dans son geste que cela fit tomber Ryuga sur le dos, à ce même instant le monde créé semblait se fendiller en émettant un bruit similaire à celui d'une vitre de verre qui se fissure, puis quand le monde était fissuré de partout elle se brisa net, laissant place à la chambre d'hôpital, la demoiselle sur Ryuga, cachée encore sous sa couette, tremblante de peur et serrant l'inspecteur comme pour se consoler tout en pleurnichant.

La tante semblait avoir lâchée l'affaire, pour l'instant en tous cas. Setsuna se rendit compte de sa qu'elle faisait et partie dans un coin, repliant ces jambes sur sa poitrine et en disant sans arrêt "c'est ma faute", se balançant légèrement d'avant en arrière, signe évident qu'elle était assez faible psychologiquement.

Pile à ce moment le médecin entra dans la pièce et comprit vite que Setsuna avait refait une crise, sans compter qu'il faudrait lui remettre les seringue qui administrait à la petit un médicament qui détendait de façon volontaire ces muscles. Il regarda Ryuga et dit d'un ton sans appel.

- Vous pouvez nous laisser deux minutes, cela ne vous empêchera pas de continuer votre investigation après.

Il attendit que l'inspecteur sort de la chambre, retira la couverture avec douceur et sourit en demandant.

- L'autre a voulut prendre le dessus ?

La petite hocha de haut en bas sa tête tout en limitant ces pleures.

- Elle veut tuer tous le monde, j'aurai préférée mourir.

Le médecin lui administra un baffe qui claqua assez fort pour être entendu hors de la salle et il se mit à crier.

- TU NE DOIS PAS DIRE CELA !! PENSE DE LA CHANCE QUE TU AS D'AVOIR ENCORE UNE VIE !!!

En effet le médecin c'était porté volontaire pour s'occuper de la petite quand il connut les circonstance dans laquelle elle a été retrouvé, il avait perdu sa fille et son petit-fils par la faute de Perfidia. Le médecin reprit son sang-froid et continua à discuter avec elle un peu, la prenant comme pour sa défunte fille. Puis il sortie, referma la porte et s'assit sur une chaise, le dos courbé, les membres tremblant.

- Vous pouvez y aller, mais si vous lui faite le moindre mal n'attendez pas de la pitié venant de ma part, elle souffre déjà assez ce n'est pas la peine d'en rajouter, je vous donne ça, à utiliser si son autre facette prend le dessus.

Il tendit une seringue à Ryuga, elle contenait un sédatif qui était très contrôlé et dont seul un médecin ayant fait ces preuves pouvait se procurer, il faisait cela pour le bien de Setsuna.

- Sa suffit, Perfidia TAIS TOI !!! COMMENT JE POURRAIS CROIRE LA PERSONNE QUI A VOULUT ME TUER EN PLUS DE MA FAMILLE !!!

Voilà la phrase que cria Setsuna avant de se jeter dans les bras de Ryuga, et de l’enlacer comme si sa vie en dépendait. Le policier en tomba à la renverse, alors que les décors surréalistes qui s’étaient créés semblaient se rompre comme des bris de glace. Il enserra de ses bras, l’adolescente, qui était maintenant sur lui, attendrit par la souffrance qui l’habitait. Il aurait voulu l’aider… mais comment ? Elle souffrait d’un mal qui le dépassait totalement, mais en tout cas, il allait être là pour la soutenir.

-   Setsuna je suis là, ne t’en fais pas tout va s’arranger. Dit-il alors qu’il n’en savait rien.

Il l’étreignait d’une douce chaleur comme un père étreint sa fille, elle était si jeune, c’était injuste qu’elle vive ce genre de choses, alors qu’elle devrait être entrain de découvrir la vie. Le médecin entra à ce moment là, ce qui gêna le policier, il est vrai que la position dans laquelle ils étaient aurait pu porter à confusion, mais le docteur semblait comprendre ce qui s’était passé. Ce dernier lui demanda de quitter la pièce, alors il se redressa doucement pour ne brusquer Setsuna, et après lui avoir caressé délicatement le haut du crâne, il sortit.
Une clope… Voilà ce dont il avait besoin après ce qui venait de se passer, il chercha du regard une fenêtre, et une fois trouvée, il s’avança vers elle et l’ouvrit. Il porta une main dans sa veste et sortit rapidement son paquet de cigarettes et une boite d’allumettes, d’un geste si rapide, qu’il trahissait la fréquence récurrente de ce mouvement tout au long de la journée. Puis d’un geste paraissant tout aussi habituel, il pinça le bout de la clope entre ses lèvres et l’alluma en commençant à inspirer de larges bouffées de tabac. L’inspecteur entendit une claque et le docteur crier après Setsuna, il n’appréciait pas vraiment ses méthodes, et ne se gênerait pas pour lui dire. Justement voilà le médecin qui sortait.

-   Vous pouvez y aller, mais si vous lui faite le moindre mal n'attendez pas de la pitié venant de ma part, elle souffre déjà assez ce n'est pas la peine d'en rajouter, je vous donne ça, à utiliser si son autre facette prend le dessus.

Ryuga écrasa sa cigarette sur le rebord de la fenêtre en expirant la dernière fumée de tabac de son nez, puis tout en la refermant, il tourna la tête vers l’homme.

-   En tout cas, soyez certains que je ne vais pas la frapper… moi… Dit-il d’un ton critique. Maintenant laissez moi travailler.

Le policier prit la seringue que lui tendit le docteur, et après avoir lancé un regard noir envers lui, il poussa la porte de la chambre, et revint au chevet de l’adolescente.
A vrai dire, lui administrer ce sédatif, ne l’arrangeait pas vraiment. Pour en savoir plus sur ce qui s’était passé dans cette affaire de meurtre, il devrait laisser l’autre facette de Setsuna prendre le contrôle, voir même l’y aider, afin qu’il l’interroge. Ryuga était maintenant de plus en plus persuadé, que c’était elle qui avait tué ses parents, mais sans qu’elle s’en rende compte, que c’était, cette autre personne en elle, qui en était l’auteur. Du coup… Cela voudrait dire que cette chose en elle, était un vampire… Mais comment-était ce possible ?...

-   Tout va bien Setsuna ?... Dit-il d’une voix douce, en posant sa main sur la joue gauche de l’adolescente, qui était encore rouge du passage de la main du docteur. Dis-moi… J’aimerai savoir ce dont tu te souviens… Avant… Que « cela » n’arrive ?  Par « cela » il voulait dire, le meurtre de ses parents.