Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

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Légion

«Vous devriez penser à votre santé...le sport...»
«Pardon ?»
«Je disais que vous devriez...»
«Non la suite.»
«Le sport ?»
«...»

Le silence que laissa Edwina Papadakis voulait tout dire. Bien plus que si elle avait mis des mots. Installées de toute sa longueur dans une méridienne aux pieds dorés, elle regarda son vis-à-vis de la tête aux pieds, lentement, remonta ses yeux de ses pieds à sa tête, deux fois, puis soupira, avant de se redresser sur son séant.

«Vous êtes sérieux là ?»
«He bien...c’est à dire que...»

L’employé de maison n’était pas à l’aise, d’autant que sa collègue n’arrêtait pas de le regarder avec insistance depuis son poste, juste derrière leur patronne. Elle secoua la tête plusieurs fois, comme pour lui dire de ne pas continuer sur cette voie-là.

«C’est à dire que...je me suis dit que...enfin vous savez...»
«Je ne sais pas. Dites-le moi ? Je vous écoute...je suis...toute ouïe !»

Et pour appuyer ses dires, Edwina s’était penchée en avant, les coudes sur ses genoux, sans quitter des yeux l’odieux qui osait lui dire que faire de sa santé, de sa vie, de son corps...tout ce qu’elle détestait. Plus il s’enfonçait dans des recherches explicatives, plus la femme semblait prendre plaisir à le laisser se noyer dans des justifications.

« Votre médecin à dit hier, que vous deviez faire un peu d’exercice pour...»
« Non mais allez-y, sincèrement. Je ne vais pas vous manger, c’est promis. Dites moi, allez...»

Son ton, faussement maternant, était amusé, presque sadique. La jeune femme derrière sa maîtresse, continuait de secouer la tête, lui faisant des petits signes pour qu’il arrête le massacre. Car il ne ferait qu’offrir une opportunité de scandale à miss Papadakis, qui adorait ça, au fond.

«Dites le.»
« Vous devriez faire plus attention à votre poids.»

Nouveau silence, qui fut brisé par le petit bruit d’une claque sur un front. C’était la jeune domestique, derrière, qui venait plaquer sa paume contre son visage, se mordant l’intérieur de la joue pour ne pas rire. Car au fond, elle savait que l’employé avait raison.

«Charles...mon petit Charles...»
«C’est Tom madame.»
«Soit. Tommy chéri. Est-ce que je vous paie à faire la balance ? Dans tous les sens du terme ?»
«Non madame me paie pour entretenir la maison et m’assurer que les placards soient toujours garni et...»
«Donc, votre avis sur la question importe peu n’est-ce pas ?»

Le ton doucereux qu’adopta Edwina n’augurait rien de bon. Parfois, lorsque la grecque était trop calme dans ses propos, c’était uniquement comme dans l’expression «le calme avant la tempête.» De plus, il était très malvenu dans cette maison, de parler de sport, car la maîtresse des lieux avait horreur de tout ce qui lui demandait des efforts, sauf si c’était dans l’optique de trouver du plaisir. En somme, le seul sport qu’elle acceptait était le sport en chambre. D’autant que certes, elle ne faisait pas beaucoup d’exercice, oui, elle aimait manger et sa gourmandise n’était plus à refaire, mais elle n’était pas grosse. Elle avait simplement la coquetterie d’aimer laisser des rondeurs sur son corps, là où elle savait que les amants aiment à y mettre les mains. Et qu’un employé, même pas payer à son bien être physique, nouveau de surcroît, se permette de lui faire la moral, était quelque chose qui avait tendance à la mettre en colère. L’irrité. Il risquait sa place en osant des mots pareil, surtout à l’heure de la sieste digestive, un peu avant son repas de midi.

«Oui, madame. Mais. Je ne voulais pas vous...enfin je ne faisais que...»
«TAISEZ-VOUS !»

Edwina se leva, souplement, remettant de l’ordre dans son peignoir, replaçant ses orbes charnus qui menaçaient à tout moment de s’échapper du tissu finement brodé de la robe de chambre qu’elle ne quittait jamais avant sa sieste du matin. Théâtrale dans la gestuelle, elle s’approcha de Tom et pointa un doigt manucuré et empli de bagues dorées, sur son costume parfaitement repassé, sans un pli, au niveau de son petit ventre rond.

«Vous me parlez de sport, alors que vous avez la bedaine d’un homme aimant un peu trop la bière. Je me trompe ? Vous me faites la moral sur ma santé, alors que pas plus tard qu’hier au soir, je vous ai aperçu dans la rue, en état d’ébriété au bras d’une demoiselle qui l’était tout autant. VOUS OSEZ me prodiguer des conseil sans importance, juste parce que vous avez assisté à mon entrevue avec cet affreux petit personnage qui ose se dire «docteur» ?? JE VOUS EN PRIE !»
«Madame...vous ne devriez pas vous énerver, c’est l’heure de votre sieste et...vous n’allez pas trouver le sommeil.»

C’était les premiers mots depuis le début de cette conversation, qui sortirent des lèvres légèrement maquillée de Rosie, la demoiselle de compagnie d’Edwina. Une jolie brune aux boucles qu’elle laissait retombées sur ses épaules, selon les désir de sa maîtresse. La jeune femme quitta son poste derrière la méridienne et se plaça derrière Edwina qui la dépassait d’une tête, posant ses mains délicates et manucurées sur ses épaules, les lui massant délicatement.

«Madame...s’il-vous plaît.»
«BIEN...Pardon. Vous avez raison, Josie.»
«Rosie madame...»

Le timbre onctueux, la voix cristalline de Rosie avait le don de calmer le volcan avant qu’il n’entre en éruption. Et Rosie était la seule capable de cette prouesse. D’autant que Tom avait choisi le pire moment et le pire sujet à aborder devant Edwina. Ses rondeurs dérangeaient le corps médical, dans un monde où la plupart des femmes désiraient une taille fine, un ventre plat, des jambes de nymphes. Tout ce qu’Edwina ne possédait pas, elle qui avait une croupe large, un petit ventre arrondi, une poitrine lourde.

«Barrez-vous. Maintenant.»

Sa voix était froide et sans appel, contraste parfait avec le ton empli de langueur qu’elle employa la seconde d’après, tout en se laissant tomber sur sa méridienne, paupière à demi baissée sur le bleu de ses yeux.

«Josie...avez-vous des nouvelles de ce...délicieux coach sportif ?»

Peut-être avait-elle eu un ton un peu...dégoûté sur le dernier mot, mais le reste, elle l’avait dit avec un délice à peine dissimulé. Rosie soupira, s’apprêtant à corriger une nouvelle fois sa patronne sur l’emploi erroné de son prénom, mais se ravisa et alla prendre une enveloppe sur le guéridon du petit salon. Bien que «petit», il ne l’était pas.

«Oui. Il y a un courrier qui est parvenu ce matin. J’allais le parcourir lorsque Charles...je veux dire Tom, est entré madame.»
«Bien. Lisez-le moi s’il-vous-plaît. Si c’est un refus...»

Elle ne termina pas. Edwina ne supportait pas les refus et espérait que ce ne serait pas le cas, tout comme Rosie, qui savait qu’autrement, miss Papadakis allait être d’une humeur de chien pour le reste de la journée. Et elle savait se montrer infernale, tout autant que théâtrale dans sa manière offusquée et capricieuse d’être intolérante aux refus, quel qu’il soit.

«Madame...»

Mais après que la jeune femme soit arrivée à la partie «J’accepte votre demande», Edwina s’endormit, le sourire aux lèvres.

C’était il y a quelques semaines, que miss Papadakis s’était mise activement à la recherche de quelqu’un qui serait capable de l’entraîner. Évidemment, elle ne faisait pas cela pour elle, mais pour qu’on la laisse tranquille avec son poids, ses rondeurs et ses habitudes oisives. Plus désireuse de faire taire son médecin, que de réellement faire l’effort de suer un peu plus afin d’obtenir quelque chose qu’elle ne désirait même pas. Il allait de soi que son entourage n’était pas au courant que même si elle avait un léger embonpoint, cela n’allait en rien mettre en danger sa santé, étant donné sa nature divine, mais elle ne pouvait pas avancer ces arguments, au risque de se retrouver en psychiatrie ou enfermé quelque part par des scientifiques un peu timbré. Drôle d’époque…

Elle avait parcouru bon nombre de site, bataillant avec la technologie qu’elle n’était toujours pas parvenue à maîtriser, avait demandé de l’aide à Rosie, s’était tournée vers différents conseiller avant de très rapidement abandonné. C’était tout par hasard, lors d’une soirée de solitude où elle s’était tournée vers Onan, qu’elle avait vu celui qu’elle désirait à ses côtés. Jin Tanaka. Il portait un autre nom, pour le film qui lui avait permis d’atteindre le plaisir en solitaire, mais du fait de sa situation de déesse, elle n’avait pas eu besoin de chercher, contrairement au mortel, pour connaître sa véritable identité. Ce serait lui ou personne d’autre. Et lorsque Edwina avait une idée en tête, elle ne l’avait pas ailleurs.

Les semaines qui suivirent sa découverte, elle se mit à la rédaction d’une lettre, un courrier long mais précis, à l’attention du fameux Jin, ne laissant pas filtrer dans son courrier, qu’elle l’avait connu à travers un de ses films. Au contraire, elle fit preuve, selon son propre jugement, d’ingéniosité, en disant qu’elle avait eu connaissance de son nom par l’ami d’un ami, qui l’avait rencontré dans une salle de sport, quelque part au Japon. Qu’elle-même aurait beaucoup aimé venir à sa rencontre, mais que son état ne pouvait lui permettre le voyage. Oui. Quitte à se faire passer pour quelque peu indisposée, tout, plutôt que quitter le confort de son domaine.

Ses arguments pour le faire venir était plutôt alléchant. Une paie plus que satisfaisante pour quelques heures de sport, tout frais payés. Évidemment ! La richesse de miss Papadakis était sans limite, aussi, elle proposait de lui faire préparer un jet privé, qui viendrait le conduirait à l’aéroport de Los Angeles et son chauffeur viendrait le chercher afin de le conduire dans son manoir où elle l’accueillerait avec plaisir et où, s’il le voulait bien, il serait logé et nourri. Il pourrait discuter des formalités un peu plus précisément, mais tout ce qu’elle désirait et cherchait, c’était un coach sportif. Sa demande était potentiellement excentrique, mais miss Papadakis l’était tout autant. Sur elle, elle ne disait pas grand-chose. Simplement qu’elle était une femme en surpoids, selon ses médecins et afin de les rassurer, elle avait promis de trouver quelqu’un pour remettre les choses en ordre.

Edwina n’était pas aller jusqu’à lui dire qu’elle se fichait royalement de ses capacités sportives et que tout ce qui l’intéressait, c’était son physique d’Apollon. Non. Ça, elle ne le mentionna pas dans son courrier, il le découvrirait bien assez rapidement. Elle glissa la lettre dans une belle enveloppe et la posta elle-même, en grand secret. Seule Rosie et son chauffeur était au courant de sa démarche. Et elle-seule savait que Jin Tanaka n’était pas simplement un sportif aguerri et il n’était pas forcément coach, mais bel et bien professeur. Elle se doutait sans avoir à chercher très loin, que ce serait risqué d’essuyer un refus catégorique si elle mentionnait ses films. Edwina n’avait pas besoin de faire appel à sa nature de déesse pour comprendre que monsieur Tanaka ne désirait probablement pas que s’ébruite les films sulfureux dont il était le...chibre principal.

« Madame ? C’est l’heure de votre dîner...»

--------

Une semaine après réception de la lettre, Edwina fit appeler son chauffeur. Elle lui expliqua qu’il devait aller chercher monsieur Tanaka à l’aéroport et le conduire ici aussi vite que possible. Elle avait hâte de faire sa connaissance. Officiellement «J’ai envie de me remettre en forme rapidement...» et personne pour douter de ça, en tout cas pas devant elle.

«Ainsi, Jerry, il faut aller à l’aéroport. Josie à préparé un panneau avec le nom de l’homme que vous devez récupérer. Il y a son plan de vol dans l’enveloppe qui se trouve sur la table, ainsi qu’un peu d’argent au cas où ce monsieur désire faire une halte quelque part ou s’acheter quelque chose à manger...mais tâchez de ne pas traîner, vous savez que je n’aime pas attendre...»
«Oui madame.»

Jerry n’était pas son nom. Il s’appelait Terry McCoy. Mais son chauffeur était plus qu’habitué à la mauvaise mémoire des noms de sa patronne et ne s’en offusquait pas. Elle payait bien et aussi, même si elle avait voulu le renommer Lindsay, il serait aller jusqu’à changer son nom sur sa carte d’identité. Pourquoi pas ? Après avoir encore écouté les directives de la dame, Terry, un homme noir de presque deux mètres, attrapa l’enveloppe, passa prendre le petit panneau avec écrit «Tanaka» dessus et se dirigea à l’extérieur, entrant sa grande taille dans la Bentley qu’Edwina affectionnait particulièrement. Il la bichonnait d’ailleurs, fier de conduire un aussi beau véhicule.

Il ne mit pas longtemps avant de s’engager sur la route et après deux heures de trajet, arriva à l’aéroport. Il gara le véhicule directement sur la piste des jets privés, près à accueillir Tanaka, qui devait se sentir seul dans ce vol où il n’y aurait que lui et quelques employés de vol, ainsi que, peut-être, un ou deux passagers qui payaient pour voler dans le jet de la Papadakis. Il n’eut pas longtemps à patienter, adosser contre la Bentley, pour voir au loin un point qui grossissait rapidement, avant de venir se poser sans encombre sur le tarmac. Une fois le véhicule à l’arrêt, il prit son panneau et s’avança vers le jet, laissant la porte s’ouvrir et les employés laisser descendre les quelques voyageurs. Il faisait chaud à Los Angeles et c’était une journée radieuse pour emmener Jin Tanaka vers la riche femme qui l’attendait impatiemment.

----

Impatiemment était le mot. Edwina faisait les cent pas, s’arrêtant de temps en temps pour observer son reflet dans la glace du grand salon. Elle avait tressé sa longue chevelure, serti sa crinière brune de fleurs dorées et portait un collier finement taillé dont la pierre  pendaient entre ses seins. Comme toujours, elle avait de nombreuses bagues en or à ses doigts, ainsi que des bracelets assortis, aux poignets et aux chevilles, ses pieds nus sur le carrelage frais de la demeure. La robe qu’elle avait choisie était légère, largement ouverte sur ses cuisses, dans un vert tendre qui mettait en valeur le nacre de sa peau. Les tissus choisis par Edwina étaient toujours léger et doux, la dame détestant par-dessus tout de se sentir serrée dans des vêtements, certes, plus modernes, mais qui étaient bien loin du confort qu’elle trouvait dans les toilettes de style antiques.

Jin Tanaka

Humain(e)

Re : Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

Réponse 1 mercredi 22 mai 2024, 06:50:23

Chaque année scolaire se termine de manière quasi-identique à la façon dont elle a démarrée. A savoir par des discours pompeux et sans grand intérêt de la part du corps enseignant dans un gymnase bondé d'élèves qui attendent impatiemment d'en sortir pour se faire de derniers souvenirs. Cela ne concerne que les élèves en troisième année cela dit. Les autres se lamentent déjà des vacances qui seront trop courtes à leur goût.

A peine le discours est-il terminé que les élèves se ruent à l'extérieur tandis que les enseignants, eux, peuvent enfin souffler à leur tour. Dans un coin, le dos collé contre un rideau avec d'autres professeurs, Jin Tanaka est abordé par deux collègues.


- Alors, Tanaka-sensei, vous savez ce que vous allez faire de vos vacances ?
- Non, malheureusement. Et vous ?
- Mon mari a réservé un petit séjour à Okinawa avec les enfants.
- Oh, voilà qui fait rêver.
- En effet.
- Mais je ne m'en fait pas, je trouverai probablement de quoi m'occuper. Surtout maintenant que je n'aurais plus de soirées à passer à corriger des copies ou d'appel à passer aux parents pour les problèmes de comportement de leur enfant.
- Oh oui, vous prêchez une convertie.
- Et vous, Hirokata-sensei ?
- Je suis un éternel célibataire. Peut-être que je vais me lancer en quête d'amour pour changer.
- Vous ? J'ai du mal à y croire.
- Et pourtant. On dit qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
- Oui, justement !
- Ce n'est pas drôle.
- Ah oui ? Pourtant je vois Tanaka-sensei rigoler.



Le groupe d'enseignants continue de discuter et d'échanger des anecdotes ou projets une bonne demie-heure avant de quitter le gymnase à leur tour pour être assaillis par des élèves qui veulent faire une dernière photo.
Jin sait qu'il est surtout populaire auprès des filles pour son physique et aussi parce qu'il est la source de nombreuses rumeurs qui n'ont jusque là pas pu être confirmées par qui que ce soit. A son grand soulagement.

Au bout d'un peu plus d'une heure une annonce est diffusée dans les haut-parleurs du lycée pour indiquer à toutes les personnes encore présentes dans l'enceinte de l'établissement que celui-ci va fermer ses portes dans une dizaine de minutes et qu'il va falloir commencer à évacuer les lieux tranquillement.
Et comme chaque année le concierge va probablement passer la nuit à chercher, poursuivre et attraper les petits malins qui se sont cachés pour tenter un test de courage en pleine nuit avec leurs amis. On ne refait plus les adolescents.

Tanaka aurait pu rester et aider ses collègues à faire peur aux lycéens. En temps normal il n'aurait même jamais refusé une telle demande. Sauf que ce soir il avait un rendez-vous ailleurs et il ne pouvait pas annuler car la chose était prévue de longue date.


**********


- Hooo mon Dieu ! Vas-y ! Oui !

Les cris de plaisir d'une femme résonnent dans le salon sophistiqué d'une grande villa. Qui elle même se trouve sur une propriété assez vaste. Encore heureux vu que la bonne majorité de ce qui est habituellement des murs sont des vitres transparents qui laisse transparaître ce qui se déroule dans la maison.

Une femme est à genoux sur un canapé avec les mains accrochées sur le dossier en train de se faire labourer brutalement par un homme masqué qui se tient derrière elle. Autour du couple on peut remarquer comme une ombre se promener ici et là une caméra à la main tout en leur faisant des gestes par moments.

Passé le quart d'heure à s'essayer à différentes position, l'homme soulève sa partenaire et vient glisser son membre aux dimensions correspondants plus à un personnage de fiction que d'un être humain dans l'anus de celle-ci à la demande de la caméraman et, visiblement, réalisatrice.
Cet home, masqué, était connu sous le pseudo de Dekai-kun. Un sobriquet en rapport avec sa carrure imposante dans bien des domaines.

Dekai-kun n'aime pas trop l'anal... Enfin si, il aime bien ça. On peut même aller jusqu'à dire que c'est un truc qu'il affectionne particulièrement car ça lui permet de dominer sa partenaire et de la rendre dépendante de sa volonté car une fois la chose lancée les femmes qui se retrouvent avec lui ne sont plus en état de l'arrêter. Mais trop souvent ces même femmes ont les yeux plus gros que le ventre. Au point de lui couper l'envie de poursuivre une scène.
C'est pour cette raison que ce soir encore l'acteur amateur va se refuser d'y aller franchement et ne la prendre qu'avec un quart de son anatomie. Ce qui semble suffit à la faire grincer des dents devant les yeux émerveillés de la caméraman.

Puis les habituels cris, encouragements d'y aller plus fort et autres commentaires bien gras quittent la bouche de l'actrice de films pour adultes à l'apparence si innocente hors caméra qui termine la scène à genoux pour se faire éjaculer sur sa poitrine en gros plan. Rien de bien innovant. Le but est d'être efficace pour offrir à ses fans ce qui les excite afin de les fidéliser et les encourager à faire venir leurs contacts.


- C'est bon, j'ai tout ce qu'il me faut. Merci à vous deux.
- Donc tout est bon ?
- Pas vraiment... J'en ai partout.
- Désolé.
- Tu manges quoi pour en arriver à ce résultat ?
- Aucune idée, ça a toujours été comme ça.
- J'ai aussi été surprise sur le moment. Au début je pensais que tu utilisais un accessoire. Comme le font les japonais dans leurs films un peu spéciaux. Alors que pas du tout.



Le groupe termine de débriefer quelques minutes dans le salon puis le duo file sous la douche pour se nettoyer et enregistrer quelques images Behind the scene qui alimenteront de manière innocente la chaîne JusteLesFans de l'actrice plusieurs jours après la diffusion de cette scène. La fidélisation, encore et toujours. Cela reste du commerce après tout. Diffuser gratuitement ce genre de passage est un genre de publicité facile à générer et dont les retombées ont fait leurs preuves plus d'une fois.


**********


Plusieurs jours passent et Tanaka n'a toujours pas décidé quoi faire de ses vacances. Comme chaque matinée il va faire sa séance de footing et récupère son courrier une fois de retour à son appartement avant de foncer sous la douche. Au moment où il ouvre la porte d'entrée son téléphone se met à sonner.

- Bonjour, Tanaka-sensei ?
- Oui, c'est bien moi.
- Bonjour, je vous appelle concernant la rentrée prochaine.


La femme à l'autre bout du fil lui explique que la rentrée est repoussée à cause d'un incident qui a eu lieu le jour de la remise des diplômes de fin d'année. Rien de bien grave en soi. Mais une querelle stupide entre élèves est allé jusqu'à impliquer leurs parents pour prendre des proportions énormes.
Voilà donc l'enseignant avec des vacances prolongées forcées et sans aucune idée de la façon de les occuper.

Après avoir raccroché et pris une bonne douche, Jin décide de jeter un oeil à la lettre qu'il a trouvé entre les pubs un peu plus tôt. Qui envoie encore des lettres aujourd'hui en dehors des créanciers ? C'est avec une certaine curiosité qu'il l'ouvre et la parcoure de long en large. L'écriture, qui semble être celui d'une femme, est très belle et un petit parfum se dégage du papier à lettre. Il se croirait presque transposé dans une époque éloignée car tout cela ne se fait plus.

Persuadé qu'il s'agit d'un canular vu l'énormité de la chose, il décide de se renseigner auprès de l'aérodrome et sur internet concernant l'autrice de ce courrier et tout semble se vérifier.

- La vache... Un job aussi facile payé autant ? Et aux States ? J'arrive pas à y croire.

Et pourtant c'est le cas car une semaine plus tard le voilà qui atterrit directement dans un autre pays avec une simple valise qui contient l'essentiel pour quelques jours. Le reste pourra être acheté sur place vu le salaire qui lui a été proposé. Le voyage est passé rapidement en compagnie d'une poignée de personnes qui expliquaient louer ce jet de temps à autre pour parcourir le monde à moindre frais. Vraiment ? Ces gens n'ont pas la même vision du "moindre frais" que lui.

C'est vêtu d'un short long -pour cacher certaines choses qui ne tiendraient pas dans un équipement plus court- et d'une chemise à manches courtes et aux couleurs vives que l'enseignant, ou coach sportif pour un été, quitte le jet en disant au revoir à ses amis du moment pour remarquer un homme à la carrure sacrément imposante l'attendant avec une pancarte où est indiqué son nom.
Les deux hommes se saluent et le grand employé invite Jin à monter à bord pour le conduire au bout de quelques heures à une immense demeure qu'il n'avait vu que dans des reportages.


Une fois sur place une autre personne vient prendre le relai en demandant à l'enseignant de le suivre après lui avoir indiqué que quelqu'un s'occupera de déposer son bagage dans sa chambre.

- Wooow !

Toute personne qui a visité cet endroit pour la première fois a du avoir la même réaction que lui. C'est grand, vaste, luxueux et parfaitement mis en valeur. A chaque pas Jin craint de salir ou d'endommager ce sol qui doit valoir plus que tout ce qu'il a gagné à ce jour.

Un second Wooow ! lui échappe lorsque la silhouette de celle qui est décrite par l'employée comme sa patronne entre dans son champ de vision. A quelques mètres de lui se trouve une superbe femme vêtue d'une robe assez particulière. Il y a pas à dire, les riches ont des goûts spéciaux. En tout cas ce n'est pas lui risque de se plaindre vu le spectacle agréable qui lui est proposé.
Exit la femme en surpoids évident et qui est trop gênée pour sortir de chez elle.

- Euh... Bonjour. Je m'appelle Jin Tanaka. Est-ce que vous êtes ma cliente ? Mademoiselle Papadakis ?

L'homme se reprend rapidement pour se présenter sérieusement en ne laissant rien transparaître dans ses gestes ou sa voix alors qu'il est légèrement intimidé par la fortune de sa cliente.

Luxury

Légion

Re : Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

Réponse 2 jeudi 30 mai 2024, 21:47:23

Lorsqu’Edwina entendit sonner, elle sursauta presque, mais son coeur se mit à bondir d’excitation dans sa poitrine. Une sorte de mélodie sur fond de «Le dîner est serviiii» de son giron en ébullition. Si elle n’avait pas été un minimum éduquée, elle aurait tapé dans ses mains en sautillant sur place. Mais au lieu de cela, elle se dirigea vers la porte pour écouter ce qui se disait dans le couloir. Jin semblait s’extasier sur sa demeure et elle en fut plus que ravie. C’était plaisant de savoir que des gens étaient capables d’apprécier le style outrancier de l’architecture qu’elle avait choisie elle-même. Rosie le conduisit ensuite auprès d’elle, qui s’était reculé rapidement afin que personne n’apprenne qu’elle était en train d’espionner comme une enfant qui attend son cadeau de Noël…

«Ne soyez pas si formel ! Appelez-moi Edwina.»

Edwina s’avança en parlant, lui tendant la main afin de recevoir un baiser comme elle avait l’habitude que ce fut fait. Elle aimait déjà ce qu’elle voyait et savait parfaitement ce qu’elle trouverait en-dessous. Ce qui lui plaisait particulièrement. N’était-ce pas odieux, bien qu’excitant, de connaître la nudité quelqu’un alors que ce quelqu’un ne connaissait pas grand-chose de vous ? Oui. Mais elle savait être odieuse dans sa conception des choses, la dame Papadakis. Elle resta à le contempler un moment, puis avisant que Rosie était toujours présente, elle se pencha pour la regarder droit dans les yeux.

«Merci...Josie ! Vous pouvez...eh bien nous laisser. Faites préparez de quoi alimentez ce corps d’Apollon voulez-vous ?» Puis, se remettant face à lui, ses yeux plongés dans les siens avec un sourire éclatant de blancheur. «J’imagine que vous avez faim après ce long voyage ? La nourriture dans les avions n’est pas exceptionnel. Même dans mon Jet et je le déplore...et m’en excuse.» Elle s’était approchée et posa sa main baguée contre le torse, en appréciant la dureté. «Venez. Je vous ferai visiter plus tard et nous irons voir votre chambre. Pour le moment, il faut que nous fassions plus ample...connaissance.»

Edwina pianota de ses ongles longs sur le torse et retira sa main en une caresse délicate qui glissa jusque sur le ventre tout aussi musculeux, elle le savait pour l’avoir vu dans des films. C’est comme à regret d’ailleurs qu’elle se détourna.

«Suivez-moi...Jin.»

 Edwina les conduisit vers une baie vitrée qui couvrait l’arrière de la grande pièce, ouvrit la porte sur une terrasse ensoleillée au sol de pierre blanche. Il y avait des colonnes et un toit en demi-sphère qui les protégerait du Soleil. Là, des sièges confortables les attendaient, avec une table décorée de fleurs. Un vaste jardin les entourait, avec une piscine dessiné comme un immense bassin de pierre naturelle. Elle avait demandé à ce que ce petit havre de paix...enfin...petit. Soit dessiné comme s’il s’était agi du jardin des dieux.

«Installez-vous, Josie va nous apporter de quoi grignoter et boire. Il fait une chaleur étouffante aujourd’hui...» Ou alors c’était elle et ses vapeurs. Mais elle eut la délicatesse de n’en rien dire. «Je vous suis si reconnaissante que vous ayez accepter de venir ! Surtout que ce n’est pas tout près, le Japon !»

Le parfum que dégageait la déesse avait quelque chose de particulier. Une fragrance que l’on n’aurait pu nommer et qui donnait aux personnes se trouvant à son contact, envie de se détendre, de profiter, de rire...un parfum de bonheur et de plaisir. Ses employés n’y étaient pas sensibles autant que les personnes qu’elle ne côtoyait que rarement. Comme une forme d’accoutumance protégeait les habitués de la dame Papadakis de l’attraction que pouvait opérer la senteur divine.

«Mais je parle...je parle...dites-moi plutôt ce qui vous a fait accepter. Et soyez honnête surtout, je ne me vexerai jamais.» Disait-elle. Si une connaissance de la dame s’était tenue présente, elle se serait étouffé devant ce «pieu» mensonge.

Rosie apparut avec un plateau, suivit de deux domestiques qui déposèrent ainsi, des fruits, figues, raisins, baies, pommes, mais aussi une assiette de fromage, surtout du fromage de chèvre, ainsi qu’un panier de petit pain et autre viennoiserie. Il y avait là de quoi nourrir un régiment, sans parler des viandes et charcuteries. En boisson, il y avait divers jus de fruits dont une jarre d’un liquide ambré. Une sorte d’alcool léger au goût de miel, qui rappelait à Edwina l’ambroisie dont elle raffolait au temps où elle siégeait encore sur l’Olympe.

«Laissez, je vais servir monsieur...» Elle dit cela à ses employés, qui s’en allèrent en les laissant seuls. «Permettez ? Que désirez-vous boire ? Après...promis, je me tais et je vous laisse parler.»

 Elle rit de ce rire de poitrine charmant. Elle n’était pas toujours aussi bavarde, mais la liesse qui l’emplissait de voir venir Jin à elle, lui donnait envie de babiller pendant des heures, afin de ne pas trop penser à son ventre qui avait faim et pas de nourriture, pour une fois.

Jin Tanaka

Humain(e)

Re : Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

Réponse 3 samedi 15 juin 2024, 22:46:31

La gêne ne fut que temporaire. Pas parce que Jin avait eu le temps de s'adapter à ce nouvel environnement, mais parce que la femme qui s'approcha rapidement de lui ne lui laissa pas le temps de réfléchir avant de lui tendre la main pour qu'il l'embrasse avec délicatesse sans vraiment répondre à sa demande sur la façon de s'adresser à elle dorénavant. En tout cas il lui faudra du temps pour satisfaire sa requête car ses habitudes japonaises ne seront pas simples à abandonner. Si près de sa cliente, le parfum de cette dernière lui devenait plus perceptible. L'action dura quelques secondes durant lesquelles l'enseignant resta sans bouger face au regard insistant de la femme en face de lui sans qu'il ne se démonte.

- Euh... Je n'ai pas vraiment eu à me plain-

Son sourire, sa main délicate posée sur son torse, ne font qu'augmenter sa surprise et un léger embarras comme s'il venait de remonter plusieurs années en arrière. A une époque où il n'osait pas vraiment aborder les filles. Pourtant il ne devrait pas ressentir ce genre de chose vu son expérience plus que conséquente auprès de la gente féminine. A croire que cette Edwina Papadakis possède une spontanéité dérutante à laquelle il a du mal à résister. Ses esprits ne lui reviennent qu'au moment où l'intrigante femme lui demande de la suivre.

La suite n'épargne pas ses rétines. Cette immense et luxueuse batisse cachait bien son jeu car l'intérieur est tout aussi somptueux. Des décors comme celui qui se dévoile sous ses yeux il n'en avait vu que dans les films ou les magasines qu'on trouve dans les agences de voyage. S'il s'écoutait il s'éloignerait de tout le monde pour vérifier de ses propres mains si chaque élément de ce lieu existe bel et bien. La températeur ne semble pas le déranger plus que ça sur le moment. Son esprit est ailleurs.

- Non, c'est plutôt à moi de vous remercier pour cette opportunité. Surtout si j'ai l'occasion de profiter d'un cadre pareil.

Qui aurait besoin de quitter sa maison quand elle possède un tel caché ? Il y a tout ce qui pourrait combler quelqu'un a portée de main. Plus les minutes passent et plus Jin se dit qu'il fait tâche ici et qu'il donnerait tout pour s'y installer définitivement si l'occasion venait à lui être proposée.

- Eh bien, la possibilité de découvrir quelque chose de nouveau principalement. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de voyager à l'autre bout de la planète.

Sa réponse est banale au possible tout en restant fidèle à ses motivations premières. Bien sûr que l'argent était également une des raisons de ce long déplacement. En plus du manque évident de projet.

- Un jus de fruit... Un jus d'orange suffira amplement.

Un peu gêné, Jin se frote l'arrière de la nuque en baissant un peu la tête en tentant de regarder Edwina dans les yeux en se redressant la seconde d'après en reprenant rapidement sa phrase précédente.

- Tout ça m'a l'air très bon et je mangerai mieux demain. Mais je préfère faire attention pour aujourd'hui. Juste le temps de m'adapter avec le décalage horaire.

Sans se faire prier outre mesure, le coach sportif d'un été tend le bras pour que son verre puisse arriver à hauteur de son hôte afin qu'elle le serve comme elle l'avait si généreusement proposé. Ceci fait, il ramène le verre vers lui et sirote une longue gorgée qui lui procure un bien fou. A croire que même ce jus d'orange possède des vertues particulières. Ou peut-être est-ce dû au parfum dégagé par Edwina. Ou encore ce coin paradisiaque. Au final, peu lui importait. Il se sentait bien ici et c'était l'essentiel.

- J'en prends plein les yeux depuis que je suis arrivé ici. Au point de ne plus savoir où les poser.

Outre les décors à couper le souffle, Jin ne s'était pas privé pour s'attarder ici et là sur les formes assez prononcées de la femme qui a décidé de l'accueillir chez elle pour un été en rendant la chose le moins évidant possible. Mais avec une robe comme celle qu'elle portait il aurait fallu être un aveugle pour ne pas imaginer ce qui pouvait se cacher sous ce bout de tissu.

- Mais je dois avouer que je suis surpris. Pourquoi avoir fait appel à moi ? Ce ne sont pas les personnes qualifiées qui manquent aux Etats-Unis. Et puis... Vous avez l'air d'avoir une ligne parfaite à vue d'oeil.

La question est sincère et non destinée à mousser sa cliente. D'accord, celle-ci cache peut-être des courbes un peu généreuses à certains endroits ou peut-être qu'elle désire faire disparaître un peu de gras sur ses cuisses et rendre son ventre plus tonique comme le désire certaines femmes. Reste que dans l'absolu le besoin de faire du sport n'est pas vital pour sa santé.
Après il arrive que certaines femmes un peu extravagante aiment dire à leurs amies qu'elles ont un coach sportif. Et en posséder un qui vient d'un pays exotique pourrait lui faire gagner des points.

Au pire, Jin profitera de quelques vacances gratuites avant de rentrer chez lui. Au mieux, il en obtiendra une expérience unique en son genre.

Luxury

Légion

Re : Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

Réponse 4 lundi 13 janvier 2025, 01:04:31

Quelle charmante créature, se disait dame Papadakis. Charmant, grand, bien bâti et avec tout ce qu’il fallait où il fallait. Surtout là, entre deux cuisses puissantes. Oui, Edwina avait faim et pas uniquement des mets sur la table. Elle était également charmée par ce côté timide qu’elle n’aurait pu deviner lorsqu’elle regardait les films dans lesquels Jin jouait. Elle riait intérieurement et prenait déjà un malin plaisir à s’imaginer le dérouter encore un peu plus, se gaussant d’avance de tâcher de le surprendre un peu plus à chaque instant. Elle était décidée à faire du séjour de son invité, un véritable parcours de délice. Elle avait envie de taper dans ses mains, tant elle était pressée de lui montrer tout l’étendu de ses talents d’hôtesse de marque. Et avouons le sans trop de honte, car après tout la déesse en était exempt, elle se réjouissait de le voir frémir de plaisir. Car oui, notre divinité était de ce genre de femme qui pensait d’avance obtenir ce qu’elle désirait. Car après tout, elle n’aimait pas les refus.

- Voilà pour vous… - Dit-elle en faisant couler du nectar de fruit dans le verre que lui tendait Jin. - Oh oui...le décalage horaire. Je n’y pensais plus. On ne s’habitue jamais à ça. Malgré tous les voyages que j’ai pu faire, c’est quelque chose qui continue de me déranger.

Bien que cela n’aie jamais empêcher madame de se nourrir avec gourmandise. Mais c’était totalement elle ça. Edwina et son amour pour tout ce qui comblait ses appétits, qui semblaient grandissant avec le temps. Après l’avoir servi, Edwina se renfonça dans son siège, croisant ses cuisses généreuses. Elle se pencha pour attraper une petite assiette qu’elle remplit de mets, se redressa et grignotait du bout des lèvres tout en écoutant Jin. Edwina le regardait avec les yeux comme mi-clos, un regard langoureux dont les iris continuaient de se délecter de celui qui était en face. Mâchoire carrée, main dessinée mais épaisse, la veine de sa gorge massive…

- Mais quel vil petit flatteur ! - Edwina rosit du plaisir d’entendre ces mots sur sa ligne. Depuis quelques temps on lui rabâchait le contraire. - Vous devriez dire ça à mon entourage ! Et mon médecin en particulier. Tous sont abrutis par je ne sais quel image de la femme moderne. Vous savez bien. Fine, athlétique...les fit girl et les yoga mummy. Sans façon. SEULEMENT ! - Et d’un air dramatique elle continua – Les incompétents qui composent mon quotidien me disent que j’ai du surpoids, des bourrelets et...oh évidemment, pas ainsi, mais ils ont beaux arrondir les angles, je sais qu’ils aimeraient que je ressemble plus aux filles des magazines plutôt qu’à la muse sans âge d’un peintre décédé depuis des siècles…

Edwina se tut, prit un raison qu’elle croqua puis une gorgée d’alcool au miel. Il n’y avait pas d’heure pour elle, étant friande de tous les vices possibles, dont l’alcool.

- Et pourquoi vous plutôt qu’un autre… - La déesse du réfléchir pour le coup. Elle ne pouvait lui avouer qu’elle savait qu’il jouait dans des films, l’avait vu et avait eu envie de l’avoir pour elle. Il partirait en courant. Mais elle ne pouvait pas lui sortir une excuse bateau. Parce que c’était vrai que le Japon ce n’était pas la porte à côté. - Je ne sais pas. Enfin. Je pourrais vous sortir un tas d’excuse, mais. Je ne sais pas. Vous me plaisez, voilà tout. Est-ce suffisant ?

Edwina bu, encore, reposant sa coupe pour manger avec appétit mais gardant toujours son élégance coutumière.

- Et j’aurais pu me tromper, vous voir arriver et être déçue, mais non. Je dirais même plus, prenez moi pour une vile flatteuse à votre tour, que je suis encore plus contente de mon choix maintenant que je vous ai en face de moi !

Les mots de la dame Papadakis roulaient sur sa langue et sortaient de ses lèvres gourmandes avec aisance et surtout, d’une voix ronronnante de luxure. Seulement, elle parlait toujours ainsi surtout lorsqu’elle se trouvait face à quelqu’un de plaisant. Elle savait vous caresser par ses paroles avec autant de talent qu’elle ne le faisait de ses mains.

- Évidemment, je ne veux pas vous forcer la main. Si vous désirez, à n’importe quel moment, rentrer, que ce soit parce que vous avez le mal du pays ou même, parce que ma présence est too much, pour vous, je ne prendrai pas ombrage et mon jet serait à votre disposition. Ne croyez pas être coincé avec la riche excentrique que je suis...et ne me dites pas le contraire jeune homme, au contraire. Et vous serai quand même payer…

Son sourire se fit plus tendre, tandis qu’elle avalait un morceau de fromage de chèvre, suivit d’une gorgée d’alcool. Elle se débarrassa de la vaisselle qui l’encombrait et s’avança, gardant un bout de fesse sur son siège, pour poser ses mains manucurée sur les genoux de Jin.

- Mais terminez votre jus de fruit et allons voir votre chambre. Vous devez être épuisé ! Non seulement de mes babillages incessants, mais surtout de votre voyage. Que je suis bavarde...n’hésitez pas, Jin, à me le dire lorsque c’est trop. «Edwina, vous bavardez beaucoup !» et j’essaierai de me taire… - Elle plaça un doigt sur ses lèvres, sans quitter le genou de Jin de son autre main. - Et promis, je le ferai. Sinon vous trouverez bien une autre manière de me faire taire, j’en suis certaine…

Elle rit, se dressant de toute sa taille, faisant quelque peu trembler ses formes. Pauvre Jin. Il devait être secoué par tant de volubilité. C’était tout Edwina ça. Un tourbillon de folie, doublé d’une grandiloquence qui pouvait en perturber plus d’un et d’une. C’était comme si elle n’avait pas le temps ou du moins la crainte, de s’ennuyer un instant.

Jin Tanaka

Humain(e)

Re : Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

Réponse 5 mardi 14 janvier 2025, 07:08:05

Alors comme ça le famxu Jin lui "plaît" ? C'est bon à savoir se dit-il dans sa tête. Ou en tout cas cela reste flatteur même si il sait pertinemment qu'il ne laisse pas toute la gente féminine insensible. Il se reprend à la remarque suivante cependant.

- Non, je pense que je vais me plaire ici.

Le contact qui suit le surprend de façon plutôt agréable. En même temps, chaque mouvement de son hôte l'est car cela lui offre une occasion parfaite d'admirer son physique ravageur dans cette robe ample. A croire qu'elle en joue volontairement. Certaines femmes aiment s'amuser de cette façon en conservant une certaine distance ou mesure pour voir l'effet qu'elles font aux hommes.

Il décide de ne pas reprendre l'allusion sur le moyen de la faire taire. Peut-être que la chose reviendra sur le tapis plus tard au tournant d'une future conversation. Mais la chose serait bien trop déplacée sur le moment.

- Et je préfère de loin les personnes bavardes, même un peu trop, que d'autres qui ne pipent pas un mot. Les ambiances malaisantes ce n'est pas vraiment mon truc.
En tout cas c'est gentil de votre part, mais je dirais plus fatigué qu'épuisé. Il faut dire que l'endroit où vous vivez est aussi paisible que stimulant.


La monotonie et la longueur du voyage avaient été balayées d'un revers de la main par ce paysage paradisiaque qui se trouvait sous son nez depuis son arrivée au seins de cette immense résidence. Même sa fatigue s'était partiellement envolée entre les parfums délicats et la beauté du jardin radieux que possède sa cliente.

D'ailleurs, l'invitation précédente n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Encore un regard jeté sur l'opulente poitrine qui met à mal cette robe, le coach du jour avale d'une traite son jus en déglutissant assez fort pour que le son résonne jusqu'à la région voisine quand Edwina retire son doigt de sur sa bouche.

- Alors comme ça c'est la maîtresse de maison en personne qui me fera visiter les lieux tout en m'escortant jusqu'à ma chambre ? J'ai droit à un traitement de VIP.

Une main posée sur la table et un grand sourire aux lèvres après y avoir déposé son verre vide, le jeune homme se lève doucement pour se retrouver à baisser le regard en direction de celle qui est face à lui pour lui tendre la main histoire de l'inviter à partir d'ici.

Dans son Japon natale les femmes ne flirtent pas de cette manière. La majorité est plus timide et l'autre partie est plus rentre dedans et trash. Ce changement est grandement apprécie et il ne fait aucun doute qu'il risque de s'en amuser un bon moment pour voir jusqu'où la chose pourra aller.

- Je vous suis.

Il ne fait pas si bien dire car son regard imite ses jambes en ne lâchant pas un seul instant sa cliente pour les minutes qui vont suivre. Autant par curiosité personnelle que professionnelle car ce qu'il lui a dit plus tôt, il le pensait sincèrement. A part pour vouloir brûler un peu de graisse pour être plus mince, cette femme ne semble pas avoir de problème urgent concernant sa santé via du surpoids. Ce qui n'est d'ailleurs par pour lui déplaire, lui qui est un grand amateur de formes généreuses.

Après avoir traversé de simples couloirs qui font plusieurs fois la taille de son appartement et dont quelques briques devraient suffir à couvrir la valeur de celui-ci, le voilà arrivé à ses nouveaux appartements. Là encore, le coach a l'impression d'être tombé dans un univers alternatif en voyant l'état des lieux. Immense serait un euphémisme pour décrire l'endroit où il va résider le temps de son séjour.

- Ah oui, quand même. C'est... impressionnant.

Ses bagages avaient déjà été amenées dans sa chambre et déposées un peu plus loin près d'une imposante armoire qui doit servir de dressing. Ou de portail vers une contrée magique si ça se trouve. Il se dit que cela vaudra la peine d'être vérifié plus tard.

Il y a plus que le comfort moderne dans cette chambre qu'il risque de ne plus vouloir quitter si il reste trop longtemps. Sa cliente n'aura même plus besoin de lui demander si il a des doutes concernant son envie de reste ici. Son regard et la satisfaction qu'elle pourrait lire dedans en disent long.

- Et ce lit. Une armée pourrait tenir à l'intérieur.

Une petite, ou alors un régiment. Le risque de s'y noyer est grand rien qu'à le regarder. Alors si jamais il ose se poser desssus il ne pourra plus le quitter. Au rythme où vont les choses, c'est lui qui risque de ne pas avoir envie de faire du sport et juste de profiter des lieux. Voir de son hôte qui le lui rend un peu trop bien jusque là.

Luxury

Légion

Re : Divine rencontre...{Los Angeles} {Jin et Hédoné}

Réponse 6 mardi 21 janvier 2025, 13:25:43

«Non, je vais me plaire ici.» Et crois moi, Edwina fera en sorte que tu ne regrettes à aucun moment ta venue en ce lieu... Hédoné souriait toujours, ce sourire engageant. Elle tapa dans ses mains lorsqu’il dit cela, bien trop heureuse que quelqu’un ne trouva du plaisir à demeurer au sein de son royaume. Car a elle-seule, on pouvait parler de royaume. Avec son personnel, les nombreuses pièces richement décorées, le jardin immense aux arbres fruitiers en tout genre et aux fleurs les plus exotiques qui soit. Hédoné faisait de sorte qu’en cas de flemme, ce qui pouvait lui arriver, elle n’aie pas à sortir de sa maison. Elle pouvait facilement tenir un siège durant de longues années, au vu de tout ce qu’on pouvait trouver dans les différents placards, les différentes armoires.

- Oh merci ! J’essaie de faire de sorte que ce soit un petit paradis sur Terre.

Les terriens sont si fades dans leur construction et leur décoration à côté des dieux, qu’il fallait bien ça pour que j’accepte de rester dans les parages. Autrement, il y aurait longtemps que Hédoné serait retournée auprès de ses pairs sur le Mont Olympe. Mais en même temps, elle s’ennuyait ferme dans sa condition de divinité. En effet, elle était loin, l’époque des orgies données en son nom, où elle pouvait se nourrir du plaisir de ses fidèles. Il avait bien fallut que la déesse se trouve un moyen de nourrir son appétit gargantuesque pour le plaisir. Que ce soit le sien, mais surtout celui des autres. C’était ça plus que l’argent qui lui avait fait choisir le métier de maquerelle.

- Je vous dois bien ça, Jin, pour avoir parcouru tous ces kilomètres pour venir jusqu’à moi !

Hédoné s’amusait de la situation. Elle se demandait à quel sauce elle allait le dévorer, lui et ses muscles. Elle en frissonnait d’avance. Des frissons d’une excitation presque trop pour son âge éternel. Une fois debout, le petit «je vous suis» qui s’échappa de ses lèvres, Hédoné se permit de lui attraper le bras pour le diriger à sa chambre. Se trouvant au bout d’un long couloir, après être monté jusqu’au second étage, c’était une double porte immense, tout aussi criarde que le reste de la maison. Il y avait dans cette chambre, de quoi tenir occuper l’étalon de sorte à ce qu’il ne puisse s’ennuyer un seul instant. Car dans sa générosité, Hédoné qui ne supportait pas l’ennui, tâchait de faire de même pour ses invités. Qu’ils soient de marque ou non. En vérité, il n’y avait que ses employés qui avaient droit à son arrogance quelque peu hautaine. Mais que voulez-vous. N’est pas déesse qui veut !

- Vous aimez ? J’en suis satisfaite. Pleinement. Il faut dire que j’ai demandé à ce qu’elle soie décorée avec goût.

Ce qu’elle ne peut dire, c’est que ses pouvoirs divins lui ont permis de remplir le dressing de vêtement qui plairont à Jin en plus d’être parfaitement adapté à sa taille. Tout comme la salle de bain et les différents placards de la chambre, qui étaient empli de tout ce dont il pourrait avoir besoin durant son séjour. Les avantages de ne pas être humaine, c’était de pouvoir ainsi répondre à tous les besoins matériels des Hommes.

- Le lit vous dites ? Oh...hihi...disons qu’un adage dit que le lit doit être grand, afin d’y faire venir autant de personnes que le plaisir ne le demande. Il paraîtrait qu’on ne commence à s’amuser vraiment qu’à partir de cinq...ou six.

Et elle rit sans gêne de cette petite remarque, tout en allant tirer les rideaux afin de laisser la lumière baigner la pièce d’une lumière adoucie par la couleur des draps et des différents bibelots présents. Appuyant son vaste fessier sur le rebord de la fenêtre, elle dévorait son invité du regard, tandis qu’il faisait le tour de la pièce.

- En plus d’être grand, il sera pile poil à la convenance de votre musculature, je n’en doute pas. Tout comme le confort de ces draps et de ces nombreux coussins. J’espère sincèrement qu’ici, vous passerez vos plus belles nuits…

Hédoné se décolla de son assise et se dirigea vers le lit, se laissant tomber dessus avec la même facilité que celle qui la faisait bavasser. Elle tendit la main pour que Jin s’approche d’elle. Une main qui n’était pas lubrique pour une fois, mais simplement amicale. Lorsqu’il passa près, elle lui prit les doigts et l’attira à lui, levant un visage presque innocent tout à coup, vers le visage de Jin qui pouvait la voir de haut.

- Jin...désirez-vous que je vous laisse seul afin que vous puissiez...que sais-je. Vaquer un peu et prendre possession des lieux ? Ou…

Elle osa, sachant qu’il pouvait très bien mal interprété son geste et la repousser, tout en continuant de tenir les doigts de Jin, glisser son autre main sur son ventre et faire pianoter ses doigts le long de son bas ventre, s’arrêtant sagement à sa ceinture.

- Désirez-vous de l’aide afin de vous...détendre un peu ?

Hédoné passa une langue gourmande sur ses lèvres, ce qui ne laissait pas vraiment de doute sur son envie de déguster ce chibre qu’elle savait là, si près d’elle. Rapide ? Peut-être. Il pouvait toujours se refuser à elle, si c’était trop vite, elle n’en prendrait pas ombrage. Mais Hédoné était ainsi faite. Elle ne passait jamais par quatre chemin, faisait les choses sans détour, cela dit, ne forçait pas les gens à pratiquer des choses qu’ils ne voulaient pas. Bien entendu, elle pouvait s’offrir entièrement, mais pour l’heure, elle avait seulement envie de goûter au lait de ce divin étalon.


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