Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Qu'est-ce à dire que cette diablerie ? |pv le domaine des muses ]

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Einrich Schätze

Humain(e)

Einrich était en poste dans une tour de surveillance, toujours dans la zone contesté entre son royaume et la théocratie galadienne, que lui et beaucoup d'autre soldats en poste dans le coin appelé " amoureusement " les galeux. C'était un peu comme une zone morte, une zone silencieuse, sans réel mouvement, car personne ne voulait se risquer bêtement à y aller sans trop de moyens. Lui et son collègue passait donc leur temps comme il le pouvait en observant autour d'eux, la brume, les arbres, l'horizon, l'ennuie en somme.

Mais pour lui, l'ennuie était bien, cela voulait dire qu'il n'y avait pas d'embrouille ou de problème, donc que tout ce passait bien. Leur travail était autant de surveiller tout mouvement de l'ennemie qui oserait passer par là que d’empêcher des idiots en quêtes de frisson et d'or de passer cette zone vide et risque de perdre la vie bêtement sous un piège physique ou arcanique pour les plus chanceux, ou capturé par les galeux pour les moins chanceux.

Il était donc assis dans sa chaise, regardant vers le nord-ouest, son compagnon de garde lui vers le nord-est et comme d'habitude, tout ce passait bien, Jusqu'à ce que cela ne soit plus le cas. Un bruit, un hurlement étrange dans la brume, comme un appel à l'aide ou de la douleur. Einrich et son collègue se regardèrent à ce moment là, fronçant le regard en se demandant ce que cela était.

" Tu vas voir ? "

Fut la phrase que tout deux pensèrent, mais que seul son collègue dit en premier. Einrich soupira en venant lui répondre.

" Non non, la dernière fois c'était déjà moi, alors c'est toi qui lèves ton jeune fessier et qui vas voir tout ça, moi je te surveille."

Aucun d'eux n'avait envie d'y allait, autant pour le fait de quitter la sécurité toute relative de leur tour que de se retrouver à marcher dans un véritable champ de mines sous une luminosité ridicule. Hagurt, le second garde, tendit sa main vers Einrich, un sourire malicieux au visage. Il savait ce que cela voulait dire, le faisant de nouveau soupirer avant de tendre lui aussi la main. Tout deux se mirent à les agiter en presque parfaite synchronisation avant que cela ne s’arrête. Hagurt avait une main formant une pierre, Einrich un ciseau. Ce dernier se mit à râler sous le rire satisfait de Hagurt, venant lui ajouter.

" T'a intérêt à me garder à l’œil, sinon quand je reviens je te fais valdinguer par la première fenêtre qui vient."

" Ouai ouai, allez, descend vite, je crois que ça s'impatiente."

Répondit-il alors que d'autre crie se firent entendre. Einrich se mit donc à s'équiper un minimum, venant prendre gambison, gant et épée. Il prit aussi une torche pour pouvoir voir plus clair, puis descendit de la tour. Il n'était pas stupide, la première chose qu'il se mit à faire en touchant le sol boueux fut de sortir son épée de son fourreau, se retrouvant ravis de voir qu'elle n'était pas collé à ce dernier ou rouillé jusqu'à la moelle.

Il se mit donc à marcher en direction des cries, tenant sa torche bien en avant pour y voir quelque chose, son épée serrée dans son autre main. Il chantonnait une comptine, non pas vraiment pour se rassurer, même si c'était un effet secondaire qu'il ne négligeait pas, mais plutôt parce qu'elle avait été inventée par sa garnison pour se souvenir où était les pièges qu'ils avaient posés dans le secteur.


Sauf que, au bout d'une centaine de pas, il se retrouva vite au bout de la comptine en question. Serrant les dents et râlant en regardant autour de lui, il ne voyait toujours rien et les crie s'étaient arrêté. Puis, un mouvement fugace passa près de lui, il le sentit, se retournant abruptement, il cherchait ce que s'était, mais la purée de pois qu'était la brume actuelle ne l'aidait pas du tout. Il ne le sentait pas, mais alors pas le moins du monde, alors en homme logique, il fit ce qui lui paraissait le mieux, retourner fissa à la tour.

" Hagurt ! Couvre-moi, il y a un truc pas net ici ! "

Il l'avait su que c'était une mauvaise idée, mais non, il avait fallu qu'il descende voir se disait-il, qu'elle idée stupide se disait-il, encore un coup à mourir comme un crétin ajouta-t-il. Tout le monde savait qu'il y avait des créatures qui rodaient la nuit, mais non, il avait fallu qu'il se retrouve à en croiser une. C'est à son premier pas de course qu'il fut percuté par quelque chose, le faisant lâcher sa torche au sol, manquant de faire de même. Le souffle court, son regard partait dans tous les sens, scrutait pour voir ce que c'était la pointe de sa lame devant lui, mais rien de visible.

" Fait chier !"

Souffla-t-il entre ses dents avant de se mettre à courir en direction de la tour. Le cœur battant à tout-va, la respiration aussi rapide que ses pas, il essayait de se réciter la comptine à l'envers et en accéléré sous l'adrénaline, ses pas clapotant rapidement sur la boue et l'herbe humide. Avait-il fait une erreur dans sa mémoire ? Avait-il marché sur une mine arcanique lui aussi ? Pendant un instant, tout fut noir pour lui, plus rien, plus de bruit, plus de vue, plus d'odeur.

D'un coup, tous ses sens lui revinrent dans un fracas assourdissant, tombant au sol en percutant des choses sous lui. Tout était noir, il avait mal au dos et à la tête, il reprenait lentement son soufflant en se plaignant, venant à se relever difficilement dans cette obscurité. Il manquait de tomber en marchant sur des objets étranges, donc un métallique, il passait ses mains autour de son environnement et se retrouvait à toucher rapidement des murs. C'était un endroit étroit. Était-il dans un cachot ? Est-ce que c'était une mine de galeux qui l'avait envoyé dans une de leur geôle, la situation ne lui plaisait vraiment pas, continuant de chercher à tâtons son environnement ? Ses mains trouvèrent alors une cloison qui sonnait creux, qui sonnait comme du bois, le poussant à tâtonner un peu plus, il trouva une poignée et la tourna.

Einrich se retrouva quelque peu aveuglé par le changement brusque de lumière, se couvrant un peu le visage de sa main pour atténuer cela. Il se trouvait dans un couloir, et en se retournant, il put voir grâce à la lumière de cet endroit, qu'il avait atterri dans une petite pièce où se trouvaient différents objets, donc un balai, un sceau ou encore son épée. Il la ramassa rapidement tout en se demandant ou est ce qu'il pouvait bien être, regardant autour de lui pour comprendre l'endroit.

Pas d'odeur de moisi, pas de boue, et cette odeur, c'était l'odeur du propre. Tout était propre, blanc, plein de meuble qui devaient valoir plus cher que tous ses salaires cumulés. Einrich fronçait le regard en observant de chaque côté du couloir, venant à se dire.

* Bordel, mais où est ce que j'ai atterris ? *

Sur ses mots, il rangea son épée, parce qu'au vu de l'endroit, s'il était bien dans un palais, il savait qu'il y aurait forcément des gardes, et seul, il n'allait pas faire long feu, alors autant faire profil bas, se servir seulement de ses jambes et chercher à savoir où il était.

La Clairière des Muses

Légion

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    Maison de courtisanes sur Nexus.
Au sein de la Clairière des Muses, les journées se ressemblent, tout comme elle peuvent être extraordinaires. Rares sont les fois où il y a des complications. Dans une journée type dans la maison de courtisanes, l'aube était loin de signifier son début. Duncan restait souvent à errer dans la demeure la nuit, à surveiller les couloirs et les jardins, afin qu'aucun intrus ne vienne troubler le repos et la sécurité des Muses ou le bien-être des clients restés pour la nuitée. Edmund, quant à lui, s'activait bien avant les premières lueurs du jour. Il se pressait au marché pour récupérer les meilleurs ingrédients, souvent seul ou avec un des autres hommes peuplant la bâtisse. Ensuite, il revenait plein de vivres dans sa cuisine pour préparer les déjeuners des Muses, comme de la patronne, ainsi que des clients. Ces papillons de nuit aimaient à travailler quand tout était calme, l'un avec la sérénité de la nuit, l'autre avec la solitude de ses marmites et autres couverts.

Lorsque l'aube éclairaient enfin les murs et fenêtres de la Clairière, les Muses se levaient en majorité, tandis que d'autres scellaient leurs paupières pour faire leur nuit en décalé. Petit-déjeuner entre employés ou avec des clients, en général, il s'agissait d'un moment de tranquillité, de sérénité même. Ce matin, Ilyana s'était retournée dans son grand lit, seule. Dans son plus simple appareil, elle se leva pour admirer les premières lueurs de l'aube. C'était un moment privilégié pour elle, étirant son corps et priant pour se reconnecter avec la nature. Une fois cette chose faite, l'elfe se préparait un bain au parfum floral pour retirer toute la sueur et les mauvaises ondes de la nuitée. Il s'agissait là d'une certaine hygiène, plus dans le sens ''préparation méticuleuse'', ayant une attention particulière pour son apparence. Non pas qu'elle était égocentrique ou vaniteuse, mais elle savait bien que la première chose que les clients voyaient était son physique, sa beauté elfique. Elle brossa sa longue chevelure de perle avec délicatesse. La ''jeune femme'' prit soin de choisir une tenue sombre la mettant particulièrement en valeur, révélant son aura mystique et toute sa grâce, ainsi que ses magnifiques formes. Elle finit sa mise en beauté par du khôl noir pour ses yeux, ses ongles n'ayant besoin d'une autre couche de vernis, toujours si parfaits.

Ilyana alla rejoindre ses consœurs et confrères dans la grande salle à manger, prenant les bons petits plats qu'Edmund avait pris soin de préparer à leurs attentions. L'elfe n'était pas une grosse mangeuse, alors elle eut fini vite de se repaître, saluant les autres pour parfaire à ses activités, avant de prendre son rôle réelle en tant que Muse. L'elfe, durant son temps libre, s'adonnait aux arts, que ce soit le chant elfique, la danse ou la peinture encore.

Aujourd'hui, elle s'était installée dans la petite salle de balle, précisant aux autres ainsi qu'à Céleste qu'elle y serait pendant quelques temps. Elle s'étira longuement, chauffant ses articulations avant d'entamer des mouvements gracieux, se déplaçant avec une élégance naturelle. Ses mouvements sont fluides, synchronisés au rythme de la musique qu'elle se chantonne dans son esprit. Ses pieds, nus, glissent avec légèreté sur le plancher, esquissant des arabesques dans l'air. Chaque geste est empreint d'intention et de passion, reflétant l'envie de bien faire de la part de la Muse elfique. Ses muscles se contractent et se relâchant dans un ballet harmonieux, exprimant une gamme d'émotions, allant de la joie à la mélancolie, de l'euphorie à la solitude. Son visage concentré, bien que doux, était un peu déconcertant. Il lui rayonnait d'une énergie contagieuse. Chaque saut, chaque tour ou ondulation est exécuté avec détermination et fraîcheur, parfaitement en symbiose avec l'espace qui l'entourait. Cette séance d'entraînement était une occasion nouvelle de se reconnecter avec son corps, son esprit mais surtout ses émotions, autant bonnes que mauvaises et de les accepter telles quelles.

Ilyana ne se rendit pas compte du temps qu'elle avait pris pour s'adonner à sa danse interminable. Son seul indicateur est qu'elle était couverte d'une légère sueur, quelques cheveux venant se coller à la mâchoire et sur le haut de son front. Pour sûr, elle allait devoir accueillir des clients, ou tout du moins être présente dans le grand salon, au cas où on la choisirait. Il lui fallait une nouvelle toilette, pour se débarrasser de toutes ces traces de son exercice physique.

En sortant de la salle de bain, dont elle referma la porte après son passage, l'elfe émit un son de surprise réelle. Dans le couloir, un homme d'un certain âge semblait perdu. Rassurée, elle s'approcha de celui-ci, le visage calme et le sourire doux. Elle s'inclina simplement, avec élégance.

" Bonjour messire. Puis-je vous être utile ? Vous êtes-vous perdu sur le chemin d'une chambre ? À moins que vous ne soyez en train de jouer à cache-cache avec une des Muses ? "

Toujours avec bienveillance, Ilyana posa l'une de ses mains au dessus de sa poitrine pour se désigner, se pinçant les lèvres d'excuses.

" Où sont mes bonnes manières ? Je vous prie d'excuser mon impolitesse. Je suis L'Aimante. "

Même si l'homme semblait perdu et bien qu'il soit aussi pas très bien habillé, quelque chose fit tiquer l'elfe. Il avait encore son épée à sa disposition, chose qui n'était pas normal s'il était réellement client de la Clairière. Céleste n'aurait jamais laissé passer cela. Il restait suspect, mais plutôt que de l'agresser, la demoiselle préférait jouer la carte de la jeune femme accueillante qu'elle était, après tout.
« Modifié: lundi 13 mai 2024, 23:50:50 par La Clairière des Muses »

Einrich Schätze

Humain(e)

Einrich avançait doucement dans les couloirs de ce bâtiment toujours inconnu à ses yeux. Il évitait de faire du bruit autant que possible, car s'il arrivait à en sortir sans se faire voir, il pensait que ce serait le mieux à faire.

Mais la chance ne dura pas vraiment longtemps pour lui, car dans ce couloir, une porte s'ouvrit. Il se mit à regarder  autour de lui, cherchant un endroit où se cacher, mais, la porte la plus proche était bien trop loin pour qu'il ne soit pas vu, le couloir en lui-même, bien trop long avant qu'il n'y ait un angle et le placard d'où il venait, revenait au même. Il se retrouvait donc à soupirer, acceptant le fait d'être découvert et tout ce qui pouvait en découler, voyant lentement la personne sortir de derrière la porte.

Son regard s'aiguisa et un sourcil se releva en voyant cette personne de la tête au pied. Ce n'était pas la plastique de cette personne ou encore sa tenue, même si, de ce qu'il eut le temps de remarquer, elle devait faire bien des envieuses, mais plutôt son visage et surtout ses oreilles. Ça, il était sûr, elle n'était pas humaine, et il ne savait pas vraiment ce qu'elle était, car il n'en avait jamais vu dans son royaume, mais en tout cas, elle était assez belle. Mais là n'était pas le sujet, ça, il le savait très bien, venant à reprendre ses esprit rapidement et contre toute attente, sa présence ne lui fit pas plus peur que cela, venant lui poser quelques questions sur sa présence ici.

Des mots qu'il en entendait, il pouvait donc deviner que cet endroit était une sorte d'auberge, mais le reste de ses questions lui firent penser à autre chose, plutôt une maison close. Son regard se porta un instant autour de lui avant de revenir sur son interlocutrice, commençant à ouvrir la bouche avant de la refermer, l'entendant reprendre la parole. Elle se mit à se présenter, lui donnant son nom, ou plutôt son surnom, ce qui ajoutait de la confidence sur l'endroit où il se trouvait, bien que cela ne lui servait à peu de chose.

Mais voilà, il fallait bien qu'il réponde et, autant être sincère, car comme on le disait, si l'on n'avait rien à cacher, les dieux n'avaient aucune raison de nous punir, non ?

" Bonjour Mademoiselle, je m'appelle Einrich et ....."

Il avait commencé sa phrase en inclinant la tête, puis s'interrompit, venant se gratter la nuque de gène en regardant un instant à côté de lui avant de la regarder de nouveau et de reprendre sa phrase.

" Les chances pour que vous me croyiez son mince, mais… Je suis apparu dans l'un de vos… débarras et… Je ne sais pas vraiment où je me trouve actuellement."

Oui, il savait qu'il y avait peu de chance pour qu'il l'ait convaincue que ce qu'il disait était vrai, mais au moins, il avait tenté et… si cela dégênerait, il pourrait toujours se mettre à courir en cherchant la sortie la plus proche si on tentait de le poursuivre.

La Clairière des Muses

Légion

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Après s'être présentée cordialement auprès de l'inconnu, celui-ci révéla son prénom, sans une once de mensonge, ce qui fit davantage sourire l'elfe. Puis la suite de son récit sembla abracadabrantesque. Ses yeux ronds tels des cucurbitacées en pleine maturité, l'Aimante se tapota les lèvres, paraissant dans ses pensées durant quelques instants, puis refit face à l'homme.

" Enchantée, messire Einrich. Pour être totalement transparente et sincère avec vous, votre histoire pourrait paraître des plus rocambolesques, mais j'aime à vous croire sincère. "

Ilyana observa Einrich avec une curiosité teintée de compassion. Son récit était inhabituel, mais il y avait une sincérité dans ses paroles qui ne pouvait être ignorée. Elle inclina légèrement la tête, signe qu'elle prenait au sérieux ce qu'il venait de lui dire.

" Sire Einrich..."

Ilyana répéta son nom avec douceur, laissant son nom rouler sur sa langue comme une caresse.

" Vous êtes précisément dans la grande ville de Nexus, dans l'enceinte de la Clairière des Muses, une maison renommée de courtisanes. Même si votre récit est singulier, il faut dire qu'au sein de cet établissement, nous sommes plutôt familiers avec l'étrange et l'inattendu. Mais vous êtes en sécurité ici. Je vais vous aider à comprendre ce qu'il s'est passé et pour que vous retrouviez le chemin de votre maison. "

Son sourire se voulait tendre et rassurant, et l'elfe espérait réellement l'être. La jolie jeune femme se tourna légèrement, invitant l'homme à la suivre dans le couloir. Ses pas étaient silencieux et gracieux, comme si elle ne touchait guère le sol. Ses longues oreilles pointues se balançaient mollement au rythme de sa marche. Son allure dessinait ses courbes avec grâce, s'il osait la regarder. Peut-être était-il plus respectueux que la plupart des personnes qui passent les portes de la maisonnée.

" Venez avec moi. Je vous emmène auprès de quelqu'un qui pourra vous aider à démêler ce mystère. "

Ilyana mena Einrich à travers les couloirs, évitant habilement les possibles regards curieux des autres clients et également celui du personnel. Finalement, ils arrivèrent devant une double porte, d'un bois très clair et finement sculpté. L'Aimante fit taper quelques doigts contre le précieux bois, attendant le retour d'une voix qui lui somma d'entrer. Précédant Einrich, la belle elfe déclina son identité auprès de cette voix puis fit entrer l'homme à sa suite.

La pièce était bien plus sombre que les longs couloirs blancs de marbre qu'ils avaient parcourus. Rien n'était de mauvais goût, le bureau avait été décoré avec classe et sobriété. L'autre partie de la salle était un petit salon, délicieusement meublé. On comprenait aisément que cette pièce servait principalement aux affaires et rien d'autres. Au bout du bureau, assise, se tenait une belle brune d'une trentaine d'années, apprêtée d'une robe simple mais élégante, qui la mettait magnifiquement en valeur, tout en faisant ressortir le teint basané de sa peau.

" Dame Albame, je vous présente Einrich. Il semble être dans l'embarras le plus total et quémande notre aide. "

Ses yeux brillaient d'une sagesse tranquille alors qu'elle fixait Einrich avec attention, alors qu'il accompagnait l'Aimante. Elle l'invita d'un geste de la main à s'asseoir dans le fauteuil devant son bureau, remarquant bien la présence de son arme, bien que rangée à sa ceinture.

" Bonjour. Je suis Céleste Albame, la propriétaire de la Clairière des Muses. En quoi puis-je vous être utile ? "

Son ton et son sourire étaient sympathiques. Rien ne présumait qu'elle était sur ses gardes, même si Ilyana semblait lui faire assez confiance pour l'emmener armé jusqu'au bureau de la mère maquerelle. Après tout, l'elfe pouvait être assez naïve parfois...

Einrich Schätze

Humain(e)

Einrich put facilement voir que son récit n'avait pas vraiment fait mouche au vu de l'expression qui se collait au visage de son interlocutrice, mais il ne pouvait pas vraiment la blâmer, il en aurait fait de même si les rôles avait été inversé.

Par chance, sous sa réponse, il fut soulagé, car elle lui annonça lui offrir le bénéfice du doute, venant alors sous ses mot, relâché un très léger soupire de ne pas avoir tout de suite des problèmes. Mais il n'était pas au bout de ses peines, l'entendant de nouveau attiré son attention en prononçant son prénom, ses paroles furent une douche froide. Elle venait de lui révéler l'endroit où il se trouvait et, il n'avait pas envie d'y croire, mais comme elle, il lui laissait le bénéfice du doute.

Il vint alors placer ses mains sur ses tempes, ses les frottant en fermant les yeux, le visage légèrement en direction du sol en réfléchissant à tout cela. Il était à des milliers de kilomètres de chez lui, très loin et dans un endroit totalement inconnue. Il finit par se frotter les paupières fermé avant de les ré ouvrir en l'entendant lui demander de la suivre. Il hocha simplement la tête en marchant sur ses pas, venant ajouter au passage.

" Pour éviter toute confusion supplémentaire, je n'ai pas de titre de noblesse."


Elle l'avait appelé Sir, mais il n'était rien de cela, pas de titre de noblesse, pas d'adoubement, juste un homme quelconque, alors il n'avait pas vraiment envie d'usurper un titre et de s'attirer de gros ennuies. Le chemin qu'il prirent était assez long, lui laissant voir la grandeur de cette endroit, avant d'arriver devant une double porte qui lui laissait deviner que ce n'était pas le bureau du concierge. Il prit donc une discrète mais profonde inspiration lorsqu'elle frappa à la porte, puis, la suivit dans cette pièce.

Un bureau, très spacieux, très luxueux aussi, rien de ce qu'il avait put côtoyer de toute sa vie, et cela ne pouvait dire qu'une seul chose, il était dans le bureau d'une personne très importante et qu'il restait d’être dans de beau draps s'il faisait un pas de travers. les nobles et les gradé lui faisait plus peur que la guerre, car eux, avait le pouvoir de transformer sa vie en enfer, alors que le premier pouvait tout simplement y mettre fin.

Derrière le bureau qui trônait dans cette pièce, se trouvait une grande femme, belle, élégante, au regard acéré, le teint assez proche de celui de la majorité des gens de son royaume, comme sa mère. Lorsque l'Aimante le présenta, il fit une révérence sans attendre, histoire de bien montrer l'exemple et de faire comprendre qu'il n'était vraiment pas la pour causer des problèmes. Sous un geste de sa part qui l'invitait à s'asseoir, il ne se fit pas prier, la paume de sa main venant se poser sur le pommeau de son épée pour la guider et éviter que le fourreau ne le gêne ou ne tape sur la chaise en s'asseyant. Il fit de nouveau un geste de respecter de la tête sous ses mots, puis, répondit donc à sa question

" Et bien, je vous remercie d'abord de me recevoir et d'écouter ma requête. Cela vous semblera sûrement stupide ou étrange, mais j'ai besoin de votre aide pour rentrer dans mon royaume. Voyez vous, j'étais en patrouille quand je me suis retrouvé dans le noir, puis, dans une petite pièce remplis de balais, dans votre demeure."

Il fit une petite pause dans ses paroles, puis repris

" Je sais que mon royaume n'est pas du tout à coté du votre et même qu'un océan les sépare."

Tout ce qu'il espérait, c'était juste que son royaume ne soit pas en froid avec le sien, sinon il sentait que cela risquait de mal tourner pour lui.

La Clairière des Muses

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Assise sur son fauteuil derrière le bureau, la mère maquerelle était perplexe. La propriétaire des lieux, Céleste Albame, leva un sourcil intrigué en écoutant le récit d'Einrich. Elle croisa les doigts devant elle, son expression restant mesurée, mais ses yeux trahissaient une vive curiosité. Ce qu'il racontait semblait capillotracté mais tout à fait plausible à la fois. De ses iris dorés, elle ne se gêna pas pour le détailler. Sa tenue n'était pas des plus...adéquates pour venir dans un lieu tel que la Clairière. Son visage portait aussi bien les signes du temps mais aussi de celui passé sur les champs de bataille, ou tout du moins, à croiser le fer. Lorsqu'il eut fini ses explications, la propriétaire des lieux lui sourit, sans mauvaise intention derrière.

" Vous dites avoir traversé un océan en un instant pour vous retrouver ici ? ", répéta-t-elle lentement. " C'est effectivement des plus singuliers. Mais rien n'est impossible en ce monde, n'est-ce pas ? "

Terra était peuplé de bien des créatures, toutes plus folles que les autres, aussi bien physiquement que magiquement parlant. Alors est-ce que son récit paraissait absurde ? Pas du tout. Céleste se leva de son fauteuil, faisant le tour de son bureau pour se rapprocher de l'homme assis. Sa robe élégante glissait doucement sur le sol, sans un bruit, et son allure imposait naturellement le respect. Elle s'arrêta devant Einrich, légèrement appuyée contre le bord du bureau sombre, l'observant avec attention.

" Si ce que vous dites est vrai, alors il se pourrait qu'il y ait une force bien plus grande à l’œuvre ici. Je ne suis pas une mage et vous ne semblez pas l'être également, mais j'ai peut-être quelqu'un dans ma manche qui pourrait bien vous aider. Nous allons faire notre possible en tout cas. Sachez que vous offrirez une chambre en ma bâtisse le temps de résoudre le problème. "

La mère maquerelle s'arrêta un instant, son sourire plus insistant, une lueur différente faisant briller ses précieux yeux. Sa voix n'avait pas changé mais ses mots étaient lourds de sens.

" Je ne veux pas de problème dans mon établissement, et vous n'en voulez pas également. Bien sûr, si l'envie vous prend de rendre service, nous pourrons vous trouver quelque chose à faire, le temps de vous renvoyer chez vous. "

Céleste releva son regard et le porta sur Ilyana, lui faisant signe de s'approcher. Un bref échange de regard eut lieu, toutes les deux muettes. L'elfe hocha la tête, compréhensive, prête à agir selon les instructions de la maîtresse des lieux.

" Emmène-le auprès de la Ténébreuse, je te prie. "

Celle-ci acquiesça du chef, un sourire rassurant illuminant son visage de marbre. Elle fit un pas en arrière, se préparant à guider Einrich hors du bureau. Dame Albame, quant à elle, retourna à son siège, posant à nouveau son regard sur Einrich.

" Vous ne serez pas seul dans cette quête. Vous avez ma parole. Mais pour l'instant, suivez L'Aimante. Elle vous mènera à quelqu'un qui a des connaissances approfondies sur les...phénomènes étranges de ce monde, dirons-nous. "

L'elfe, toujours délicieuse, prit la porte, suivi de son nouvel ami. La belle jeune femme le guida de nouveau à travers les couloirs, tous aussi ornés et paisibles que les précédents, jusqu'à arriver devant une autre porte, moins imposante que celle du bureau de Céleste, mais toute aussi élégante. Ilyana frappa doucement contre la porte, attendant une réponse. Elle sursauta en se tapant le front, se retournant vers le balafré.

" J'ai oublié de vous prévenir. La Ténébreuse est du genre joueuse et pas pu... "

La porte s'ouvrit d'un seul coup, laissant apparaître une femme entièrement nue, à la peau d'un violet laiteux. Son regard d'or se posa sur Einrich, se léchant la lèvre inférieure avec délice.

" Tu me ramènes un tout nouveau client. Je vais me faire plaisir... "

" N...Non, La Ténébreuse ! C'est Dame Albame qui l'envoie. Il a besoin de notre aide. "

" Allons donc ! ", balança-t-elle, un brin déçue visiblement.

Elle s'en retourna dans sa chambre, dans une démarche chaloupée et tentatrice, sans se vêtir le moins du monde. Ilyana se tourna vers Einrich, confuse, le rose aux joues.

" Entrez, je vous prie. Et faites-lui part de ce que vous nous avez raconté. Dites-lui le plus de détails possibles. La moindre petite chose peut être importante. "
« Modifié: dimanche 02 juin 2024, 23:11:09 par La Clairière des Muses »

Einrich Schätze

Humain(e)

Il s'était bien dit que ses mots ne serait pas si facilement crue, mais bon, il ne pouvait pas vraiment dire autre chose, il avait toujours été très nul pour mentir, alors mélanger les choses pour faire paraître les choses plus crédible, il avait du mal.

Il ne put s'empêcher de laisser un léger soupire se faire entendre quand il eut l'impression qu'elle avait l'air de le croire. Son dialogue tenait et comme elle le disait, il ne connaissait rien en magie, juste qu'il n'aimait pas vraiment s'en approcher car cela lui apportait toujours des ennuies, la preuve actuel étant suffisant pour le prouver. Par contre il fut totalement surpris lorsqu’elle lui annonça lui offrir une chambre le temps de résoudre son problème de voyage.

" Je .... je vous en remercie grandement."

Dit-il en faisant une légère révérence sur sa chaise. Il ne se voyait jamais offrir quoi que ce soit, il avait toujours sué ou saigné pour obtenir ce qu'il avait aujourd'hui.

Sur la suite de leur discussion, il put se rassurer un instant en l'écoutant, venant lui répondre sans hésiter

" S'il y a quelque chose qui se trouve dans mes cordes, je serais de vous rendre service pour payer ma présence ici."

Nettoyage, protection, cuisine, il pouvait bien faire toute ses choses si cela lui était demandé pour payer son séjour en ses lieux et il préférait cela au fait de se voir offert quelque chose, car, de toute façon, une partie de lui, disait que cela pouvait toujours cacher des choses qui se retournerait contre lui. Il put ensuite la voir regarder la jeune femme qui se trouvait à ses cotés, un geste du visage, un regard échangé, lui laissant deviner qu'elle se parlait sans dire un mot.

Avant de partir pour la suite de ce périple, la maîtresse des lieux lui indiqua à l'avance qu'il devrait rencontrer quelqu'un d'autre, le faisant hocher la tête avant de se relever.

" Je vous remercie grandement pour votre aide Madame."

Une legere révérence suivit ses mots, puis, il emboîta le pas derrière l'Aimante, sortant du bureau pour retourner pendant un temps parmi les long couloir de l'établissement. Pendant leur marche, il ne pouvait pas s’empêcher de regarder la jeune femme, curieux, non pas pour son physique des plus gracieux et plaisant à ses yeux, mais surtout pour ses oreilles si inconnue à ses yeux, sa curiosité lui brûlant les lèvres, mais se retenant en se disant que cela serait sûrement mal poli. Il arrêta juste à temps ses pensées pour ne pas être surpris quand elle s'arrêta près d'une nouvelle porte. Il fut d'abord surpris par le geste et la mimique plutôt attendrissante qu'elle eut d'un coup, venant à se rappeler d'un détail qu'elle tenta de lui donner avant de rencontrer leur nouvelle interlocutrice, mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle apparut en ouvrant en grand la porte.

Une jeune femme, vêtu de son habit de naissance, se tenait fièrement et joyeusement devant eux. Bien que cela le surpris un peu, il n'en fut pas choqué, les mœurs de son royaume l'ayant quelque peu habitué à ne pas être surpris par ce genre de chose. Le plus amusant fut le fait que tout deux se regardèrent, mais que ce fut elle qui le dévorait plus de regard que lui. Malheureusement la joie de la jeune femme fut vite gâché par les parole de l'Aimante et, il purent reprendre le cours de leur venue chez elle.

" Enchanté de vous rencontrer. Je me nomme Einrich."

Dit-il tout de même pour ne pas paraître grossier. La suivant dans sa chambre pour ne pas discuter en plein milieu d'un couloir, il écouta l'Aimante attentivement, pouvant voir ses joues legerement rosé par la gene, chose qu'il trouva plutot mignon à voir. Il finit pas hocher la tête pour acquiescer de ses dires.

" Et bien, pour commencer ..... j'étais en poste a la frontière entre mon pays et un royaume ennemie, un endroit ou très peu de gens ce promène sous les dangers environnant et les mines arcanique enfouis dans le sol, j'étais avec un autre soldat qui me surveillait depuis une tour, parce que l'on avait entendu des crie au loin. Le problème, c'est qu'il y avait beaucoup de brume au vue de l'heure et donc que l'on ne voyait pas grand chose. Mais rapidement, on s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose dans la brume, on ne savait pas trop quoi, mais cela s'est mis à me chasser. Je me suis mis à courir à tout jambes pour retourner à la tour parce que je voyais bien que c'était quelque chose de très gros et que seul, j'allais juste y laisser ma peau. Puis, d'un coups, plus rien, noir total, et ensuite je me suis retrouvé à me cogner contre des objet et à me rendre compte que j'étais dans une petite pièce dans votre établissement."

Il se mit ensuite à réfléchir un instant, cherchant s'il n'avait pas oublié quelque chose, mais, rien ne lui revenait, alors il regarda de nouveau la ténébreuse en venant ajouter

" Voila, je ne vois pas quoi d'autre je pourrais vous dire."


Ajoutant un sourire un peu gêné à tout cela.

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Agacée, Yema s'en était retournée au fond de sa chambrée, allant se vêtir d'un simple peignoir de la même teinte que sa peau, d'une telle transparence et découvrant ses courbes, que c'est comme si elle ne portait rien.

" Tu as le don de me gâcher mon plaisir, L'Aimante..."

" Désolée... "

Les oreilles d'Ilyana se baissèrent de tristesse, réellement désolée, ne voulant provoquer une quelconque colère ou déception chez La Ténébreuse. Celle-ci fixa sa collègue courtisane, lui faisant un signe de main, lui indiquant que ce n'était rien finalement. Prenant place sur un petit fauteuil présent dans sa chambre, Yema croisa les jambes, prête à entendre ce que l'homme était venu lui dire.

" Enchantée, Einrich. Je crois que je n'ai pas le besoin de me présenter. Je vous écoute, donc. "

La Ténébreuse fixa Einrich intensément, ses yeux dorés semblant percer son âme à travers son récit. Chaque détail, chaque nuance de sa voix, de sa possible gestuelle, la courtisane les analysait avec une concentration extrême. Lorsqu'il eut terminé son histoire, elle se redressa de son fauteuil, prouvant qu'elle n'était pas une petite et frêle dame. Elle se rapprocha de lui, sa démarche toujours aussi gracieuse et aguicheuse. Elle observa Ilyana, puis invita les deux complices à prendre place sur les autres fauteuils de sa chambrée. L'Aimante ne se fit pas attendre et alla s'installer dans un fauteuil, souriant d'être ainsi confortablement posée dans l'assise.

" Ce que vous décrivez ressemble à un portail instable. C'est un phénomène rare mais pas inconnu. Les mines arcaniques que vous mentionnez...Savez-vous depuis combien de temps elles sont là ? Elles pourraient être la clé. Une perturbation magique de ce type pourrait facilement déclencher un tel événement."

Yema tourna la tête vers son amie courtisane, son sourire joueur laissant place à une expression plus sérieuse.

" Je vais devoir fouiller dans mes livres. Ils ont probablement des informations su des incidents similaires. "

Alors que la sorcière se rapprocha d'un grand bureau ainsi que d'une armoire qu'elle ouvrir, elle resta ainsi silencieuse, concentrée, commençant à préparer des ingrédients, déposant des fioles et autres plantes sur ce fameux bureau, ses mouvements précis et élégants.

" Vous êtes chanceux d'être tombé sur L'Aimante. D'autres vous auraient déjà maîtrisés et mis en dehors de la Clairière. Dame Albame est aussi une âme douce et juste. La Clairière des Muses n'a rien à envier à d'autres organisations. Je veux dire par là que nous sommes tous si différents que nous apportons des ressources et des connaissances multiples qui peuvent être utilisées à bon escient, comme ici. "

Se retournant vers le duo, La Ténébreuse en petite tenue invita Ilyana à venir à côté d'elle, lui murmurant ensuite quelques mots, L'Aimante se mettant à verser différentes solutions, écraser des plantes dans un mortier, sûrement pour préparer une mixture. Yema, elle, restait à fixer le balafré.

" Mais dites-moi, Einrich, pourquoi un soldat comme vous se trouvait-il en poste à la frontière ? Cherchiez-vous quelque chose en particulier ? Ou fuyez-vous quelque chose ? "

Sait-on jamais. Peut-être que sa présence à la frontière était en écho avec la présence qu'il avait ressenti dans la brume. Ilyana continuait sa mixture, venant la filtrer et la mettre dans une petite fiole, se retournant vers son nouveau compagnon et la courtisane en peignoir.

" J'ai fini ! "

" Parfait, ma chérie. L'Aimante vous a préparé une petite concoction. Elle vous permettra de nous faire apparaître vos souvenirs de ce moment-là et peut-être capter certains détails que vous ne vous souvenez plus. Mais cela pourra attendre demain. Allez vous reposer. Moi, je vais faire des recherches sur les portails instables..."

Dans un geste nonchalant, Yema leur demanda de sortir de sa chambre. Elle a du travail, elle doit s'y mettre. Ilyana prit la fiole avec elle, la jeune femme tendit sa main libre vers Einrich pour l'emmener à sa suite, tout en saluant la sorcière pour la remercier de son aide. Fermant la porte derrière eux, l'elfe ne relâcha pas la main de l'homme, se voulant rassurante.

" Nous sommes sur une bonne voie déjà ! Avez-vous faim ou soif, sire Einrich ? Ou peut-être souhaitez-vous vous reposer ? Je serais là pour vous durant votre séjour parmi nous ! "

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Einrich regardait sans un mot les femmes discuter entre elle, se querellant à moitié. Il pensait cela car, leur façon de parler ressemblait pas mal à ses collègues, se tirant dessus a la moindre occasion, mais finissant toujours par finir avec un vers à la main à rire.

Il se contentait donc de regarder leur réaction, de suivre la conversation et d'obéir au demande qui lui était faite, mais il trouvait toujours assez amusante les réaction de la demoiselle aux oreilles si originale. Après avoir raconté tout ce qu'il pouvait se souvenir, installé dans une des fauteuil, le regard fixé sur un point inexistant pour fouiller dans sa mémoire autant qu'il le pouvait. Et non sans tout de même un peu de surprise, la dame des lieux avait l'air de savoir ce qui lui était arrivé. Les questions ne se firent donc pas attendre pour éclaircir certains points, alors Einrich se mit à réfléchir de nouveau, se grattant un peu la tête en réflexe.

" Et bien ... Cela dépend, certaines ont sûrement des années, d'autre quelques semaines, selon les demandes des supérieurs et l'avancé du conflit. "

Rapidement, il put la voir se lever et marcher jusqu'à une armoire, sortants diverses choses toute plus énigmatique les unes que les autres à ses yeux. Elle venait de lui dire qu'il avait été chanceux de tomber sur l'aime, est ce que cela était vrai ? Il ne se saurait seulement que lorsqu’il rentrerait chez lui, mais elle n'avait pas tort, cela aurait été bien plus compliqué si il n'était pas tombé sur elle. Il tourna donc sa tête à ce moment là en direction de l'Aimante, hochant la tête de remerciement, un léger sourire au lèvres avant de continuer à écouter ce que Yema avait d'autre à dire.

Ensuite, il put les observer se mettre à préparer une décoction, commençant quelque peu à se demander s'il n'allait pas devoir boire une mixture au goût des plus discutable, grimaçant légèrement en regardant les ingrédients. Mais il fut rapidement tiré de ses pensées, interloqué en relevant son regard vers son interlocutrice. sa question sur sa présence à la frontière était étrange, c'était pourtant quelque chose de simple à répondre, mais en même temps, il n'y arrivait pas vraiment.

La bouche entre ouverte, comme si quelque chose voulait sortir ou était enfouis en lui

" Et bien c'est juste mon travail ... je ..."

Pourquoi cette question le travaillait autant ? C'était simple, il en venait lui même à se demander ce qu'il faisait encore dans l'armée royal, il n'y avait plus d'ami, plus de connaissance, il commençait à ne devenir qu'un écho du passé.

Heureusement, l'Aimante le tira de ses pensées lorsqu'elle s'exclama avoir fini sa préparation. Clignant quelque peu les yeux, il se mit à regarder dans sa direction avant d'écouter de nouveau la ténébreuse. Il hocha la tête en apprenant donc à quoi allait servir la potion, finissant par dire que cela devrait attendre le lendemain pour être utilisé. Lui qui aurait préféré rentré au plus tôt chez lui pour ne pas plus se retrouver dans le pétrin face à ses supérieur, c'était raté. Il se reteint donc de soupirer, puis, sous les mots de la dame les invitant à sortir, il se releva de son fauteuil. Il fit une légère révérence avant de reprendre la parole

" Je vous remercie grandement pour votre aide Mademoiselle. Bonne soirée à vous."

Puis, suivi le pas, sortant de la chambre en étant surprise de se faire saisir la main. De nouveau dans les couloirs de l'établissement, il l'écouta chercher à le rassuré, ce qui lui tira un petit sourire en coin, la regardant le questionné.

" Vous savez, vous n’êtes pas obligé, je m'en voudrais de vous faire encore plus perdre votre temps."

Il avait bien deviné le type de lieux où il se trouvait et savait que le temps était de l'argent, alors en passer avec lui qui ne payait rien, ce n'était qu'une perte de temps pour elle, même si, il se doutait qu'elle était sûrement obligé de le faire pour le surveillé au cas ou il chercherait à causer des problèmes au sein de cet établissement. Il ajouta tout de même, toujours un peu gêné, mais sans aucune agressivité

" Et je vous les dis, je ne suis pas noble pour un sous, vous pouvez juste m'appeler Einrich."

Il força un sourire, toujours un peu gêné d'entendre ce titre accroché à son prénom, mais il ne lui en voulait pas.

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Derrière la porte, la Ténébreuse claqua des doigts et s'y dévoila deux immenses bibliothèques aux arabesques sombres, mais dans un bois que l'on pouvait deviner luxueux. Aussi, un bureau marqué de symboles sinistres avait également fait son apparition, sans pour autant déranger l'organisation ni l'espace de la chambre. Le bois de l'écritoire était naturellement usé ici et là, par le temps et le travail de la sorcière.

Pas magicienne pour un sou, en énonçant ce qu'elle souhaitait chercher, plusieurs livres sortirent des étagères et vinrent se poser sur le bureau. Ainsi entourée de volumes poussiéreux et de parchemins abîmés, Yema parcourut les pages de ses doigts fins, avec une précision presque rituelle. Sa concentration était totale, son esprit agile analysant chaque mot, chaque symbole, à la recherche de la plus petite information sur des portails instables.

De l'autre côté de la porte, dans le couloir, Ilyana avait pris une des mains d'Einrich pour le rassurer. Ses gestes, ses paroles, tout était d'une douceur incommensurable. Elle en était l'incarnation, portait bien son surnom de L'Aimante. Néanmoins, il semblait presque « vexé » d'être appelé sire, alors l'elfe prit sur elle.

" Comme vous voulez, Einrich. Cependant, je suis là pour m'assurer que votre séjour soit le plus agréable possible", répondit Ilyana avec douceur, sans lâcher sa main. " Et ne vous inquiétez pas, je ne considère pas cela comme une perte de temps. Vous n'êtes pas une perte de temps. Nous sommes tous là pour vous aider ! "

Toujours avec bienveillance, elle garda la main d'Einrich dans la sienne. Elle le guida à travers les couloirs sinueux de la bâtisse, l'atmosphère changeant subtilement au fur et à mesure de leurs pas. Pour casser avec la blancheur des sols et des murs, la décoration des sols et des murs, la décoration des lieux tenait en quelques commodes simples ou petites tables le long des couloirs, ainsi que des tentures représentant des scènes mythiques ou des créatures fantastiques, ajoutant une pointe de mysticisme et de grandeur à l'endroit.

Enfin, ils arrivèrent dans un recoin qui semblait bien plus tranquille, indiquant de sa main libre une jolie porte. Les sculptures dans le bois ressemblaient à des éléments de la nature, probablement des symboles de l'origine de la demoiselle. Gentiment, elle se détacha de l'homme et ouvrit la porte, lui laissant le plaisir de passer le premier et de découvrir la pièce.

A contrario du couloir aux couleurs pures, l'ensemble de la chambre était dans des tons plutôt sombres. Non pas que cette enfant était démoniaque comme sa consœur, la pièce donnait l'impression d'être en plein forêt. Elle embaumait même le pin, avec quelques notes d'humus frais. Énormément de plantes champêtres ornaient les lieux. Ils étaient pourtant toujours à l'intérieur de la Clairière et nulle part ailleurs...Le sol est constitué d'un bois poli, recouvert ici et là de tapis de mousse douce et tissés à la main, avec des motifs floraux et forestiers. Les fenêtres laissaient peu entrer le soleil, et pour cause, des lourds rideaux faits de feuilles tombants filtraient le moindre rayon éclatant, offrant néanmoins un jeu de lumière douce et enchanteresse.

Il existait peu de meubles dans cette pièce, ou pour être plus précis, la plupart semblait fusionner avec les murs et le plancher. Une armoire par ci, une coiffeuse par là, une petite bibliothèque, rien de très extravagant en soi. Seule l'alcôve sortait du lot. L'arche était faite d'un tronc noueux, aux branches s'entrelaçant. S'y trouvait là un lit gigantesque, idéal pour accueillir bien plus qu'une personne, ou tout du moins, une grande personne du gabarit d'Ilyana. Le coin paraissait douillet, à l'image de sa propriétaire.

" Bienvenue dans ma chambre ! Vous pouvez vous y sentir comme chez vous. Mettez-vous à l'aise, Einrich. ", dit-elle innocemment.

L'Aimante lui laissa le temps et le loisir de s'installer convenablement dans la chambre, lui indiquant qu'elle reviendrait vers lui dans peu de temps. Elle quitta la chambre, laissant Einrich seul avec ses pensées et autres envies. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, presque trente si on souhaitait être plus précis, l'elfe retourna dans sa chambre, toquant à la porte au préalable pour indiquer sa venue. Elle tenait alors un plateau avec un pichet d'eau ainsi qu'un autre avec du vin rouge parfumé, une assiette d'un ragoût fumant au cerf, accompagné de ses petites carottes et pommes de terre. Elle le déposa sur le bureau, à côté de la chaise, puis s'adressa à son invité avec un grand sourire sincère.

" Je vous ai ramené de quoi vous sustenter. J'espère que cela vous plaira ! Ah oui, Edmund m'a bien précisée de vous dire que ce n'est pas empoisonné et que si vous avez besoin que je vérifie la nourriture ou les boissons, ce sera avec plaisir de vous rassurer.  "

Le cuisinier avait été mis au courant de la situation et s'était mis un instant à la place de cet inconnu. Même avec les meilleures intentions, on ne pouvait empêcher quelqu'un d'être suspicieux envers ses nouveaux hôtes. C'est pourquoi Ilyana se portait volontaire pour se prêter au rôle de  goûteuse.

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L'endroit restait étrange pour Einrich, même luxueux, trop luxueux, il ne s'y sentait pas à l'aise du tout et ne s'y sentait pas à sa place non plus, mais le dire ne servirait pas à grand chose. Suivant les pas de la dame, il l'écouta lui répondre sur le fait qu'il allait lui faire perdre du temps. Il n'avait pas d'argent sur lui, ses affaires ne valait sûrement pas grand chose par ici, donc, il ne leur rapporterait rien.

Et c'est bien ce point qui lui restait en tête, il ne leur rapportait rien et pourtant, il leur offrait l'hospitalité et de l'aide, ce qu'il trouvait étrange, trop étrange pour le mettre en confiance, choisissant de ne rien répondre de plus à la jeune femme aux oreilles pointu. Au bout de quelques centaines de mètres traversé dans les couloirs de cette grande bâtisse, Ils finirent par arriver devant une porte au sculpture très boisé. Lorsque la porte de la chambre s'ouvrit, le décalage entre les couloirs blanc et épuré et l’intérieur de la chambre sautait facilement aux yeux.

Un environnement des plus elfique, si l'on pouvait dire, mais pour Einrich, ce mots n'existait pas, étant donné que les elfes lui était inconnue autant de physique que de nom, en tout cas pour le moment. Son regard ce porta sur l'originalité des lieux un moments avant de quelques peu grimacer. L'endroit était propre, le sol possédait différent tapis qui lui paraissait cher et de bonne qualité, alors que lui était tout de même plutôt sale, alors, il ne put retenir une légère grimace à devoir passer par là, venant à entrer en évitant les zones les plus craintif, restant sur le plancher le plus possible, ce qui serait le plus facile à nettoyer.

Il finit par faire une petite révérence lorsque l'Aimante lui souhaita la bienvenue dans sa chambre avant de lui donner la phrase fatidique, faite comme chez vous. Il n'avait plus réellement de chez lui depuis bien longtemps et rien de ce qu'il connaissait ne ressemblait à cette endroit, certes agréable à l’œil, mais très dépaysant tout de même, il fit donc une petite révérence de la tête sous ses mots avant de lui répondre

" Merci Mademoiselle."

Puis, elle disparu de la chambre, le laissant seul dedans. Il tourna un instant sur lui même pour observer les lieux, son regard analysant l'endroit, tombant au passage sur l’alcôve ou se trouvait un lit et se dit qu'il devait être terriblement confortable au point qu'il se retrouverait sûrement bloqué dedans s'il se retrouvait à s'endormir dedans. Il avait bien envie de s'asseoir, mais, encore au vu de sa tenue et de la propreté des lieux, il avait du mal à choisir où. S'il choisissait le lit, il le salirait, ça il le savait, il pouvait aussi choisir la chaise derrière le bureau, mais c'était la seul et cela lui donnait l'impression de s'approprier les lieux que de s'asseoir sur la seul chaise des lieux, alors il abandonna l'idée et choisi de rester debout. La seul chose qu'il fit pour se détendre un peu, fut de défaire la boucle du baudrier de son fourreau, venant tenir le tout à la main en entourant se dernier de la ceinture du baudrier. Il resta ainsi à observer les lieux, à essayer de le comprendre pour en même temps comprendre la dame qui y vivait, puis, entendit la porte s'ouvrir de nouveau, le faisant jeter un regard dans sa direction pour découvrir le retour de la maîtresse des lieux.

Bien avant qu'elle n'est le temps de décrire le plat qu'elle transportait, une odeur alléchante était déjà arrivé à ses narines, puis, la descriptions finit par lui donner l'eau à la bouche. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas aussi bien mangé. Sur les mots de la dame, il s'approcha du bureau où elle avait posé le plateau, puis vint lui répondre sur un ton se voulant léger

" Il faut bien mourir un jour, alors si c'est avec un bon repas que cela arrive, je ne trouve pas cela bien dommage. Si jamais vous avez faim vous aussi, n’hésitez pas."

Finit-il par dire tout de même, venant lentement à prendre son repas en restant debout. Et rapidement après la première bouchée, il ne put se dire qu'une chose, le goût en valait l'odeur, le plat était délicieux, réellement, cela lui changeait des soupe de pain ou de l'avoine. Prenant un peu d'eau après quelques bonne bouchée du ragoût, son regard se tourna de nouveau vers son interlocutrice, prenant soin d'avoir la bouche clair pour parler

" Est ce que je peux vous poser une question ? " Dit-il dans un premier temps en attendant de savoir s'il en avait le droit ou non, puis ajouta " Cela fait longtemps que vous vivez ici ? "
« Modifié: samedi 13 juillet 2024, 02:18:36 par Einrich Schätze »

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Re : Qu'est-ce à dire que cette diablerie ? |pv le domaine des muses ]

Réponse 11 mercredi 16 octobre 2024, 23:53:31

" Ce serait dommage de déjà partir rejoindre vos ancêtres dans l'au-delà, même en ayant profité d'un bon repas avant. Vous êtes ici en sécurité, je vous le promets. Mais je comprendrais que vous soyez mal à l'aise et méfiant. "

Ilyana secoua ensuite les mains, refusant de partager le repas qu'elle avait ramené spécialement pour lui. L'elfe fit une légère moue triste, voyant Einrich manger debout, alors qu'elle lui avait dit de s'installer à son bureau. Même s'il salissait l'endroit, ce n'était pas grave. Les Muses faisaient leurs corvées, même Yema s'y mettait, utilisant la magie comme la majestueuse sorcière qu'elle était. La jeune femme observa cet homme attentivement, voyant le visage de celui-ci s'adoucir un peu en dégustant le plat d'Edmund. Sa question, qui vint par la suite après avoir fini une délicieuse bouchée, la fit sourire. L'Aimante ourla ses lèvres pulpeuses, une étincelle de curiosité et de bienveillance dans les yeux, avant de répondre à la question d'Einrich.

" Tout dépend de ce que vous sous-entendez en disant longtemps. Je suis là depuis presque une décennie. Disons que je ne compte plus vraiment mes années. "

Le passé de l'elfe sylvain n'était pas tout rose, tout comme la plupart des Muses qui résident à la Clairière. Rejetée des siens à cause de son physique trop alléchant, devenue petite chose dans les mains d'un esclavagiste, puis jouet préféré d'un noble, Ilyana avait atterri chez Dame Albame comme paiement des dettes que devait son ancien maître, à la bâtisse. Céleste avait accepté l'échange et avait finalement rendu sa liberté à la jeune femme à la peau de nacre. Martyrisée et n'ayant pas d'autres endroits où aller, ne souhaitant pas prendre de nouveau le risque de se faire attraper par des esclavagistes et se retrouver à servir de jouet sexuel, la mère maquerelle proposa à l'elfe de devenir une Muse et celle-ci accepta. C'était le meilleur choix à faire, et il faut dire que Céleste Albame avait de bons arguments. Ilyana se sentait curieusement en sécurité. Elle qui n'avait vécu que du rejet, de l'abandon, l'humiliation également, avait trouvé au sein de ces murs une véritable famille. Ils n'étaient en aucun cas reliés par le sang, mais tous étaient soudés grâce à la propriétaire de la Clairière, et prenaient soin les uns des autres.

Ilyana garda son doux sourire, toujours attentive à Einrich, prête à lui proposer son aide pour quoique ce soit.

" Je suis plus âgée que je n'en ai l'air. Si vous avez des questions, n'hésitez pas ! "

Un léger rosé vint donner des couleurs aux joues de ce visage pourtant si pâle d'habitude. Elle s'avança pour s'asseoir gracieusement sur le bord du lit près de la fenêtre, son regard se perdant un instant dans le jeu de lumière filtré par les rideaux de feuilles. Puis elle continua, son ton toujours aussi doux.

" J'ai remarqué que vous...m'observiez étrangement...N'avez-vous jamais croisé d'elfes auparavant ? "

Elle observa Einrich avec une attention délicate, essayant de comprendre ses pensées et ses inquiétudes. Ilyana s'était aperçue que le regard de l'homme n'était en rien malsain. Au contraire, il semblait emprunt d'une curiosité presque enfantine, un peu comme un gamin qui découvrait le monde pour la première fois. Peut-être que de là où il vient, il n'y avait aucun clan elfique. Cela semblait tellement peu probable, les elfes peuplant en général les bois de Terra pour s'y cacher des autres races, mais certains groupes s'étaient habitués aux contrées les plus inhospitalières, et d'autres encore, plus solitaires, parcouraient tout Terra sans distinction aucune. N'oublions pas Nexus qui, à elle seul était un véritable noyau de rencontres multiraciales. La Clairière des Muses en était un parfait exemple d'ailleurs : hommes, femmes, humains, dragonne, mi-orc, loup-garou, elfe, djinn, sorcière, et j'en passe...

" Vous suis-je si étrange, à vos yeux ? "

Pas dans le mauvais sens mais l'Aimante sentait bien qu'elle lui paraissait comme une curiosité sensible, presque enivrante, sans pour autant avoir un regard déplacé, voire obscène envers elle. Ilyana en avait l'habitude depuis qu'elle avait gagné en formes en vieillissant, déjà chez les elfes sylvains. Ici, elle les vendait...Alors, même s'il l'avait regardé avec envie, elle aurait rougi, c'est certain, mais elle ne s'en serait pas offusquée. C'était ainsi chez les Muses, et c'est aussi pourquoi l'elfe était appelée L'Aimante. Tout chez elle n'était que douceur.

Einrich Schätze

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Re : Qu'est-ce à dire que cette diablerie ? |pv le domaine des muses ]

Réponse 12 mercredi 23 octobre 2024, 20:23:14

Einrich continuait à manger tranquillement à ses yeux, mais sûrement très rapide aux yeux des autres, habitué depuis longtemps à manger à coup de lance pierre sur les peu de repos qu'il pouvait avoir. Il écoutait attentivement les mots de la demoiselle, lui assurant qu'il était en sécurité ici, ce qui lui fit avoir une très discret moue incrédule, il aurait bien aimer la croire, mais son vécu l'en empêchait, c'était le genre de phrase qu'il ne se permettait plus depuis très longtemps.

Il venait de lui demander par la suite depuis combien de temps était-elle ici, depuis combien de temps vivait-elle ici et, il ne put que simplement hocher la tête sous ses mots, voyant que cela ne devait pas être si terrible de travailler ici si elle ne comptait plus les années qui passent. Il continuait donc de manger en silence par la suite, finissant bien vite son écuelle, nettoyé jusqu'à la dernière goutte à l'aide d'une tranche de pain, puis, son regard partit de nouveau sur elle lorsqu'elle lui dit qu'elle était bien plus âgé qu'elle n'en avait l'air, se qui le fit relever un sourcil de questionnement sous cette phrase. Mais la suite de la conversation le mit quelque peu mal à l'aise, venant a regarder d'un coup ailleurs lorsqu'elle lui dit qu'elle avait remarqué qu'il la regardait étrangement.

Il n'avait pas envie de paraître mauvais ou de mal la regardait alors il s'en voulait un peu, venant se frotter la nuque sous sa question avant de lui répondre simplement

" Je vous prie de m'excusez pour ça . Mais .... oui, il n'y a pas d'elfe par chez moi."

Rien de cela et il n'en avait jamais vu de toute sa vie, ni entendu parler, alors il n'avait pas vraiment put s’empêcher de la regarder en détail, surtout son visage, ses traits fin, suivant avec harmonie la courbe de ses oreilles, qui, bien sûr lié à son physique qui ne pouvait nier, était jolie, lui donnait un charme certains. Donc, sous sa nouvelle question, le soldat ne put qu’écarquiller des yeux en pensant qu'elle se disait qu'il pensait à mal d'elle, fixant son regard dans le sien en cet instant pour répondre rapidement

" Non bien-sur que non je .... Excusez moi je ...."

Il soupira un instant, quelle excuse chercher se demandait-il au début, avant de lâcher cette idée idiote et de parler sincèrement

" Non pas étrange, loin de là, je ... et bien je vous trouve ravissante et oui ... je dois bien avouer que le fait que vous ne soyez pas humaine joue avec ma curiosité et je m'en excuse si cela aurait put vous offusquer."


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