Un invité ? ( Pv )

Le manque de motivation était constant en cette période. Surtout du côté des domestiques. Noël approchait, et chacun savait qu'il passerait sa soirée à servir le patron, plutôt qu'à s'amuser ensemble. Ils recevraient une connerie comme cadeau, et l'ingratitude planerait. Avec un peu de malchance, Kina serait appelée pour "l'aider à dormir". Enfin, point positif, au moins, elle ne passait plus ses nuits dans la rue, avec un rude hiver sur les bras. Elle n'était pas de nature à tenir face au froid, que ce soir celui de Janvier comme celui de Septembre. Elle savait que trouver un emploi était dur, et restait persuadée qu'elle avait eu de la chance que cet homme accepte une sans-abri dans son manoir.

Enfin, persuadée était un grand mot. Elle comptait les jours qui la séparait du printemps, pressée de pouvoir enfin sortir d'ici, de dormir dehors, dans le parc, sur une branche, comme avant. Elle fit aller ses pieds de droite à gauche, assise sur la table de la cuisine. Djinn, la cuisinière étrangère, laissait mijoter un repas qui sentait les épices à plein nez. Elle se tournait vers Kina, qui triturait nerveusement son vêtement, elle avait échangée sa tenue de maid contre une robe qui était à la fois large et moulante, et mit les mains sur ses hanches.

- Tu ne veux pas prendre l'air, petite ?
- Nooon, répliqua Kina en soupirant, le visage entre les mains. Tu es folle ! Il pleut des cordes !
- Si tu fais un pareil visage, l'invité de Monsieur te fera aussi vilain visage !

Elle poussa un nouveau soupir, et s'affala sur la table. Une sonnette tinta, et aussitôt, Kina se dirigea vers le salon. Son patron était affalé sur un fauteuil en cuir. Il lui demanda de préparer quelque boissons et amuses-gueules. Au moment de partir, il fronça les sourcils.

- Et ta tenue ?
- Habituellement, j'ai terminé à cette heure, assura t'elle.
- Soit, soit ... Garde cette robe, mais tu nous feras le service cette soirée.
- Mais ...
- Las, las, je suis las. Ne discute pas. Mon invité ne va pas tarder, tâche d'être présentable.

Kina murmura quelques insultes en retournant dans la cuisine pour executer son travail, guettant par la fenêtre. Il pleuvait ... Une voiture venait d'entrer dans le parc.

Le titanide avait finit par retourner sur Terra, sans trop se faire remarquer par les dieux, il aurait été bête de se faire foudroyer par son fils Zeus, même si cela ne lui aurait causé que quelque années de repos pour récupérer, quoi qu'il en soit, le fils de Gaïa avait finit par trouver un travail qui payait bien, celui de ... Rha, je ne me rappel plus du nom, pour faire simple, un homme faisait de tous, allant de simple valet, ce qui était rare, à celui de marchand d'esclave de luxe, chose pour lequel il était sollicité par son don d'orateur et son charme, se faisant apsser pour une femme la plupart du temps, mais ce soir était un jours spécial, avec un client qui savait sa particularité et traitait Rhéa comme un homme.

Le titan n'avait eut qu'un seul service à lui rendre dans le passé, c'était de le servir pendant une semaine et la paye avait été à la hauteur de sa tâche. Mais aujourd'hui c'était pour autre chose.

- Où dois-je vous déposer Miss Rhéa ?

- Chez le client au rose noir Roger.

- Bien madame.

Rhéa ne nommait jamais ces clients par leurs nom, ni même l'adresse, on ne sait jamais avec tout les oreilles qui sont à l'affût d'un trésor ou d'une information qui peut se vendre chère.

Il attendit dix minute et finit par entendre son conducteur dire qu'il était arrivé à destination, le chauffeur arrêta la voiture, ouvrit la porte pour laisser sortir Rhéa, tout en le protégeant de la pluie avec un parapluie, Roger tendit le parapluie au titan, qui le prit en poussant un léger soupir, les serviteurs étaient toujours en retard, une chose qui ne change pas.

Rhéa dit au chauffeur de partir et il entreprit de monter les marches qui menaient à la grande porte, en espérant que quelqu'un daigne l'ouvrir, il avait une réputation à tenir et ne la grillerait pas pour une seconde de retard.

Qu'elle est sa réputation ? Très simple. Pour ceux qui croient que c'est une femme, il est une femme très vive d'esprit, qui ne laisse pas une seule miette de terrain aux autres, dominant la situation de manière écrasante et qui ne se refuse aucun plaisir et sait aussi se montrer froide et intransigeante.

Pour le cas de ce client, il est une homme, ESPer de par sa particularité d'avoir un corps de femme( il faut bien mentir un peu de nos jours). LE client pense que Rhéa est d'un tempérament assez posé et reflechit, ce qui n'empêche en rien de se montrer violent s'il juge que sa fierté est bafoué, ce fut le cas pour une ancienne servante qui avait eut l'erreur de le traiter comme son égal et c'était prit en baffe comme punition.

Quoi qu'il en soit, Kina se devais d'être mise au courant ou se tenir de manière correct à son égard.

- Ha oui, il m'a dit que ce soir serait amusant (rire). J'ai hâte de voir cela.

Une jeune domestique s'empressa de venir ouvrir la porte. Ce n'était évidemment pas Kina, qui était occupée à couper du pain dans la cuisine. Celle-ci se nommait Nicole, une fille qui ne parlait que très peu et se contentait d'ouvrir et de fermer les portes du manoir. Un emploi peu passionnant, mais pas très fatigant ... Ainsi, elle conduisit l'invité dans le salon, sans adresser un seul mot à l'inconnu. Dans ce salon se trouvait déjà l'homme - le patron - richement vêtu, qui se leva pour serrer la main de Rhéa et l'accueillir dans sa demeure. Vaste demeure. Dehors, la pluie était d'une violence rare, et il faisait peu chaud. Un domestique vint allumer rapidement un feu, invitant Rhéa à s'asseoir sur un siège.

- J'espére que vous avez fait bon voyage, mon cher, commença t'il tandis qu'il appuyait sur la sonnette pour appeler Kina.

Une Kina qui venait de se couper le doigt, et qui pestait contre toute forme de vie présente sur terre : de la plante verte qui s'était renversée, étalant sa terre sur la carrelage, à la casserole qui lui était tombée sur la tête. La cuisinière s'efforçait de la calmer, mettant un pansement autour de son doigt. La sonnette retentit avec un peu de retard, et Kina souffla violemment, énervée. Elle ne voulait pas bosser ! Juste dormir. Se reposer.

- Tu devrais y aller, lui conseilla Djinn en lui posant le plateau entre les bras. Et va mettre des chaussures, petite, tu vas attraper la mort.
- Nan, je reste pieds nus ! Il m'a dit que je pouvais rester comme ça, alors il va se ... ( la sonnette retentit encore une fois ) Maiis euh ! Trente secondes !

La domestique sortit de la cuisine, et entra dans le salon, un sourire hypocrite et forcé - presque moqueur - sur les lèvres. En constatant la présence d'une femme. Elle fronça les sourcils. Qu'importe. Elle se contenterait de faire le service. Ne pas poser de questions. Elle posa habilement le plateau très bien garni sur une table basse, le visage neutre, et salua rapidement.

- Kina ! Ramène nous donc ce qu'il y a dans le placard de droite, tu sais.
- Je pense qu'il y a assez sur ce plateau, répliqua t'elle polimment.
- Je t'ai dit d'arrêter de discuter. Va !

Kina retourna dans la cuisine, grimaçante, tandis que l'homme se tournait vers Rhéa.

- J'ai trouvé cette petite endormie dans la rue, j'ai voulu la prendre à mon service et elle ne me remercie que très peu. Une ingrate, je pense.

Rhéa eut à peine le temps d'arriver à la porte que cette dernière fut ouverte par une jeuen domestique, il ne la connaissait pas. il la suivit, regardant si la décoration intérieur avais changé depuis son ancien passage, au premier regard non, la servante passa au chemin le plus court, preuve que son arrivé était préparé, chose que Rhéa ne se gênera pas de faire remarquer au maître des lieux, même s'il se demandait ce que ce dernier lui voulait.

Puis le titan fut enfin dans le salon, il lui fit le serrage de main, comme d'habitude et retira sa cape noire, pour le donner à une servante, qui la prit et partit vers le vestiaire. Rhéa avait prit une tenue qui se devait d'être impeccable, mais il avait prit une tenue féminin, pour des raisons assez simples, garder son anonymat pour les servantes. Aussi avait-il une magnifique robe rouge avec des magnifique dentelles noire et qui était accompagné de divers bagues rouge et bleu et d'un collier fait en émeraude, pour Rhéa savoir gagné la confiance des client est une chose importante.

- Oui effectivement mon voyage c'est bien déroulé, même si ce temps n'est pas très agréable pour les sortie tels que celui-ci.

Le titan put voir que la servante qui devait venir avait apparemment un problème d'audition, car elle n'apparut que au bout de la troisième fois avec plus d'une minute de décalage, pour apparaitre avec un simple plateau et en souriant de manière forcée, chose qui ne put nullement échapper aux yeux de Rhéa qui se retenu de la rabaisser ou de lui apprendre à venir quand son maître avait besoin d'elle, de plus elle discutait les ordres du maître de maison, soit elle était nouvelle, soit elle ne tenait pas à sa vie.

Rhéa eut la réponse à son questionnement par le patron de la servante. Ce qui eut l'effet de faire sourire légèrement le titan.

- Vous êtes bien gentille avec elle, si je l'avais à mon service elle serait plus discipliné, cela dit je ne juge nullement de votre façon de gérer vos servante, mais j'admire votre patience à son égard.

Il prit un verre vide et fit un mouvement du poignet qui imitait celui que font les nobles pour admirer un vin de qualité avant de le déguster.

- Je vais peut être me montrer un peu rapide dans les formalités, mais puis-je savoir ce que vous voulez que  je fasse pour vous ? La dernière fois, si je me rappel bien j'ai été votre humble valet pendant ... combien de temps déjà ?

Il fallait dire que tous les petits contrat qu'il avait fait, avait quelque peut altéré ces souvenirs.

- Il est vrai qu'un joli museau ne signifie pas un joli caractère.

Kina retournait tranquillement dans la cuisine, tandis que l'homme écoutait Rhéa avec intérêt. Effectivement, Rhéa avait été son valet, il n'oubliait jamais les figures de ceux avec qui il avait travaillé. Non, il n'oubliait pas, surtout si ces gens étaient ... spéciaux. Mais il ne se souvenait plus des formalités d'arrivés et de départs, il se souvenait juste de cet homme inattendu et peu commun, avec qui il avait aimé parler et rigoler. Mais le temps des affaires était venu. Évidemment. Il devait à tout prix régler un sérieux souci. Il but un verre, rapidement, et plongea ses yeux dans ceux de Rhéa.

- Tu sais, mon jeune ami, je sais tout dans cette ville. Aucun secret ne m'échappe. Surtout quand cela concerne des connaissances.

Il but une nouvelle gorgée. C'était vrai. Il était puissant, et possédait des sources ici et là, et savait à quoi s'attendre venant de chaque personne.

- Tu me connais, je suis radin. Et je dois payer les études de mes filles. Ainsi, j'en ai assez de payer mes domestiques, il me faudrait une solution plus ... nette, disons. Je connais tes activités, et je sais comment tu fais pour t'en sortir.

Il eut un sourire. Plus nette, effectivement. Personne ici n'avait remarqué l'absence de certains domestiques - il y en avait au moins une centaine dans cette immense demeure - , absence qui se prolongerait relativement longtemps ... Il but une gorgée. Au même moment, Kina revenait avec un plateau plein de trucs bizarres et colorés, une spécialité de la cuisinière, qui en gardait le secret.

- Rhéa ... Fais moi le plaisir d'embarquer quelques autres domestiques. Et je te prendrais quelques esclaves.

Kina se figea sur place, restant immobile dans le couloir entre le salon et la cuisine, essayant d'étouffer un hoquet. Esclave ? Elle sentit son pouls se figer. Elle en connaissait des esclavagistes, des brutes, des enflures. Elle n'avait pas entendue toute la conversation, mais avait légérement peur. Soit. Elle savait qu'il ne s'en prendrait pas à elle, elle était trop précieuse. Elle entra donc doucement dans la pièce, déposant les pâtisseries étranges devant les deux hommes, et leur souhaitant un bon apéritif du bout des lèvres. Elle restait méprisante et hautaine dans son attitude, laissant apparaitre son caractére bien trempé.

Rhéa eut un léger sourire, effectivement qu'il savait que cette personne comptait la moindre centimes lors d'achat ou de vente, il avait toujours été ainsi et rien au monde ne le changerait, sauf être richisime et pouvoir tous se payer d'un claquement de doigt. Rhéa souriait aussi intérieurement, car qu'est-ce qu'une réseaux d'information de mortel peut bien faire fasse au titanide, toute les infos qu'il avait reçu avait été laissé exprès. Même devant son cleint, il reprit vite sa neutralité, écoutant le moindre son et sourit sentant la peur de la petite imprudente qui a entendu leurs conversations, même si cela n'est du qu'aux divinités qui contrôle le destin.

- ...

Le titan n'avait pas eut le temps de dire sa phrase que la petite servante entra, déposant des pâtisseries qu'il connaissait, pour en avoir manger une fois alors qu'il travaillait dans ce bâtiment, mais au lieu de prendre une gâterie, il se servit un verre d'un vin qui avait un goût exquis, puis il regarda le mâitre des lieux avec un léger sourire satisfait.

- Voyez-vous depuis quelque temps on me surveille et les humaines ne sont plus aussi bien côté sur le marché qu'il y a un mois, vous avez sans doute entendu parler de ces gens qui croient en la liberté des terranides. Ces gens là ont fait chuté les affaires de mes contacts, aussi je ne vous prendrais vos domestique que si je peux en tirer profit, vous savez que je me dois d'avoir une bonne réputation et un seul faux pas peut me coûter plus que ma vie, je me vois mal devenir un esclave.

Rhéa bu le fond de son verre d'une seule traite et continua son explication.

- Pour ce soir je peut vous embarquer deux servante, plus cela serait remarqué, moins je ne pourrais pas marchander pour les autres servantes, si mon acheteur préféré est d'accord je pourrais vous avoir des terranides docile et bien dressée, sans compter qu'elle sauront vous satisfaire. Mais si vous avez des goût spécifique je peux tenter de marchander.

Le titan regarda de droite à gauche pour ensuite poser une question qui paraissait hors sujet.

- Vous auriez un téléphone ? Comme cela je pourrais vous dires les divers produit qu'il pourra vous vendre conte de modeste servante.

L'homme fit signe à Kina de déguerpir avant que Rhéa ne puisse parler. S'il s'avérait qu'il laissait des domestiques partir, cette folle pourrait les prévenir, et, connaissant son esprit révolté et survolté, tout deviendrait plus difficile. Mais Kina ne se contenta pas de rentrer dans la cuisine, à attendre qu'on l'appelle. Elle resta dissimulée dans le couloir, camouflant sa respiration afin de ne pas se faire remarquer. Et elle entendit la conversation entière, comprenant le problème, et la solution envisagée par son patron. Son souffle se coupa. Si Jill, son ami, avait disparu, ce n'était donc pas seulement parce que le patron avait peur qu'ils finissent, elle et Jill,  par se retrouver dans une chambre à batifoler ! Il l'avait vendu comme esclave ! Elle serra les poings.

Tandis que, de l'autre côté, l'homme souriait en tendant un téléphone à Rhéa.

- Je vous fais confiance, et je vous laisser choisir lesquelles de mes chéres domestiques vous tentent, mon cher.

Il se servit un nouveau verre. Kina Mara retourna violemment dans la cuisine, peu discrète, les yeux grands ouverts. Djinn achevait de mijoter un plat étrange et qui donnait étrangement faim. Elle fronça les sourcils en voyant l'air de Kina.

- Tu écoutes encore aux portes, petite, la gronda t'elle.
- Djinn, c'est de la folie ... Il veut vendre les domestiques ! hurla t'elle en tapant sur la table.

Djinn haussa les épaules.

- Je suis cuisinière, et je ne risque rien. Je m'en moque, petite.

Kina adressa une grimace à la cuisinière, se rongeant les ongles. Quel salaud ... Elle eut un réflex éclair. Elle attrapa une carafe de vin, et versa dedans une bonne dose de mort aux rats - le manoir tombait en ruine, et le grenier en était infesté - avant de refermer et de mélanger. A ce jeu, son patron ne gagnerait pas ! Elle prit entre ses doigts la carafe, et la ramena dans le salon, la posant devant les deux hommes interloqués - il fallait dire qu'ils avaient déjà à boire - et retourna dans la cuisine rapidement, sans saluer, calmant son souffle.

Rhéa prit le téléphone et se mit à appeler un de ces clients.

- Oui, Malicia ? Pourrais-tu me passer ton maître.

Le maître de maison avec un sourire, signe que cela commençait bien, puis une voix se fit entendre.

- Rhéa ma belle, tu me veux quoi aujourd'hui.
- Tu es sarcastique comme toujours, j'ai un de mes clients qui voudrait faire un petit troque, des servante humaine contre des esclaves, il en a trop et voudrait les changer contre de la mains d'oeuvre gratuites.
- (Soupir) Je vais me ruiner,mais bon, comment est la marchandise ,
- Jolie, mais certaines nécessiteront de se faire dresser.
- Tss ! Je n'ai aps envie de perdre de l'argent, tu le sais bien.
- Je le sais, mais si je t'offre une petite 'compensation" ?
- tu as toujours été une bonnes vendeuse, voilà ce que j'ai en stock, j'ai des félines, quelque chienne et une vache, si ton client peut attendre un peu je pourrais avoir des harpies, elles sont superbe et savent danser comme une déesse. Cela te convient miss ?
- Oui très bien, j'en parle au client et si nous sommes d'accord je t'apporterais les colis demain soir.
- Demains soir, c'est noté, vient quand même si cela ne marche pas, j'aurais besoin de quelqu'un pour faire de la vente.
- Ok ! Je viendrait, désolée du dérangement;

Rhéa raccrocha pile au moment où la servante peu docile arriva avec une carafe, ne disant rien et ne saluant même pas, attitude que le titan trouva suspect, de plus ces muscles étaient contracté signe d'un stress et ces yeux brillaient de haine, chose qu'une simple humaine ne peut pas cacher au titanide. Mais il décida de jouer le jeu, la petite devait sans doute vouloir connaître les servantes qui allaient disparaitre et aussi les entendent agoniser.

- Je vois que cette fille ne change pas en ma présence, je la choisirait bien avec ...

Rhéa prit un verre de la carafe empoisonné et le fit tourner, pour ensuite le sentir. Elle ne savait décidément pas bien mélanger, elle en avait mit un peu trop, ce qui avait changer la couleur et l'odeur appréciable de ce vin, mais il eut une idée, pourquoi ne pas demander à cette servante de boire son propre poison.

- Je n'ai pas très confiance en se vin, il me semble quelque peu altéré et son odeur n'est pas aussi fin que je l'espérais, vous permettez ?

Le titan appuya sur la sonnette, puis attendit l'arrivée de Kina, pour la regarder avec un sourire.

- J'aimerais que vous le goûtiez ma chère, j'ai malheureusement l'impression que ce vin à mal murit avec le temps, aussi je voudrait votre jugement personnel. Sachez que si vous refusez, vous savez ce qui va se passer.

Rhéa savait pertinemment que la petite connaissait sa position, soit elle buvait et s'empoisonnait, soit elle tentais de boire pour s'y soustraire au dernier moment et là le titan allait s'amuser à donner une punition, soit elle ne tentait rien et là elle allait devenir une esclave. De toute façon dans tous les cas, elle serra une esclave et rien d'autre.

- J'en était où déjà ... ha oui, j'aimerai aussi savoir si je pourrais vous emprunter une servante que vous pourriez vous en passer, car je ne connais pas assez votre personnel. De plus j'ai un vendeur qui voudrait vendre des chat, des chien et une vache et je voudrais vous les offrir gratuitement, si vous voulez attendre, il pourras aussi avoir des oiseaux.

Il camouflais son information mais les deux personnes devaient avoir comprit.

Le titanide attendait avec une certain plaisir sadique, la décision de la servante, qui se trouvait piégée par son propre piège.

L'homme eut un sourire, et murmura un " Excellent " en entendant les nouvelles. Il aurait donc une floppée d'esclave délicieux, qu'il ne serait même pas forcé de rémunérer. Cette perspective l'enchantait. Il voyait déjà son manoir rempli d'esclaves, et ses amis avec qui ils feraient des affaires à leurs insus. Certes, il était cruel - ne le cachons pas, chaque moyen de gagner de l'argent était bon - mais il se nommait réaliste dans ce qu'il appelait " une période de crise". Mais il fronça les sourcils, quand Rhéa demanda à la petite de goûter le vin qu'elle avait soigneusement apportée. Lui avait cru, sincérement, qu'elle voulait se racheter de son comportement en apportant une bonne bouteille.

Mais il semblait que non.

Et Kina se trouvait bloquée, un verre de vin à la main. Il fallait qu'elle s'en sorte. Elle se rendait compte de la situation, et du probléme présent. Là, elle risquait gros. Elle porta la coupe à ses lèvres, et, au moment d'avaler le liquide, hésita. Là, il fallait faire un choix. Un vrai, un qui la laisserait de préférence vivante. Elle retira la coupe de sa bouche, la reposant sur le plateau.

- Le goût de l'alcool m'insupporte, osa t'elle d'un ton sûr. Qu'il soit bon ou mauvais, je l'ignorerais, pour moi, il reste imbuvable.

Elle secoua ses cheveux noirs, défiant l'invité du regard. A ce moment, l'homme lui donna un coup dans le mollet, qui la fit basculer. Elle se rattrapa à un meuble, évitant de se vautrer sur le sol.

- Es-tu inconsciente, petite folle ? Ne dévisage pas ainsi les invités ! Excuse-toi immédiatement !
- Où avez-vous vu que je l'ai dévisagé ? Je ne ferais rien de tel ! C'est à vous de vous excuser pour ce coup dans la jambe ! répliqua t'elle.

Il poussa un long soupir.

- Pars. Hors de cette pièce, Kina. Tu recevras bien assez tôt une leçon pour ce genre d'affront. Sors !

La jeune fille s'executa tandis que l'homme repoussait de la main la carafe, se frottant le front. Cette gamine ... Elle comprendrait bien assez tôt qu'il n'avait guère de patience.

Rhéa avait une grande joie de voir la lueur dans les eux de la servante, une lueur qui montre comment elle était consciente de sa situation et qu'elle ne pouvait guère choisir, mais le titan eut une rire intérieur en entendant la fausse excuse de Kina, la pauvre avait regardé un peu à gauche, signe qu'elle cherchait une excuse, signe aussi de mensonge, c'est une réaction automatique que peu de personnes savent maîtriser et qui demande de très longue année de pratique. Le titan ne chercha nullement à détourner les yeux de ceux de Kina et eux même un léger sourire amusé. Jusqu'au moment où le maître de maison eut un moment de colère, le titan connaissait cela et il savait aussi que si ce dernier s'occupait de Kina, il avait de grand risque de ne pas pouvoir la revendre ou l'entrainer suffisamment.

- Si je puis me permettre, j'aimerais prendre une autre servante, comme par exemple celle qui ouvre les portes, je ne sais pas si elle vous ai d'une grande aide, mais je pourrait plus facilement la proposer comme une esclave nourricière, vous savez que les vampires ont besoin de sang et je pense que cette fille sera tout à fait utile pour ce genre de poste, bien sur vous aurez un dédommagement financier pour compenser une possible perte.

Il prit un verre et bu un vin rouge fort sucré, pour ensuite finir sa phrase.

- Même si cette Kina a un mauvais caractère, elle est assez intelligente. J'aimerai en savoir plus sur elle, si vous avez des précisions dessus, plus je serais informé, plus je pourrais facilement marchander.

Il est vrais que quand on connnait les qualité et les défaut d'une personne il est plus facile de l'embellir et d'éviter de plomber son affaire en disant une bêtise.

- et j'aimerai savoir où elle travaille, pour éventuellement la rendre visite et la voir à l'oeuvre.

L'homme croisa les doigts, s'enfonçant dans son siège. Ainsi, son ancien valet était intéressé par les deux servantes ? Soit. Il ne put s'empêcher de soupirer en imaginant Nicole quitter les lieux. Cette brave petite était si douce , et si amoureuse de son maître qu'il imaginait mal s'en séparer. Il but une nouvelle gorgée, regardant Kina quitter la pièce. Elle, en tout cas, qu'elle parte ! Qu'elle déguerpisse ! Il n'en voulait plus. Voilà donc qu'elle avait jetée du poison, et qu'elle se montrait indécente. Il ne pourrait pas faire grand-chose avec une telle tête de mule. Il n'aurait que des soucis, evidemment. Il inspira longuement, et se tourna à nouveau vers Rhéa.

- J'avoue que vous me causez des soucis ... Nicole, l'ouvreuse de portes, ne mérite pas un tel châtiment ... Mais ce serait de l'argent gâché que de la garder ici, alors soit ! Je vous l'accorde ! Pour Kina, c'est pareil, je vous la laisse sans soucis, et faites ce que vous voulez d'elle. J'ai eu tort de l'accueillir ici ...

Il se frotta le front, à nouveau. Des bruits sortaient de la cuisine, et l'homme devinait qu'une nouvelle fois, Kina s'énervait sans raison. Un peu trop impétueuse, sans doute ... Elle serait une esclave bien difficile à contrôler ! Enfin, si Rhéa le désirait, c'est qu'il avait sans doute raison. Et une bonne.

- Kina travaille en cuisine, là-bas. Je vous en prie, faites comme chez vous.

Il s'enfonça davantage dans son siège. Dans les cuisines, pendant ce temps là, evidemment, Kina s'énervait. Son plan était raté, tout était raté. Partit comme ça, elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps en cette demeure. C'était fichu, fichu ! Elle donna un coup de poing sur une table, tandis que Djinn essayait de la calmer comme elle pouvait. Car Djinn, elle, ne risquait rien, c'était sûr. Elle resterait là coûte que coûte. Kina, elle, se doutait de son sort, et celui d'esclave était peu envieux.

La sonnette de Djinn résonna dans la pièce, et celle-ci soupira. Elle devait encore aller s'occuper du potager de la serre, où elle faisait des expérimentations étranges sur des légumes pour leur donner un goût unique. Elle abandonna Kina, qui venait d'ouvrir une bouteille de liqueur afin d la boire tranquillement, echaffaudant un plan d'évasion irréprochable.

Rhéa prit en compte le souhait du client et dit avant de partir vers les cuisine, d'un ton qui montrait la franchise et qu'il mettait son honneur en jeu.

- Si vous considérez que Nicole mérite un sort plus enviable, je pourrais m'arranger pour qu'elle soit bien traitée, vous avez ma parole. Pour ce qui est de Kina, je vais voir ce qu'elle fabrique, si vous entendez de drôle de bruit ne vous étonnez point, c'est juste que je doute qu'elle veuille me suivre sans opposer de résistance.

Le maître de maison devait bien se douter que Kina ne serait pas ravit de devenir esclave. Rhéa claqua la porte avec douceur pour se diriger vers les cuisines, out en regardant la tapisserie et tout ce qui était à vue, pour finir par soupirer;

- Je commence à en avoir marre de jouer le rôle de simple mortel. Allez courage, il me faut encore quelque ingrédient et je pourrais allez remettre mes fils et fille à leurs placent.

Le titan ne passa pas par la porte principal, mais par l'autre sortie, elle croisa la cuisinière et en profita pour la remercier pour les pâtisseries, même s'il ne les avaient pas goûté, elle trouva Kina en train de boire un coup et réfléchir, ne se doutant pas de la présence de Rhéa, qui allait donner une petite leçon de courtoisie à la belle. Le titanide s'approcha avec un silence de mort et saisit de sa main gauche la nuque de la belle demoiselle pour abattre sa tête contre la table, la main gauche se chargeant de maîtriser la mains de Kina tenant la bouteille.

- Je n'ai pas beaucoup aimée que tu te comporte de la sorte, de plus en mélange de poison tu es à la limite de la nullité, tu aurais du mettre une peu de sucre ou de miel pour cacher la réaction qu'il sait produit entre le l'alcool et le poison. Tu pensais t'enfuir n'est-ce pas ?

Rhéa donna un coup de pied dans la chaise, obligeant Kina à se lever, il en profita pour mettre son buste contre la table et pouvoir mieux la maintenir, chacun de ces mains bloquait un poignet de la servante, le titan approcha sa tête de l'oreille de la futur esclave.

- Réfléchi deux seconde ma belle, si tu es esclave, on te considèrera comme une conne, donc tes maîtres baisseront leurs gardes, n'est-ce pas un moyen parfait pour t'évader. Mais cela dit il faudra être bien sage et me suivre sans poser de question, et aussi faire tous ce que je te demande sans broncher, tu es assez intelligente pour savoir que fasse à moi tu n'es rien, mais si tu te montre gentille je peux t'apprendre les ficelles du métier.

Rhéa aimait faire ce genre d'offre au fille prometteuse, quand à vivre autant tenir la laisse, que de ce la faire tenir.

- Qu'en dis-tu, Veux-tu être une esclavagiste ou une simple esclave ?

Keuuwaa ? En un rien de temps, la tête de Kina rencontra la table, tandis qu'elle sentait une douleur dans son poignet. Peut-être était-ce son maître qui venait lui "faire la leçon", comme il se plaisait tant à le faire ? Elle n'eut malheureusement aucun temps de réflexion : son buste fut écrasé contre la table, et elle ressentit une atroce douleur au niveau de sa poitrine compressée contre la table de bois. Elle voulut répliquer - d'habitude, même saoul, son maîte n'était pas si violent - mais entendit clairement la voix de Rhéa qui résonnait. Elle voulut agiter ses jambes, pour réveiller ses muscles et se débattre, mais elle ressentait une douleur si terrible au niveau du poignet qu'elle se contenta de geindre de douleur.

Elle écouta attentivement les phrases prononcées par l'inconnu - dont elle ne connaissait toujours pas le nom, d'ailleurs - puis remua son museau pour atteindre un air plus prometteur.

- Je ne souhaite qu'être libre, répliqua t'elle en grognant, colérique et impulsive.

Elle ne tenait pas à accepter ainsi les remarque de cet homme, et ainsi continua à remuer afin qu'il la lâche. Elle ne se laisserait pas faire, c'était clair ! Elle ne supportait ni de donner des ordres, ni d'en recevoir, alors merde !

Rhéa poussa un soupir, signe qu'il trouva la réponse de kina, peu convaincante et tout à fait décevante  vrais dire. Il prit le temps de mimer une réflexion pour finalement mordre avec sauvagerie l'oreille de Kina.

- D'habitude je vais attention à ne pas trop faire de mal à mes colis, mais là tu mérites de loin une petite punition de mon cru. Sache que dans les deux cas que je t'ai proposé, tu n'es jamais libre, la liberté n'est qu'une utopie que vous humains avez propagés pour signifier que vous n'étiez pas en captivités, sans chaine, mais vous êtes enchainés depuis toujours à votre destin et à votre mort et cela rien ne peut le briser.

Le titan eut un léger rire, put finit par arrêter de s'amuser avec l'oreille pour la prendre par les cheveux et la tirer en arrière, en faisant un croche patte, la laissant choir au sol et prenant bien le temps d'écraser une de ce mains avec ces talon aiguilles. Kina devait se demander pourquoi une femme aussi jolie était devenue une vendeuse d'esclave, en tous cas c'est ce que Rhéa allait expliquer.

- Pour un esclavagiste la liberté est de pouvoir emprisonner les autres, mais sa plus grande peur est de devenir lui même un simple esclave.(rire) Par contre pour uen esclave, le choix ne se fait pas il ne possède que la liberté de servir son maître ou voir sa vie s'écourter, aussi je te repose la question suivante.

Le titan relâcha sa pression et laissa donc le choix à Kina de courir pour sauver sa liberté ou tenter de raisonner un peu pour pouvoir se sortir de la toile que Rhéa avait tendue autour de la belle servante, le titan avait déjà un frisson d'excitation, comment allait réagir la demoiselle ? Tenterait-elle une  agression ou un coup de bluff ? En tous cas elle finira esclave et ceux de gré ou de force.

- Tu veux tenir les laisses ou être tenu en laisse.

Kina eut un cri aigu de douleur en sentant Rhéa mordre son oreille, et annoncer quelques phrases dangereuses. Elle récupéra un moment son souffle, paniquée et agitée comme un animal emprisonné. Elle se retrouvait en position de proie, et cela ne lui plaisit pas. Surtout que cet être androgyne semblait d'une dangerosité qui n'était pas des moindres - comme tout les vendeurs d'esclaves et esclavagistes, allez vous me dire - , qui ne donnait pas lieu de répliquer, sauf quand on possédait un esprit relativement suicidaire. Ce qui semblait être le cas de la jeune domestiques. Elle voulut donc répliquer, mais les mots restaient coincés dans sa gorge, et elle hurla presque en tombant, et en sentant un talon aiguille écraser la paume de sa main. Elle n'arrivait pas à se concentrer sur les paroles de son tortionnaire.

Elle releva doucement la tête en entendant les dernières paroles prononcées par Rhéa, et calma son souffle avant de parler.

- Je n'ai pas pour habitude de me laisser faire, répondit-elle.

Ce qui signifiait un fort tempérament. Il ne l'aurait pas ainsi, elle avait pour habitude de ne jamais se plier aux exigences des autres personnes. C'était une forte tête, et ça resterait une forte tête. Elle releva la tête, doucement, en sentant la pression de relâcher, et un espoir pris vie en elle. D'un geste rapide, elle se jeta sous la table, afin de rester hors d'atteinte de Rhéa.