Je ne sais pas trop si je devais être heureux de retrouvé la fille de ma compagne. Elle était agréable, là n'était pas le problème. Cependant je sais que j'arborais des pensées un peu trop intime envers elle. Pensée qui c'était changé en action lors d'une soirée un peu trop alcoolisé, où un peu trop désinhibé, nous avions flirté alors que sa mère était tombé somnolente avec l'alcool.
Je savais d'or et déjà que j'allais avoir du mal à cacher mes désirs, envie pour sa fille. J'avais commencé par demandé à ce que nous partions juste entre nous, mais elle voulait à tout prix revoir sa fille et passez du temps avec elle. Comme je n'avais pas voulu gâcher son plaisir, j'avais fini par céder.
Et le jour J-1... les emmerdes était arrivé, alors que je voulais éviter de me retrouver seul avec Ryoko, pour ne pas céder. Ma compagne avait eu une mission à rattraper, un collègue avait foiré un truc, ou était tombé malade, je ne sais plus. Et vous savez à quel point les japonais déteste laisser en plan du travail... D'autant plus pour une femme qui doit faire ses preuves. J'en étais furieux, prêt à annuler le voyage, mais non, elle voulait qu'on profite et qu'elle voit sa fille. Certes elles s'entendaient coup-ci, coup-ça, trop perfectionniste, elle poussait à bout sa fille et ne lui montrait pas assez d'amour. Je crois que son père faisait mieux, enfin bon...
Soupirant j'avais pris l'avion et allait retrouvé ma belle fille, tout devrait bien allez... Sauf que lorsque je la vis, je compris un peu mieux pourquoi je lui avais céder, elle ressemblait trait pour trait à sa mère, en plus jeune et moins guindé. Ce n'était pas (encore ?) une femme d'affaire, et donc plus sereine, moins domestiqué par la société japonaise.
- Bonjour Ryoko.
Un peu gêner, elle prend ma main en voyant qu'il n'y avait pas sa mère et me tire à l'arrêt des taxis. Elle est folle de joie, si heureuse, bien plus rafraichissant et énergique que ma compagne, qui cache ses émotions. Se maîtriser... Je l'avais connus plus farouche, plus jeune, mais avec son mari et son divorce, elle avait prit un coup de vieux et sa retenu avait grimpé en flèche.
Au taxi j'essaye de trouvé un peu de conversation et expliquer que sa mère ne viendra que dans deux, trois jours. mais Ryoko est à fond dans le paysage... mignon, et un peu ennuyeux de me faire répéter plus tard. Bien qu'elle semble peu si intéresser, sa mère ne lui manque pas ?
Aussitôt arrivé, elle se précipite hors de la voiture, je récupère les valises et la suit. Cependant les choses qui s'ensuivent me font ouvrir de grand yeux. Lune de miel ? Elle raconte quoi ? Si Ryoko à un physique mature, la prendre pour sa mère... Mais non, le truc qui ne va pas, c'est la seconde chambre. Je tente d'expliquer la situation, notre réservation pour des vacances et non une lune de miel avec notre fille. Me suis-je mal exprimé sur qui était absent ? Mon anglais était bon, mais pas parfait.
Sauf qu'il n'y a plus de chambre disponible... Je la fixe heberlué, surtout lorsqu'elle s'enfonce en remerciant presque l'absence de ma fille (et non de la mère). C'est quoi ce commentaire ?! Je commence à voir rouge, mais Ryoko tente de me calmer et prendre un peu les devants...
Comme on parle de sa mère, et qu'elle me tend une perche, j'imagine alors une scène intime avec elle ou sa mère plus jeune ? Me rendant confus un instant, je grogne, soupire et me prend l'arrête du nez. Avant de pointer la femme d'accueil.
- Vous avez de la chance, mais nous avons besoin d'une chambre en plus pour dans 3 jours. C'est votre erreur et j'espère que vous ferez des efforts. C'est un hôtel de luxe ou non ?!
Partant avant de m'énerver plus, je prends la main de Ryoko et la tire en direction de l'ascenseur. Oscillant entre sa proposition indécente de profiter de l'absence de sa mère, ou rester... honorable ?
Sauf qu'une fois dans l'ascenseur, la tension que j'ai, je fixe Ryoko, belle jeune femme séduisante, ressemblant à sa mère... Je sens une douce chaleur grandir et cède sans vraiment de raison.
La frustration des deux derniers jours ? Le vol ? Les pensées coquine qui me venait en imaginant la retrouvé ? L'endroit exigüe ? Un savant mélange de tout j'imagine... La plaquant contre la parois, je viens l'embrasser fougueusement.
Je sais que je ne devrais pas... surtout aussi rapidement. Je n'ai aucune excuse.