Le temps a bien peu d'emprise sur nous, êtres éternels ? Vivant depuis des temps immémoriaux et guidant les hommes, ainsi que tant d'autres créatures. Que nous créons... et détruisons à notre bon gré.
Incarnation de temps de chose, nous sommes là, à observer l'évolution de ces mondes. Et les choses changes, pas à pas, avec parfois des soubresauts puissants, faisant des bonds en avant, quand d'autres stagnes et même parfois recule. Apprenant ou non de leurs erreurs.
Même moi, voir surtout moi, avec mes siècles, nous, dieux, avons certainement commis le plus d'erreurs, mais rares sont ceux qui l'avouent, ou du moins, pas haut et fort, peut-être plus dans leur couche ?
Et j'avais commis une erreur, une traitrise ? Qui durai depuis bien trop longtemps. Aphrodite, ma bien-aimée, ma moitié, si j'étais le destructeur, elle était la créatrice. Nous étions complémentaire, s'en rendait-elle compte ? Lui avais-je dis ? Pas sûr, j'étais bourrus et ne pouvait-être une force attachée, je devais gardé ma liberté, là, où, lui dire cela aurait pu m'enchaîner, me soumettre à elle. Car sans elle, je n'étais que chaos et vide.
Il y a deux forces en cet univers qui fait tourner les âmes qu'elle contient. Le désir de force pour écraser ses ennemis et soumettre quiconque, et l'amour, cette autre force qui pousse les gens à puiser aux fonds d'eux mêmes des ressources qu'ils n'emploieraient pas pour eux-mêmes. Le désir de protéger et parfois de se venger, la jalousie et la rancoeur d'avoir perdue l'être aimé. Pour la personne la plus importante de notre monde intérieur, nous sommes prêt à tous, même à la guerre.
C'est pourquoi j'eus un sourire intérieur, lorsque mon fils, Phobos m'appris que mes plans risquaient de s’étioler, avec l'entremise de ma chère et tendre Aphrodite, visitant l'esprit de mes "proies". De face, je ne pus montrer que colère et énervement, surveiller, mais bientôt, je serais libre de pouvoir me libérer de mes chaînes.
- Ainsi tu ne m'oublies pas... Aphrodite.
Depuis maintenant, trop longtemps, j'étais enchaîné par un contrat avec Héphaïstos, un acte secret m'interdisant d'approcher mon aimée. J'avais cherché un moyen de le rompre, mais Zeus, pour faire bonne figure avait ployé devant son épouse pour me punir. Cependant, ce soir j'avais enfin obtenu un moyen de pression pour révoquer le contrat.
J'avais ainsi fait appeler les deux dieux, et après une discussion animé, le contrat divin fut retiré. Libéré, j'étais soulager, mais point encore défait de tous soucis. Cela sonnerait pour Aphrodite comme une lâche excuse, même si j'étais un dieu de parole et d'honneur, je l'avais blesser et ce temps passé, ne pouvais être rattrapé.
Malgré tout, je pouvais maintenant allez la rencontré, sans subir le courroux divin !
D'un pas assuré, je me dirigeais vers la demeure de la belle Aphrodite, l'appréhension montant, mais je devais assumé mes actes et leur conséquence. J'aurais presque pu rire, lorsque les suivantes de la déesse me virent entrés, elles me regardèrent d'abord comme si je fus un fantôme avant de me regardé avec haine et me demandé poliment de ne pas déranger leur déesse.
- Je suis venu pour parler avec votre déesse, je ne partirais pas avant qu'elle ne m'ai reçut.
La nuit était tombée, dormait-elle ? Je restais planté dans le hall, prêt à attendre le temps qu'il faudrait pour qu'elle m'ouvre les portes de sa demeure. Que ce soit des heures, des jours ou des semaines. J'avais attendue des siècles pour cela, alors j'étais prêt à patienter autant qu'il le faudrait.
Si j'aurais pu/dû ? Rester dehors, je ne voulais pas attiré l'attention et mettre plus de pression, ou de rumeur sur ce qui se passait ici. Non, que mon image ne compte, à devenir la risée des dieux, mais que cela nous regardais nous et non les ragots divins en tout genre.
Bras croisé, fixer tel un pilier à l'entrée de sa demeure, j'attendais. Si les serviteurs passaient, je n'étais même pas sûr qu'une de ces dames, soient allez l'informer de ma présence. Vue la colère envers moi, je ne serais pas étonné qu'on évite de la déranger pour lui laisser une nuit plus plaisante, que de rencontrer un amant disparu.