Into the wild [PV]

Clad était en cours ce jour-là et comme à son habitude il ... Dormait. Il faut dire que les cours en général ne l'intéressaient pas, mais alors celui sur la physique-chimie encore moins, d'autant qu'il durait trois heures. Pour couronner le tout, le professeur qui leur faisait cours était un vieux monsieur, tout grisonnant avec de petites lunettes et qui parlait … tout … dou … ce … ment. Tout cela avait eu raison de Clad qui s'endormit au bout de dix minutes. Il ne se réveilla qu'à la sonnerie de l'école, lorsque les élèves commencèrent à ranger leurs affaires. Il se leva en même temps qu'eux, enfilant son sac à dos sur ses épaules, il se dirigea vers la sortie, mais quelque chose attira son regard, sur le tableau noir. Son nom y était inscrit. Il laissa passer les nombreux élèves, avant de se rapprocher du tableau. En effet, il n'avait pas rêvé, il y avait bien inscrit son nom, ainsi que trois autres personnes. Il y avait en tout sept colonnes de quatre noms et toutes étaient inscrites sous un titre : Exposé de Physique-Chimie (à rendre la semaine prochaine). Quel enfer. Clad, par curiosité, regarda les autres noms de son groupe. Par chance, il s'agissait des têtes de la classe. Cependant, il ne leur avait pas souvent parlé et n'avait pas leur numéro de téléphone. Mais en sortant de la classe, il reçut un message sur son téléphone, lui indiquant une adresse et l'heure à laquelle il devait s'y rendre, aujourd'hui. Il ne comprenait pas, puis un autre message indiquant qu'il s'agissait du groupe pour l'exposé de physique-chimie. Super, une soirée de perdue … Clad alla à son autre cours, il s'agissait cette fois-ci des mathématiques. Toujours pas assez intéressant pour lui, il en profita pour terminer sa sieste.

Quelques heures, plus tard, Clad était en direction de la maison d'un de ses camarades de classe. Entre temps, il était revenu chez lui pour se doucher et se changer. Il avait même pris un petit encas et c'était lavé les dents. Oui, il aimait être propre, peu importe l'occasion. Il avait aussi pris son sac de cours, en y rangeant des feuilles blanches et des crayons. Peut-être devra-t-il noter certaines choses ou être utile aux trois grosses têtes de la classe. Non, il en doutait fortement, mais sait-on jamais. Clad arriva donc à l'adresse indiquée sur le message, il se gara devant et sortit de sa voiture. Il se dirigea vers l'entrée et sonna. Il n'avait même pas encore enlevé son doigt du bouton que la porte s'ouvrit. Il s'agissait d'une des grosses têtes de la classe. Après qu'on lui ait passé un savon pour son petit retard, Clad entra et s'installa dans le salon. Il y a les deux autres amis de la grosse tête qui avait déjà la tête dans les bouquins. Clad sortit ses feuilles et un crayon et se mit à travailler lui aussi.

Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'ils travaillaient. Il faisait déjà nuit et Clad était crevé. Même si on lui avait offert nombre de boissons énergisantes, de chips, bonbons etc., Clad n'en pouvait plus, il avait envie de dormir. Mais les trois grosses têtes ne voulaient pas le laisser partir. Ils avaient beaucoup trop à faire. Cela allait prendre la nuit, voir même la journée de demain. À contrecœur Clad compris, mais demandant quand même à un de ses amis où se situaient les toilettes. Celui-ci lui indiqua le chemin, mais lui demanda de faire attention. Ses parents n'étaient pas là, mais ils étaient tous les deux de grands savants et avaient créé une multitude de gadgets ou de machines expérimentales. Ouais, ouais, Clad était déjà parti, l'envie de se soulager était trop forte. Il n'eut aucune difficulté à trouver les toilettes. Après un long moment, il en sortit, mais au lieu de retourner vers le salon, il décida de visiter un peu cette maison. Il y avait pas mal de portes fermés, mais l'une d'elles attira l'attention de Clad. Il y avait écrit "Expériences" sur le haut de la porte. Il entra et ferma la porte derrière lui. Il fut étonné de voir autant de machines et d'objets qu'il n'avait jamais vu auparavant. A quoi servaient-ils ? Il y avait une télécommande, avec un nombre incalculable de bouton, une porte en acier, qui ouvrait sur nulle part, une moto tunée de la pire des façons, etc. Mais Clad s'intéressa surtout à un portable. Celui-ci n'avait rien de spécial. Il s'agissait d'un téléphone à claper, sur lequel était écrit "Terra". Il l'ouvrit, l'écran s'alluma et de grosses rosasses sortirent de l'écran, jusqu'à en remplir ses yeux. Clad ne voyait que ça, il commença alors à perdre l'équilibre, il avait l'impression de tourner sur lui-même, une légère brise vint effleurer son visage et il se retrouva par terre, sur un sol agréable et moelleux. Les yeux fermés, il effleura le sol avec sa main … De l'herbe ?

Clad ouvrit les yeux et se rendit compte qu'il avait atterri dans une espèce de forêt. Seulement, voilà, il ne reconnaissait pas les lieux. Des voix se firent entendre non loin de sa position actuelle. Il ne comprenait pas, il était dans une pièce avec plein de machine, dans la maison d'un de ses camarades de classe, et le voilà maintenant dans un forêt, avec comme seul objet, un téléphone portable. Il le rangea dans sa poche et se dirigea vers les voix. En quelques minutes, il arriva sur les lieux et se cacha derrière un arbre. Il plissa les yeux et cru voir une espèce de cage, où étaient renfermées trois jeunes femmes. Une autre personne entra par une porte, qui donnait vers l'extérieur, sur un petit chemin qui amenait à une espèce de scène de fortune, où étaient rassemblées des gens qui levaient la main, lorsqu'on leur proposa … Une femme ? Mais qu'est-ce qui se passait ici ? Après que l'homme ait pris une des femmes par le bras, pour la sortir de la cage, Clad se rapprocha en cachette, et se positionna derrière l'arbre le plus proche de la cage.

Il sortit la tête de derrière l'arbre et demanda à la jeune fille la plus proche :

"Hey … Hey !!! Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Qui êtes-vous et où sommes-nous ?" Dit-il en essayant de parler assez fort, mais pas trop.

L’éternel recommencement des esclaves, fuir, se cacher, se faire capturer et retourner sur le marché des esclaves. Parfois c’était le maître qui ne voulait plus de l’esclave et préférait se faire de l’argent en vendant celui-ci. Pour moi, je n’avais pas réussi à quitter ce lieu que je ne connaissais pas, j’avais échappé à la surveillance d’un maître trop vieux qui ne savait pas me gérer. J’avais fugué par une fenêtre du toit un soir, pour me déplacer dans la ville à la lumière des grands bâtons de feu. Ici, on voit moins les étoiles que dans ma forêt à cause des nombreuses lumières disposées partout dans la ville pour éclairer les passants nocturnes.

C’est souvent des hommes, vieux, jeunes, ils rentrent du travail ou vont se changer les idées dans des bars avec des femmes. Parfois je peux aussi en voir se faire culbuter dans des ruelles, leurs robes au-dessus des genoux avec les seins qui sortent de leurs hauts. Je ne m’arrête pas devant pour ne pas attirer l’attention sur moi.

C’était la première fois que j’étais allée si loin, j’avais passé le premier carrefour pour prendre à droite et non à gauche car il y avait un campement de mercenaire non loin. Après je me faufile entre les habitations en passant par-dessus les clôtures de fortune pour ne pas me faire voir. Un peu plus loin, je n’ai pas le choix de traverser une grande rue sans rien pour me cacher, la dernière fois je m’étais fait prendre ici par des gardes. Cette fois je reste cachée dans un buisson, le temps que le tour de garde se termine pour vite traverser cette allée. Je pense que je devrais voir le bout de cette ville et retourner à la vie sauvage, au détour du dernier bâtiment je sens une main se poser sur mon épaule.

« Halte ! Il faut un laissez-passer pour sortir de la ville le soir. Déclinez-moi votre identité. »

Je ne comprends même pas la moitié des mots qu’il me raconte, je n’ose pas me retourner pour lui montrer mon visage, fixant le sol. Je suis dans une mauvaise posture, ses collègues arrivent rapidement pour lui porter un soutien.

« Madame. Plus vite. » Je commence à bégailler, les hommes me tiennent les bras pour que je ne prenne pas la fuite. « Je suis Vahipoe. » Un des gardes, attrape mon visage entre son pouce et son index, pour me faire relever la tête, il approche sa lampe à huile pour mieux m’inspecter.

« Je te reconnais toi, tu es l’esclave que le vieux Balthzar a acheté il y deux jours. Tu veux déjà fuir . Pas de chance d’être tombé sur nous, si proche du but. » Le gardien vient me ligoter les mains dans le dos pour que je me tienne tranquille. « On va aller réveiller le vieux. »

On me conduit chez mon maître, il se réveille à côté de la plaque ne comprenant pas ce qu’il venait de se passer avec moi. Les gardes entrent chez lui pour découvrir comment j’étais partie. Les gardes et le vieux monsieur commencent à discuter sur mon sort, les hommes lui font comprendre qu’il est trop âgé pour avoir une fille aussi sauvage que moi et qu’il devrait me revendre le plus rapidement possible sous peine de me voir disparaître et perdre son argent par la même occasion.

Quelques jours après, il m’a vendu à des marchands je me retrouve dans une cage pour changer de lieu, ici ma personnalité rebelle est trop connue personne ne va vouloir de moi. Je me retrouve avec plusieurs filles en direction d’un marché sauvage au milieu d'une forêt très différente de la mienne. La végétation, les animaux, l'humidité, rien ne ressemblait à l’endroit où j’avais grandi. Assise dans la cage avec d’autres esclaves, on se regarde sans rien dire pour que les esclavagistes ne viennent pas nous calmer. Une des femmes réagit sous l’étonnement quand il semble y avoir quelque chose derrière moi, je me retourne pour voir un homme qui sort complètement du paysage me posant des questions loufoques.

« Ne te moque pas de moi esclavagiste. Va faire blagues ailleurs avec les autres. Dégage ! Dégage ! Dégage ! » Je me mets à taper contre les barreaux de la cage pour le faire reculer, je n’aime pas quand les esclavagistes viennent se moquer de moi alors que je suis enfermée. Aucun d’eux n’arrive à porter ce qu’il a entre les jambes, ils préfèrent attendre que je sois enfermé pour rire de moi. Et lui, avec ces questions où je suis ? Qui suis- je ? On ne me l’avait jamais faite celle-là encore.

Comme si j'aimais être enfermée dans une cage avec d’autres femmes, en portant des tissus qui cachent à peine mon corps, je préfère encore ne rien porter sauf que je n’ai pas le droit de les enlever.   

Clad toujours derrière son arbre, ressortait juste son visage afin d'écouter ce que la jeune femme avec ses vêtements troués et sales lui disait. Malheureusement, elle n'avait pas l'air de très bonne humeur et ne comprenait pas ce que Clad voulait vraiment savoir sur ce qu'il se passait ici. C'était compréhensible, après tout, elle était prisonnière des lieux et attendait juste que le gardien vienne la chercher. S'il se fit à ce qu'il avait vu précédemment. Il essaya donc de s'avancer un peu, mais un autre garde, qui devait faire la ronde, s'approcha de la cage. Il regarda à l'intérieur et continua son chemin un peu plus loin. Clad sorti de nouveau de derrière son arbre, pour se rapprocher de la jeune femme au bronzage impeccable :

"Non, je suis très … Oh et puis merde." Dit-il en voyant qu'elle n'en avait rien à faire de lui.

Notre homme fit le tour de la cage, afin de comprendre plus précisément comment était articulé l'ensemble et à quoi pouvait bien servir tout ceci. Évidemment ces malheureuses jeunes femmes, assit à l'intérieur, étaient prisonnières, mais il voulait savoir à quel destin elles étaient liées. L'homme continua de longer la cage, puis passa par le petit chemin qu'avaient pris le garde et la prisonnière quelques minutes auparavant. Il continua de marcher, et entendit les mêmes voix que tout à l'heure. Il se colla à une porte en bois, qui donnait sur une scène et écouta. Il avait du mal à les comprendre, ils utilisaient tous un langage ancien, limite moyenâgeuse. Il y a même certaines phrases qu'il ne comprenait pas du tout. Mais il devina facilement l'idée générale. Ses jeunes femmes étaient bien là pour être vendus ou donner à des hommes et à des femmes venus spécialement pour ça. Quelle horreur. Mais dans quelle partie du monde avait-il atterri. Il se tint la tête et eu comme un éclair : le portable ! Il chercha dans ses poches et en sortit le téléphone à claper. Il se souvenait l'avoir ouvert, puis il s'était réveillé ici, en pleine nature. C'était trop bizarre ici, alors pourquoi rester ? Il commença à ouvrir le portable.

Mais Clad aimait beaucoup trop les femmes. Et l'idée que ces femmes soient vendues à des hommes sans cœur le tiraillait de l'intérieur. Il fit le chemin inverse pour retourner au niveau de la cage, mais la porte s'ouvrit derrière lui. Il eut à peine le temps de se cacher derrière un buisson, qu'un garde en sortit et se dirigea vers les prisonnières. Il ouvrit la cage à l'aide d'une clef et tira par le bras, l'autre femme. Il ferma derrière lui et se dirigea vers Clad et la porte. Avec toutes ses péripéties, Clad, en avait oublié qu'il avait le don d'invisibilité. Il ferma les yeux et son corps disparut directement. Il se leva et se positionna derrière le garde, qui se démenait pour amener la jeune femme qui se débattait courageusement. Il en profita pour prendre le trousseau de clefs, attacher à la ceinture du garde et se dirigea de nouveau vers la cage. Il ouvrit la porte et entra à l'intérieur et couru vers la jeune femme de tout à l'heure. Toujours invisible, il s'accroupit devant elle et tendit le bras. Il effleura sa main avec la sienne et chuchota :

"C'est moi. Viens !" Dit-il en lui tirant le bras.

La jeune femme se laissa emporter hors de la cage, Clad laissa les clefs sur la porte et les deux individus coururent dans la forêt, loin, très loin de la cage. Durant leur course, Clad enleva son invisibilité, afin que la jeune sauvage puisse bien voir qui il était.

Quelques minutes après, ils s'arrêtèrent à une sorte de clairière. Il y avait un point d'eau, une jolie cascade, et même un citronnier. Clad relâcha la main de la fille et s'accroupit devant l'eau et y but une gorgée.

"Pouah … Excuse-moi si ça a été un peu brusque. Mais il fallait que je fasse quelque chose." Dit-il en se barbouillant le visage d'eau.

Je regarde l’homme qui marmonne quelques mots dans sa barbe, avant de décider de partir, il doit être déçu par ma réaction, les esclavagistes aiment bien quand les esclaves jouent le jeu pour espérer à la fin être libéré. Le passage qu’ils préfèrent c’est quand ils se mettent à supplier en pleurant, tenant les barreaux de la cage, ça ils aiment. Jamais je viendrais à ce niveau, cet esclavagiste peut aller se faire voir avec ces blagues, je ne suis pas une cruche qui va gober ça. J’aurai bien aimé lui cracher au visage, je n’aurais pas aimé les représailles qui suivent. C’est toujours pareil avec eux, ils peuvent faire n’importe quoi avec nous et quand la donne change ce n'est pas la même chose. Je suis bien contente de le voir s’éloigner de la cage.

Je me retourne pour revenir dans ma position initiale, il faut dire que je ne peux pas faire beaucoup de mouvements dans cette cage. Nous sommes comme des sardines l’une sur l’autre, je n’aime pas sentir des présences aussi proches de moi et ne pas avoir un semblant d’intimité. Certaines filles se laissent trop aller… Ne devenant que l’ombre d'elle-même sans rêves, ni envies, ni désirs, venant seulement à subir. Ce ne sera pas mon cas, je vais me sortir de cet endroit, où fuir mon prochain maître encore une fois pour retrouver ma forêt et ma famille.

Le temps passe si lentement quand on est dans une cage, j’écoute les gardes pour avoir des nouvelles fraîches et surtout apprendre la langue des humains je demande à des filles de me traduire les mots compliqués. Je m’efforce de les répéter plusieurs fois pour les assimiler au maximum, ce n’est pas ce que je préfère, je suis douée dans de nombreuses activités surtout manuelles, là c’est bien compliqué. En plus d’écouter aux portes, je m’efforce de trouver un moyen de sortir, j’ai déjà essayé de forcer la serrure avec ma force sans réussite, puis avec un bâton que j’avais ramassé pas loin de la cage, il s'était effrité avant d’accomplir sa mission. Les barreaux ont l’air solides, en acier et le gardien porte toujours les clés à sa ceinture et n'approche jamais les cages de trop près pour ne pas se les faire voler.

Il approche justement pour sortir une fille dans une autre cage qui se met à se débattre pour se sauver, elle n’est pas commode, hargneuse elle lui donne du fil à retordre. Après quelques secondes, des filles se mettent à crier pour l’encourager, elles viennent même frapper contre les barreaux de la cage. En temps normal je ferais pareil sauf que je remarque que le trousseau de clés n’est plus à la ceinture de l’homme et que la cage où je suis retenue s’ouvre comme par magie. J’ai un mouvement de recul défensif face à ce phénomène surnaturel, chez moi on croit aux esprits, aux malédictions, aux bénédictions tout ce qui touche au surnaturel.

Dans la forêt où je vivais on trouvait beaucoup de temple, mon peuple fait régulièrement des offrandes au dieu de chasse avant d’y aller et au représentant de la panthère. Un homme mi-homme mi-félin aussi grand que les arbres, aussi fort que tous les animaux de la forêt réunis. Ici, je sais que je n’ai pas affaire à lui car il n’a pas le pouvoir de devenir invisible et il aurait préféré se battre arrachant la tête des adversaires. Je sens alors quelqu’un me toucher la main, puis le bras et une voix qui me dit de venir. J’hésite quelques secondes sentant l’incidence sur mon bras qui me pousse à sortir de la cage, après c’est peut-être la seule chance de me sortir d’ici le plus vite.

Sans me poser d’autres questions je me lève pour suivre l’esprit qui m’offre la liberté, le raffut que font les femmes nous permet de passer inaperçu entre la végétation avant de disparaître dans la forêt. Nous courrons pour nous éloigner du danger et nous rendre dans une clairière, où je peux enfin voir l’esprit qui m’a fait sortir de ma prison… Je suis étonnée de voir l’homme qui m’a adressé la parole, continuant notre course je ne peux pas m’empêcher de le dévisager fronçant les sourcils. Je comprends que ce n’est pas un esprit et qu’il doit sûrement être magicien pour maîtriser un sort de disparition.

On s’arrête vers le point d’eau et j’en profite pour prendre mes distances. « Qu’est-ce que toi me veux ? » Je suis agressive, je me méfie des hommes depuis ma capture, ils ont l’esprit tordu. « Toi esclavagiste ? » Je pense toujours que c’est l’un des leurs, il veut me faire payer de mettre montrer agressive tout à l’heure, je continue de garder mes distances ne m’approchant pas de l’eau de la cascade et regardant autour de moi, peut-être qu’il y a des gardiens qui sont là à attendre pour me mettre une rouste.

Je fléchis mes genoux pour venir toucher le sol avec mes mains, de plusieurs coups de griffes je me débarrasse des vêtements que je porte pour me retrouver nue. Si je dois me défendre, il vaut mieux me mettre à l’aise et ne pas s’encombrer de ce genre de niaiserie. Mes griffes viennent se planter dans le sol humide, à côté des vêtements déchirés, mes longs cheveux noirs tombent devant moi cachant mon corps dans cette position. Je me tiens prête à déguerpir ou à me défendre s’il le faut.

Clad essaya de souffler un peu, leur course, pour fuir les esclavagistes avait duré un certain temps et l'idée de se faire rattraper avait puisé dans son énergie. Il continua de boire abondamment l'eau qui coulait de cette petite cascade. Il remarqua aussi que la chaleur était vraiment étouffante ici. Rien à voir avec l'endroit où il vivait. Même en pleine été, il n'y avait pas cette température si étouffante mélangée à de l'humidité. Clad avait l'impression d'avoir perdu toute l'eau de son corps lors de cette course. Mais alors qu'il essayait de reprendre ses esprits, la jeune sauvage, qu'il avait aidé à s'échapper lui demanda s'il était l'un de ces esclavagistes. Décidément, il ne va pas être simple de lui faire entendre raison à celle-là.

Sans la regarder, il souffla :

"Non. Pourquoi t'aurais-je aidé à t'enfuir sinon ? Mais est-ce que tu comprends ce que je dis au moins ?"

C'est vrai ça. Il avait réussi à lui parler qu'une seule fois depuis qu'il l'avait vu tout à l'heure et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle avait du mal à aligner les mots. Elle avait un accent très bizarre aussi. Il était évident qu'elle ne parlait pas couramment cette langue. Mais d'où pouvait-elle venir ?

"Ce qui me préoccupe en ce moment même, c'est de revenir à mon époque." Dit-il en sortant son portable de sa poche.

Il remarqua une petite différence par rapport à tout à l'heure. Là où était inscrit habituellement "Terra", il n'y avait plus rien. Il ouvrit le clapé, rien non plus. L'écran était noir. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer ? Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir une panne de batterie, vraiment pas. Clad rangea son portable dans sa poche et regarda la sauvage.

"Et les autres, tu penses que … Wow !" Dit-il en remarquant que la jeune fille était à présent complètement nue.

Même si sa longue chevelure cachait tout son corps, il pouvait deviner qu'elle était nue comme un ver, étant donné que les vêtements qu'elle portait il y a deçà quelques instants, étaient par terre et déchirés.

"Tu … Tu te balades souvent nue comme ça ?" Dit-il essayant de parler le plus calmement possible.

Était-ce aussi une des coutumes d'ici ? Ou alors de ses origines ? En y voyant de plus près, la jeune fille le regardait d'un air de méfiance, évidemment, mais elle avait aussi plantée ses longues griffes dans le sol. Il avait connu des créatures, mi-homme mi-chat, dans sa paisible vie à Seikusu. Mais il n'avait jamais rencontré une femme aussi étrange. Elle avait tout l'air d'une humaine normale. Sauf certaines parties de son corps qui lui faisait croire le contraire.

Clad tenta de se rapprocher d'elle. Il se releva et mit ses mains devant lui, comme pour lui montrer qu'il n'avait rien sur lui qui pourrait lui faire de mal.

Je comprenais presque ce qu’il me disait, il y avait des mots qui m’échappaient et qui étaient très importants. Je fais un signe de la tête pour lui dire non, secouant mes cheveux qui ondulent jusqu’à toucher le sol devant mes mains. « Époque ? » Revenir à son époque qu’est-ce qu'il voulait bien me dire par là. Je n’avais jamais entendu ce nom de village dans les alentours, les esclavagistes n’en avaient jamais parlé ni les esclaves qui venaient de tous les coins de terra. Je le vois sortir un étrange objet de sa poche, je creuse le dos prête à déguerpir si c’était une arme. Il l’ouvre et je sursaute en plissant les yeux de peur de me prendre un projectile.

« C’est quoi ? Armes ? » Dans ma tribu on avait beaucoup d’armes de lancés pour partir à la chasse en arrivant en ville j’ai appris l'existence des armes à feu. Quand les hommes sortent des bars ivres morts, ils aiment bien tirer en l’air et savoir qui fait le plus de bruit. C’est une dérive gentille… Il y a des histoires plus dramatiques que les esclaves racontaient sur les marchés, elles étaient sacrément amochées et je ne voulais pas finir comme elles. Je suis plus rassuré quand je le vois ranger la machine dans son vêtement, je prends une grande inspiration de soulagement, ma poitrine se gonfle avant de décompresser un bon coup.

Je le vois commencer à s’approcher, levant les mains devant lui pour montrer qu’il n’avait rien et qu’il était soi-disant pas dangereux. « Approche pas ! Dis à moi c’est quoi ton arme ! » Avant de la laisser s’approcher, je voulais déjà savoir ce qu’il avait fait avec l’objet qu’il avait rangé de son pantalon. Je voulais être sûr que je ne craignais rien avec ça, il savait utiliser la magie, possiblement l’objet pouvait être un artefact. Le doute commençait à se lever sur le fait que ce soit un piège, ou une vengeance de m’avoir attiré ici, je ne sentais pas la présence d’autres esclavagistes. Le vent allait dans mon sens, les esclavagistes puent et ici aucune odeur vient me chatouiller les narines.

« J’être nue toujours. Toi être fou de porter habits. » Des habits aussi moches, ils les avaient trouvés où, ce genre d’accoutrement ne se faisait pas ici, je me demandais s’il venait d’un pays lointain. Si c’était le cas, son peuple avait mauvais goût, il n’était pas protégé du chaud, ni du froid et encore moins de la pluie, ce n’était pas prévu pour voyager. S’il souhaitait séduire les femmes de la ville avec ça, il n’allait pas réussir non plus, les femmes ici aiment le cuir, les chemises, le côté noble. Moi j’avais l’habitude d’être nue, je m'étais habituée aux différents climats qu’on trouve en ville. Dans ma jungle c’était un plaisir d’être tout le temps nu avec le chaud et l’humidité, avoir des vêtements qui collent à la peau n’était pas agréable.

« Humains ville veut toujours avoir habit. Humains ville peur de nu ! » Je n’avais pas la notion de complexe, ni de pudeur, chez moi tout le monde se promène nu presque tout le temps. La seule fois où nous avons des vêtements c’est quand nous allons dans des zones avec des plantes dangereuses qui ont des épines, qui abîment la peau avec des poisons. « Humaine ville devenir rouge quand nu et se cacher. » Les femmes crient quand elles doivent enlever leurs vêtements, avant de mettre leurs mains pour cacher leurs seins, leurs entrejambes et leurs fesses. J’ai compris qu’ici c’était les parties les plus importantes des humains de la ville.

« Hommes aimés femmes nues ici. » Ça aussi c’était un fait avéré, chez moi les hommes pouvaient regarder des femmes sans qu’il ne se passe rien, ici ils ne peuvent pas s’empêcher de bander, ça les démange de vouloir en voir plus et de toucher. « Wow ! » C’est bien ce qu’il avait dit en me voyant et je pense que ça n’avait rien d'anodin. Ça ne m'étonnait même plus, il pouvait bien bander comme il le voulait.

La jeune sauvage était méfiante, il avait beau se montrer les mains nues et venir avec les meilleures intentions du monde, il n'y avait rien à faire, elle le jugeait, prête à bondir, à se défendre. Il n'avait pas fait attention, mais la jeune femme avait un corps magnifique. À force de se rapprocher d'elle, il la voyait beaucoup mieux. Elle avait de magnifiques cheveux, un joli petit visage d'ange, mais surtout deux atouts physiques indéniables : Une grosse paire de seins. Il pouvait le voir étant donné qu'elle était de côté et qu'elle était en ce moment même en train de le presser sur le côté. Mais surtout un cul énorme ! Il n'était pas sûr d'avoir déjà vu une paire de fesses aussi grosses et aussi fermes. Elle avait tout à fait raison, les hommes aimaient les femmes nues, mais force est de constater que la jeune femme avait tout du corps parfait. Normal que Clad et les siens veuillent s'approprier un corps comme le sien.

Heureusement pour lui, Clad ne bandait pas en ce moment, et même si son sexe se voyait à travers son pantalon, c'était tout à fait naturel, il espérait ainsi ne pas faire peur à la sauvage, qui quant à elle était plus intéressé parce qu'il venait de mettre dans sa poche. Il la tapota de nouveau et en sortit le portable :

"Mmmh … Non, c'est juste un appareil qui m'a permis de venir jusqu'ici. Parce que oui, je ne viens pas de cette époque. Celle dont je suis originaire est beaucoup plus évolué qu'ici. Malheureusement, il m'est impossible d'y retourner pour le moment. Le portable est comme qui dirait … Cassé." Dit-il d'un air déçu en montrant le portable ouvert, puis fermé.

Les deux jeunes individus échangèrent durant presque une heure. Ils prirent le temps de se connaître mutuellement. Clad, plus la conversation durait, plus il continuait de lui mentir sur différentes choses qu'il se passe à son époque. "Il est rare que les femmes se baladent nue, mais c'est très fréquent qu'elles soient habillées de seulement une culotte ou d'une jupe, etc." Ou "Les gens d'autres époques viennent souvent, par contre il faut l'autorisation de la personne qui l'hébergera ou s'en occupera." Ou des choses beaucoup plus trash : "Les femmes à mon époque acceptent d'être vues comme des objets, mais à la fois avoir un rôle important dans la gestion de mon monde.". Évidemment et vous l'aurez compris, Clad essaye, si par miracle il y a moyen, de ramener Vahipoe à son époque.

Toujours à bonne distance de la jeune fille, couché sur un arbre immense qui était tombé, il y a bien longtemps, continuait d'ouvrir et de fermer son portable, dans l'espoir qu'il marche de nouveau. La magie était présente à son époque, bien que particulière et surtout très rare, il aurait pu sans aucun doute réparer cet artefact. Il se retourna alors vers la sauvage et dit :

"Dis-moi, est-ce que tu as déjà entendu parler de magie ici ? J'aimerais savoir si par tout hasard, tu connaîtrais quelqu'un qui pourrait m'aider à réparer mon bidule afin que je retourne chez moi ?"

Clad se releva et s'assit sur l'arbre, il ne pouvait s'empêcher de regarder la jeune femme. Était-ce la fatigue ? La peur ? Ou alors tout simplement le fait qu'il soit un véritable pervers, mais il n'avait qu'une envie, se la faire.

L’appareil du nom de portable était de ce que je comprenais un outil pour changer d’époque, qu’est-ce qu’il entendait vraiment par époque ? Un pays, une nation, un village, le concept d’époque était trop flou pour moi. Je ne pouvais imaginer à ce moment qu’il y avait d’autres planètes avec des personnes qui ressemblaient à des humains. En tout cas, même si je ne comprenais pas vraiment ce qu’il voulait dire, j’avais saisi qu’il ne pouvait pas retourner chez lui car son outil était cassé ! L’homme me le montra de plus près pour que je comprenne que ce n’était pas une arme, il me l’avait donné pour que je puisse l’ouvrir et appuyer sur les touches. Je me regardais dans le fond noir de l’écran, approchant mes yeux le plus proche possible. « Objet bizarre ! Vahipoe jamais vue ça. »

Je lui redonne son objet, ça n’avait aucun intérêt pour moi. Comprenant au bout d’un moment que ce n’était pas un esclavagiste et que personne n’allait venir pour me capturer j’arrive à me détendre. Je quitte ma position de défense pour me redresser de toute ma hauteur, jetant mes cheveux sur l’arrière pour me libérer. Je marche nue devant l’homme qui s’appelle Clad. « Moi Vahipoe ! » Nous en profitons pour commencer à parler, il m’explique différentes choses de son époque pour que j’arrive à comprendre d’où il vient. Je demande des explications quand je ne comprends pas ce qu’il me raconte. « C’est quoi jupe ? » Un morceau de vêtement que les femmes et certains hommes portent comme bas à la place d’un pantalon, c’est plus court que les robes. « À quoi sert jupe, autant marcher nue. » Il n'y avait presque pas de tissu alors il valait mieux l’enlever pour être à l’aise.

Je comprends le concept de l'autorisation car ici les esclaves n’ont jamais l’autorisation, ils doivent toujours demander aux esclavagistes ou à un maître. « Femmes ici objet aussi. Moi pas aimer. » Entre les différentes époques il n’y avait pas beaucoup de différences, les femmes restaient les mêmes entre les mains des hommes, même si chez Clad elles avaient un rôle important dans la gestion du monde. « Moi pas envie être objet. » Quand l’homme termine de me raconter son époque, je lui parle de ma jungle.

« Vahipoe vivre dans grande jungle avec peuple ! » Debout devant Clad qui s'était allongé sur un arbre mort, j'étendais les bras pour montrer la grandeur de ma jungle. « Moi pas humaine, être terranide comme humains villes disent. Vahipoe avant être humaine et panthère. » Clad ne m’avait pas dit si à son époque il y avait d'autres espèces, il m’avait parlé que des humains. « Méchants scientifiques faire test sur moi après capture, eux couper queue et oreille à moi, lisser dents pour pas mordre. » Les scientifiques voulaient tester des nouvelles expériences pour faire repousser mes attributs d’animaux, ça n’avait pas fonctionné comme ils le voulaient et c’était débarrasser de moi rapidement. J’avais subi beaucoup d’autres choses pendant ce temps avec eux, j’avais été violée plusieurs fois pour subir des tests qu’ils disaient. J’ai des doutes quand ça arrivait dans des recoins en dehors des salles spécialisées avec plusieurs personnes en même temps.

Après les présentations rapides, Clad me demanda si je connaissais la magie et si je connaissais quelqu’un pour réparer son téléphone. « Magie oui ! Dans ville monsieur qui réparer objet, mais Vahipoe pas le droit d’aller dans ville, esclavagistes me capturer. » Je n’avais pas envie de me faire capturer encore une fois maintenant que j’étais libre.

« Demain, moi conduire toi à entrée ville et expliquer où trouver homme répareur pour soigner portable. Car nuit va bientôt tomber, dangeureux de se promener dans nature soir, bêtes sauvages, esclavagistes, monstres. » La nuit allait tomber dans deux heures, il n'y avait pas le temps d’aller au village à pied, le mécanicien serait fermé et on devrait camper devant ce qui entraînait un grand danger. Ici c’était plus calme, on devrait pouvoir de quoi manger vers l’entrée de la forêt et on allait pouvoir boire dans l’eau présente.

« Camper ici jusqu’à demain ! Clad d’accord ? Vahipoe chercher nourriture, faire lire avec branches, boire avec eau là et laver. » Il ne fallait pas se laver et boire au même endroit bien entendu, ils allaient devoir délimiter un périmètre pour ne pas tomber malade après. « Demain moi emmener toi pour portable d’accord ? » S’il n’était pas d’accord, il pouvait toujours aller chercher la ville de mon côté je n’allais pas bouger d’ici, je savais les dangers des environs.

Clad n’avait rien à craindre avec moi pour survivre dans la nature, c'était mon dada, j’allais lui faire un bon repas avec des plantes, des fruits, des champignons, il ne fallait pas faire un feu pour ne pas attirer les bêtes. Et avec des branches, je vais pouvoir faire un couchage, un pour deux il va falloir se le partager, en faire deux me prendrait trop de temps et d’énergie pour la seule nuit qu’on allait passer ici.

La forêt était calme, il n'y avait pas un seul bruit, juste celui de la cascade qui éclaboussait les pierres qui se trouvaient en bas. Le soleil commençait à se coucher aussi, la lumière qui fuie entre les branches et les feuilles de arbres sous lesquels ils étaient se faisait de plus en plus rare. C'est pourquoi, la jeune sauvage décida de prendre les devants et d'aller chercher à manger. Il aurait bien voulu l'aider, mais comment le pouvait-il ? Clad était un homme de la ville, il ne connaissait rien de la chasse et survivre dans un environnement comme celui-là, encore moins ici, à cette époque, sur cette planète. Que Vahipoe se propose, lui va très bien.

Pourtant, au départ, c'était bien lui qui avait décidé de l'aider. Cette affreuse prison, sous la forme d'une cage. Il avait réussi à la faire évader et maintenant, c'était qui se pliait en quatre pour l'aider à sortir de ce monde et à rejoindre le sien. Il saura la remercier en temps voulu, mais là, il était question de se nourrir et d'essayer de passer une nuit tranquille.

"Entendu. J'ai vu quelque chose qui ressemblait à des fruits tout à l'heure quand on s'est enfui de ta prison. Je n'y connais rien, mais il se pourrait que ça en soit. À moins que ce soit, du poison, mais toi t'y connais, donc je te ferai confiance aveuglément." Dit-il en tendant son bras, pour prendre la main de la jeune sauvage et l'amener dans l'intérieur de la forêt.

Ils marchèrent tous les deux, l'un contre l'autre. Clad ne pouvait s'empêcher de regarder sur sa gauche, là où était placé la jeune fille, et regarder le joli corps qu'elle avait. Deux seins bien ronds, bien gros et fermes. Elle avait de petits tétons, qui pointaient légèrement, mais il se dit qu'ils pourraient être encore plus gros. En effet, il ne faisait pas particulièrement chaud, il y avait une petite brise même, mais la jeune fille était habituée, son corps l'était tout du moins. Clad et Vahipoe ramassèrent tout ce dont ils avaient besoin. Elle choisit la grande majorité des fruits et des légumes qui se trouvaient ici. Heureusement d'ailleurs, parce que les "fruits" qu'il pensait avoir aperçu tout à l'heure, était en fait du poison, sécrété par les arbres environnants. Mais ce qu'il préférait lors de cette cueillette, c'était de profiter un peu plus du corps de la jeune fille. Il passait beaucoup de temps à reluquer son gros cul. Il avait même réussi à le toucher à deux/trois reprises, en lui faisant croire qu'il allait tomber, ou alors qu'il ramassait quelque chose par terre.

Après une bonne heure et demie de cueillette, les deux jeunes individus revinrent à la clairière. Ils déposèrent toute la nourriture sur une immense feuille que Vahipoe avait arrachée d'un arbre auparavant. Ils s'assirent l'un en face de l'autre et commencèrent à manger. La nourriture était différente en forme et en couleur. Certains ressemblaient des savons, mais avait un goût sucré, comme de la banane et d'autres ressemblaient à des concombres, mais avait le goût de saucisse. C'était très bizarre au premier abord, mais Clad s'en accommoda et apprécia ce petit repas. Les heures passèrent et il faisait déjà nuit. Ils étaient à présent éclairés seulement par une gigantesque Lune.

"Je pense qu'il est temps de se coucher. On a une grosse journée demain." Dit-il en se relevant, pour se diriger vers le couchage unique pour lui et elle. Elle avait fait ça très bien. Elle avait réussi à trouver plusieurs grosses feuilles et en avait fait une sorte de matelas, qui avait l'air très confortable. Malheureusement, elle n'avait pas réussi à en trouver plus et n'avait pu en faire qu'un. Ils allaient devoir se serrer. Clad trouvait ça particulièrement excitant.

Le jeune homme en allant se coucher, décida de se déshabiller. Dans son monde à lui, il ne dormait jamais habillé et ça n'allait pas changer. Donc, sans la prévenir, l'homme enleva son pantalon et son t-shirt, puis son boxer. Il était à présent nu comme un ver. Une musculature travaillée, de jolis abdominaux, des pectoraux bien dessinés et un sexe immense, qui pendait jusqu'au niveau de ses genoux. Il avait aussi de grosses couilles, dû au fait qui il ne s'était pas vider depuis quelque temps maintenant, ainsi qu'une petite touffe de poils sur le dessus. L'homme se coucha, se positionna sur le dos, regardant les étoiles.

"Merci pour le repas. C'était parfait !" Dit-il en mettant un de ses bras derrière sa tête.

Nous allons dans la forêt pour y chercher les fruits que Clad à vue pendant notre fuite, arrivés devant je lui explique qu'ils ne sont pas comestibles que c'est mortel pour les humains seulement quelques animaux peuvent les manger sans mourir. Je lui montre les bons réflexes à avoir pour survivre et choisir sa nourriture. Je vais préférer me tourner vers des baies noires sur des buissons, des racines qu'on trouve en déterrant des plantes et des champignons rouges avec des points blancs. Comparé à son époque ici ce n'est pas dangereux et même délicieux car ils sont sucrés, idéals pour faire le plein d'énergie.

Grâce à des longues feuilles je confectionne rapidement des récipients pour y déposer notre récolte, pour que ce soit plus simple à transporter sur le chemin. Je prends tout ce qui est comestible, dommage qu'on ne doit pas faire de feu sinon j'aurais pu attraper des petits rongeurs et des oiseaux en plus. Dans la forêt, ça grouille de petites bestioles. Je laisse Clad revenir à la clairière avec les provisions pendant que je récupère des feuilles et des branches pour pouvoir construire notre couchage de la nuit.

J'installe le bois sur le sol pour confectionner un sommier primaire et pour qu'on ne soit pas à même le sol car des bêtes pourraient venir nous piquer. Je n'ai pas envie de me réveiller avec un serpent demain matin, je dépose de la mousse sur les branches pour éviter que le bois nous transperce le dos avant d'y mettre les feuilles pour qu'on puisse s'allonger dessus. Autour je viens disposer des plantes qui doivent servir à repousser les moustiques et autres nuisibles de la nuit, parfois ça fonctionne, parfois non. Je ne sais pas si ici ils sont voraces ou non.

Une fois que le couchage est terminé je vais me passer un coup d'eau sur le visage avant de rejoindre Clad pour le repas. Nous parlons de choses et d'autres pendant que nous mangeons notre récolte, les esclavagistes préfèrent nous donner des restes, je suis très contente de pouvoir enfin me remplir le ventre de bonne nourriture. Je m'en lèche les doigts à la fin, tapotant sur mon ventre. « Très bon nourriture ! »

Entre-temps la nuit était tombée, dans cette zone sans trace de l'homme on voyait très bien les étoiles ainsi que la lune qui nous éclairait. Je le regarde enlever ces vêtements. « Pourquoi enlever vêtement pour dormir ? » Autant enlever ses habits tout le temps, c'est plus simple, il dépose tout à côté du couchage, je me lève pour les ramasser et les pendre sur une branche. « Pas sur sol. Clad demain avoir insecte dans habits. » Avec la chaleur que les vêtements dégageaient des bestioles allaient en profiter pour se cacher dedans.

« Clad homme ville. » Je pointe son sexe qui lui arrive aux genoux puis je monte vers ses testicules. « Dans jungle homme avoir sexe plus petit pour pas se faire manger ou s'accrocher. » La morphologie des hommes s'adaptait à l'environnement, dans la jungle il serait dommage de se piquer le sexe dans des ronces, qu'un animal qu'on chasse nous morde où il ne faut pas. À la ville il y avait moins de danger pour les hommes et les femmes.

J'arrête de le pointer du doigt pendant qu'il s'allonge sur les branches. « Vahipoe laver avant dormir. » J'avais passé trop de temps dans la cage à me faire trimbaler, puis la course, puis la recherche de nourriture et la construction du couchage j’avais envie de me relaxer dans l'eau vers la cascade avant d'aller dormir. « Si toi fatigué dort. Moi profiter de lune pour laver. » Demain on avait une longue marche à faire je voulais me sentir fraîche.

Je le quitte pour aller vers la cascade, s'il voulait me suivre il pouvait et s'il voulait commencer à dormir ça n'allait pas me déranger. Je trempe mes pieds dans l'eau directement, elle est bien fraîche et un frisson me remonte le long du corps pour faire pointer mes petits tétons au-dessus de mes monts de chair. Je prends de l'eau dans mes mains pour me la passer sur le corps avant de plonger totalement, remontant pour faire la planche laissant mes seins ainsi que le reste de mon corps flotter à la surface.

Clad s'était confortablement installé, commençant légèrement à fermer les yeux, il entendit la jeune fille lui parler. Elle trouvait ça bizarre qu'il soit nu uniquement pour dormir et n'avait pas du tout l'air choquée au demeurant, de voir le sexe de Clad. Au contraire, elle n'arrêtait pas de le pointer du doigt en faisant des commentaires. Il n'entendait pas bien ce qu'elle lui disait, la cascade était pas loin et la jeune fille ne parlait pas très fort. A vrai dire, il ne savait pas si elle était comme ça de base, ou alors elle avait peur d'éveiller les soupçons de leur présence ici. Malgré tout, il réussit à l'entendre lui dire qu'elle allait se laver. Il est vrai qu'il faisait particulièrement humide ici et ça additionné au fait qu'ils aient couru comme des fous tout à l'heure et qu'ils soient allés chercher à manger, un petit brin de toilette n'aurait été effectivement pas de refus.

Il se tourna sur le côté pour voir la sauvage entrer dans l'eau. Elle prenait son temps et une fois sous l'eau, elle toucha son corps pour l'humidifier. Ses gros seins, son ventre, ses cuisses et ses fesses, tout y passait. Elle brillait magnifiquement sous ce ciel étoilé. Clad était très excité et comme dit auparavant, il ne l'avait pas fait depuis longtemps et cela se voyait. Son sexe était beaucoup plus dur, long et surtout large que tout à l'heure, il était à présent à l'horizontale. Clad se leva et se dirigea vers Vahipoe, dans l'eau. Il entra beaucoup plus directement. Il ne prit pas le temps de mettre de l'eau sur sa nuque ou sur le reste de son corps. L'eau était froide, mais rien ne pouvait empêcher notre homme de se rapprocher de la sauvage. Son excitation était telle que le froid ne lui faisait rien. Son pieu de chair, était toujours aussi grand et dur. Il se mit juste à côté d'elle, toujours debout, son sexe ressortant à la surface, comme une branche d'arbre en train de flotter. Il put ainsi regarder le corps de Vahipoe plus distinctement encore. Ses lourds seins glissaient de chaque côté de son corps et ses hanches laissaient deviner à Clad son énorme cul qui se trouvait en dessous de la surface de l'eau.

"Un petit brin de toilette ne me ferait pas de mal effectivement. Si tu veux, je peux même m'occuper de toi. Malheureusement, je n'ai pas de savon et à moins que tu me dises qu'une de ses pierres, là-bas, puissent faire office de gel douche, je vais seulement te frotter avec mes mains et cette eau, qui parait de plus en plus chaude … Mais pas assez apparemment !" Dit-il en montrant du doigt les tétons de la jeune sauvage qui étaient en train de pointer fièrement à la surface.

Clad se mit alors à lui frotter le ventre, remontant jusqu'en dessous de ses seins, pour ensuite redescendre et faire le tour de son nombril. Il continua ce circuit durant plusieurs minutes, avant de s'occuper de ses côtes, et du bas de son dos, en enroulant son bras derrière elle. Plus les minutes passèrent et plus Clad se rapprochait des zones érogènes de la sauvage. En effet, il ne s'arrêtait plus en dessous de ses seins, mais en y faisant le tour. Il le sou pesait légèrement même, en passant en dessous. Il enroulant toujours son bras derrière elle, mais à présent, c'était pour lui caresser le bas de son dos et le haut de sa raie des fesses. Il n'y faisait plus attention, mais sa queue était à présent coller au dos de la jeune fille, qui faisait toujours la planche.

L'homme continua son mouvement, pour à présent jouer avec elle. En effet, alors qu'au début, il prenait soin de passer à côté de ses jolies formes, dorénavant ce n'était plus le cas. En atteste son énorme paire de seins : il s'amusait à présent à lui caresser, à gratter puis tirer son téton, tandis qu'avec son autre main, il la passait sous l'eau, afin de lui toucher le cul. Il avait du mal à franchir ses deux grosses fesses, afin d'atteindre son anus, mais en tout, il se plaisait à enfin pouvoir la caresser directement.

"Je me donne à fond pour que tu sois bien propre. S'il y a des zones que j'oublie, n'hésite pas et dis le moi, je m'en occuperai." Dit-il en serrant fort sa main autour d'un de ses seins pour y faire ressortir le téton bien dressé de la jeune fille.

« Vahipoe pas avoir pierre pour laver, moi connaître mousse et algues pour aider ! Clad vouloir que moi aller chercher ? » Le second degré, je ne connaissais pas, j’avais déjà du mal avec la langue des hommes alors comprendre toutes les subtilités était trop compliqué. C’est pour ça que je répondais le plus sérieusement possible, j’étais capable d’aller chercher de la mousse entre les pierres pour en faire une crème pour le corps. Ça n'allait pas mousser comme le savon que les hommes de la ville utilisaient pour se laver, c’était plutôt une crème pour détendre le corps, enlever les saletés et soigner les blessures. « Toi trouver eau chaude ? » Encore une fois c’était trop limite pour moi de comprendre que la température de l’eau influençait mes tétons, je pensais que c’était une réaction naturelle avec l’eau quand j’allais me baigner.

Je laisse Clad s’approcher pendant qu’il pose ses mains sur moi, commençant à me frotter le ventre pour remonter vers mes seins. « Clad veut pas mousse ? » Je me redresse dans l'eau arrêtant de faire la planche pour me mettre face à lui. « Tourner dos pour être plus simple ? » Ça n’avait pas l’air de déranger Clad qui venait passer ses bras autour de moi pour me frotter le bas du dos, remontant le long de mes hanches pour modeler ma poitrine de ses larges doigts. Je ne me doutais pas de ce qu’il avait dans la tête, jusqu’à présent il m’avait aidé, c’était montré gentil dans la réalisation de la récolte et du campement, j’étais loin de m’imaginer que c’était juste pour me culbuter.

« Clad veut vraiment que Vahipoe soit propre ! » Je le sens insister sur autour de ma poitrine, pour venir la saisir à pleine main, la compressant entre ses doigts pour faire sortir ma chair entre ceux-ci. Mon visage se crispe un peu, quand il attrape mes tétons pour tirer dessus, avant qu’ils reviennent en place quand il les lâche légèrement déformer par la pression. « Je crois être propre de là. » Après mes seins c’est autour de mes fesses de se faire laver, ses mains soupèsent mon fessier sous l’eau le remontant pour passer dans ma raie atteignant presque mon anus.

« Vahipoe presque propre. Finir sur caillou. » Je me détache de l’emprise de Clad pour me rapprocher du bord en nageant, pour pouvoir me mettre assise sur un rocher moussu, laissant presque l’intégralité de mon en dehors de l’eau, seulement le bas de mes jambes et de mes pieds étaient encore submergés. « Plus facile là. » Le vent frais me donnait des frissons, laissant mes pointes se gorger de sang à m’en faire sentir des picotements, à moins que ce ne soit les caresses de Clad qui m’avait chauffée.

Avec les esclavagistes je n’avais pas l’habitude qu’on me caresse autant, c’était souvent des coups et des ordres pour leur faire plaisir sans prendre le mien en compte. Les mains de Clad ne m’avaient pas laissé de marbre avec ses caresses. « Crois être sale encore là ! » Je pointe mes seins du doigt pour que Clad recommence à me les laver. « Comment appeler ça dans language toi ? » Je parlais encore de ma poitrine, quand les hommes me parlaient de mon corps j’avais tendance à tout mélanger, il y avait trop de mots pour la même chose, ils parlaient vite sans que je puisse comprendre marmonnant dans leurs barbes. Et il allait vite comprendre que je n'étais pas au point sur le langage de l’anatomie.

« Après Clad nettoyer ul encore, me mettre allonger sur pierre pour plus simple. » Je parlais de mes fesses, me souvenant plus comment prononcer cul comme il faut. Je voulais me mettre sur le ventre pour qu’il puisse plus facilement les nettoyer. « Clad si veut nettoyer queue Vahipoe. » J’écarte les jambes pour lui montrer ma fente rose, je n’avais pas de queue à proprement parler, je croyais juste que ce soit le sexe de l’homme ou de la femme c’était le même mot. Et ici les hommes aimaient bien parler de leurs queues assez régulièrement, alors pour moi j’avais aussi une queue. « Avoir liquide entre les jambes à nettoyer. » Je glisse un doigt entre mes lèvres pour lui montrer qu’un liquide blanc presque transparent commence à se former. « Moi nettoyer Clad après si toi veux. » S’il y avait le temps de le faire et que Clad ne se jetait pas sur ce qu’il allait avoir à nettoyer.

La jeune femme bougeait dans tous les sens. Un coup, elle restait sur le dos, un coup elle se relevait pour lui faire face et la seconde d'après, elle lui offrait son dos. Clad essayait tant bien que mal de ne pas profiter de la situation. Évidemment, il serait dans son monde, ça ferait longtemps qu'il lui aurait mis sa queue à l'intérieur, de quoi ? C'était selon son humeur à vrai dire, mais aucunement un choix ou une préférence de la fille dont il était question. Non non, il aimait avoir le dessus, et ce, en toute circonstance ... Sauf là effectivement. En effet, il ne connaissait pas cet endroit, encore moins les gens qui y vivaient. Elle lui parlait d'hommes qui lui montraient leur queue et étant donné qu'elle était emprisonnée tout à l'heure, il se dit qu'elle avait dû être violée un paquet de fois. Mais il voulait faire les choses bien. Après tout, il comptait la ramener chez lui, à Seikusu dans son immense appartement et pouvoir profiter tranquillement d'elle, donc il ne se sentait pas capable de brûler les étapes trop vite.

Clad continuait de la caresser, elle lui demanda alors quel nom pouvait bien porter la jolie poitrine qu'elle avait. Il la prit à pleine main, les levant et les tirant légèrement vers le dessus.

"Il s'agit de seins ! Ou alors tu peux dire : "Mes gros obus" si tu veux, ça marche aussi." Dit-il en ne pouvant s'empêcher de sourire et se mettant à rire intérieurement.

Oui, comme dit auparavant, Clad comptait profiter d'elle, donc lui faire apprendre des choses en matière de sexe était l'une de ses priorités. Il continua de la caresser plus que de la laver, avant que cette dernière ne sorte de l'eau et se pose sur un caillou ou de la mousse était présente en abondance. Les pieds toujours dans l'eau, elle lui fit signe qu'un endroit en particulier était encore mouillé, il s'agissait de sa "Queue" comme elle disait :

"Non non, ça ce n'est pas une queue pour vous les filles" Dit-il en se rapprochant, se retenant de rire. "Ça, c'est une chatte !" Dit-il en se mettant entre les jambes de Vahipoe. "D'ailleurs, elle est bien mouillée. Malheureusement, je ne vais pas pouvoir la sécher avec mes mains, elles sont pleines d'eau. Je ne vois qu'une solution." Dit-il en se penchant sur elle.

La tête de Clad se faufila entre les deux grosses cuisses de la sauvage. Son souffle s'étalait sur toute sa chatte bien rose et bronzée à la fois. Il sortit sa langue de sa bouche et commença à la lécher. Il commença par l'intérieur de ses cuisses. Des petits filets de cyprine étaient présents déjà, il s'en occupa et aspirant tout ce précieux liquide. Il continua en se rapprochant du sexe de la jeune fille. Ses mains attrapèrent ses deux cuisses afin de les écarter et pouvoir aller un peu plus loin. Il était à présent bien face à sa chatte, son nez touchait à présent son clitoris. Il tira de nouveau la langue, pour venir caresser ses petites lèvres intimes. Il les écarta légèrement avec sa langue, pour en aspirer le liquide, il passa derrière chaque petite lèvre, tout en agrippant toujours fermement ses cuisses. Sa langue se faufila un peu partout, il remonta jusqu'à son clitoris pour l'encercler avec sa langue. Le faisait ressortir, il se permit même de venir le mordiller sur le dessus. Il glissa de nouveau vers ses lèvres, pour enfin lécher l'intérieur. Il y a engouffra sa langue et comme un véritable serpent, il la bougea dans tous les recoins, cherchant au maximum ce qui pouvait exciter le joli sauvage.

Plus d'un quart d'heure plus tard, Clad se releva, ses joues pleines de mouille, il dit :

"Je crois que ce n'est pas trop mal comme ça." Dit-il en voyant encore plus de cyprine sur la chatte de Vahipoe. "Mouais. Bon bah, j'aurai essayé au moins." Dit-il en se branlant tout en regardant ce corps si magnifique. "J'ai peut-être une autre solution, mais pas sûr que ça marche ici, en tout cas sur des gens comme vous. En-tout-cas, chez moi, lorsqu'il se passe ce genre d'événement, la femme peut mettre la bite de son partenaire entre ses seins et le branler avec … Tu vois, il s'agit de mettre ma queue, entre tes gros obus …" Dit-il en voyant que la jeune fille n'avait pas l'air de bien comprendre où il voulait en venir. "Attends, je vais te montrer."

L'homme alors accroupi sous l'eau, se releva et positionna sa queue entre les seins de Vahipoe. Il prit ses deux mains et les fit saisir ses deux gros seins et commença le mouvement de masturbation.

"Voilà, comme ça … Mmmh … C'est parfait. Je pense que tu as compris le truc et que je peux te laisser faire toute seule maintenant." Dit-il en relâchant les mains de la jeune fille, sentant alors pleinement la pression de ses deux gros seins sur sa bite bien longue et bien dure.

« Vahipoe avoir mes gros obus ! » J’avais encore des progrès à faire pour savoir quel adjectif utiliser au bon moment, je ne faisais que répéter ce que Clad me disait maladroitement, mais j’étais très contente d’apprendre des nouveaux mots. « Mes gros obus propres avec Clad. » Il continuait de les laver, en les caressant, attestant de leurs rondeurs, de leurs douceurs et de leurs fermetés avec ses grosses mains. Les pressions qu’il exerçait dessus me donnaient des frissons par moments en fonction d’où il appuyait. Il arrêta se retenant pour ne pas rigoler, se glissant entre mes jambes pour les écarter. « Moi dire bêtise ? »

J’écoute attentivement Clad qui m’explique que je n’ai pas une queue entre les jambes et je comprends pourquoi il avait envie de rigoler. « Queue pour homme, chatte pour femme comme Vahipoe. » Pendant que je parlais il venait se baisser entre mes cuisses les écartant pour pouvoir y passer sa tête, son souffle chaud qui glisse contre mes lèvres me fait prendre une grande inspiration. « Clad faire quoi ? » Ma voix tremble et sur la fin de la phrase je pousse un cri sentant sa langue se coller contre ma vulve. « Hiii Clad ! » Sur mon rocher, je laisse descendre un peu mon bassin en gigotant le haut de mon corps, pour qu’il puisse me nettoyer comme il faut avec sa langue.

Je sens son membre chaud et visqueux glisser contre ma vulve, ondulant de haut en bas, ouvrant un peu plus mes lèvres pour y pénétrer, il peut sentir qu’il y a beaucoup de liquide à nettoyer, je suis toute mouillée. Et j’ai l’impression que ça ne va pas s’arrêter tout de suite, j’ai de plus en plus chaud sur mon rocher, je ne sais pas comment me tenir allant vers l’arrière manquant de tomber ou me courbant en avant posant mes seins sur la tête de Clad. « Hiiiiii ! » Des cris arrivent quand il tourne autour de mon clitoris, je découvre des nouvelles sensations que je n’avais jamais connues jusqu’ici, je viens même lever mon bassin pour m’appuyer plus contre sa langue, claquant mes fesses contre la roche. « Aime Clad ce que fait à chatte hiiiii. »

Mon clitoris se gorge de sang à son tour, mon capuchon s’enlève pour laisser sortir ma perle rose bien gonflée au-dessus de mes lèvres pour que la langue de Clad puisse s’enrouler plus facilement autour et me faire tortiller plus brusquement. J’ouvre la bouche pour mieux respirer, cherchant l’air frais vers le haut quand sa langue rentre dans ma fente venant à me nettoyer l’intérieur. « Hiiiiiiiii. » Je pousse des cris plus fort, plissant les yeux tout en haletant, laissant ma poitrine rebondir à mon rythme cardiaque. Je ne trouve pas le temps long, je ne vois pas le temps passer et quand Clad se retire j’ai l’impression que seulement quelques secondes sont passé.

Mon visage est couvert de sueur, à travers ma peau mate on voit des rougeurs sur mes joues et je me laisse tomber vers l’arrière me retenant avec mes bras contre des roches pour ne pas basculer totalement. « Vahipoe aimer nettoyage chatte de Clad même si pas marcher. » Je me sentais encore plus mouillée entre les jambes, j’en avais maintenant sur les cuisses et je sentais comme une rigole couler entre ma raie. Mes yeux s’ouvrent de nouveau quand j’entends que Clad à une autre solution pour me nettoyer comme il faut, soufflant encore très fort. « Vahipoe écoute. » J’ai beau me concentrer, je ne comprends pas la moitié des mots : événement, bite, branler, Clad le déduit en voyant ma tête.

Il se redresse pour me montrer sa technique attrapant mes mains pour les poser sur mes gros obus et passant sa queue au milieu pour la compresser. « Je comprendre. » Je devais bouger mes mains sur mes gros obus et appuyer dessus pour faire disparaître la queue de Clad qui était au milieu. « Nettoyer chatte avec ça ? » Je ne comprenais pas comment ça pouvait marcher, et il m’explique avec des mots plus simples que c’est une technique qu’il a l’habitude d’utiliser à son époque avec les femmes pour les nettoyer de la chatte et que ça fonctionnait. Comme on ne venait pas de la même époque, ça pouvait ne pas fonctionner sur moi, mais il fallait essayer pour être sur et je devais bien faire les mouvements.

J’appuie sur mes gros obus pour bien compresser la queue de Clad dedans et je la frotte bougeant mon bassin pour essayer de la faire disparaître entre eux. Quand j’avance, le bout de sa queue sort au-dessus de mes monts de chair pour me taper le menton et quand je recule je peux voir la base de sa queue avec sa touffe de poils. On ne doit rien voir pour que ça fonctionne, j’appuie plus fort sur mes seins pour déformer mes gros obus pour qu’ils prennent plus de place sur la longueur, mes doigts et mes griffes s’enfoncent dans ma chair avec toute la force que je mets. J’avance et je recule plus rapidement pensant que ça va aider à me nettoyer, pour le moment je ne ressens pas de changement, j’ai encore plus de liquide entre les jambes.

Je m’avance venant toucher ses testicules avec mes gros obus, la tête penchée sur l’avant son gland monte contre ma joue pour m’étaler du liquide dessus, je regarde pour voir un liquide blanc sortir. « Clad sale aussi. » Je ne faisais pas assez bien les choses et il se passait le contraire de ce qu’il devait arriver. On pourrait penser que j’étais niaise sur cette technique, mais les esclavagistes ne prenaient pas le temps de me faire ça quand ils me violaient c’était du rapide dans un coin il me prenait la chatte de devant et de derrière, en quelques minutes l’affaire était pliée et on me remettait dans une cage enchaînée sans que je comprennent ce qui m’était arrivé. Le plus souvent j’étais sous cachets pour que je sois dans un autre monde pour éviter de me défendre, ne voyant qu’après du liquide sortir de moi ne sachant pas ce que c’était. Les esclavagistes prévenaient les acheteurs pour qu’il me drogue avant de faire ce qu’ils avaient à faire, répétant le même cycle.

« Nettoyer queue comme toi faire avec moi. » J’avance pour que sa queue remonte contre mon menton, le bout arrivant à mes lèvres que j’ouvre pour sortir ma langue et nettoyer le liquide qui sort. Je secoue ma langue sur le petit trou pour aspirer ce qui sortait, plus je passais plus il y en avait et je me mets à gober son bout rouge pour aspirer le liquide. Je continue d’agiter mes seins sur la base de sa queue pour continuer la technique qu’il m’a dit de faire, louchant dessus pour être sûr de bien faire les choses. Je ne vais pas arrêter tant qu’il me le dit pas.

Clad profitait pleinement du moment. Il avait sa longue queue bien serrée entre les deux gros seins de Vahipoe, et même si elle donnait l'impression de le faire pour la première fois, elle se débrouillait superbement bien. Il insista en bougeant lui-même ses hanches, tandis qu'elle continuait de remuer ses seins pour le branler. Son gland ressortait facilement sur le dessus des deux gros obus de Vahipoe. Il faut dire que sa bite était sacrément longue et qu'il n'avait aucun mal à la faire glisser. En effet, Clad était en train de produire une quantité folle de liquide pré sperme.

"Oui, comme ça … Mmmh … Ouais … Attention … Oh … Oui très bien." Dit-il en sentant qu'il tapait sur le menton ou la joue de Vahipoe avec son gland.

Mais à sa grande surprise, la jeune fille prit l'initiative d'ouvrir sa bouche et de commencer à lui aspirer son précieux liquide. Il sentit aussi sa langue faire le tour de son gland, endroit le plus sensible, essayant d'enlever un maximum de liquide. Un peu comme ce qu'il avait essayé de faire tout à l'heure avec le sexe de la sauvage. C'était trop bon, elle savait y faire. Là, il n'y avait pas de doute, elle avait déjà dû pratiquer. Sa langue bougeait dans tous les sens, comme un véritable lézard, elle se faufilait partout, il la sentit même rentrer dans son petit trou. A la suite, dessus, Clad réussit à jouir un tout petit peu. Juste deux ou trois gouttes sortirent alors de ce même trou et arrivèrent directement dans la bouche de la jeune fille. S'en était-elle rendu compte ? Quoiqu'il en soit, Clad continuait d'apprécier, il sentait même ses boules toucher la peau de ses gros seins. Vu qu'il ne s'était pas rasé depuis un petit moment, la caresse sur ses poils, l'excitait encore plus, son gland grossit alors à vu d'œil.

Durant de longues minutes, Clad se faisait branler et sucer par Vahipoe. Il avait une endurance hors norme et il avait bien failli jouir plusieurs fois déjà, mais il voulait que ça dure un peu plus longtemps et que la giclée qui sortira de son engin soit mémorable. C'est pourquoi il prit les devants et se mit à toucher de nouveau ses seins et plus précisément ses tétons, qu'il s'amusa à tirer vers lui. Elle en avait de tout petit, mais ceux-ci pointaient déjà beaucoup. Il les serra entre ses doigts, se mit à les tordre, et même à les traire. Sait-on jamais, peut-être qu'ici les femmes avaient du lait dans leur sein.

Clad était arrivé au bout, il n'en pouvait plus. Elle lui faisait beaucoup trop de bien, ses couilles étaient bien trop grosses, il fallait tout lâcher. Alors, dans un dernier vas et vient, avec ses mains, tandis que sa bouche continuait d'essayer d'avaler le maximum de liquide pré sperme, Clad lâcha plusieurs giclées de sperme sur le visage de Vahipoe. Dans la bouche, sur les yeux, le nez, les joues. Il s'écarta et se mit à se branler devant elle, pour se finir sur ses seins. Il y avait du sperme partout, il en coulant sur chaque recoin de son visage et de ses seins. Des filets de sperme étaient présents entre ses seins, quand il s'amusa à les écarter.

"Aaaaaan … Ca … Ca fait du bien … Mmmh … J'ai … Tu as réussi … !" Dit-il en essayant de reprendre son souffle. "Grâce à ce liquide, tu vas pouvoir te laver le corps. Dans mon monde, les femmes s'en servent pour se laver et manger." Dit-il en essayant de rester le plus calme possible, malgré l'énorme mensonge qu'il était en train de lui dire. "Et aussi, je ne serai plus sale, du moins … Pour l'instant." Dit-il en regardant pourtant son énorme queue toujours bien tendue et pleine de sperme.

Clad s'écarta de la jeune femme et étala avec son index du sperme sur ses seins et ses tétons toujours bien dressés. La nuit était tombée depuis bien longtemps et la Lune était cachée derrière d'épais nuages, on y voyait presque plus rien. Il arrivait à peine à voir Vahipoe et le sperme partout sur son corps.

"Je pense qu'il est temps d'aller se coucher maintenant." Dit-il en se relevant et laissant la jeune fille marquée de son empreinte par Clad. Comme un animal ferait pour marquer son territoire. Parce qu'à présent, il le savait maintenant, elle est à lui.

Fier de ce qu'il venait de faire, il retourna se poser sur le lit de fortune, et commença à fermer les yeux.