Retour à la civilisation (PV Don)

Miya se sentait assez reposée pour enfin sortir de la cachette qu'elle s'était trouvée, pour récupérer après cette terrible épreuve qu'avait été la fin du monde. Tout lui était inconnu, mais elle s'adapta très facilement après quelques jours qu'elle passa chez des gens qui habitaient la campagne où elle s'était reposée. On la déposa en ville quelques jours seulement après son réveil.

Miya se sentait étrangement bien, de retour à la civilisation. Tout ce nouveau monde à connaître, des gens à rencontrer, tout ce dont elle avait besoin pour oublier son ancienne vie. Les Terranides qu'elle pouvait croiser ne l'impressionnaient guère, puisqu'elle avait déjà vu ça dans son monde. Miya prenait un plaisir fou à sentir les gens qu'elle croisait frôler sa peau, les regards sur elle. Elle gagna le centre commercial avec une expression de femme fatale, roulant des hanches.

Ce devrait être une période de solde, car le centre commercial était bondé. Elle leva les bras, se cambra et se fraya un chemin dans la foule, prenant un malin plaisir à séparer les couples et laisser son opulente poitrine rebondir sous le nez des hommes, ses fesses effleurer leur entre-jambe... Elle se demanda avec un sourire taquin si l'un d'eux oserait l'aborder.

Oh que oui quelqu'un allait oser. La tête de Don se souleva de son café a l'arrivée de Miya...Diable, que cette femme était...Exceptionnelle, elle avait tous les attributs et les mensurations d'une esclave de luxe telle qu'il n'en avait jamais formée ainsi qu'une impertinence qui ne demandait qu'une seule chose : être chatiée. A la base, Don était déjà en train de suivre une autre jeune fille pour la prendre au piege un peu plus tard dans ce super marché, il avait donc tout de prévu mais il la laissa tomber comme une serpillère quand il apperçut Miya. Comparée a elle, malgré que cette fille fut belle, elle ne lui arrivait pas a la cheville. Il allait donc la laisser filer pour cette fois, peu sur de pouvoir attraper deux poissons a la fois. Bien sur, si ça n'était que ça, Don se serait pas géné et aurait fait d'une pierre deux coups en prenant ses deux proies, néanmoins quelque chose avec Miya n'allait pas, c'était ses sens de marchands d'esclave qui le démangeaient, cette proie était trop parfaite, affichait trop parfaitement ses oppulentes formes avec une désinvolture trop parfaite pour pouvoir être issue de la terre, il la suspectait au contraire de venir de Terra. Et si c'était le cas...Eh bien elle avait peut être des pouvoirs.

Et gérer une esclave dotée de pouvoir était toujours problématique.

Voilà pourquoi il voulait absolument être sur qu'il n'y aurait pas de complication et consacrerait toute son energie a capturer cette femme. Il ne s'inquiétait pas sur son autre proie : elle ne l'avait pas encore remarquée et il avait son adresse, ça serait simplement pour une autre fois. L'esclavagiste se leva et avança les mains dans ses poches a la suite de la foule, dépassant tout les japonais de deux bonnes têtes par sa grande taille. Il suivit en silence la jeune femme avec un sourire aux lèvres. Vu a quel point elle semblait désinvolte, il était clair qu'elle possédait un pouvoir quelconque. Sinon elle ne s'afficherais pas avec autant de décadence. Il allait prendre grand plaisir a la faire déchanter. S'avançant vers elle il la bouscula sans trop de méchanceté et lança.

"Oh, je suis navré, je ne vous avait pas vu."

Fit Don avec innocence. Devant Miya se trouvait un grand homme portant un jean et un imper, il semblait extrèmement musclé et avait un visage sympathique, des yeux noirs et des cheveux crépus de la même couleur ainsi qu'une peau bronzée, il était bien plus grand qu'elle et souriait avec candeur alors qu'il lui tendait la main pour l'aider a se relever. Sans le savoir elle activerais alors son pouvoir d'annulation. Et elle ne se rendrais compte de rien tant qu'elle n'essayerais pas d'utiliser ses pouvoirs.

"Je suis navré, mademoiselle...?"

Lança t'il avec un ton suave en attendant que celle ci lui réponde.

-HJ-Tu pourrais décrire ce que tu porte au fait?-Hj-

Miya appréciait chaque contact, aussi éphémère les uns que les autres, mais elle sortit de la foule dense. Bon sang, qu'il était bon de vivre à nouveau ! Elle reboutonna un bouton qui avait sauté sur le côté de sa courte tenue (http://www.wallpapergate.com/data/media/1203/War_of_Genesis_001.jpg) fendue sur les côtés, et en profita pour remonter ses cuissardes, le tout avec des gestes calculés pour sentir, à nouveau, des regards sur elle. Elle avait été seule si longtemps, elle avait besoin d'attention.

Ce que ne fit pas l'homme qui la bouscula. Elle lui aurait crié dessus s'il ne s'était pas excusé aussitôt - et s'il n'avait pas autant ressemblé à son dernier amant.

Arrête de penser à ton ancienne vie.

Elle saisit sa main et sentit un léger picotement, des fourmis dans toute sa main, qu'elle regarda avec un léger étonnement. Miya se sentait soudain... Banale. Normale. Bah, ce devait être un produit de son imagination. Elle leva la tête pour observer l'homme, et lui adressa un sourire charmeur :

- Miya. Je viens d'arriver en ville.

Don était tout à fait le genre d'homme qu'elle aimait : fort. Comme Karsh... Elle ne pensait pas qu'une telle montagne de muscles pouvait être aussi grand, et Miya se sentit toute petite, toute frêle, malgré son mètre soixante-quinze et ses bottes en semelles compensées. Elle tira un peu sur sa courte tunique, ce qui fit rebondir sa poitrine - c'était fait exprès, bien sûr.

- Vous allez devoir me payer un café pour vous faire pardonner.

Car chez les campagnards qui l'avaient recueillie, elle n'avait bu que du thé. Erk. Elle avait besoin de quelque chose d'un peu plus consistant.

-Hj-A part si tu utilisait un pouvoir au moment du contact tu ne devrais en ressentir aucunement les effets directs, de mon coté quand je touche quelqu'un je ne sais pas si mon pouvoir s'est activé ou non Mais je passe t'inquiète je suis pas raleur. Dis toi juste que lorsque tu voudra utiliser un pouvoir tu échouera inexplicablement tant que le temps limite n'est pas passé.-Hj-

Ca allait bien, ça allait même très bien. Ca commençait sur les chapeaux de roue. En réalité si Don avait su la véritable nature de Miya, il se serait enfui en courant. Tout simplement. L'homme savait qu'il ne devait pas être assez arrogant pour vouloir mettre un dieu en esclavage, il y avait des limites. Son pouvoir n'aurait pas fonctionné sur eux de toute façon et il aurait été atomisé. Mais dans le cas de Miya qui n'était que demi déesse, elle n'était donc pas sujette aux règles des dieux mais plus aux règles des espers, par conséquent son pouvoir marchait. Mais pour le moment Don ignorait tout de celle qu'il venait d'aborder, comme beaucoup d'autres jeunes filles avant elle. Il l'apprendrais sur le tas, ce qu'il savait, c'est qu'elle avait un pouvoir, ou du moins il en déduisait qu'elle avait un pouvoir vu ses formes et son assurance. Et qu'il devrais faire excessivement attention a toujours être en contact avec elle lorsqu'un risque qu'elle utilise ses pouvoirs se fera sentir. Il l'aida a se relever de manière très polie et se présenta a son tour, comme en voulait l'usage.

"Je m'appelle Dorian Garan, comme vous le voyez je suis également de passage."

C'était plutôt évident, un colosse comme lui qui plus est au teint d'ambre ressortait du décor dans une ville japonaise. Et Miya aussi ! Néanmoins elle ne semblait pas être réticente pour autant a faire sa connaissance. Don sourit, la jeune femme était sans doute assurée que rien ne lui arriverais a cause de son pouvoir, une arrogance qu'il mettait souvent au pilori, il relacha sa main une fois qu'elle se fut relevée. Miya disposait a présent d'une impossibilité de developper son pouvoir pour une durée de 5 minutes qui commenceraient dès le moment où il lacherais sa main. Pour ce qui était de jouer a un rôle Don était très fort, et le gentlemen faisait partie de son répertoire depuis longtemps. Ses cours marchaient : a première vue il n'avait pas l'air méchant. A première vue. Elle l'obligea a payer un café, il lança

"Naturellement."

Fit il alors qu'il la guidait vers le café où il se trouvait, il tira sa chaise pour la laisser s'asseoir et en retirant ses mains toucha très rapidement "accidentellement" ses cuisses du bout des doigts. Ca lui acheterais quelques secondes, mais il était évident qu'avant que Miya aie ses boisson elle aurait récupéré ses pouvoirs.

"Je vais passer la commande, que désirez vous Miss Miya ?"

(HJ : Miya n'a aucun pouvoir, juste l'immortalité. Je l'ai peut-être mal dit dans ma fiche ? Je me suis dit que du coup, son immortalité était en "stand by", donc la tape pas trop fort :p )

C'était très bête, mais Miya était soulagée qu'il ne s'appelle pas Haru. C'était le seul détail de son ancienne vie qu'elle devait garder à l'oeil. Rencontrer Haru ferait renaître la divinité gitane - et signerait sa mort. Et il en était hors de question. Elle frémit légèrement lorsque les doigts du colosse lui effleurèrent la cuisse : elle n'y vit qu'un geste érotique, visant peut-être à l'exciter, qui sait ? Tout ce qui lui importait, c'était d'être désirable, comme avant. Toutes ces années dans le vide ne l'auront pas amochée tant que ça. Bien entendu, ce n'est pas parce qu'elle plaisait qu'elle s'abandonnait à un homme - elle n'avait eu que deux hommes dans son lit.

Elle se sentit bête lorsqu'il lui demanda quoi boire, et sa bouche resta bée quelques secondes. Bon sang, les boissons étaient-elles les même que dans son ancien monde ? Elle préféré ne pas prendre de risque :

- Un grand café au lait sera parfait. Avec, un morceau de tarte aux pommes ?

Et pour pousser Don à dire oui, elle effleura de son pied la jambe de l'homme, avec un sourire qui laissa voir le bout de sa langue au coin de ses lèvres. Puis elle enchaîna :

- Dites-moi, alors... Que faites-vous dans la vie, Dorian ?

Ca allait être bien plus facile qu'il ne l'imaginait. Vraiment plus facile. Avec un sourire suave il acquiesca a la proposition de Miya avant de se diriger vers le comptoir, il cessa de triturer dans sa poche, la petite poudre verte qu'il gardait precieusement dans son portefeuille. Oui, vous savez très bien de quoi il s'agit. La première idée de Don était de droguer la nourriture de Miya pour ensuite l'emmener chez lui avec plus de facilité, mais comme elle semblait vraiment partante, il n'allait surement pas en avoir besoin, ou si peu. La poudre était inodore et n'avait aucun gout, c'était une préparation spéciale faite par la grande Sorcière : sa mère. Par conséquent il n'aurait aucun mal a en verser un peu. Il alla donc faire la commande sans se presser et lorsque le café arriva il hésita puis finalement s'occupa de droguer tout de même la nourriture, mais a moindre dose. Dans son plan original, il prévoyait qu'elle s'endorme au bout de quelques minutes, ici le dosage qu'il avait mis devrait lui permettre de rester eveillée et en pleine possession de ses moyens pendant un certain temps (Hj-En gros quand je te dirais que ça commencera a faire effet XD-Hj-) Comme leur table était a l'exterieur et qu'ils étaient a l'interieur, il n'aurait pas grand mal a faire celà, en sachant qu'il surveillait tout de même un minimum l'entrée et qu'il était épais comme une armoire a glace, forcement ça aide.

Don finit par se retourner et apporter les consomations a Miya, evidement il eut été suspect qu'il ne prenne rien et choisit délibérement une tarte au citron et un verre de bierre avant de rejoindre Miya a la petite table et de lui servir ses consommation avant de s'asseoir a son tour

"Voilà pour vous Miss, pour répondre a votre question je suis un marchand spécialisé dans l'import export, je voyage de pays en pays a la recherche de nouvelles marchandises a exploiter."

On aurait pu le passer au détecteur de mensonge, il n'avait dit que la vérité. Sans bien sur dire LA Vérité. Jouant avec sa langue comme avec un échéquier, Don plaçait ses coups. Actuellement les pouvoirs de Miya devaient être revenus. Si elle avait le pouvoir de détecter la vérité, comme il lui était parfois arrivé de le rencontrer elle ne serait pas allarmée.

En réalité, Miya se fichait complètement de ce que pouvait faire le gars. Le principal, c'était de se faire payer à manger et à boire, lui faire croire qu'il l'intéressait, et partir sans rien lui donner. Elle l'avait fait pendant des années - et son frère la protégeait des insatisfaits. Jhun lui manquait terriblement, même avant la fin du monde. C'était son jumeau, et si elle avait pu voir son fantôme quelques mois, ce n'était plus le cas. Elle s'était sentie terriblement seule, et les choses n'avaient pas été en s'arrangeant. A présent, tout ce qui lui restait, c'était de plaire. Etre le centre de l'attention de tous.

- Et bien ma foi, c'est intéressant. J'ai été dans un cirque, à une époque... Et danseuse de cabaret pour rembourser quelques dettes...

Cette dernière remarque était surtout faite pour émoustiller l'imagination de l'homme. Elle but une gorgée de café et s'attaqua à son morceau de tarte, qu'elle mangea en poussant parfois des "Mmh" érotiques, léchant jusqu'à la dernière miette sur sa cuillère. Elle se dit que ce n'était peut-être pas bon d'exciter ainsi un colosse comme ce Dorian. Qu'importe ! C'était trop tard.

Elle porta la tasse à ses lèvres, et le regarda par-dessus :

- Vous me feriez visiter le coin, Dorian ? Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas d'ici...

Et elle but une nouvelle gorgée de café au lait.

Don n'avait pas l'habitude des proies qui allaient vers lui, d'habitude sa grande taille effrayait rapidement les femmes. Il n'avait pas l'habitude de s'occuper de croqueuses d'hommes comme Miya et pour une fois il était clair que sa tactique habituelle était inéficace, si ce que Miya prévoyait était de fuir sans passer par la case : liaison. Mais elle serait surprise de voir les ressources de Don face a l'imprévu. Le marchand d'esclave avait traqué des anges et des démones et s'en était toujours sorti, il pensait que Miya était une simple Succube qu'il arriverais a matter quand elle s'appercevait que ce n'était pas lui qui serait dominé ce soir. Il ne pensait pas qu'il put s'agir d'un demi dieu, malgré que ses formes soient plus parfaites que celles de toutes les succubes qu'il avait capturée. Peut être était elle une démone supérieure. Il n'en savait rien. C'était pourquoi il allait continuer a jouer la carte de la prudence, peu importe son sang, si elle était sans défense au moment ou le narcotique ferait effet, eh bien c'était fini. Elle allait sentir petit a petit ses sens la quitter, crier lui ferait mal et mettre de la force dans ses mains ou ses membres ainsi que de bouger de manière vive serait impossible. Mais non, elle ne perdrais pas conscience, celà serait trop beau après tout.

Le fait qu'elle ait travaillée comme artiste de cirque l'interessa, elle devait posséder une bonne souplesse qui la rendrait interessante pour le dessein auquel il la préparait. En revanche la danseuse de cabaret lui appris qu'elle n'en était surement pas a sa première experience. Dommage. Il les préférait vierge, mais après tout avec une pouliche pareille il se fichait bien de qui l'avait monté avant. Ses mmh érotiques furent de trop et permirent a Don de comprendre son manège:  elle tentait de le séduire. Qu'a celà ne tienne. Elle n'était pas vraiment discrète dans son jeu, surement le prenait il pour un gros nigaud qu'elle exploiterais tant que son portefeuil serait plein et au vu de sa situation il serait plein longtemps. Don sourit tout en pensant interieurement qu'elle pourrait dépenser, elle lui rapporterais bien plus une fois qu'il l'aurait vendue.

"Pas de problème, vous pouvez compter sur moi pour la visite."

Lança t'il alors qu'il finissait ses consommations, il attendit galament qu'elle en fit de même et lui tendit le bras.

Il allait utiliser le plan de capture d'aujourd'hui avec elle, il regarda sa montre...Bien. Dans quelques minutes de plus, le narcotique agirais. Il devait juste la berner pendant ce temps là

Ne voulant pas le faire attendre, Miya finit sa tasse d'un trait et se leva, regarda autour d'elle. Elle ne cherchait pas à fuir - pas encore, du moins.

- Bien, par où commençons-nous ?

Miya avait soif de connaissance sur ce monde. Elle avait envie de tout découvrir dès aujourd'hui. Mais il lui fallait attendre, elle avait des siècles à tuer, elle pouvait bien prendre son temps... Dorian s'avérait être d'une compagnie plutôt agréable, bien qu'un poil effacé. Et avec une telle montagne de muscles à ses côtés, personne n'oserait l'approcher. Bien, un guide et un garde du corps. Elle avait fait une bonne pioche.

(HJ : je fais court pour que tu fasses le message avec le poison qui fait effet.)

Don commençait même a regretté de lui avoir donné ce narcotique, il aurait été bien plus drôle de la voir se débattre un peu une fois qu'il lui aurait mis le grappin dessus, mais chaque chose en son temps pour le moment il devait être sur qu'il l'emmenerais a un endroit interessant, il aurait été dommage de rendre sa dernière petite virée inoubliable et...Oh il avait exactement le bon endroit pour ça...Mais d'habord l'idéal serait qu'il lui donne l'antidote au narcoleptique, et il avait juste la bonne idée pour ça, il repéra le chocolat du café de Miya et le prit au passage de manière discrète, quelques minutes après il le lui tendait

"Vous avez oublié votre chocolat par ailleurs, mademoiselle."

La poudre en elle même avait disparu quand il l'avait tapée au dos du chocolat, il avait ensuite refermé le papier comme si il 'avait jamais été ouvert, elle ne le remarquerais pas avec l'amertume du chocolat noir. Qu'il le prenne ou non, ça n'avait pas d'importance. après tout, l'antidote était également une drogue dans son genre : un excitant qui allait surement mettre Miya dans un état de légère excitation sexuelle, légère car après tout la majeure partie de la dose allait servir a annuller le précédent poison.

Il eut soudain une idée et lança.

"Avant de commencer notre visite, pourquoi ne pas profiter de la vue de Seikusu par le biais d'un des ascenceur panoramiques?"

Fit il alors qu'il l'emmenait dans un des asscenceur du centre commercial a l'interieur du quel il y avait une immense paroi en verre qui permettait aux gens de voir la ville. Naturellement ces ascenceurs bien qu'étrois étaient toujours bondés, c'est pourquoi il devait faire de la place pour lui et Miya c'est pourquoi ils doublèrent sans vergogne la queue

"Pardon, laissez passer, sécurité."

Fit il avant d'ouvrir la porte et de laisser la demi déesse y entrer. Il lança une fois la porte fermée.

"On est bien mieux pour observer la ville sans une foule de gens n'est ce pas ?"

Lança t'il alors qu'il ordonnait a l'ascenceur de monter jusqu'au dernier étage, Miya put voir a travers la vitre renforcée de l'ascenceur toute la ville qui s'étendait magnifiquement a ses pieds. Don regarda sa montre. l'antidote, ou le narcoleptique devrait déjà avoir fait éffet depuis une bonne minute, et ils montaient lentement, c'était un passage touristique après tout. Ils en avaient pour un petit moment.

La faiblesse de Miya ? Le chocolat. Et oui, Miya était de ce genre de personne détestable qui pouvait manger comme quatre un plat gras sans prendre un pet de graisse. Si après la perte de son frère, elle avait traversé une période d'anorexie, elle s'en était plutôt bien sortie. Le chocolat restait sa sucrerie préférée. Elle l'avala tout rond et jeta le papier. Elle entra dans l'ascenseur et rit lorsque la porte se referma.

- Sécurité, hein ?

Elle se sentait étrangement bien, d'un coup. Pour un peu, elle aurait rajouté : "Avec cette carrure, c'est tout à fait possible" en lui caressant les muscles du bras. Mais Miya était pudique, et si elle avait soudain envie de son guide, il était hors de question de le provoquer dans un endroit certes clos, mais à la vue de tous. Aussi elle se retint, bon gré mal gré. Elle colla ses mains contre la vitrine, et observa la ville qui commençait à s'étendre à ses pieds, dans une position inconsciemment sexy, cambrée, la poitrine collée contre la paroi, les pieds un peu écartés.

- Seikusu, vous dites ?

Rien que le nom la fit légèrement frissonner de plaisir.

- Très belle ville, en tout cas.

Elle n'en avait jamais vue d'aussi grande. Avant, il n'y avait que des villages...

- Ce doit être merveilleux, la nuit, quand c'est éclairé...

Don n'était pas du genre a demander l'avis de quelqu'un, quand il voyait quelque chose qui lui plaisit, il le prenait, peu importe les risques. Et là il risquait gros, fort heureusement, lorsque Miya avait touché son bras, elle avait gagné quelques minutes suplémentaires de non utilisation de ses pouvoirs, quelques minutes que Don comptait actuellement dans sa tête. Quand ils furent assez haut Don appuya sur le bouton d'arrêt (normalement d'urgence) de l'ascenceur, bloquant celui ci pour que Miya puisse voir la vue sur Seikusu tandis que l'homme enlevait son chapeau et le posait sur la camera de sécurité, Miya trop occupée a regarder la ville ne le vit pas faire et Don répliqua

"Oui c'est bien beau de nuit. Mais le spectacle de jour en est pour le moins saisissant."

Le soleil se couchait d'ailleurs dans quelques minutes l'éclairage allait s'allumer, Don se dit que c'était le moment ou jamais de prendre possession de son du, l'ascenceur arrété entre deux étages, personne ne pourrait les ennuyer, et la pose de Miya l'incitait trop a prendre ce qu'il voulait. Il s'approcha de Miya et lança

"Je connais d'ailleurs une autre merveille qui n'attend que d'être saisie."

Lança t'il alors qu'il se plaquait contre elle, sa main droite caressant sans vergogne son entrejambe alors que sa main gauche se mettait immédiatement a la pelotter. le contact reprenait, les pouvoirs étaient suspendus.

Miya aurait du se dégager.
Elle aurait du, n'est-ce pas ?
Et pourtant, en montant dans l'ascenseur, elle s'était sentie soudainement excitée. Et puis, Dorian était le genre d'homme qu'elle aimait : fort, musclé. L'ascenseur s'était arrêté sans qu'elle s'en rende compte, et à présent, ce n'était pas tout à fait sa priorité. Elle avait été seule longtemps, elle était bien décidée à oublier son ancienne vie. Quoi, avant elle était prude et coincée ? Pourquoi elle ne pourrait pas juste s'envoyer en l'air avec un parfait inconnu, là, maintenant ?

Elle se colla un peu plus contre lui, la tête en arrière, et elle poussa un long soupir. Elle passa une main derrière la tête de Dorian, lui agrippa les cheveux, tandis que de son autre main, elle saisit celle qui lui frottait l'entre-jambes.

- Doucement, souffla-t-elle.

Et elle guida la main sous son shorty. Des fourmis parcouraient son corps en feu. Elle était terriblement excitée - comme lorsqu'elle se battait contre Karsh sous la douche, et qu'il l'avait prise comme un animal... Et elle décida de se laisser faire. Son immortalité comprenait un pouvoir de régénération, et du bout des doigts qu'elle avait guidés en elle, Dorian pouvait sentir qu'elle était vierge. Pour être plus à l'aise, Miya poussa sur ses jambes pour forcer Don à reculer un peu, le temps que d'un coup de reins, elle ramène ses pieds sur la barre qui entourait l'ascenseur. Elle se cambra un peu plus, elle poussa un nouveau soupir :

- Doucement, s'il vous plaît...

Don eut envie d'éclater de rire. C'était tellement facile, tellement simple d'aller là où il voulait qu'elle aille, elle ne s'en doutait pas bien sur, mais Miya venait de signer son arrêt de mort. Enfin, si on pouvait appeller ça de la mort, car après tout la plupart de ses esclaves considéraient celà comme une vie digne d'être vécue après bien sur qu'il leur ait lavé le cerveau de la manière la plus horrible qu'il soit. Don sourit alors que le marchand d'esclave hésitait, il n'avait pas encore eu une proie aussi obeissante dès le premier coup, allait il se conformer a ses souhait pour ce qui était du rythme a aborder ? Allait il lui faire plaisir et y aller doucement ? Le géant resta silencieux un moment en se demandant celà tandis que ses mains continuaient a parcourir le corps sans aucun défaut de la demi-déesse...Il passa sa langue sur ses lèvres alors que ses doigts commençaient a attiser le feu brulant entre ses jambes. Le Don eut un sourire maléfique.

Bien sur que non, il n'avait aucune raison d'accepter la requête de Miya : un esclave se conformait au désir de son maître, avait on jamais vu une esclave donner un ordre a quelqu'un ? Jamais. Sa main passa sous son vetement et se mit a caresser directement sa poitrine, ses doigts saisissant parfois un de ses tétons pour le tirailler alors que d'une main il abaissait le shorty de Miya.

"Doucement ?"

Fit Don alors qu'il tirait sur sa braguette et laissait sortir son extrémitée qu'il plaça devant le sexe de Miya, il eut un sourire pervers alors que sa main se plaçait sur sa hanche

"Comme ça ?"

Fit il avant de la prendre avec force et sans aucune douceur, s'enfonçant un maximum en elle

Miya cria et se cambra un peu plus. Dorian voulait jouer ? Très bien. D'un ample mouvement souple de la jambe, elle se retourna. A présent ils étaient face à face, elle plia les jambes pour coincer ses pieds dans la barre à laquelle on se tenait dans l'ascenseur, écartant un peu plus les cuisses. Oh oui, son corps brulait de désir pour l'inconnu. Oh oui, elle avait aimé la manière violente dont il venait de s'enfoncer en elle. Mais il fallait que les choses soient bien claires : elle n'était pas une fille facile, encore moins une esclave, malgré les desseins de Don.

Alors oui, son corps voulait du sexe, pourquoi pas violent. Mais Miya avait son caractère. Elle eut un léger rire.

- Allons, allons, Dorian. C'est tellement cliché, la montagne de muscles et le sexe violent. Étonnez-moi... finit-elle dans un souffle.

Dorian ne bougeant toujours pas en elle, elle dégrafa sa tunique - c'était le seul vêtement qu'elle possédait, elle ne voulait pas prendre le risque que Don la déchire - et laissa apparaître sa poitrine nue.

- Étonnez-moi, Dorian...