De léchouilles en caresses, les gémissements de l’étrange femme se faisaient de plus en plus rapprochés, de plus en plus longs, de plus en plus aigus, de plus en plus intenses. Abreuvée généreusement, la langue d’Automne continuait son œuvre, lapant sans faiblir, explorant la cavité humide, remuant énergiquement. Son amante ondulait du bassin, s’offrant peut-être inconsciemment un peu plus à la polonaise, qui n’en demandait pas tant. Quand les doigts perdus dans sa chevelure colorée renforcèrent leur emprise et plaquèrent son visage contre cette petite chatte délicieuse, elle comprit immédiatement. Il ne fallut qu’une poignée de seconde pour que se déverse à grands volumes le fruit de la jouissance d’Akita. Fruit, en effet, car c’était la première chose à laquelle le goût faisait penser. Son jus épais et sucré coulait dans sa bouche, recouvrait sa langue, flattait ses papilles, et elle n’en laissa pas échapper la moindre goutte, avalant le tout en levant le regard vers sa nouvelle amie.
« Akita est délicieuse...vraiment délicieuse ! »
Elle n’opposa aucune résistance quand celle-ci l’allongea sur le carrelage froid du vestiaire, qui lui tira quelques frissons fort agréables et l’incita à chercher encore un peu plus de chaleur contre son corps végétal. Elle l’enlaça lors du long baiser, caressa sa chevelure lorsqu’elle entama sa descente ponctuée de quelques soupirs et gémissements, se tendit lorsque son bouton de plaisir se fit taquiner, plaqua le visage d’Akita contre son intimité lorsqu’elle commença à la lécher. Humaine, elle ne l’était décidément pas. Quelle personne normalement constituée pouvait avoir une langue si longue qu’elle venait explorer l’intégralité de sa caverne ? A cette pensée, elle aurait habituellement paniqué, et aurait repoussé violemment l’assaillante. Mais dans ce vestiaire public, à pouvoir se faire surprendre en pleins ébats par n’importe qui, en compagnie d’une créature dont elle ne connaissait ni la nature ni les réelles intentions, elle ne pouvait que s’adonner à la luxure. Un doigt enfoncé sans délicatesse entre ses fesses lui arracha un petit cri, mélange de surprise et de plaisir, rejoint sans tarder par son homologue qui eut le même effet. Quelques secondes plus tard, son corps, comme traversé par une décharge électrique, se raidit, et offrit son jus à la bouche gourmande de son amante, avant de s’écrouler, comme vidé de toute énergie.
Elle n’eut pas le temps de chercher la chaleur et la tendresse de son amie, qui colla son corps aux formes voluptueuses à celui, menu et musclé, de la punk. De quoi avait-elle envie, actuellement ? De repos, peut-être un peu. De tendresse, un peu plus. De se faire baiser encore et encore par Akita, surtout ! Comme si son vœu avait été entendu et exaucé, elle sentit une pression familière entre ses lèvres intimes. Un doigt ? Impossible, ce qui écartait sa vulve était bien trop gros pour cela. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il s’agissait d’un phallus, que la créature ne possédait pas quelques secondes auparavant. Étrange pouvoir que celui de se faire pousser une verge, mais elle n’allait pas s’en plaindre, elle qui aimait tant se faire prendre !
« Oh...Ah...Akita est bien...haaa...très bien montée ! »
Et savait très bien s’en servir. Alors qu’elle sentait le membre gonfler dans sa chatte, atteignant des dimensions humainement impossibles, les coups de reins de la femme-plante redoublèrent d’intensité, ne lui laissant aucun répit. Automne gémissait, couinait, jamais personne ne l’avait baisée aussi fort, ni aussi bien !
« Et Automne...haaaaa...adooooore...mmmmh...la bite d’Akita ! »
Ses ongles griffaient la peau étrange de sa partenaire, labourant son dos sans même s’en rendre compte, ses lèvres se plaquaient contre leurs homologues, sa langue dansait avec sa jumelle, elle raffolait de sa salive délicieuse, aussi sucrée que le reste de ses fluides, bourrée de phéromones, qui inondait sa bouche jusqu’à couler de la commissure de ses lèvres. Plus bas, le membre continuait encore de gonfler, se rapprochant plus de l’équidé que de l’Homme lambda, et commençait à pulser, d’abord doucement, puis de plus en plus rapidement et puissamment.
« Remplis-moi, Akita ! »
Immédiatement, celle-ci obéit, déversant sa semence brûlante et épaisse au plus profond d’une Automne qui sentit presque son ventre se gonfler, tant l’éjaculation était généreuse. Le faux sperme abondait, dégoulinant de ses lèvres intimes malgré la présence de l’énorme membre entre celles-ci. Et lorsqu’il se retira, elle put sentir l’air s’engouffrer dans sa chatte restée grande ouverte, malmenée par la taille et la brutalité de son amante. N’importe quelle femme aurait supplié pour arrêter là, mais pas la jeune sportive. Les muscles dessinés sous sa peau pâle, tendus par l’effort continuel, elle avait enfin trouvé une utilité à toutes ces années d’exercice intensif et à ce corps d’athlète. Son endurance était loin d’être consommée, de nombreuses heures de sexe les attendaient encore. Elle écarta volontiers la jambe lorsqu’elle y fut invitée, et gloussa lorsqu’elle sentit le gland presser contre son œillet.
« Akita va m’enculer ? Oh oui ! »
Sa queue avait bien rétréci en volume, ce qui, certes, la déçut quelque peu, elle qui adorait la brutalité, la violence et la douleur, mais c’était peut-être mieux pour sa survie. Son postérieur ondula, et elle s’empala d’elle-même sur le membre bien lubrifié d’Akita, qui lui dilata l’anus sans effort. Quand la totalité de la verge fut engloutie, elle écarta encore les jambes jusqu’à un grand écart parfait, face contre terre, offrant totalement son cul à sa partenaire.
« Est-ce que les partenaires d’Akita savent faire ça, d’habitude ? »