Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Lorsque souffle la brise dans un immense champ de fleurs [avec Automne Maleki]

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Anna Cabalo

E.S.P.er

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    E.S.P.er voleuse et amatrice de combats au corps-à-corps. Lesbienne officielle célibataire, ancienne fumeuse solitaire pas si épanouie que ça.
Sous un ciel bleu, une veste de cuir arrive alors que roulent les automobiles et marchent des badauds peu pressés.
Anna, sac de gym sur le dos, est à Seikusu et il souffle un petit vent frais qui fait du bien aux cheveux et aux oreilles et qui soulèverait presque les papiers par terre pour les emmener toujours par terre mais un peu plus loin. Sourire affiché, la voleuse n'est aujourd'hui qu'une sportive qui avance vers un grand immeuble aux baies vitrées sur lequel on peut voir plusieurs enseignes. Mais celle qui l'intéresse, c'est au quatrième étage, avec cette affiche représentant un homme et une femme musclés soulevant tous deux des haltères et sur laquelle on peut lire, en caractères blancs sur fond gris : « Fitness Go Go Go. »

Ça fait plusieurs mois que je suis pas revenue ici. Seikusu, mine de rien. Plusieurs mois et je me sens toujours aussi bien accueillie. Même quand il a plu comme la dernière fois et que j'ai du courir sous une averse qui m'avait trempée jusqu'à avoir les chaussures gorgées d'eau en arrivant à destination. Mais cette fois, il fait beau en plus. Fitness Go Go Go, j'arrive. Je sens que je vais bien me dépenser aujourd'hui.

Arrivée, le brune gravit les marches des escaliers et franchit la porte pour arriver dans cette salle de musculation chaude de transpiration bruyante du grincement des machines pas assez huilées ou graissées. Elle se présente au guichet d'un bond.

« Bonjour mad… Eh, Sandra !
Justine ! Ça va ; et toi ? »


Malgré une certaine proximité, Anna ne révèle pas son nom à grand monde, préférant garder son identité cachée afin que personne ne puisse la faire chanter en jouant sur des points faibles liés à son entourage ou à elle-même. Après avoir échangé quelques banalités avec Justine, la voleuse paie et file aux vestiaires dont elle ressort bien plus de rouge que de noir vêtue, prête à affronter à nouveau l'épreuve des machines.
« Modifié: jeudi 02 juin 2022, 19:25:23 par Anna Cabalo »
Voici le sujet de mes absences, je peux y avoir posté quelque chose : https://lgj.forum-rpg.net/index.php?topic=24206.0

Automne Maleki

Humain(e)

Ciel bleu, grand soleil, vent frais. Cocktail idéal pour une journée en extérieur, mais tout aussi bon pour se dépenser dans une salle climatisée dont les immenses baies vitrées offraient aux sportifs et aux sportives un panorama des plus sympathiques sur la ville et la côte en fond. Au quatrième étage d’un immeuble lambda, les hauts-parleurs du Fitness Go Go Go crachaient de la musique eurodance censée motiver les troupes à se bouger. Automne, de son côté, semblait dans son propre petit monde rien qu’à elle, écouteurs dans les oreilles pour étouffer ces sons roses bonbons par une playlist metal spécial workout. Un véritable cliché corroboré par son apparence : cheveux colorés, crop top à l’effigie du groupe Vader ("c’est du metal polonais, tu connais pas"), tatouages omniprésents et musculature à l’avenant. Même si elle n’était installée à Seikusu que depuis peu, la polonaise avait déjà éprouvé la plupart des salles de fitness de la ville. L’une était mal fréquentée, une autre ne disposait que de maigres équipements, dans encore une autre la climatisation soufflait trop fort : rien ne lui convenait jamais, de toute façon. Celle-ci était sa favorite, son plus gros défaut étant de se trouver assez loin de son appartement. Elle ne s’y rendait donc que les jours de beau temps comme celui-ci, en trottinant, histoire de s’échauffer quelque peu avant de plonger dans le grand bain.

Installée depuis une petite dizaine de minutes sur le tapis de course, elle courrait à son rythme, préparant ses muscles et ses articulations à ce qu’elle allait leur infliger. Son rythme, justement, était significativement plus rapide que celui de ses voisines directes alors que le capteur cardiaque indiquait des valeurs encore faibles. Si elle commençait ses séances sur les tapis plutôt que les vélos elliptiques ou les rameurs, c’était parce qu’ils lui offraient une vue parfaitement et sur le panorama offert par les baies vitrées, et sur les nouveaux et nouvelles arrivant(e)s. Justement, l’une d’entre elles venait de faire son entrée, une jolie brune d’une taille équivalente à la sienne et à la démarche assurée. Durant le temps que celle-ci passa à se changer dans les vestiaires, Automne quitta sa machine lorsque le bip de son chronomètre retentit dans son sac. Quinze minutes de course, près de cinq kilomètres parcourus : un résultat probant. Elle prit sa serviette en main pour essuyer les quelques rares gouttes de sueurs qui avaient perlé sur son front, avant de vider le contenu de sa gourde.

Sur le chemin jusqu’à la fontaine, elle croisa la brune qu’elle venait d’observer, et ne manqua pas de continuer à la détailler du regard après l’avoir saluée d’un signe de tête. Sa nouvelle tenue n’était pas des plus couvrantes, laissant voir son corps athlétique et sa fine musculature. Ce n’était pas une débutante, bien au contraire, et la polonaise ne se lassait jamais du spectacle d’une jolie femme dans son genre entraîner son corps et le pousser dans ses derniers retranchements. Finalement, Automne s’installa aux barres de traction, grimpa sur le marchepied avant de s’accrocher et de commencer ses mouvements. Les yeux clos, la respiration contrôlée, les répétitions s’enchaînèrent. Un, deux...cinq...dix...quinze. Elle s’arrêta là, reprit contact avec le sol et s’essuya la nuque et le haut du dos. A ses côtés, la présence de la belle athlète la ravit. Elle porta sa gourde à ses lèvres, avala une gorgée, et toussa en manquant de s’étouffer juste sous les yeux de la jeune femme. Elle qui ne savait pas comment l’aborder, venait de trouver le moyen parfait de briser la glace. Quoique...

Anna Cabalo

E.S.P.er

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    E.S.P.er voleuse et amatrice de combats au corps-à-corps. Lesbienne officielle célibataire, ancienne fumeuse solitaire pas si épanouie que ça.

La presse à jambes

Réponse 2 vendredi 10 juin 2022, 05:21:06

Ah, l'eurodance ! Techno, pop, disco, pourvu que ça bouge ! Pas de musique classique, romantique ou baroque, pas de chansons à texte, pas de rap, pas de rock'n'roll qui lui donnerait envie de danser, le Fitness Go Go Go a toujours eu le chic pour ne jamais se tromper de répertoire musical aux oreilles d'Anna, car il est possible de se tromper sur ce point. L'on pourrait croire la musique secondaire, mais pour quiconque n'ayant pas sur soi de quoi écouter de la musique et des écouteurs, le son qui sort des enceintes donne un rythme que certains ont fini par trouver essentiel pour les entrainer dans l'effort, leur donner un tempo auquel battent les oreilles, puis le coeur, puis la tête. Et c'est tout le corps qui suit !

Que du rouge ! "Black & Red", c'est comme ça que l'appelle Luv', un contact de la voleuse, mais elle aime se surnommer simplement "Red" lorsqu'elle l'appelle. Rouge est une couleur voyante, peu discrète, mais pour une séance à la salle, nul besoin d'être furtive, il vaut mieux être confortable et c'est exactement le choix fait par la brune, tout comme le choix de s'échauffer les articulations dès le vestiaire par des gestes simples que les Terriens apprennent bien jeunes, parfois à l'école, notamment dans les pays suffisamment aisés pour que s'y pratiquent les cours de gymnastique, des gestes simples qu'elle reproduit avant d'entrer dans l'arène et faire face aux monstres de plastique et de métal.

La voici qui arrive, faisant presque craquer son cou et secouant ses poignets, regardant à gauche et à droite avant de faire quelques foulées vers un engin noir aux quelques bandes jaunes. C'est lui qu'elle a choisi !

Salut toi ! On se connait, hein ? Je commence à te manquer, hein ? Je te comprends, j'ai été infidèle ces derniers temps. J'ai préféré le vélo, la tapis de course, de nouveau le vélo, le rameur, la tapis, le vélo, mais c'est comme si je t'avais laissé de côté. Alors que tu fais travailler mes jambes et mes bras à la fois en un exercice. Quel gâchis. Qu'est-ce que tu dirais de remédier à ça ?

Devant elle se tient une grande machine fine dotée de de deux plateformes pour poser les pieds et munie de deux longues barres auxquels s'accrochent les mains. On appelle cet engin le stepper. Ces plateformes et ses barres reliées à l'intérieur-même de la structure permettent de mouvoir ses jambes et ses bras simultanément, activant tout le corps d'une manière qui plait à la brune qui se remémore des randonnées sur des chemins en pente bien éprouvants. Les grands paysages, ces montagnes au loin, ces rochers et ces arbres si petits tandis que devant, la majesté de la nature impose ses dénivelés et ses sentiers. On s'aide de ses bras pour agripper la roche et se hisser plus haut alors qu'une brise souffle et rafraichit la nuque, puis le dos transpirant. On marche vers le sommet ! À ces pensées, Anna voyage déjà et bientôt, dans ses oreilles, la musique fait place au bruissement du vent dans l'herbe et les feuilles.

Après plusieurs minutes, la voleuse s'arrête doucement puis tend la main pour prendre son…

Merde, il est resté dans le vestiaire ! Je vais quand même pas commencer sans pouvoir m'essuyer.

D'un bond, elle quitte le stepper et file, passant à côté d'une femme intrigante.

Ouah. C'est quoi, ces yeux ? J'ai l'impression… Ouah ! Avec les cheveux vio… non mais ces yeux ! Ces yeux fascinants !

Jusqu'au vestiaire, Anna pense à ses yeux. En sortant à nouveau du vestiaire, Anna pense à ces yeux ! Les cheveux de cette femme n'ont fait que les mettre en valeur, mais il y a quelque chose de particulier dans ce regard particulièrement vif.

Non, ce regard était pas vif. Pas à ce point ! Mais cette couleur ! Ce vert, je suis sure que c'est 4a qui m'a marquée. J'ai jamais vu des pupilles d'un vert aussi vif. C'est ça, le vert ! Est-ce qu'elle porte des lentilles ? Es… Et j'ai oublié ce que j'étais allé chercher avec ça !

La voleuse s'en retourne chercher de quoi s'essuyer, non sans jeter un bref regard à cette intrigante femme aux cheveux violets et au corps vif. Aux yeux vifs aussi, autant que les cheveux. Anna devait être bien dans son monde pour ne pas avoir remarquer celle qui, au milieu de gens à l'ego si imposant dans leur détermination, imposait tout de même une présence et un style hors du commun par le simple fait de se trouver ici. Enfin, pas une présence imposante, plutôt… elle ne passe pas inaperçue.

Ouah ! Elle est forte. Ça se voit, ce n'est pas sa première séance, loin de là. Elle a l'air à l'aise aux tractions ! J'aurais quoi pour l'impressionner ? Ils ont toujours tendance à déplacer les machines pour pousser à la curiosité, à part les tapis, les vélos et les rameurs, mais il y a jamais rien à la même place. Donc… Ah ! La presse à jambes, peut-être.

Aussitôt a-t-elle remarqué la machine que, le sourire en coin, Anna quitte du regard la belle aux yeux verts pour pour s'assoir ou plutôt se coucher sur cette machine où l'on soulève des poids avec les jambes avant de se relever pour choisir la charge. Une charge lourde, pour impressionner. Mais pas excessive pour un début. Le corps est certes échauffé, mais il n'a pas encore été poussé à travailler à fond, donc il s''agira de montrer qu'il y en a dans ces cuisses, mais sans exagérer afin de pouvoir augmenter la charge plus tard. Pour l'heure, Anna démarre doucement. Puis après quelques allers-retours des jambes, elle accélère la cadence calmement, sans empressement, comptant ses mouvements pour faire des séries régulières. Après tout, il y aura encore moyen d'impressionner la fascinante athlète plus tard. La voleuse tourne la tête pour observer où en est la belle tout en ralentissant un peu le rythme. Ah, elle s'est arrêtée pour boire et les regards se croisent. Anna se fige un instant et perd totalement le compte. Ces yeux verts la font alors sourire, mais c'est là que la belle semble s'étouffer. Quelques regards se tournent, mais Anna cesse carrément son activité pour sauter vers la fille fascinante et s'enquérir de son état avec un souci démesuré.

« Hé ! Ça va ? Ça va ? Tu t'étouffes pas pour de vrai ? »

La question est des plus stupides ; bien sûr, elle ne s'étouffe pas pour de vrai, mais parfois, l'on exagère notre inquiétude, voyez-vous. Comme Anna, dans ce cas.
Voici le sujet de mes absences, je peux y avoir posté quelque chose : https://lgj.forum-rpg.net/index.php?topic=24206.0

Automne Maleki

Humain(e)

Bon, pour la street cred, on repassera. Après une quinte de toux qui attira l’attention de la moitié de la salle, Automne était devenue le centre de l’attention. Pas pour les bonnes raisons, certes, mais l’essentiel était là : sa voisine l’avait remarquée. Mieux encore, elle lui parlait ! Elle ne pouvait pas encore lui répondre, cependant, trop occupée qu’elle était à reprendre son souffle. Quand enfin elle put la regarder, ce fut avec des yeux embués de larmes et le visage rougi.

« Oui euh...non...oui ça va, t’inquiète pas ! »

Elle ne répondait pas du tout à sa question, mais bref. Elle prit une nouvelle gorgée d’eau minérale, qui ne se trompa pas de chemin cette fois, puis s’essuya le visage avec sa serviette. A ses côtés, la jeune femme s’était installée à la presse à jambes et enchaînait les répétitions avec une régularité impressionnante. Pas besoin de se demander si elle avait lesté la machine avec de nombreux poids, les muscles de ses cuisses se dessinant sous sa peau pâle. Son visage arborait une expression de plus en plus fermée, trahissant au fil de ses efforts la douleur qui irradiait dans ses jambes.

La punk ne pouvait s’empêcher de se mordiller la lèvre devant ce spectacle. Pour elle, c’en était presque indécent et érotique, de montrer ainsi sa magnifique musculature. Mais extrêmement plaisant à mater. Elle offrit à la sportive son plus beau sourire lorsque celle-ci stoppa son exercice après de nombreuses séries de nombreuses répétitions.

« Je peux ? »

Elle s’installa à son tour à la machine, posa ses pieds sur la plate-forme sans regarder le lest, et commença à pousser. Les répétitions s’enchaînèrent, avec une relative facilité qui ne lui correspondait pas. Après une dizaine de celles-ci, elle rajouta dix kilos de poids et recommença à pousser sur ses jambes. Voilà qui était mieux, beaucoup mieux, et digne de son niveau. Au bout de huit, elle commença à sentir cette chaleur particulière irradier dans ses cuisses, celle qu’elle avait appris au bout de nombreuses années à apprivoiser, et même à apprécier.

Son visage se ferma en même temps que ses yeux quand elle passa les douze répétitions. La musique dans son casque s’était coupée, mais ça ne la dérangeait pas outre mesure. Par de longues et lentes respirations, elle s’était concentrée sur son effort, laissant de côté la douleur pour ne plus laisser place qu’au plaisir un peu masochiste de sentir sa musculature se tendre et se relâcher à intervalles réguliers. Elle perdit finalement le compte après une vingtaine de répétitions, mais ne s’arrêta pas pour autant. Pas une émotion ne transparaissait sur son visage, malgré la souffrance qui l’envahissait. Une dernière...Et elle arrêta avant que ses jambes ne lâchent. Combien de fois avait-elle poussé cette presse ? Trente, quarante, cinquante ? Elle-même n’en savait rien. Un bref coup d’œil à ses cuisses lui prouva qu’elle avait bien travaillé, la vue de ses muscles saillants la remplissant de satisfaction. En se levant, elle lâcha un nouveau sourire à la dame en rouge.


« Au fait, moi c’est Automne. »


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