Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

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Enothis/Emaneth

Humain(e)

Aujourd’hui …. Était de ces jours relativement exceptionnel. Pour être tout à fait honnête, il s’agit de ces jours que l’on marque généralement d’une pierre blanche. Du moins, lorsque l’on connaît les habitudes fort peu dépensières d’Enothis ! Car oui, en cette belle journée de samedi, en cette belle fin de semaine avant que n’approche les vacances printanières, la jeune égyptienne s’était laissée tenter par une de ses camarades de classe. Cela remontait d’ailleurs au milieu de la semaine. Oshizu, une élève de sa classe qui avait, depuis quelques temps, cherchée à se rapprocher de l’étrangère, avait finalement fait le choix de mettre les pieds dans le plat, et de l’inviter à une sortie entre fille, organisant par la même occasion une petite séance shopping avec deux autres amies, sûrement afin de ne pas rendre les événements trop étrange pour l’égyptienne. Enothis, de prime abord, ne s’était pas vraiment sentie à l’aise à cette idée. Non pas qu’elle ne puisse pas vraiment sortir avec des camarades de classe ou des amies, mais parce que depuis son arrivée à Seïkusu, elle s’était plus ou moins restreinte à son appartement et ses déplacements pour aller en cours, voulant passer le moins de temps à l’extérieur de milieu … que l’on pouvait catégoriser de sûr. Mais face à l’engouement de la jeune fille, de son air décidé, et du petit brin de courage qu’elle avait sut déceler dans cette entreprise soudaine, elle n’avait pas eut le coeur à lui refuser sa participation. Ainsi, peu après, elle lui avait donner son accord, la promesse d’être présente en cette journée, ce qui avait occasionné quelques craintes, mais l’amenait aujourd’hui à attendre impatiemment le début des hostilités…

Elle s’était levée avec la même lenteur que d’habitude, mais la petite croix rouge sur son calendrier l’avait rapidement rappelée à l’ordre, si bien qu’elle s’était empressée de se préparer. Une belle tenue, quelque chose peut-être d’un peu moins masculin que d’habitude, fut sa première idée pour se vêtir, puis elle observa rapidement sa garde-robe, avant de finalement se dire qu’elle ne pouvait clairement pas se laisser aller à pareille facétie. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une grande majorité de ses jupes et robes restaient bien trop élaborée ! Normal dans le fond, c’était là le reste de ses tenues rituelles, l’ensemble de ce qu’elle portait quand elle n’était encore qu’une simple figure de Foi, une jolie poupée que l’on présentait comme une élue sans jamais que ne soit réellement mis en avant son existence ou sa personnalité. Alors bon, entre les voiles, les tenues brodées de fil d’or, ou les longs oripeaux religieux, il n’y avait rien qu’elle ne puisse porter lors d’une éventuelle sortie avec de simples camarades qui faisaient leur vie tout naturellement et tout simplement dans la cité nippone, loin des considérations religieuses et politiques qu’Enothis avait connue dès l’enfance. Donc elle dut rapidement se rabattre sur des tenues qui étaient …. Eh bien moins féminine, plus provocante même si on se laissait la possibilité d’écouter les paroles vieillottes et conservatrices de l’adulte japonais moyen. Un short blanc, un débardeur et un veston par-dessus, et puis l’on pouvait ajouter à cela des baskets, comble du confort pour la jeune femme, mais qui avait souvent peu d’attrait pour les autres « respectables » membres de la société nippone. Tant pis, elle était un peu déçue de ne pas être plus « passe-partout » mais elle allait faire avec. Après tout, c’était peut-être aussi ce genre de tenue qui lui allait le mieux, alors autant l’accepter.

Un bon déjeuner dans l’estomac, une tasse de thé, et la voilà déjà à quitter son petit appartement. Elle n’avait pas vraiment beaucoup de temps devant elle, et quitte à être présente un peu en avance, elle préférait attendre plutôt que de voir l’ensemble de ses camarades réunies avant même qu’elle ne soit arrivée. Tout en appliquant l’habituelle trajet pour atteindre le centre-ville, elle observa les arrêts défiler depuis sa rame du tramway avant de voir passer celui où elle descendait normalement pour rejoindre son lycée. Mais aujourd’hui, point besoin de répondre à son envie de sortir, elle avait encore cinq autres arrêts avant de finalement quitter le milieu bondé, et de s’élancer dans les rues de la cité nippone. Dans ces moments là, seule mais dans le brouhaha permanent, elle avait tendance à discuter tout bas avec sa compagne de vie, Emaneth, pourtant aujourd’hui, l’ensemble de son trajet se fit dans le silence complet. Sa « moitié » était en repos. Rien de bien grave, mais les récents événements qu’elle avait connue, depuis son arrivée au Japon, avait largement atteint les réserves d’énergie de la Djinn, tant et si bien qu’en dépit de leur habituelle prudence, elles avaient jugées toutes les deux bons que l’esprit du désert prenne son temps afin de se ressourcer, de récupérer. Qui sait, peut-être qu’elles auront d’ici peu l’une de ces configurations stellaires permettant, par quelques incompréhensibles raisons, à la Djinn de reprendre l’ensemble de sa forme et de son activité. Mais pour l’instant, en lieu et place des réponses qu’Enothis recevait normalement, tout ce qu’elle pouvait entendre dans son esprit était le long et bas ronronnement de sa compagne rêvassant paisiblement.

Aussi, quand elle arriva bien en avance, ce fut pour s’installer sur un banc, et attendre paisiblement, dans le calme, observant les passants et les élèves vacanciers faire leur petite vie. Ce fut presque comme si elle était soudainement devenue une personne parfaitement commune, des plus normale et banale. Sincèrement, ce n’était pas un mauvais sentiment. Ni une sensation désagréable. Elle aurait rêvée de cette normalité suffisamment de fois pour que la situation actuelle ait presque un semblant de paradis dans l’aspect. Dès lors qu’elle vit ses camarades de classe s’approcher, elle se présenta à nouveau, comme si elle n’avait que pour la première fois l’occasion de les rencontrer, une réaction qui en fit sourire deux sur les trois, puis elles passèrent la matinée à se balader, tantôt pour se poster devant les magasins et observer les beaux habits qui s’y trouvaient, tantôt pour s’arrêter devant un restaurant ou un café, observant la carte et décidant si l’une des consommations pourrait les intéresser après leur marche. Finalement, ne s’y connaissant que très peu, Enothis se contenta de suivre, donnant de temps à autres ses avis, bien humble pour l’occasion. Visiblement son goût pour les tenues n’était pas franchement le même que celui de ses amies, mais cela amena des discussions relativement intéressantes, certaine cherchant à connaître la vision de l’égyptienne, l’une notamment appuyant la question de savoir ce qu’appréciait porter les gens de son pays. Autant dire qu’Enothis se sentit bien mal à l’aise quand elle leur expliqua que vivant dans un lieu plutôt éloigné des grandes villes, elle ne pouvait guère les informer sur la mode des pays arabiques et maghrébins.

Finalement, elles trouvèrent place à un café proposant boissons diverses, gazeuses, sucrées ou alcoolisées, tant et si bien qu’elles se détendirent autour des préférences de chacune en terme de collations, avant de chercher un lieu où déjeuner. C’est là que la discussions prit soudainement uen tournure … surprenante :

« Dis, Enothis… Je ne sais pas trop comment l’amener mais… Tu n’aimerais pas les femmes par hasard ?
- Pffffrrrr que que … Quoi ? »

Sans explications, Oshizu venait d’amener cet étrange sujet sur le tapis alors que l’égyptienne était en train de prendre une grande gorgée du café au lait qu’elle avait commandée. Autant dire qu’elle manqua s’étouffer et eut l’instinct de déglutir avant de s’étouffer sous la surprise. Le pire fut qu’au-delà de cette question somme toute intéressante, même si un peu déplacé, la jeune femme remarqua que les discussions entre ses deux autres camarades de classe avaient alors immédiatement cessée, comme si le goût de la rumeur et l’arôme de l’information juteuse venait de faire vibrer leur sens. Rougissante, la jeune femme à la peau bronzée ne put s’empêcher de détourner le regard, comme si on venait de la prendre sur le fait d’une action délinquante, puis se rendit compte qu’en se comportant de la sorte, elle ne pouvait que paraître plus suspecte pour ses camarades, et donc par là sceller la discussion sans retour réel de sa part, mais un aveu sous-jacent qui pouvait en dire bien plus que ce qu’elle ne ressentait vraiment à ce propos. Alors elle posa sa tasse, balbutiant un peu, tout en ronchonnant, avant de finalement mettre de l’ordre dans ses mots, reprendre le contrôle de sa langue et de son sang-froid, puis de présenter sa version des choses :

« Je… Oui et non en fait. Dans le fond j’ai pas vraiment d’attachement au fait qu’une personne soit un homme ou une femme. Disons que je peux être attirée par les deux ? Mais qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Bah… Le fait que certains élèves t’ont déjà fait des avances et que tu as refusée… Il y a aussi cette histoire avec Nakajima-senpaï, ça a fait du bruit dans le fond. Il paraît que tu as eut une échauffourée avec un homme en ville, et puis … Eh bien disons que quant tu ne portes pas ton uniforme tu as des choix plus … masculin ?
- Eh beh … Première fois que j’entends ça pour les élèves qui seraient venu me voir pour me « faire des avances ». Le reste je crois voir. »

Gênée, elle se reposa sur sa main de manière à cacher un minimum son visage. Plus qu’à espérer que cette discussion soit effectivement sans autre arrière-pensée… Ou qu’une oreille traînante n’y trouves pas de mauvaises motivations pour se lancer.

Nanika

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    Créature change forme venue tout droit des enfers, Nanika saura vous surprendre de par son innocence en dépit de toutes les capacités que lui donnent le milliard d'âmes que recèle son corps.

Re : À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

Réponse 1 mardi 20 avril 2021, 03:53:30

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Grande aventurière, Nanika avait pour habitude de se promener en tout temps et en tous lieux. Ses pouvoirs lui permettant de faire face à de nombreuses situations, la créature ne craignait rien qu’elle ne puisse combattre. Son terrain de jeu du jour n’était de toute manière pas le plus fourni en menaces, la terre étant un monde relativement aisé à vivre pour elle. Non pas qu’il était exempt de guerres, simplement, ses pouvoirs s’avéraient la plupart du temps au-delà des capacités humaines.

En l'occurrence, l’un d’eux se manifestait presque chaque jour durant. Métamorphe et très curieuse, Nanika changeait régulièrement d’apparence et opta pour une enveloppe particulièrement attirante en ce beau jour. Une véritable œuvre d’art dont elle tira une indéniable fierté, sachant déjà que cette apparence lui resservirait à l’avenir. Grande et élancée, dotée d’un fessier rebondit et d’une voluptueuse poitrine semblant faire de l’oeil à chaque passant, son visage ne fut pas non plus dénué de beauté. Lèvres charnues, magnifiques yeux rouges brillants et chevelure blanche douce comme les blés, Nanika renvoyait aujourd’hui une beauté irréelle et si attirante qu’elle ne put s’empêcher de plonger une main dans sa culotte pour s’y caresser l’entrejambe. Cette apparence n’étant techniquement pas la sienne, il n’était pas si surprenant pour elle que d’être attiré par sa propre image.

Passant en coup de vent au sein d’un magasin ou elle comptait bien échanger ses vêtements contre quelque chose de plus sexy, voulant mettre ce corps en valeur pour une journée de chasse ou trouver de nouvelles expériences à vivre serait le maître mot, elle jeta finalement son dévolu sur un petit maillot de bain blanc non dénué d’une certaine classe. Couvrant ses épaules d’un gilet aussi léger que transparent, apportant un peu d’élégance et de fragilité à une tenue pouvant paraître vulgaire, la jeune femme se dirigea finalement vers la terrasse d’un café fréquenté par bon nombre de jeunes gens, lesquels ne manquèrent pas de la reluquer des yeux. Qu’il était bon de se sentir ainsi observée.

Tournant et virant pour trouver la meilleure place, laquelle lui offrirait une belle vue sur ses futurs petits jouets, elle jeta son dévolu sur une petite table ronde située à l’extrémité gauche de la terrasse, lui donnant une vue imprenable sur l’ensemble des clients. Pour le reste, la belle se contenta d’envoyer une dizaine d’âmes parcourir chacun des clients de manière totalement invisible, retranscrivant en direct tout ce qu’elles purent entendre à Nanika, l’enveloppe originelle ayant un contrôle total sur le milliard d’âmes qui la composaient. Une véritable ruche.

“ … “

Si elle n’entendit parler que de banalités, la créature réduisit son champ de recherches aux femmes. Si sentir le membre viril d’un homme dans son fondement n’était pas des plus déplaisants, Nanika avait aujourd’hui envie de changer et de sentir la cyprine d’un vagin humidifié lui tremper le visage de désir. Qu’importe sur qui elle jetterai son dévolu, nanika arrivait toujours à ses fins. Pour le meilleur comme pour le pire.

Soudain, une conversation vint interpeller la beauté. Une jeune femme parlant timidement d’un potentiel intérêt pour la femme. Si elle ne serait pas la première, tourner la tête pour constater le physique tout bonnement exceptionnel de la belle malgré ses vêtements réveilla immédiatement les instincts de la belle nanika, qui s’invita immédiatement à leur table en prenant une chaise vide à côté de la belle égyptienne au teint mat. Une chose était sûre, cette fille pouvait se venter d’arborer une beauté tout à fait séduisante.

“ Je suis sûre que les femmes t’aiment aussi… “

Dit-elle, souriante, caressant la main de la jeune femme de ses doigts fins et délicats. Sa décision était déjà prise. Elle serait son prochain jouet, un jouet précieux qu’elle n’attendait déjà plus que de découvrir avec une certaine impatience.

“ Suis-je à ton goût ? “

Dit-elle, un sourire séduisant arborant ce visage angélique qu’elle s’était forgée. Une approche peut-être un peu trop directe pour quelqu’un de normal, mais Nanika n’était pas une femme comme les autres. Et cette fille non plus, si bien qu’elle occulta totalement la présence de ses amies pour se concentrer entièrement sur la beauté basanée qui lui faisait face et qu’elle ne comptait déjà plus laisser partir.
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Enothis/Emaneth

Humain(e)

Re : À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

Réponse 2 dimanche 25 avril 2021, 18:08:06

La jeune femme était honnête avec ses camarades, la compagnie féminine, comme masculine d’ailleurs mais là n’était pas le propos, n’était en rien un problème pour elle. Mais elle n’aimait pas en discuter. Pas comme ça, en pleine rue, à la terrasse d’un café. Dans le fond, le fait d’évoquer en plus ses éventuelles attirance était un brin gênant, aussi souhaitait-elle en éviter la possibilité, l’amenant à regarder autre part, à chercher au loin quelques éléments qui lui permettrait de fuir si la situation venait à évoluer dans le mauvais sens. Une diversion, en somme. Elle voyait depuis sa chaise la présence d’une animalerie par exemple. Des petits animaux, quoi de plus mignon pour attirer l’attention de lycéenne en manque de sujets de conversations ? Il y avait aussi, un peu plus loin, la forme des plus intéressante d’un cinéma, et si elle ne connaissait guère les différents films à l’affiche, elle pouvait espérer y trouver un moyen de changer non seulement la discussion, mais peut-être même d’amener ses camarades à s’occuper d’autre chose, de se laisser divertir deux petites heures sans que nulle ne pense à nouveau à lui faire part de ses questionnements quant à ses intérêts sexuels. Et puis franchement, pourquoi elles en avaient quelque chose à faire, hein ? Elle était certes d’un autre pays, elle pouvait s’imaginer que les jeunes femmes y voyaient donc la possibilité d’autres mœurs, d’une autre façon de voir les choses, les relations humaines, mais quand même, rien ne pouvait prétexter une quelconque forme d’attrait particulier de sa part ! Ce n’est pas comme si elle avait cherchée, par n’importe quel moyen un peu étrange, à draguer une femme devant les autres membres de sa classe !

Non franchement, elle ne comprenait pas, et s’apprêtant à inviter ses amies à passer à d’autres sujets, quelle ne fut pas sa surprise quand elle entendit soudainement la chaise près d’elle être tirée, et quelqu’un s’y installer sans la moindre gêne :

« Je suis sûre que les femmes t’aiment aussi… »

Oh bon dieu ! Non contente de sursauter lors de cette soudaine intrusion, Enothis se retourne avec un empressement incontrôlée, débarquant en un instant devant les deux grandes pupilles rouges qui l’observent. Non mais c’est qui cette folle ? C’est quoi, un maillot de bain qu’elle porte ? Avec une espèce de voile ? Bon sang, effectivement il fait chaud en cette période, mais quand même, se trimballer dans une telle tenue à Seïkusu … C’est quoi son objectif, aller se perdre dans le quartier de la Toussaint dans l’espoir que quelques peu glorieux personnages lui refassent les fesses façon mauvais porno japonais ? Enfin, elle s’emportait un peu là, mais quand même, entre cette surprenante entrée en matière et la façon plus ou moins altière de se vêtir, il y avait là un énorme problème comportemental de la part de cette invitée inopportune. Et cette main qui caressait la sienne, brrr, non merci ! Non comptant le fait qu’elle devait suivre leur discussion pour se permettre ainsi de se glisser au milieu de leurs échanges, aussi Enothis ne manqua pas de lui décocher un regard plein de désapprobation. C’était fort pau agréable de sa part, et si elle ne connaissait cette jeune femme ni d’Eve, ni d’Adam, elle allait quand même se permettre de la remettre à sa place ! Non mais franchement, dans quelle genre de situation tu te sens suffisamment à l’aise pour te permettre une telle approche. Reprenant donc une posture plus claire, tandis que ses amies semblent être encore sous le choc de l’approche et de la … *hum hum* vision de rêve qui se trouvait en face d’elles, l’égyptienne se préparait à une riposte sévère envers cette sans-gêne. Sauf qu’à l’instant où elle voulue s’exprimer, la voilà coupée à nouveau par l’albinos, celle-ci reprenant de plus belle avec ses avances :

« Suis-je à ton goût ? »

Consternation. Très honnêtement, en d’autres circonstances, peut-être lors d’une rencontre simple avec quelques mots auparavant, une discussion sympathique, un ou deux verres d’alcool pour se délier la langue ( même si techniquement elle n’y avait guère le droit au vu de son âge), la belle jeune femme à la peau basanée aurait répondue positivement à cette question. Mais là, en cet instant, ce n’était guère le cas. Elle avait l’impression, déjà amorcée par ses amies, même si dans un cadre autrement moins agressif, que l’on venait s’immiscer dans son intimité, et ce n’était pas le moins du monde agréable ! Alors bien malgré elle, et même si son visage présentait avant tout une expression surprise, elle serra instinctivement le poing dans son énervement immédiat. Un court instant lui fut nécessaire pour ne pas réagir purement avec colère, et après un grand soupir, elle répondit enfin. Et au diable la politesse, elle eut un ton qui exprima à lui tout seul à quel point elle n’avait pas appréciée ce qu’elle prenait à l’instant comme une attaque.

« Bonjour déjà, et ensuite … Non mais qu’est-ce-que vous foutez ? Je ne vous connais pas, alors ayez la gentillesse de me laisser tranquille, d’accord ? »

Elle n’allait pas lui laisser le temps de répondre, elle regarda ses amies, hésita un instant à les secouer pour qu’elles l’aident, mais opta plutôt pour un autre comportement, histoire peut-être de coller un peu plus la honte à celle qui venait, bien grossièrement, de lui faire des avances aussi énorme que l’anneau de Jupiter. Aussi, elle se redressa de son siège assez sèchement et attrapa son sac, avant de se tourner vers ses camarades, allant pour ignorer cordialement l’albinos et ses propos tout simplement déraisonnable :

« Désolé les filles, mais je vous propose qu’on écourte notre pause. Ça vous dit un ciné ? »

Voilà, deux heures dans une salle noir, et pas de problèmes supplémentaires, au moins comme ça elle s’assure de ne pas avoir plus de problèmes, ou de questions gênantes. J’vous jure, devoir agir ainsi pour profiter de la seule sortie qu’elle se permet depuis des mois, franchement, ça lui pèse, mais elle souhaite avoir la paix, et avec un peu de chance, elle pourra repartir de bon pied une fois le film finit. Par chance, sûrement parce que l’approche parasitaire de cette inconnue à sut surprendre un peu tout le monde, personne ne va contre la réaction d’Enothis, certaine prenant leurs affaires tandis qu’Oshizu observe la scène avec encore un peu de doutes, ne sachant ou donner de la tête. Mais finalement, l’air encoléré de l’égyptienne la décide, pas besoin d’appuyer un peu le propos de la femme en maillot de bain, cela risquerait de créer seulement des soucis supplémentaires. Aussi, en quelques faillis secondes, les voilà debout, toutes les quatre, et c’est avec un rapide regard noir en arrière qu’Enothis s’écarte de cette impromptue rencontre, filant en direction du cinéma en toute vitesse. La seule qui reste un court instant, non sans s’assurer que son amie ne l’observe pas faire, c’est encore une fois Oshizu, qui semble déceler une forme de déception dans le visage de l’albinos. Elle lui fait un petit signe, comme pour attirer son attention, puis sort un petit papier de l’une des sacoches de son sac.

« Je suis désolé, je sais bien que c’est pas facile pour des filles de faire de bonnes rencontres, lui en voulez pas. Si vous voulez, laissez moi votre numéro, j’essaierais d’intercéder en votre faveur un peu plus tard ? J’vous donne le mien, vous pourrez me laisser un message. »

Et les voilà partie. Honnêtement, Enothis se fichait de voir un film ou un autre, tant et si bien qu’elle laissa ses camarades faire le choix de ce qu’elles allaient regarder une fois qu’elles furent à l’abri de l’albinos, hors de sa vue, bien mélangées à la foule du cinéma. Maugréant en voyant arriver Oshizu un peu plus tard, elle ne manqua pas de lui expliquer combien c’était déagréable de se faire aborder de la sorte, propos auquel la lycéenne lui répondit positivement, ne voulant pas plus attiser les flammes dans lesquelles baignait le coeur de l’égyptienne. Finalement, les quatre demoiselles optèrent pour un film historique, et après avoir acheté un lot de confiseries à dévorer, rageusement pour l’une d’entre elle, elles finirent par se glisser dans la salle n°5, et trouvèrent quelques places confortables pour ne pas connaître de nouvelles inconvenances. Placée entre Oshizu et une autre de ses camarades, la demoiselle à la peau cuivrée ne manqua pas de souffler lourdement avant de finalement commencer à se détendre, à relâcher un peu sa nervosité soudaine. Pourquoi fallait-il qu’elle tombe comme ça sur une barge, franchement ?

« Tu sais, je te comprends Enothis, ce n’était pas facile… Mais peut-être voulait-elle simplement te complimenter ?
- Y’a des manières de faire tout de même. Un peu plus et elle serait aller me tâter les miches, franchement ! Mais bon, c’est derrière nous. J’espère juste ne pas la recroiser ! »

Nanika

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    Créature change forme venue tout droit des enfers, Nanika saura vous surprendre de par son innocence en dépit de toutes les capacités que lui donnent le milliard d'âmes que recèle son corps.

Re : À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

Réponse 3 vendredi 14 mai 2021, 19:27:38

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Elle haussa les sourcils, une expression traduisant plus de surprise que de vexation sur le visage. Un refus ? Vraiment ? C’était bien la première fois que ça lui arrivait. La plupart des gens hommes ou femmes, se laissaient séduire par les physiques qu’elle choisissait. Surtout à Seikutsu ou le stupre était quotidien, et où personne ne refusait de s’envoyer en l’air. Surtout pas avec une telle beauté.

“ … “

Hébétée et silencieuse, elle observa simplement la belle basanée s’éloigner avec colère, laissant une belle occasion derrière elle. Etait-ce vraiment ça, que de se faire rembarrer ? Nanika n’en revenait pas. Il n’était pas question, non sûrement pas, de rester sur une défaite. Cette petite allait apprendre de quel bois elle se chauffait, et qu’il ne faisait pas bon ménage de résister à une créature des enfers en dépit de son apparence douce et délicate.

Ainsi, bien qu’une porte de sortie s’ouvrait à elle au travers de son amie, qui vint lui glisser discrètement son numéro, Nanika n’en eut cure. Elle allait apprendre ce qu’il coûtait de lui refuser quelque chose, en obtenant ce qu’elle voulait… par la force. Plus que de vouloir son corps mat, Nanika voulait humilier cette femme qui l’avait recadrée si sèchement qu’elle sentait son abdomen lui faire des siennes.

“ … Cela ira. “

Dit-elle en laissant l’amie s’éloigner, observant de loin le petit groupe s’en aller. Un cinéma ? Parfait, elle n’aurait pas à la suivre. Attendant quelques minutes que le film se lance et que les femmes s’installent, l’albinos repéra la signature charnelle de sa nouvelle proie et se téléporta sans un bruit sur le siège derrière elle, qui était inoccupé. Les films historiques n’ayant pas la côte, la salle s’avérait relativement vide de spectateurs.

Savourant sa vengeance proche, la créature s’étira longuement, profitant du simple fait de l’entendre parler d’elle sans même savoir qu’elle se trouvait juste derrière, à quelques centimètres. Puis, une fois prête, la belle passa un bras derrière le siège de la beauté égyptienne, refermant une main aux doigts fins sur sa bouche pour l’empêcher de crier. De cette simple pression, la jeune femme put comprendre qu’il était inutile de tenter de s’échapper.

“ Chuuut. “

Susurra t-elle alors qu’elle l’emportait ailleurs, disparaissant en même temps que sa proie de la salle de cinéma au travers d’une téléportation ne laissant qu’un léger flash lumineux éclairer la pénombre. Direction son antre, une petite pièce carrée et remplie de coussins sans portes ni fenêtre. Une véritable prison dorée dont il était impossible de s’échapper, et dont l’extérieur ne pouvait être qu’un concept à jamais inatteignable. Aussitôt arrivées, la jeune femme basanée tomba à la renverse dans une pile de coussins sans se blesser, laissant nanika triomphante et fière, debout au dessus d’elle, l’observant de toute sa hauteur et offrant une vue appétissante de l’intérieur de ses cuisses. Sa lingerie semblait assombrie par une tâche provoquée par l’émoi de la belle, qui ne pouvait s’empêcher d’être excitée à l’idée de s’amuser avec un nouveau jouet.

“ Tu vas apprendre ce qu’il en coûte de me repousser. Surtout avec tant de grossièreté… “

Dit-elle, posant le pied sur l’abdomen de la jeune femme. Elle voulait observer ses réactions, voir si toute cette fougue qu’elle avait prise en plein visage était toujours là malgré les circonstances dans laquelle elle l’avait embarquée.
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Enothis/Emaneth

Humain(e)

Re : À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

Réponse 4 vendredi 14 mai 2021, 20:49:18

Enothis était sérieusement en boule quant à ce qu’il s’était passé ! Et même si elle était désormais loin de ce souci, en sécurité dans un lieu clos, et surtout dans une activité où nul crétin ne viendrait s’immiscer le temps de celle-ci, elle ne pouvait pas s’empêcher de continuer à maugréer, l’envie de s’attaquer encore un peu plus à la personne responsable de son état ne manquant pas de se raviver par à-coup. C’était dommage … Franchement dommage. Elle n’avait souhaitée qu’une sortie simple, et tout était en train de glisser vers un mauvais souvenir pour le seule comportement d’une idiote qui n’avait pas eut le don de réfléchir un tant soit peu à la manière de se présenter, et surtout de présenter son quelconque intérêt pour sa plastique. Honnêtement, l’égyptienne ne voulait pas se montrer grossière, même au sein de ses pensées mais …. MERDE à la fin ! Elle a besoin de tranquillité, de calme, de détente, de vivre une vie simple, loin des barges qui ne pensent qu’à suivre quelques lois d’illuminés notoires, ou des folles accrocs aux sexes qui veulent lui refaire le cul ! Et tandis qu’elle se répète ces mots en gardant au visage un air exaspéré, elle parvient de manière extrêmement lente à se calmer, sentant la colère s’échapper par une sortie quelconque, la laissant simplement épuisée moralement. Finalement, en un gros quart d’heure de film, elle parvient tout juste à enfin baisser sa garde, à accepter de se détendre et de contempler, lasse, les images qui défilent à l’écran. Un petit mot de son amie de temps à autres, une poignée de pop-corn… Et le temps qui va simplement effacer la brûlure de sa colère, jusqu’à ce qu’il n’existe plus la moindre trace de ce mauvais moment.

Du moins elle le pensait.

Allez savoir ce qu’elle remarqua en premier. Ce petit geste du coin de l’oeil qui lui annonçait l’approche de la main, peut-être même plus tôt le frottement du siège derrière elle annonçant que la personne dans son dos s’était déplacée, voire même la simple forme de pressentiment, comme si quelque chose allait survenir. Ce dernier point pouvait exister de par son lien avec la Djinn, un lien suffisamment puissant et ancien qui lui permettait, parfois, d’avoir une demi-seconde d’avance sur ce qui allait lui arriver. Mais là ce ne fut pas le cas, et elle sentit soudainement cette main se plaquer sur sa bouche, et lui bloquer le menton. Une main fine, du genre qu’elle put croire incapable de vraiment l’empêcher d’ouvrir la bouche et de s’exprimer … mais qui dans le fond était incroyablement plus forte que ce qu’elle estimait. Elle tenta de faire un bruit, de crier, mais elle n’en eut même pas réellement le temps, quand elle entendit ce qui vérifia ses craintes :

«  Chuuut »

Ce petit ton suave, cet amusement dans la voix, même la manière dont cela avait été dit, elle sentit toute sa colère remonter d’un coup. C’était elle ! L’albinos, dans toute la splendeur de sa stupidité, était revenu pour pousser encore un peu plus son harcèlement sexuel, de manière à atteindre une espèce de paroxysme ! Grand dieu elle allait … Quoi ? La frapper ? L’agonir de reproches ? L’insulter jusqu’à ce qu’elle soit dûment blessée et se barre ? Tant de possibilités, mais autant qui n’eurent même pas l’occasion d’être mise en œuvre : Alors qu’elle tente de faire enfin un geste envers son agresseur, Enothis se sent soudainement … nauséeuse. Une lumière jaillit devant son regard, un scintillement aveuglant qui la perturbe suffisamment pour qu’elle arrête son geste et ferme instinctivement les yeux, pire des choses à faire. La confusion n’aide pas, par ailleurs. Qu’est-ce-qu’il se passait ? Elle se sentit un court instant comme secouée, tiraillée dans tout les sens, comme si elle se trouvait sur le pont d’un bateau au beau milieu d’une terrible tempête. Puis elle eut rapidement un haut-le-coeur, comme lors d’un voyage en avion, à l’atterrissage ! Et elle n’a pas non plus le temps de s’y habituer, la situation changeant à nouveau alors qu’elle se sent poussée en arrière, enfin libérée de ces drôles d’impressions, mais comprenant immédiatement qu’elle …. eh bien, qu’elle ne se trouve plus sur le siège du cinéma, quelque chose de passablement difficile à envisager. Étourdie, perturbée, elle comprend peu à peu qu’il lui est arrivé quelque-chose de parfaitement surnaturel… Mais peine à se reprendre, ouvrant difficilement les yeux, puis cherchant à se déplacer, avant de sentir ce poids sur son bassin l’intimant à rester en place.

Finalement, le fait de sentir qu’il y a quelqu’un qui la pousse à rester au sol la réveille un peu plus rapidement. Un coup de fouet qui l’amène à se secouer la figure compulsivement avant de regarder ce qui se trouve autour d’elle : Une pièce, de rouge et de velours, des coussins un peu partout, dont un monticule qui est visiblement sous elle actuellement. En gigotant, elle pourrait sûrement déstabiliser sa position, et donc se libérer de l’emprise de celle qui la maintient au sol de son pied, pour autant elle ne comptait pas le faire de suite. Elle leva le regard en direction du visage de l’albinos, car il s’agissait bien d’elle et nota bien des choses : l’expression lubrique de son visage, l’air vainqueur aussi qu’elle arborait, non sans parler de la légère lueur de ses yeux rouges, soudainement bien moins intrigants et beaucoup plus flippants ! Ok, donc sans le savoir, elle avait jouée avec le feu, elle avait provoquée une entité, et que celle-ci soit plus ou moins puissante qu’Emaneth, elle ne pouvait de toutes manières pas chercher à le jauger pour la simple et bonne raison que la Djinn, en elle, dormais à poings fermés, épuisées par les derniers événements qu’elles avaient connues depuis leur arrivée à Seïkusu. Grand dieu ça allait être un merdier sans-nom. Elle vit l’auteure de ce kidnapping entre-ouvrir ses lèvres, aussi ne fit-elle rien de plus, le temps de comprendre ce qu’elle faisait là, mais surtout espérant que celle qui se trouvait en face d’elle allait se trahir, et lui donner les quelques pièces d’informations nécessaires à la combattre efficacement. Autant mettre toute les chances de son côté non ?

« Tu vas apprendre ce qu’il en coûte de me repousser. Surtout avec tant de grossièreté… »

Ok, donc tant pis pour les informations… Surtout que là, elle venait de prendre de grands airs et essayait de lui faire la morale, mais dans le fond, il fallait garder une pièce d’informations en tête : la première à avoir été maladroite, grossière, et invasive, ce n’était pas l’égyptienne. Ça, elle comptait bien être plus que claire à ce propos, et elle allait le lui faire comprendre …. crûment :

« Tu veux savoir ? Ouais, t’es jolie. Par contre, à côté de ça, je ne sais pas ce que tu es, mais il n’y a que les plus gros abrutis que cette terre ai put concevoir pour penser qu’on peut s’inviter comme ça dans une discussion et pas se faire envoyer chier comme j’ai du t’envoyer chier. Maintenant, si tu as trois grammes de jugeote, tu vas être mignonne, me lâcher la grappe, et surtout... »

Son ton montait à mesure que l’égyptienne était en train de perdre le contrôle de ses nerfs. Non seulement elle n’appréciait pas les mauvais comportements dont elle faisait l’objet actuellement, mais surtout, elle se sentait agressée depuis bien trop longtemps pour ne pas finalement riposter. Alors elle avait enlevée ses gants, et commençait à frapper. D’abord une remarque blessante, puis un coup à l’égo, elle utilisait sa langue comme une lame et comptait bien la planter cruellement dans le coeur de cette excitée qui en avait visiblement après ses fesses. L’idée ? Aller si loin que cette femme aux cheveux blancs serait dégoûtée et ne chercherait plus à l’emmerder. Devenir une connasse chiante à ses yeux, et pas un petit jouet récalcitrant qu’il est amusant de taquiner. En tout cas, elle lui attrapa la jambe d’une main ferme, puis profita qu’elle était sur un sol instable pour se pousser de côté, emportant avec elle une belle quantité de coussins, mais surtout déstabilisant l’obsédée qui se trouvait au dessus d’elle. L’instant d’après, elle forçait de son bras pour la tirer et la forcer à chuter dans ce mouvement, se disant que la mettre au sol allait au moins lui assurer de gagner un peu de temps, suffisamment tout du moins pour mettre un minimum de distance entre elles ! Que ce geste soit réussi ou non, de toutes manières, elle se remet alors rapidement sur pied, et commence déjà à reculer en observant les alentours par de petits coups d’oeil rapides. Elle avait besoin d’une sortie, une porte, une fenêtre, ou une trappe, quoi que ce soit. En revanche, elle termina enfin sa phrase, sur un ton toujours aussi désobligeant, et surtout, qui exprimait l’ampleur de son désaccord :

« … TU VAS APPRENDRE QUE NON, C’EST NON ! Je n’en ai aucune envie, donc tu me lâches la grappe, tu me ramènes immédiatement au cinéma, et ensuite TU TE BARRES ! C’est clair !? »

Nanika

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    Description
    Créature change forme venue tout droit des enfers, Nanika saura vous surprendre de par son innocence en dépit de toutes les capacités que lui donnent le milliard d'âmes que recèle son corps.

Re : À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

Réponse 5 lundi 28 juin 2021, 00:43:34

Lorsque sa captive commença à se débattre, la jeune albinos sembla momentanément désemparée. Elle ne s’attendait pas à cela. En vérité, Nanika étant toute jeune sur terre, beaucoup de choses allaient au delà de sa compréhension. Y compris les conventions sociales, ce qui expliquait la manière dont elle avait abordé l’égyptienne. Comment faudrait-il faire, si ce n’est en étant honnête d’entrée de jeu ? Les humains sont si compliqués… il n’était pas dans son caractère de se perdre en palabres.

“ Hiiii ! “

Criant de la manière la plus innocente possible lorsque la fille tenta de la renverser, Nanika usa de ses pouvoirs pour la repousser violemment à l’aide d’une onde de choc en tendant simplement la main vers elle, projetant ainsi l’égyptienne contre le mur de cette pièce dénuée d’issues. Une chose était sûre: compliqué d’affronter une créature comme Nanika… pour la simple et bonne raison que sa force dépassait de loin beaucoup d’êtres de ce monde.

“ Arrête ça euh ! “

Dit-elle, mains sur les hanches comme une simple enfant.

“ Méchante, méchante ! Je vais t’apprendre les bonnes manières moi. “

Sans détours, elle se jeta soudainement sur la jeune femme pour lui arracher les vêtements. Tirant sur son t-shirt puis son pantalon, elle dénuda rapidement la belle pour la mettre totalement à nu, observant alors son corps d’un air triomphant. Ah, ça pour être jolie… Nanika n’avait pas affaire à n’importe qui.

“ Voilà, la tu es bien plus jolie. “

Reculant sans se retourner, la belle créature ouvrit la main en formant un objet à l’aide d’une curieuse énergie noire. Matérialisé depuis le vide, un épais godemichet se forma entre ses doigts, sans doute de la taille d’un avant bras. Un avant bras d’homme bodybuildé, de quoi faire sacrément mal.

“ Si tu continues à faire n’importe quoi je te met ça dans les fesses. Tu veux avoir ça dans les fesses ? “

Demanda-t-elle sur le ton d’une maman prête à punir sa fille à la suite d’une bêtise.

Enothis/Emaneth

Humain(e)

Re : À l'ombre des galeries commerciales {Pv ~ Nanika}

Réponse 6 jeudi 08 juillet 2021, 03:58:15

« Hiiii ! »

Visiblement… Enothis avait fait le mauvais choix. Non pas qu’elle n’ai put se douter de ce que provoquerai son retour de bâton, sa colère et son emportement, mais pour autant sa réaction venait de la mettre dans une situation … ô combien complexe ! Pourquoi ? Parce qu’alors même qu’elle avait tentée de pousser la folle aux cheveux quasiment blanc dans un geste qui exprimait à la fois sa fatigue et sa détresse, la pauvre égyptienne alors en pleine vocifération vit les mains d’apparences délicates de Nanika se diriger en sa direction, paume ouverte. Eut-elle le temps de comprendre ce que signifiait un tel geste, qu’elle prit d’ailleurs durant une demi-seconde comme la plus simple et innocente des manières de mettre une barrière entre elles, Enothis constata juste après l’excessive puissance de celle qui l’avait kidnappée, et de la pire des manières avec ça ! D’abord, il s’agit d’une pression, puis d’un lourd appui sur l’ensemble de son être, avant que finalement l’intégralité de la force cinétique d’origine mystique ne lui arrive de plein fouet dessus, la décollant du sol d’oreiller pour lui faire traverser la pièce tandis qu’elle avait le souffle coupé par l’impact. La fin ne fut pas plus agréable, sa rencontre avec le mur ne produisant pas plus de dégâts sur son corps, non sans qu’elle ne comprenne bien par quel miracle, mais elle n’en resta pas moins étourdi, se frappant durement le crâne contre la surface oblique. Le monde tournoyait devant ses yeux, et elle se battait contre ses propres poumons pour inspirer la plus petit bouffée d’air, tandis que la voix distordue de sa ravisseuse ne lui parvienne à l’oreille. Elle n’en comprit que la moitié, et se demanda même si elle n’en avait pas déformé le sens dans sa confusion légitime :

 « Arrête … euuuuuh…. Méchante…. vais t’apprendre …. manières moi.
hhhhu… ah.. ah.. »

A part quelques hoquets plaintifs, tentatives désespérés de la jeune femme pour récupérer un peu d’air frais dans ses poumons, Enothis ne put guère répondre aux termes chaotiques et sans le moindre sens de Nanika. Elle ne peut pas non plus réagit quand elle vit, au milieu de sa vision floutée, la forme terrible de cette entité inexplicable fondre sur elle, et commencer à s’attaquer à sa tenue. Ni une, ni deux, elle entendit les bruits de vaines résistances de ses vêtements face à l’assaut impitoyable de cette cinglée aux cheveux roses, sentant par ailleurs le tissu se rompre le long de ses courbes, et se retrouver arrachés, encore, et encore, en pleins de petits morceaux qui se baladaient sous ses yeux. Bien sûr, elle chercha à mettre un bras en avant, ou une jambe pour se dissimuler dans un brin de pudeur, mais c’était peine perdu : Non seulement Nanika avait des forces bien au-delà de la compréhension humaine, mais surtout, la pauvre étudiante égyptienne n’avait pas elle-même l’ensemble de ses capacités physiques sous le coude. Au moins, de chercher à se rattacher au fait de se couvrir le corps, de ne pas montrer plus de faiblesse aux yeux de la psychopathe sexuelle qui l’avait emmené ici, fut le point de départ d’une certaine reprise de conscience. Lentement, sa vue commença à reprendre en clarté, ce qui l’aida aussi à bien remarquer qu’elle n’avait plus grand-chose sur elle, à part peut-être le reste d’une demi chaussette et ses baskets. Sinon, elle n’avait plus la moindre barrière physique à l’observation salace de la démone, et si elle ne put vraiment se cacher, elle entama quelques pénibles mouvements pour rapatrier ses bras et ses jambes dans une tentative de dissimuler sa vertu.

De la voir jubiler ne l’aida pas à se sentir moins faible, moins mal à l’aise. Quelle saloperie !

« Voilà, là tu es bien plus jolie.
- Va chier… Connasse ... »

Elle avait encore du répondant, pour sûr, mais …. pour combien de temps encore ? Non seulement elle ne pouvait pas défier cette chose qui lui faisait face, elle ne pouvait pas la convaincre non plus, sans parler du pire : Visiblement, étant complètement dérangé et de nature magique, elle doutait même qu’Emaneth ait put la tirer d’un tel mauvais pas si elle avait été active. C’était juste un énorme puits de problème que cette femme sans la moindre forme de logique, et désormais mise à nue, l’égyptienne peinait à trouve le moindre moyen, la plus petite forme d’espoir, la motivation intérieure, de trouver une échappatoire. Elle se sentait … vaincue ? C’était rare qu’elle se disait cela, mais elle était juste sérieusement prise au piège, et lentement son esprit se sentait capable d’accepter l’idée qu’elle ne pourrait s’échapper de là. Instinctivement, elle en serra les dents de rage. Elle voulait l’insulter de tout les noms, s’apprêtait même à le faire, quand elle vit soudainement le tour de passe-passe de cette malade, et surtout ce qu’elle fit apparaître avec.

Soyons honnête, si ce n’était la forme, relativement équivoque, Enothis n’aurait sûrement jamais été en capacité de comprendre ce que venait de produire la cinglée aux cheveux roses. Mais là… Aussi monstrueux, aussi épais, aussi … Dangereux, avec la majuscule s’il-vous-plaît, elle ne pouvait qu’avoir une réaction, aussi malsaine qu’effrayante : Instinctivement, elle se fit l’image mentale de si cette tarée osait user de cette chose sur elle. Et ce qui en résultat n’était clairement pas beau à voir, étant donné qu’elle se voyait plutôt baigner dans une montagne de viscères qu’y prendre le moindre plaisir. D’ailleurs, assez étrangement par la même occasion, le petit sourire triomphant de Nanika lui fit gentiment comprendre que la psychopathe avait parfaitement conscience qu’un corps humain non-entraîné ne peut CLAIREMENT PAS encaisser un tel choc, encore moins une lycéenne ! A moins que ce soit la réel expression de peur sur le visage d’Enothis qui lui apporte une telle satisfaction ? Allez savoir !

« Si tu continues à faire n’importe quoi je te met ça dans les fesses. Tu veux avoir ça dans les fesses ?
P-p… pitié non ! … J-jamais ! »

Ok, elle craquait. La douleur dans son corps, le risque qu’elle rencontrait en cet instant, cette …. PUTAIN DE MALADE MENTALE avec son ENORMISSIME arme de destruction vaginale entre les mains… c’était beaucoup trop à encaisser en un instant. La logique aurait voulu qu’elle tente encore une fois de se barrer, mais la force n’y était plus, elle avait trop mal aux jambes, et à part le réflexe de couvrir son anus quand la cinglée avait prit le temps de lui parler d’enfoncer cette monstruosité dans ses fesses, elle n’avait pas non plus l’énergie pour mouvoir ses bras. Dans sa position, elle peinait à cacher son intimité par ailleurs, laissée alors à moitié visible pour la terrible et avide chose inhumaine qui se la jouait maternelle du dimanche, et ne s’en rendait pas bien compte. Tout au plus espérait-elle trouver un moyen de s’en sortir en parlant, peut-être même en …. jouant le jeu de son adversaire ? Mais elle en avait marre, elle n’en pouvait plus de ces sagouins qui en avaient tous auprès de son corps d’étrangère soi-disant « dévergondée ». Franchement c’était à ne plus savoir comment faire pour avoir un minimum la paix ! … Enfin, elle savait aussi que ce n’était pas parce que d’autres se comportaient ainsi avec elle que cette chose allait comprendre et la laisser tranquille. Non, elle n’avait pas le choix… Elle se devait de se sauver, et cela entendait… accepter aussi la défaite, malgré la rage que cela provoquait en son esprit !

« Pitié arrête… C’est bon, j’vais… j’vais pas fuir… Mais va bien te faire mettre si tu crois … si tu … si tu crois que j’fais ça de bon coeur… chier ... »

Elle avait envie de pleurer mais se retint, par fierté principalement.

« Alors, elle va faire quoi la folle, maintenant ? … Ou qu’est-ce que tu vas me faire faire… hein !? »


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