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Le silence de l'agent. [fini]

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Veronika McRaven

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    J'ai une queue de chat qu'on ne voit pas.

Le silence de l'agent. [fini]

mercredi 14 avril 2021, 13:09:24

Ce n’est vraiment pas de chance quand même ! Pour une fois qu'elle reprenait le boulot hors de Tekhos, ça finit encore mal ! Ça devait être une simple mission d'espionnage, elle rentre, prend les données sous forme papier et s'en va discrètement avec le classeur ! Bon malheureusement ses prothèses ont dues la rendre un peu trop louche ou un truc du genre ! Fichues contrées du chaos, on trouve vraiment de tout ici, surtout des gens qui ne veulent pas être suivis, l'endroit rêvé pour les mercenaires et autres hors-la-loi ! Enfin, toujours est-il que sa mission était accomplie, quand elle se fit pincer à la sortie du bureau qui était censé être fermé à clé, elle eut beau sourire et prétendre qu'il était ouvert, c'était fichu ! C'est pourquoi il fut frappé et assommé par un taser avant de perdre conscience. Elle se retrouva attachée sur une chaise dans une salle avec des outils de torture, et aussi de mécanique sans doute dans le but de la démonter. Mais personne n'était là pour le moment, elle avait déjà refusé de dire pour qui elle bossait, et visiblement ils veulent vraiment savoir ! Mais elle était presque certaine qu'aucun de ces sauvages ne saurait la faire parler, ça doit expliquer pourquoi elle attend dans le noir complet en fixant la porte. Car oui, le noir complet ne l'empaxche pas vraiment de voir, pas avec ses yeux cybernétiques.
« Modifié: mardi 24 août 2021, 12:34:36 par Veronika McRaven »

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 1 mercredi 14 avril 2021, 14:17:32

 Bien longtemps que je n'étais pas pulsé par cette énergie. On a beau soulever des poids lourds, balancer des bagnoles, plier le métal. Cette énergie n'est pas palpable, ni mesurable, ni tangible. Il anime les corps autour de moi, des corps que j'enviais particulièrement. Cette pulsation qui bat au rythme du cœur.

L'Ambition.

Le goût de partir, le goût de tout quitter, le goût de refaire sa vie. Ça y est, j'y suis putain. Qu'est-ce qui s'est passé ? Un voyage sur Tekhos. Puis, un deuxième, en cherchant sur des dizaines de kilomètres ses portails à la mord-moi-le-nœud qui n'ont pas d'Algorithmes d'apparition du moins, rien que la terre ne connaisse. Ouais, tout est au pif, en tout cas c'est bien fait pour qu'on ait l'impression. Mais d'après mon père biologique, j'ai une très grande longévité. Alors j'utilise ce luxe pour chercher, traquer, pister, attendre, observer. Des longues nuits blanches avec un p'tit sac sur le dos à attendre qu'un truc apparaisse. Des fois en grouillant comme un rat entre les ruelles, en retournant la zone sous-marine. Même en reluquant les quartiers dans plusieurs kilomètres à la ronde.

Tout ça, pour cette énergie. C'était le seul merdier qui me donnait envie de vivre. Et j'étais prêt à traverser un building de nouveau comme sur Tekhos si nécessaire. Il y avait pas d’ennui, pas de lassitude. Oh, de la frustration, certes. Des sacrés coups de nerfs même. Mais rien qui n'entrave cette envie, cette pulsion, cette obsession. Je voulais partir. Terra avait l'air de cacher des secrets qui sont appelés à être percé. Et j'compte bien les découvrir.

Un mois. Jour pour jour. Que j'étais dehors à vagabonder comme le dernier des clodos.

Ma recherche s'est étalé bien plus loin du Japon. Le problème, c'est que j'prends pas l'avion. J'm'envole moi-même. Pas de visa, pas de passeports. Le Roi des clandestins qui mine de rien a pu parvenir à passer à travers les tours de contrôle aériennes. Survoler la mer de chine pour avoir les miches à Shanghai. Pas encore essoufflé de ma besogne, et j'ai eu raison. Aussi sale qu'un homme des cavernes, les vêtements usés, j'assiste sous mes yeux ébahit, à la lumière aveuglante d'un portail qui vient d'apparaître à 3h47 du mat' alors que j'dormais sur les docks. Ma crinière hirsute flotte dans l'air aux bourrasques de la faille, un bruit strident dans les esgourdes, et le cœur battant dans mon torse comme s'il pulsait pour la première fois. Dans une onde de choc, j'me propulse comme un boulet de canon à l'intérieur.

Le bruit, l'air, le son, les sensations. Tout disparaît dans un moment éphémère et à la fois éternel. Cette fameuse transition qui était bizarre la première fois, et tout aussi bizarre la troisième fois. La lumière s'engouffre et des terres sauvages et sableuses se précisent au loin.

Pour un crash tout aussi violent. 

***

"Hm.
- Alors Héraclès, oui ou non ?
- J'sais pas.
- T'as pas l'air du coin quand on t'écoute. N'importe qui aurait sauté sur l'occasion !
- Euh, si, si j'habite ici.
- Ou ça ?
- J'suis un nomade.
- Nomade, hein... Ecoute, t'es un gros molosse, tu es le profil parfait pour ce boulot. Mais je ne peux pas t'en dire plus tant que tu n'acceptes pas..."

Lied m'avait parlé d'Ashnard. Me disant que je n'avais pas besoin de connaître cet endroit. Faut croire que j'aurai dû lui poser quelques questions avant. Mercenariat, boulot lambda et aventures. Voilà l'emploi du temps des rares cinglés qui traînent dans le coin. Les contrées du Chaos sont sous leurs juridictions, à ne pas prendre au pied de la lettre parce que c'est l'anarchie ici. Même si certains comportements donnent pas envie, j'ai pas non plus l’envie de me foutre dans un sale pétrin si j'me retrouve devant quelqu'un qui maîtrise l'obsidienne pour me foutre KO. Et j'tombe sur ce Nyx. En tout cas il se fait appeler comme ça. Dans les ruelles d'une ville bien moche, sale et chaotique, j'taille la bavette avec ce p'tit mec tatoué partout sur lui. Il fallait survivre, et pour survivre, il faut de l'argent. Et ça commence à faire quelques jours où ça devient compliqué. Après un soupir hésitant, j'opine doucement du chef. Et c'est là qui me demande de le suivre.

On arrive devant un conteneur. Le caisson métallique est rouillé et rien ne donne envie d'entrer. J'grogne.

"Si tu cherches à me coincer, je peux te broyer vivant ici et maintenant.
- Du calme, le colosse. Il faut bien une couverture tranquille, pour travailler tranquillement..." Qu'il me répond d'une voix espiègle.

Il ouvre, c'est vide. D'un habile geste, les jointures d'une porte se disloquent dans le mur du fond. Ca donne sur des escaliers sombres et descendants. J'fais alors apparaître un orbe vert dans le creux de ma main pour y voir quelque chose. Nyx soupir avec un ton sarcastique.

"Un nomade, hein.
- Ouais, un nomade."

Il se met à rire et voilà qu'on arrive dans des couloirs obscurs, ça débouche sur un immense bureau, l'odeur du moisit, d'alcool et de bouffes dans des cartons, occupés par des gens armés jusqu'aux dents. Des écrans sur les tables, certains fonctionnaient, d'autres grésillaient, et un en particulier avait un focus net sur une personne attachée. En vision nocturne. Un p'tit bout de femme. Nyx pointe l'écran en tapotant du doigt.

"Tu vois, elle ? C'est une voleuse. Impitoyable, sans pitié, cruelle et égoïste.
- Qu'est-ce qu'elle a fait...?
- Du mal, à énormément de gens. Je te connais assez pour savoir que tu n'aimes pas ça toi non plus.
- Vous avez pas l'air d'être des anges, non plus.
- Il faut se défendre.
- Ça change quoi avec elle ?
- Elle profite du chaos pour nous conduire à notre perte !"

J'fronce les sourcils.

"Qu'est-ce que tu veux.
- Des réponses. On doit savoir pour qui elle bosse et couper le robinet à la source. On pense que t'es le profil parfait.
- J'ai jamais questionné quelqu'un. Pas dans ce contexte.
- Tu trouveras un moyen. Tu peux... Aussi en profiter.
- En profiter ?
- Regarde bien..."

Il zoom et effectivement...

"D'accord.
- Une liasse t'attends quand tu auras fait le boulot.
- Comme si c'était fait.."

On va voir qui va profiter du Chaos ma grande. Un mec m'accompagne, et les néons s'allument progressivement sur nos tronches, dans une pénombre quand même bien menaçante. Puis on arrive devant une porte blindée. Il sort un badge, le passe sur une borne, une lumière rouge passe au vert sur le boitier et le verrou se retire du flanc massif du battant. Deux spots aveuglent notre captive et sans un mot qu'on m'enferme à l'intérieur. La gueule que j'ai. Des cheveux poussiéreux, des haillons barbares qui me servent de vêtements. J'empeste la sueur, mes mains sont calleuses et le bout des ongles noirci par le travail manuel. Ma voix grave, rauque et puissante résonne dans la pièce quand il faut l'interpeller.

"Apparemment tu veux pas ouvrir ta petite bouche."

En la détaillant rapidement, j'peux voir que c'est une hybride, avec des prothèses cybernétiques tout à fait étonnant. Mais aussi voir que c'est une jolie créature. Tu vas voir, espèce de lâche que j'vais te briser petit bout par petit bout. Plusieurs outils sont dispatchés sur une table. J'ai fait de la mécanique, mais ça m'a l'air bien trop complexe pour essayer de faire un truc bien propre. Mes pas lourds s'approchent d'elle alors que mon ombre l'enveloppe de toute ma masse, dans un ultime élan magnanime.

"Est-ce que tu vas parler ? Cette question ne sera posée qu'une seule fois. Ensuite, j'en aurais rien à cirer."

Oh oui, refuse, s’il te plaît. Elle sent bon, elle est jolie et on est enfermé.

Merci Terra.
« Modifié: mercredi 14 avril 2021, 14:37:27 par Héraclès »

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 2 mercredi 14 avril 2021, 22:40:05

Veronika connait bien aussi l'ambition, mais elle sait heureusement la tempérer pour s'éviter des ennuis ! Malheureusement ça ne suffit pas toujours, et tant qu'à choisir elle aurait préférée se faire prendre à voler des reliques rares que des documents en papiers dans un coin pourri du monde ! Elle a l'air bien maligne là, interrogée et prise sur le fait, qui diable sait ce qui l'attend ? Sans doute pas une balle dans la tête, on dirait que  ces gens veulent des informations, chance pour elle, elle va rester en vie un peu plus longtemps ! Après tout ils ne peuvent pas être pires que la fois avec les formiens, ou celle avec ce magnat de l'argent des richesses ! Enfin, toujours est-il qu'elle pouvait presque entendre les poids lourds d'une personne qui vient vers sa cellule, sans doute le bourreau venant la tuer ! Ou tenter de la faire parler aussi, le second est plus probable ! Aussi quand enfin il ouvre la porte et rentre elle l'analyse visuellement, un gros musclé celui-là, sans doute envoyé pour lui faire peur !

Elle n'ouvre en effet pas la bouche et se  contente de le regarder, il va faire quoi, la frapper ? Elle s'y attend un peu à se faire frapper, et elle diminue déjà les récepteurs de douleur de son corps, vu les muscles ça vaudra mieux. Elle entend bien sa question aussi et attachée à la chaise ne bouge même pas, elle doit rester forte et lui montrer sa détermination ! Au pire elle pourra toujours leur donner une fausse piste le temps d'y réfléchir !

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 3 jeudi 15 avril 2021, 17:30:58

Silence.

Il sonne comme le feu vert de tous mes vices. Une à une, mes chaînes se cassent pour laisser parler l'animal qui tabasse la cage que j'lui ait construit dans mon esprit. Un ronronnement de fauve vibre dans ma poitrine alors que mes mirettes prennent une teinte dorée. Le sourire carnassier qui me trahit donne le ton pour la suite des festivités.

"Tu préfère fermer ta gueule ? D'accord. Ferme-là."

Un regard sur les outils qui trônent un peu partout. Passant mon regard d'un côté à l'autre, je laisse étirer de longues secondes en silence, l'ignorant comme si elle était déjà morte à mes yeux. M'enfin, le but est pas de la crever. Mais de la briser. Mais comme elle est à moitié tas de ferraille, les choses seront plus délicates. P'tete l'occasion de regarder plus en détails. Derrière un sourire espiègle, j'arrache ses vêtements comme un paquet cadeau qu'on veut découvrir à la hâte. Le haut, le bas, puis arrive les sous-vêtements. Un joli petit corps de femme aux formes aguicheuses.

"Oh... C'est mignon tout ça, un petit gibier..."

On peut donc deviner les jointures qui s'arrêtent aux genoux et au épaules. Je passe derrière, son crâne finit en cage entre mes phalanges, tout en écrasant ses oreilles, pour le passer en avant et voir d'autre détails mécanique qui seraient dans le dos. Seulement des orifices. Mon nez s'approche pour la renifler, tandis que mes doigts compriment sa boîte crânienne. Un peu plus, et elle peut finir en miette dans une compote de cervelle électronique . Elle sent terriblement bon, des fragrances féminines en m'en tordre le bas-ventre.

"Donc, t'es une machine. Juste une boite de conserve. Un simple jouet recyclable. Rien, en somme."

Un regard sur un objet en particulier, puis un grognement de satisfaction quand j'saisis une batterie et des pinces crocodiles. Soulevé comme de rien, j'place le boitier devant elle.

"Tu dois être épuisé, non ? Un coup de jus ? Si ce jus te plaît pas, j'ai le mien. Oh, puis tu goutteras les deux. Hm, on va dire la masse dans la jambe gauche, et... Le + au bras droit. Tiens ? Une molette qui permet de régler l'ampérage. Ils ont pensé à tout, t'as vu ?"

Sans prévenir j'fais rouler la molette à quelques ampères, et observe silencieusement la scène alors que j'commence à retirer mon haut, laissant mes muscles rouler sous ma peau en sueur en craquant doucement ma nuque, puis en roulant les épaules. Si les pièces en métal risquent pas grand chose, la chaire qui est au milieu se trouve dans le chemin électrique. Voir son corps convulser, les cordes vocales contractées, aucun son ne sort de sa bouche hormis des bruits étouffés par son châtiment. J'retire la masse de la main gauche alors que mon poing droit se dévisse pour s'écraser comme une pierre en marbre dans son estomac pour mieux la catapulter au fond de la salle avec sa chaise.

La collision fracassante, tant qu'elle rebondit pour choir face contre terre. Je m'approche alors, lentement, prenant un des pieds de la chaise pour la maintenir à l'envers, comme un gorille découvrant son nouveau jouet. Curieux... T'encaisse, et t'encaisse bien...

"Ouaw, tu pètes la forme en plus. J'adore."

Le jouet prit de nouveau, il fera deux tours au-dessus de ma tête pour l'envoyer valser contre le coin de la pièce. La chaise pulvérisée en morceaux. Elle rebondit encore, fait quelques roulés lamentable puis je la redresse aussitôt. Avant de saisir une autre chaise au côté de la table qui proposent assez de matos pour m'amuser longtemps. 

"Je vais t'abord te casser, te recycler en sac à foutre, puis te jeter comme une capote usagée."

Je la redresse sur ses quatre pattes et saisis un marteau et un burin. Rouillés, sales, rayés, usés. On est loin du neuf.

"Avec tout ça, y'a moyen de se faire un paquet de fric."

M'approchant sans m'annoncer vers l'équivalent des supinateurs de l'avant de l'avant-bras, je pose le burin et avec le marteau, il arrive en verticale dans un feule bestial pour frapper avec force dedans, le bruit éclatant comme un coup de fusil. L'outil déchire le métal pour s'empaler entièrement. Le burin arraché avec quelques connectiques qui tombent au sol dans une pluie de pièces, il va survoler son corps avec mon regard hésitant et surtout curieux de découvrir ce corps si synthétique...

"Alors, où est-ce que j'tape..."
« Modifié: jeudi 15 avril 2021, 23:06:08 par Héraclès »

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 4 jeudi 15 avril 2021, 21:41:56

Elle ne doit pas craquer, c'est juste pour lui faire peur, et avec un peu de chance il va en profiter pour la baiser en pensant lui faire du mal avec un viol ! C'est bien dommage qu'elle ait l'habitude de ce genre de situation, elle le regarde donc découvrir la pièce, il a sans doute été embauché juste pour le job ! Rapidement il la met toute nu confirmant bien son intention de la violer, elle regarde cela se faire et rougit un peu, c'est quand même gênant de se faire violer par des inconnus ! Elle doit en plus supporter les commentaires de ce grand gars ! Enfin s'il veut les infos il peut toujours courir ! Il tente de lui écraser le crâne, une bien mauvaise idée, car il pourrait la tuer en se faisant et la détruire ! Et du coup il ne pourra plus poser ses questions ni avoir les réponses ! Il semble même conclure qu'elle est une machine, ce qui est partiellement vrai, y'a une bonne partie femme chat dedans ! Elle attend donc et voit la source de courant, oh de l'électrocution ? Ce n’est pas bien ça ! Elle regarde donc cela se mettre en place et au début rien ne semble l'affecter. Par contre une fois le courant trop fort pour la chair humaine elle gémit de douleur et le courant semble bien passer ! Forcément ça fait du mal et elle est secouée par le courant comme une humaine !

Heureusement il finit par la faire tomber avec sa chaise plus loin dans la salle ! Elle semble bien assommée et son système semble encore un peu parasité par le courant qui est passé ! Elle ne pète pas la forme c'est une certitude ! Mais ça va se remettre en ordre c'est certain ! Il la lance plus loin ce qui la fait encore gémir, mais oui il pourrait la casser ! Ce qui ne l'aider pas à avoir les informations ! Encore bien sonnée du coup elle se faire redresser et mettre à quatre pattes, pire il tente de lui casser un bras, ce qui ne va pas aider ! Elle gémit de douleur et voit les messages d'alertes s'afficher sur son affichage, ça va encore prendre du temps et de l'argent de réparer cela ! les bras et jambes sont des prothèses, mais le reste du corps semble en grande partie organique, vaudra mieux éviter d'y taper pour ne pas la tuer !

- Nulle part... salopard va !

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 5 lundi 19 avril 2021, 10:16:50

Ca m'rappelle ces films d'il y a quelques siècles sur des jouets vivants. Sauf que là, c'est la version non censuré. Hé. Sa position à quatre pattes et quand même carrément suggestive. C'est un coup à bander malgré moi, mais c'est pas encore le moment. Puisque madame a encore le cran nécessaire pour tenir le coup. Mais je suis patient. 

"Nulle part ? Arrête de rêver le tas de ferrailles."

Je me redresse. Mon talon arrive comme un arbre qui s'enracine au milieu du dos dans un fracas cinglant, pour mieux l'écraser au sol et lui faire sentir le poids et la force colossale qui m'anime. J'pouvais même sentir ses vertèbres métalliques rouler sous mon pied. Ca pourrait se terminer là, l'écraser comme un gamin qui en a marre de sa figurine. Mais, c'est pas drôle, non ? Alors j'continue de la piétiner en bougeant le pied et sentir ses connectiques hurler sous la pression. Continuer à la bousiller, encore et encore. J'me sens bien con avec mon marteau quand j'me dis que je peux passer par la case rapide.

Mon bras se contracte. Jetant le burin comme une fléchette, elle va se loger dans sa cuisse et lui clouer la jambe au sol, tandis que mon pied se retire comme un rocher massif qu'on décolle de son cratère, lui redonnant son "souffle", si son organisme a besoin de respirer du moins. Je tourne alors comme un prédateur et avise son corps frêle et svelte, j'me demande si elle pourra accueillir mon mandrin, ou... Carrément si elle a un vagin pour faire se faire baiser. Mais si c'est une zone sensible...

"Ton petit minou et ton cul serré, c'est de la taule aussi ? Ne dit rien, j'vais y jeter un œil, ou un doigt..." Que je prononce d'une voix cruelle en me saisissant d'un énorme tournevis. 

Une main sur sa nuque verrouillée pour la coller sur le parterre sale et poussiéreux, j'arrache le burin dans une volée de pièces, et le plante dans sa cheville qui va de creuser le sol, avant de reproduire la même chose avec le tournevis sur l'autre jambe. Ramper n'est plus possible, s'enfuir n'était même pas envisageable. Seulement l'impuissance de voir sa croupe se faire relever pour apprécier l'odeur de sexe enivrer mes sens. Cambré comme le plus pitoyable des cabots.

"Mhhhh, jolie. Ca, c'est pas de la camelote..."

J'me mets à siffler, comme le premier des dépravés qui regarde une jolie donzelle marcher sur le trottoir et récupérer la batterie, laissant ses pinces traîner au sol avant de m'agenouiller devant ce petit cul délicieux.

"Tu crois que tu seras tranquille ? Je t'avais dis que j'en avais rien à cirer de tes réponses. Je te conseille de supprimer ces fameuses informations dans le disque dur pathétique qui te sert de cerveau. Parce que tu n'es plus ce que tu étais. Espion, coursière, salope, individu, peu importe. T'es juste mon jouet, qui finira suffisamment en morceau pour terminer dans une caisse à outils."

Les pinces froides et rouillées vont mordre son fessier, et je jubile en approchant ma main sur le molette d'ampérage, une nouvelle fois...

On dit que nous sommes tous ici pour une bonne raison. La mienne est très simple : Dégommer tous les salauds, et les salopes, s'il le faut.
« Modifié: lundi 19 avril 2021, 11:57:46 par Héraclès »

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 6 dimanche 02 mai 2021, 12:02:50

Verso était très énervée sur ce gars, il ose casser ses membres artificiels ? Elle a de mauvais souvenirs de tout cela ! Écrasée sur le sol elle gémit et endure le poids énorme de ce monstre sans coeur ni pitié ! Elle sent aussi le coup de burin et couine un peu, elle est désormais clouée au sol ! Elle l'entend parler de sa chatte parfaitement réaliste et proche de l'humaine, avec quelques trucs en plus comme les vibrations, plus de lubrifiant... Elle tourne un peu la tête et tente de bouger, mais sa cuisse clouée l'empêche de se déplacer ! Elle sent alors la main et la cuisse libérée elle semble soulagée avant de se faire planter la cheville qui est presque cassée en deux maintenant, elle ne pourra plus marcher ! Elle finit le cul en l'air par le mai NDÉ ce pervers et devine BIE ce que regard ! Elle le voit délirer totalement et se prendre pour dieu, attendez que ces patrons lui tombent dessus sans qu'il ait les informations ! Elle sent alors des trucs sur son petit cul et rougit, elle le voit se préparer à envoyer des décharges près d'une zone très sensible, enfin heureusement encore assez loin !

- Gnaahh, arrête ! T'es complètement dingue ! Ne mets pas du courant sur mon cul !

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 7 mardi 04 mai 2021, 12:29:47

"J'vais me gêner."

La molette remonte plus haute dans l'ampérage, et les arcs électriques commencent à apparaître, déchirant les pièces visibles dans un torrent de mèches bleues et blanches pour y voir son corps convulser de nouveau. Puis, j'coupe l'alim'. Sa peau échappe une fumée blanche et opaque, comme un moteur qui aurait surchauffé. L'air électrostatique encore présent me faisait hérisser le poil, alors que le vrombissement des câbles continue de se faire entendre au bout des pinces, laissant deux marques noirs carbonisées sur son postérieurs. Pas de cloques.

"Un cul en plastique. Evidemment." Que j'soupir, déçu.

Un grésillement dans le micro retenti dans le coin de la pièce. Nyx.

"Alors ? Du nouveau ?
- Que dalle. Elle n'est pas encore consciente qu'il n'y a que vous pour la sauver.
- Effectivement, on t'arrêteras que si elle parle. Tu le sais.
- Et donc ?
- Tu peux continuer.
- Trop aimable. Je suis quelqu'un de très patient, je peux vivre une éternité."

Son petit cul débranché, mes doigts vont entourer son cou pour l'écraser contre la table en métal, dans un geste fouetté, comme si je l'a martelais contre sa surface pour apprécier la voir rebondir. La table résonne dans un fracas d'acier. Des fixations, des vis, des morceaux de plaquages en métal s'envolent à la volée. Puis, je m'écarte. Il fallait réfléchir. Elle n'a pas essayé une seule fois de se défendre. Son corps encore fumant, je tourne autour d'elle, comme pour lui laisser une chance de bouger, malgré ses deux jambes hors service, son bassin carbonisé, son avant bras droit percé. N'importe quelle personne aurait craché le morceau. Et puis malheureusement, à force de la saccager, elle devient moins...Bandante.

Je devrais en profiter maintenant avant qu'elle ne devienne vraiment plus abordable ?

Alors je recule, dans un coin de la pièce, et je reste silencieux. Durant d'éternelles secondes. La laissant seule, face à elle-même, tapis dans l'ombre en regardant cette petite figurine réagir. Comme pour lui faire croire qu'elle a une petite seconde de répit, une bouffée d'oxygène factice avant la reprise des hostilités. Et prendre certainement les bonnes dispositions.

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 8 vendredi 14 mai 2021, 15:40:29

Électrocutée elle gémit douloureusement, quelle brute ce gars ! Il n'a donc aucune pitié pour son petit corps tendre et fragile ? Lui bousiller la cheville, l'attacher au sol et maintenant lui envoyer de la tension sur le cul et dans tout le bas du corps la forçant à se contracter un peu et gigoter sous l'effet du courant ! Brulée elle grogne très mécontente, ce n’est pas du plastique ! C'est fait pour imiter la peau et ça reprendra lentement une couleur normale ! Mais pour le moment elle reste roussie et étouffée elle gémit encore de douleur et ne peut de toute façon plus se défendre, il l'a clouée au sol ! Elle profite du temps de répits, mais ça ne sert à rien, elle n'a rien à dire à cette brute, puis dans son état elle n'ira plus très loin même une fois libérée ! Elle est déjà condamnée à mort vu sa cheville pétée et son corps endommagé de partout maintenant ! Ha oui et aussi un avant-bras de pété, comment diable elle pourrait encore s'enfuir ? D'ici peu elle sera sans bras ni jambes !

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 9 vendredi 14 mai 2021, 17:39:03

Elle ne bouge pas.

Elle ne bouge plus.

Elle est morte ? Nan, ça meurt pas, ça. J'suis même pas sûr qu'elle ressente quoi que ce soit. En tout cas, elle est sur cette table, et bien sage, elle encaisse. A vrai dire, c'est un peu le problème avec tous mes adversaires. Très... "étoiles de mer". Tapis dans l'ombre, j'attends. Pas une expiration, pas un seul murmure, pas un mot. Alors une floppée d'interrogation commence à coloniser ma caboche. D'abord, la possibilité qu'elle ait un programme lui permettant de garder la bouche fermée, comme une espèce de sécurité auto-destructrice qui lui empêcherai de moufter.

Deux, l'entraînement. Rien ne me dit qu'elle n'est pas conditionné pour ce genre de situation. Ce qui rendrait ma questionnette perdu d'avance. Et qui m'amène à la troisième théorie. Elle n'a rien à perdre. Elle est prête à mourir certainement pour ça. J'espère que ça vaut le coup, ça serait dommage de canner pour un simple code, ou une lettre ou des photos à la con.

Je grogne, un peu impatient. Mais toujours calme.

J'étire mon plus beau sourire, et m'approche de la table.

"Alors, la pêche ? Tu veux peut-être un verre d'eau ? Ou un mécano peut-être ? Ah... Oui, c'est vrai, tu veux jamais l'ouvrir. Par contre tu peux ouvrir la bouche autrement je suppose ?"

J'attrape ses cuisses pour la glisser brutalement contre mon bassin. Le roulement grave qui roule dans ma poitrine sonnait comme un gorille qui vibrait d'excitation à une proie plus petite que lui. Un pouce indélicat vient chercher ses lèvres intimes, alors que - tout comme elle - je reste silencieux, roulant sur son clitoris avec une pression nonchalante pour mieux écarter les plis de son vagin. De l'autre main je défait mon bas qui tombe à mes pieds, libérant un miasme odorant d'un rut puant, tandis que mon membre dépasse de ma toison pubienne, et pend paresseusement entre mes cuisses.

Je l'ignore totalement pour me concentrer essentiellement sur son sexe que je masse avec ferveur. Jouant avec un doigt permissif et indécent les bords de son vagin qui commence bruiter d'étranges sons assez visqueux et fluidiques. Vraiment bien fait ce truc n'empêche. J'approche encore son corps d'avantage contre moi. Les jambes dorénavant écartées, que je maintient avec mes deux bras cette fois. Elle peut commencer un bras de fer en essayant de les refermer c'est impossible. Comme deux vérins puissants, mes mains sont crochés à l'intérieur de ses genoux tandis qu'un mouvement habile des hanches, ma queue se pose odieusement sur ce petit minou.

Prit par l'excitation de ce premier contact, je commence à bander progressivement, décalottant un gland poisseux qui dégueule une pré-semence grasse et gluante. Badigeonnant son bas-ventre pour mieux le souiller. Des vas et viens commencent ce frotti de sexes qui tend mon frein progressivement, grossissant ses veines pour pomper le sang qui débite à plein régime, pulsé par des râles bruyants.

"J'vais te détendre maintenant, c'est ta pause. Profite."

Sourire carnassier.

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 10 mercredi 19 mai 2021, 10:57:23

Veronika est donc foutue, impossible de fuir dans sa condition actuelle, et vu qu'elle n'a rien à lui dire il va juste la tuer petit à petit. Déjà qu'elle peine à rester éveillé en l'état, et vu qu'il ne fait rien pour améliorer la situation, ça sera vite finit ! Et s'il pense que le coup du mauvais flic, bon flic va marcher il rêve totalement, elle voit clair dans son jeu, et pourquoi diable elle lui parlerait, il ne l'a pas écoutée au début, nul besoin de parler à nouveau. Surtout qu'elle ne lui dira pas ce qu'il veut entendre vu qu'elle ignore même pourquoi elle est ici, pour quelle affaire et qui veut des réponses, et elle ignore même les questions pour le moment vu qu'il n'a fait que la fracasser comme une brute. Elle le sent la porter et la tripoter, elle rougit un peu, mais ne le regarde même pas, oh, il veut la violer maintenant ? Elle a déjà connu ça, il pense la faire craquer ? Enfin elle pèse déjà quelques kilos de moins avec une jambe coupée et un bras en miettes. Elle le sent bien venir bander et se préparer, mais ça ne lui fait pas peur, pas le moins du monde. Elle attend donc simplement de toute façon en l'état elle ne peut même pas s'accrocher à lui tant il a cassé des trucs dans son corps, il aura de la chance si elle ne vide pas ses batteries avant qu'il n'en finisse avec elle.

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 11 jeudi 19 août 2021, 19:54:14

Aucune réaction. Et autant dire qu'elle était aussi attirante qu'un vagin de poche en décomposition. Donc elle est prête à mourir pour ses informations. Ou peut-être parce qu'elle ne voit pas la lumière d'espoir qui lui permettrai de lâcher le morceau. Pas faute d'avoir poser une seule et dernière question, pas faute qu'elle n'ait pas saisi l'opportunité. Pas faute que la lumière ne passe pas dans ses connectiques.

Mais, soit, essayons de mettre un peu de lumière dans cet endroit macabre.

Difficile de rester dur entre les jambes. Alors, avec un grognement de frustration je remets mon pantalon. Silencieux, une gifle calleuse et épaisse s'abat sur son visage, impact cinglant qui l'envoie rouler bouler plus loin avec une facilité déconcertante. Madame invincible, madame robot, madame jouet, madame rien. Je m'en vais sans demander mon reste, une idée derrière la tête.

Un sursaut d'espoir. Je la laisserai mariner à l'intérieur encore quelques temps. Qu'elle rumine son semblant de réflexion, en espérant qu'elle soit un peu plus pertinente que jouer les impassible. On peut vivre dans la dignité, pas mourir. Quand on est mort c'est fini, nous sommes qu'un monceau de chair - ou tas de pièces détachées pour certaines - qui prennent la poussière, soumis au lois du temps et de l'espace. Jusqu'à ce que ces outrages temporels nous vaporisent pour de bons, ne laissant aucune trace. Hormis un nom. Mais personne ne se souviendra du sien, ou alors de celle qui a préférer se taire plutôt qu'avouer ses bêtises.

***

Six heures plus tard, laissant à elle un sentiment d'intemporalité affreux pour les sens et pour le moral si on est un peu humain, j'arrive avec nouveau dispositif demandé gentiment à mes nouveaux "supérieurs"; un nécessaire de réparation. Des prothèses de remplacement, et même un siège d'opération confortable ; un cuir moelleux en position réglable. Deux sbires saisissent rapidement "l'accusée" avant de la sangler fermement. En face d'elle, une table qui présente cette lumière d'espoir. Un matos suffisant pour qu'elle retrouve ses gambettes, et un semblant de dignité. On me trouve une chaise, que j'écrase de mon poids dans un concerto de couinement métallique avant de me frotter le front d'une sueur notable.

"On va donc recommencer. Tu t'es fais arrêter par un groupe de personnes. Tu faisais probablement des choses, et quand je dis des choses ce n'est pas aller aux chiottes, manger un cheeseburger ou recoiffer ta petite tignasse. Tu as fais des choses qui les intéressent. Manifestement, tu as "pris" ces dites choses. Matérielles ? Immatérielles ? Magiques ? Virtuelles ? Ca, ça va être ta partie, puisque tu vas me répondre. Tu as fais une mission, tu as manifestement loupé le tir ce qui doit donner une bonne idée de tes compétences."

Je pointe du doigt la table.

"Je vais donc commencer à te poser des questions. Elle ne sera posé qu'une fois. Mais, chaque fois que tu m'en donnes, paf, je te retape une partie de ton corps. Mauvaise réponse ou alors tu me fais du boudin, tu meurs éparpillée en pièces, et jetée dans un tas de déjections et d'urines et de cadavres. Je m'assurerais que ça durera le plus longtemps possible. Dans le cas contraire, tu peux t'en sortir et espérer continuer ta vie de machine, forniquer avec des ordinateurs ou que sais-je."

Je finis par prendre une grande inspiration, renforçant déjà mon esprit au pire.

"Cligne des yeux si tu as compris."

Un silence religieux tandis que j'attends sa réponse. J'ouvre une caisse à outils à côté, évidemment ce qu'il faut pour rafistoler, une visseuse, des câbles de rechanges, des écrous neufs, de l'éteint pour les points de soudure, etc.

Choisis cocotte, soit je suis ta porte de sortie, soit ton bourreau.
« Modifié: jeudi 19 août 2021, 20:06:03 par Héraclès »

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 12 vendredi 20 août 2021, 12:47:27

Il pensait sans doute la battre en la violent, mais elle ne peut en profiter, trop d'alerte venue de ces prothèses et impossible de se concentrer quand son corps lui demande sans cesse d'aller se faire réparer avant une défaillance critique ! Elle ne peut pas lui filer d'infos, car elle ne les a jamais eus en plus ! Elle le regarde pourtant partir un peu et se demande ce qu'il prépare, elle se repose donc alors un peu et fini par s'endormir, ce qui est bon pour le cerveau ! Elle n'a bien sûr aucune idée de combien de temps elle a dormie, et se réveille quand elle entend du bruit. Elle entend même une voix et écoute le type, ah c'est Brutausorus ! Elle l'écoute donc mécontente et n'aime pas ce qu'il insinue ! Elle est compétente, y'a juste des trucs qui ratent parfois !

Elle regarde aussi la table, et se demande s'il peut vraiment réparer quoi que ce soit, après tout il n'a pas vraiment la tête d'un mécanicien ou fabricant de prothèses ! Elle cligne donc des yeux comprenant vite, enfin un interrogatoire qui semble raisonnable et censé ! Elle doute qu'il puisse réparer, mais bon, ça sera moins douloureux que de se faire démonter ou juste baisé encore et encore ! Elle soupire encore un peu et lui répondra quand le moment sera venu et les questions avec, elle se souvient, voler des papiers, ignorant ce qu'ils sont devenus entretemps, la mission est pour le client d'un de ces contacts, elle ignore tout du client de fait, quant au contact c'est un habitué qui lui a déjà demandé deux trois missions. Elle pourra filer son nom, et prétendre ensuite qu'on lui a scanné le cerveau et voilà !

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 13 vendredi 20 août 2021, 18:49:51

Un clignement des yeux, super. Elle a pigée. Une demi-journée pour ça. Ma foi, mieux vaut tard que jamais. Un regard sur le carnage que j'ai laissé ; ça me rappelle les androïdes de maintenance quand j'étais en chantier industriel sur Terre. Les pièces sont d'une technologie plus avancée car miniaturisée mais rien de bien impressionnant. Mais si devant elle j'ai le stéréotype du colosse qui a un biceps plus gros que le cerveau, tant mieux, ça me laisse une longueur d'avance pour mieux la duper. Une ponceuse pour virer les bavures métalliques, chanfreins, et autres impuretés sur le membre inférieur arraché, je rends les zones de l'articulation lisse au maximum pour permettre une jonction entre sa cuisse et la prothèse la plus proche possible. L'assemblage est une chose, mais il faut que le mouvement soit dans une cinétique irréprochable.

La rotule me fait d'ailleurs penser à une biellette de direction qu'on trouve sur les drones à quatre roues. Je retire le câblage défaillant, le dénude et fixe du neuf derrière une nouvelle gaine isolante. Il fallait maintenant fixer et souder autant pour les capteurs que les sondes thermiques pour que le cerveau puisse envoyer ses commandes. Mais d'abord, une réponse.

"Alors, qu'est-ce qu'on t'as demandé de faire ?"

Je cherche une visseuse, avec les rivets correspondants, un poste à soudé pour fixé toute la partie connectique, des mouvements délicats, sûrs, presque chirurgicaux. Tout est prêt, mais juste à côté, je déploie une barre à mine de 17 kilos. Rouillée, épaisse, et enduit de sang séché. Elle finira de biais contre la table. Pile ou face. Noir ou blanc. Réparation ou empalement.
« Modifié: vendredi 20 août 2021, 19:12:12 par Héraclès »

Veronika McRaven

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Re : Le silence de l'agent.

Réponse 14 dimanche 22 août 2021, 14:54:55

Hé oui elle a pigée ! Incroyable quand même ! Elle le laisse donc opérer et ils semblent moins bourrins qu'elle ne le pensait ! Y'a peut-être quelque chose à faire de ce gars, genre un mécanicien ou électronicien ! Dans tous les cas, elle lui répond :

- De voler des données, rien de plus, j'ignore même la nature des données, et vous avez déjà récupéré ma copie des données.

Eh oui tout ce carnage pour rien du tout au final ! Elle entend la barre et s'en fous royalement, son petit jeu de l'amuse plus, il a déjà ses réponses. Et elle n'a qu'une envie, rentrer chez elle et ah non, d'abord allez voir un prothésiste tout remettre en ordre !


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Tags : viol torture