Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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I won't let you go...[Lyra Scytha]

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Blacksmith

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I won't let you go...[Lyra Scytha]

lundi 10 juin 2019, 23:23:49

Encore une longue journée dans la peau d’un super héros inconnu. Faire ce qui est bien peu s’avérer très fastidieux. Cela faisait 4 jours qu’il en faisait la terrible expérience. Peu de sommeil, beaucoup de recherches, des mâchoires brisées, les bas-fonds qui s’agitent, des cadavres qui s’amoncèlent... Le temps qui coure et il obtenait si peu de résultats. La frustration le gagnait mais pourtant il ne lâchait pas l’affaire. La police avait déjà fort à faire de son côté, mais eux aussi semblaient piétiner sur place. Il ne savait que trop bien que dans ce genre d’affaire le temps était son pire ennemi mais ce dernier s’écoulait inexorablement sans attendre le moindre signe d’avancé.

Capuche d’un hoodie sur la tête, adossé à un mur, ses prunelles pourpres scrutaient vivement la rue perpendiculaire à celle dans laquelle il se cachait, tête légèrement baissé de façon à ce qu’on ne puisse voir son visage fatigué. Son regard s’éclaira lorsqu’il aperçut un homme sortir d’un building qui devait appartenir à une grande holding.  Ce dernier ne devait pas avoir plus d’une quarantaine d’années, mais sa coupe hirsute ainsi que sa barbe de trois jours et ses vêtements sales lui donnaient une allure mal propre et plus âgée. Cela ne dura pas bien longtemps car lorsque celui-ci passa derrière un pilier du bâtiment, une jeune femme blonde d’une vingtaine d’années, habillée d’un tailleur fait sur mesure et de couleurs anthracite, sortit de l’autre côté. Lorsque Key vit le petit tour de passe-passe, au lieu d’en être surpris, un large sourire carnacier apparut enfin sur son visage. Son dos se décolla du mur et d’un pas décidé il prit en filature la blonde nouvellement apparut. Enfin, une de ses pistes semblait porter ses fruits. 

Prendre quelqu’un en filature était une chose, mais le faire convenablement comme un agent du S.H.I.E.L.D en était une autre. C’est donc en toute logique que la demoiselle repéra notre ancien agent et se mit à courir. Elle avait la possibilité de pouvoir changer de forme de nouveau, mais il est plus difficile de le faire en se frayant un chemin dans la masse en pleine rue que derrière un pilonne. D’ailleurs elle emprunta une ruelle, talonné par le jeune héros. Mais lorsqu’il arriva au bout de celle-ci, il se retrouva nez à nez avec 4 bonhommes qui semblaient l’attendre, armes de poings à la main et prêt à en découdre. Derrière eux se tenait la seule porte, métallique, par laquelle la miss c’était enfuie. Il aurait bien pris le temps de se défouler, mais il ne devait pas lui laisser la moindre avance et il le savait. D’un simple geste du doigt, la porte vola hors de son cadre pour venir frapper les hommes dans le dos pour les envoyer au sol. Le forgeron ne prit pas la peine de demander son reste qu’il entrait déjà dans ce qui semblait être un hangar ou un lieu abandonné. Juste le temps de parcourir les lieux du regard que par chance il vit la blonde se transformer en un homme d’allure athlétique, sans pour autant cesser de détaler en passant par une autre porte donnant sur l’arrière du bâtiment. Mais lorsque Key la passa à son tour et suivit le chemin, dépassant même un vieil homme qui semblait avoir des difficultés à marcher correctement puis il déboucha sur une artère bondée de monde. Il l’avait perdu...La rage, la fatigue et bien d’autres sentiments ainsi que sensations se mélangeaient en lui, mais un éclair lui traversa l’esprit. Lorsqu’il fit volte-face pour retourner dans la ruelle, il vit le petit vieux qui avançait toujours difficilement. Key marqua un léger moment avant d’aller à sa rencontre. Son regard s’assombrit alors qu’il attrapait la personne âgée par la gorge avant de la projeter au sol tout en lui disant :

“Tu as beau prendre différentes formes, je sais que tu gardes toujours tes propres capacités physiques, Bolton ! Donc on la fait courte et tu me dis tout ou je te fais parler de façon moins sympathique !”

Key ne lui laissa pas le temps de réagir qu’il l’attrapait déjà par le col et le soulevait du sol, tout en le fixant de ses yeux pourpres, mais bel et bien de façon très sérieuse et menaçante.

Lyra Scytha

Dieu

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 1 mardi 11 juin 2019, 11:22:50

Les emmerdes. L’informatrice en a l’habitude et pourtant, elle ne peut s’empêcher d’aimer s’en attirer. Ce soupçon d’adrénaline qui court dans ses veines, propulsé par la pompe cardiaque, saisi par ses muscles, et met son cerveau en effervescence. Cette adrénaline, elle l’aime autant que sa détermination. Celle-ci n’a aucune limite, avec l’orgueil, ils forment une barrière infranchissable. Celui qui voudrait l’asservir n’y parviendrait jamais. Elle s’est jurée de mourir plutôt que de perdre sa liberté. Elle ne se permet jamais d’incartades, droite et pourtant vagabonde. Stricte et pourtant libre comme l’air, comme cette brise qui caresse ses cheveux en cette journée mouvementée. Elle est un paradoxe vivant cette Lyra. Elle s’interdit d’aimer ou de réduire sa liberté le temps d’un soir pour au final se l’interdire perpétuellement par ces pensées. Ce jour-là, la belle avait quitté les toits assez tôt, en réalité elle devait prendre part à une rencontre mondaine pour trouver des informations compromettantes sur de beaux enfoirés. Alors, elle s’est habillée d’une robe noire à la coupe asymétrique. Devant, elle est courte, derrière elle est un peu plus longue. Sa taille est ceinturée par un corsage qui affine encore davantage sa taille et met en valeur sa poitrine. Ses jambes sont couvertes d’un voile opaque, un collant noir, son visage est masqué par une écharpe et une cape mi longue qui dévoile son corps mais cache son regard aux autres. Elle sait que cette journée est importante, qu’elle peut tout à fait se faire châtier si elle n’y va pas et pourtant, valsant entre les réverbères, les lumières et les ombres, la demoiselle étire un sourire. A ses pieds, elle a mis des chaussures confortables qui lui permettraient de courir en cas d’attaque malvenue. Les cheveux détachés, tombant de chaque côté de son visage, Lyra s’avance dans la rue.

Elle s’amuse cette demoiselle, elle n’écoute pas les tirades, les conversations et, bientôt au coeur de la foule, elle attire les regards. Elle déteste cela. Pourquoi ? Elle déteste, et l’évoquer serait malvenu. Un souffle léger se glisse entre ses lèvres, elle approche de sa cible et pourtant quelque chose d’autre attire son attention. Alors, elle se hait. Pourquoi faut-il toujours qu’elle soit curieuse ? Elle n’est pas armée, elle n’a que sa souplesse, que sa fureur pour combattre l’adversité. Et cette flamme qui danse au fond de son regard cristallin. Lyra pose son dos contre le mur. Elle a vu quelque chose. Alors, elle s’avance rapidement. Un homme vient de passer, il a l’air suspect. Non. Quelque chose d’autre, de pire l’attire. Des bruits de suffocations. Lyra penche la tête pour observer de loin la scène. Un vieillard semble avoir bien des soucis avec cet homme aux cheveux flamboyants. Lyra s’accroupit, ses genoux craquent, elle écoute. Une menace. Un frisson de haine parcourt son dos. Puis ses mains se crispent, se serrent, se tétanisent. Il est l’heure d’être une héroïne, Lyra. Pourquoi, d’ailleurs ? Pourquoi décider de se dévoiler et non pas de laisser les choses se passer ? Elle ne sait pas. Elle ne se comprend que peu dans ce genre de situations. Elle saisit dans la ruelle perpendiculaire à l’endroit de la menace, un couvercle de poubelle. Bien circulaire, parfait. Un sourire s’étire sur son visage. De toute façon, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Au pire quoi elle se fait mettre à terre d’un coup d’un seul, elle mordra et pourra s’en aller rapidement… Non ? Lyra songe un instant. Un instant supplémentaire et elle aurait potentiellement arrêté son acte. Mais non. Elle sort du coin et lance le couvercle de poubelle, comme un frisbee directement dans la tempe de l’homme aux yeux écarlates. Lyra ne fera pas mieux, elle est courageuse oui, mais très lâche également. Elle croise les bras. Qu’est-ce que… D’où vient cette foutue témérité soudaine ? Elle s’avance, impérieuse, elle a le visage haut, ses bras se croisent sur sa poitrine, les jambes arquées, parfaitement sur ses appuis, elle peut détaler à n’importe quel moment.

On peut savoir pourquoi vous agressez un vieillard dans une ruelle?

Elle s’approche et tape du pied sur le sol, à bonne distance. Elle est grande pour une femme, un mètre soixante-quinze, et sa grandeur déteint au fond de ses yeux. Elle le fixe froidement, comme si elle le foudroyait, qu’elle voulait extirper son âme de ce puits sans fond. Lyra est devant ces deux personnes, la poitrine gonflée d’orgueil et d’héroïsme notoire. Elle étire un sourire et abat sa sentence de son cil impérieux:

Lâche.

Blacksmith

Créature

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 2 mardi 11 juin 2019, 23:58:49

Lorsque le couvercle de poubelle atteint sa cible, ce fut comme si l’objet se liquéfia au contact de l’homme. Il avait senti le métal de la demoiselle voler à lui, même s'il ne l’avait pas vu. Il ne bougea pas pour autant, restant les yeux rivés sur le métamorphe, comme s’il essayait d’en extirper son âme juste à la force de son regard. Il s’apprêtait à riposter de façon assez violente mais lorsqu’il entendit la voix féminine s’élever, il retint son action. Les prunelles glissèrent rapidement vers la demoiselle, alors que sa mâchoire se crispa. Une civile. Ce n’était vraiment pas le moment pour qu’une civile se mêle de ses affaires. Ses lèvres se desserrèrent mais aucun son n’eut le temps de s’en échapper que les 4 malabars débarquèrent. S’en suivit immédiatement une symphonie de coups de feu, et ce malgré la proximité de la rue derrière la demoiselle et le Forgeron. Cette fois-ci ce fut au tour de l’inconnue de ressentir son corps touché par des éclats de liquides, chaque balle se retrouvant liquéfiées en pleine course. Une fois les chargeurs vidés, Key lâcha sa proie avec un large sourire satisfait et commença à courir en direction de la miss, tout en disant au vieillard :

“On reprendra notre discussion...”

La manœuvre avait pour but de bien faire comprendre au métamorphe qu’il le retrouverait et rapidement. Mais pour l’instant il devait éloigner l’autre “courageuse” de tout ça. Il attrapa celle-ci par le poignet au passage et s’enfuit dans la rue pour tenter de perdre leurs assaillants dans au milieu des gens qui couraient dans tous les sens dans un joli mouvement de panique créé par les détonations précédentes. Et comme il s’en doutait, les gars avaient en plus appelés quelques amis pour se joindre à eux. Amis qui arrivèrent à bord de 2 S.U.V noirs et qui descendirent tels des cowboys.  Mais heureusement pour les deux lurons que c’est un bordel sans nom tout autour d’eux. Key ne lâchait pas la demoiselle, se contentant d’avancer rapidement sans prendre le temps de regarder autour d’eux. Ils se faufilèrent ainsi, le plus furtivement possible en ce qui concerne l’ancien agent jusqu’à se retrouver derrière une voiture à l’arrêt. 

“Reste là le temps que je me débarrasse d’eux et dès que ça se calme, tu te tires en vitesse !”

Tout pendant qu’il disait cela, ses mains s’activaient vivement pour pouvoir détacher sa belle chevelure pourpre et pour la rassembler en un Man Bun dont la queue resterait libre. Une fois la coiffure mise en place, il lui adressa un large sourire presque enfantin, comme si tout ce qui était en train de se passer l’amusait grandement. Malgré ce sourire et cette attitude décontractée, le manque de sommeil avait marqué son visage. Sa main droite se porta à son cou alors que sa main gauche attrapa du métal issu de la portière derrière laquelle ils étaient, comme s'il avait enfoncé sa main dans de la boue, et le transforma en une multitude de billes. Non, il ne cachait pas son pouvoir. Elle l’avait déjà vu...

Lyra Scytha

Dieu

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 3 mercredi 12 juin 2019, 21:56:56

Qu’est-ce que… Le couvercle venait de… de… Lyra gardait contenance jusque-là, elle avait toujours ce regard déterminé, courageux, téméraire même… Mais maintenant, une pointe de curiosité dans le regard. En voyant les quatre hommes sortir, elle recule, sur ses gardes, elle serre les poings. Elle s’abaisse quand ils tirent, mais seules des gouttes touchent ses bras, elle observe le métal. Tout s’était liquéfié comme le frisbee improvisé. Le temps sembla se figer, les balles volaient. Elle revit avec fureur la scène du bar. Elle revit le sang, les bruits des membres qui se détachent du tronc. Elle revit, oui, revit la mascarade. Les coups de feu lui vrillaient les tympans, elle se redresse légèrement en le voyant s’approcher. Minute, n’est-il pas sensé être le méchant ? Quelle connerie. Le monde est une nuance de gris, abrutie. Le voilà lui qui l’emmène plus loin. Est-ce lui qui fait cela ? Qui vient de la sauver ? Lyra court après lui, elle ose observer par-dessus son son épaule les quatre hommes. Ses jambes ne lui permettent pas de détailler les assaillants, déjà elle le suit. Cet homme à la chevelure écarlate, il l’emmène loin de la fusillade, dans la foule. Foutues emmerdes. Foutue malchance. Elle s’accroupit derrière la voiture et l’observe. Cet homme lui sourit. Elle l’a insulté de lâche et pourtant il lui sourit. Il rattache ses cheveux. Cet air, il y a longtemps qu’elle ne l’a pas vu. Cet air enfantin, amusé de la situation ? Elle écarquille les yeux quand il saisit du métal.

La belle pose son dos contre la voiture. C’était donc bien lui qui avait stoppé ces balles. Qui lui avait évité d’être littéralement trouée sur place. Lyra pose ses cheveux contre la carrosserie, levant la tête vers les cieux, ainsi, elle est légèrement cambrée alors que son sauveur s’éloigne. Ne jamais juger avant de connaître quelqu’un. Heureusement il n’a pas souffert de ce lancer de poubelle. Elle se maudit intérieurement. Que lui a-t-il dit déjà ? Qu’elle se tire ? Hmph. Elle n’aime pas être commandée, son visage se durcit quelque peu. Son dos se tend douloureusement, elle s’étire. Elle écoute les alentours, le mouvement de panique dans la foule lui a retiré toute possibilité d’échappatoire. Elle écoute, un homme est presque dans l’alignement de la voiture… Elle prie pour qu’elle ne se fasse pas voir. Pourquoi fuir d’ailleurs ? Après tout, elle s’est foutue dans la merde seule, elle pourrait s’en sortir seule. Elle se souvint alors du bruit assourdissant des balles, du cliquetis infime et d’un cri gargouillant de sang.

Elle entend des pas s’approcher d’elle. Foutue. Allez, c’est le moment d’être convaincante, visiblement ces gars ne la connaissent pas. Une aubaine. Son visage était faussement effrayé quand elle fut soulevée de terre, attirée contre un torse moite et sale, le flingue braqué sur sa tempe. Elle lève la tête et observe les corps non loin. Ils sont tombés, inanimés, peut-être mort. Au milieu de la mêlée se dresse un homme, les cheveux écarlates. Tch. L’homme derrière elle ose rire de la situation et menacer ce… Sauveur.

Recule ou je plombe la jolie cervelle de la demoiselle.

Elle fait mine de trembler, mais ses jambes sont très bien ancrées dans le sol, il maintient sa mâchoire de sa puissante main. Elle étire un sourire carnassier. Ce sourire que personne ne veut voir sur le visage d’une femme. Ce sourire que personne ne veut voir sur le visage de personne. Ce rictus empreint de sadisme pur. Elle entrouvre les lèvres et mord sauvagement sa main. Fort heureusement il ne presse pas la détente, trop occupé à sautiller et à grimacer à cause de ce violent coup porté, vers l’arrière, à son bel entrejambe. Courbé vers l’avant l’homme se replie en deux, elle s’écarte d’un glissé tout à fait artistique, donne un violent coup de pied droit dans la tempe de l’homme, lui écrase le poignet d’un coup de talon vif.

... Tu sais ce qu’elle te dit la jolie cervelle ?

Lyra se calme ensuite et relève le regard vers l’homme, elle récupère le pistolet du cloporte à terre et observe… L’homme écarlate. Elle recule, la tête légèrement inclinée vers l’avant. Elle murmure:

Désolée.

Elle recule à nouveau et fait volte-face. Elle remet la sécurité de l’arme, et se hâte d’aller un peu plus loin, dans les ruelles. Elle grimpe sur une benne à ordures fermée et passe par dessus une palissade, pour atterrir de l’autre côté, dans une impasse. Elle se laisse glisser contre le bois dans son dos… Merde… La rencontre mondaine… Fais chier’.

Blacksmith

Créature

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 4 vendredi 14 juin 2019, 23:16:53

"Let's begin the killing time..."

Cette voix... Lorsque ces mots lui revinrent, ils eurent comme effet de transcender le héros. D'ailleurs il était déjà en train de s'élancer vers ces petits camarades de jeux. Il était vrai que les nouveaux arrivants n'avaient pas vu le petit tour de passe-passe qui avait permis à la demoiselle et lui même de ne pas se retrouver transformé en passoires dans la ruelle. Qu'à cela ne tienne, pour éviter la nouvelle drache de balles, ainsi que des victimes collatérales, il recommença.
Petite danse entamée, face au premier adversaire il ne fit aucunement dans la dentelle et lui assèna un magnifique coup de tête. Nous n'allons pas nous amuser à décrire toutes ces actions car nous savons déjà qu'il va les étaler. Il avait déjà d'ailleurs fait usage de ses billes et était en train de finir un énième type, de son poing, lorsqu'il entendit une voix s'élever pour lui ordonner d'arrêter sinon... Une histoire de cervelle de jolie... M'enfin peu importe. Il n'eut pas trop le temps de dire quoi que ce soit que la demoiselle s'était déjà débarrassée de son ravisseur. Plutôt douée... Mais pourquoi s'excusant elle au juste ? Il aurait aimé le savoir mais il devait s'occuper des autres.

Lorsque tout commença,le fameux Bolton perdit conscience face à une mort qui lui semblait imminente. C'est pour cela que lorsqu'il se réveilla dans la ruelle, étalé en plein milieu de celle-ci,seul et surtout entier, il ne comprit pas vraiment ce qu'il se passait. Le bruit des pétardes le sortirent bien rapidement de ses pensées pour le ramener à la réalité. Ni une ni deux, il se releva et se mit à courir en direction de l'intérieur du hangar. Le temps de trouver un flingue,pour plomber ce con qui le poursuivait, des billets et un sac de coke, et le voilà en train de sortir du vieux bâtiment pour commencer à chercher à s'enfuir par tout les moyens possibles. Mais vu que d'un côté, le taux de chances de survie était fortement réduite, entre d'un côté Key et de l'autre les hommes de mains, Bolton opta pour choisir la fuite dans la direction opposée. Il ouvrit une fenêtre, jeta ses affaires et finit par sortir...  Pour se retrouver nez à nez avec son "héroïne". En voyant Lyra, il se figea un court instant. Il la fixa et réalisa qu'il avait toujours son apparence de petit vieu. Il s'apprêtait à dire quelque chose mais il finit par se dire que la fuite était la meilleure option. Et d'ailleurs, il courait déjà pour s'enfuir et tenter de perdre la belle entre les différents hangars.
Mais quelle journée de merde... Il voulait disparaître et qu'on lui foute la paix mais apparemment personne n'allait accéder à sa volonté.

Lyra Scytha

Dieu

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 5 samedi 15 juin 2019, 22:01:05

Soupirant doucement, elle lève les yeux au ciel. Un instant d’accalmie, enfin sereine dans cette impasse, elle entend son coeur battre la chamade. Boom boom. Boom boom. Tout à l’air calme en apparence, les rues ont été désertées très rapidement suite aux coups de feu et, maintenant, il n’y a plus que les créatures et les fous qui y restent. Elle ? Sans doute fait-elle partie des créatures. La féline forme se redresse, accroupie, puis observe l’austérité prégnante de cette rue, de ces murs craquelés, de ces briques brisées. De la peinture vandale souille les murs de bétons, l’âge a eu raison de la beauté des lieux. Auparavant, cette partie de la ville était la plus cotée. A présent, entre les ordures, les bruissements, les klaxons, l’horreur, il n’y avait que les fous qui dansent. Lyra rouvre les yeux, quelqu’un passe au-dessus de la fenêtre. Le vieu qui l’a induite en erreur tout à l’heure. Sa témérité gonfle sa poitrine, ses poumons, puis ses mains se serrent, il semble chercher ses mots, puis se met à courir, elle le poursuit. Pourquoi ? Il détale, elle s’amuse. Elle devait certainement faire cela pour s’excuser de … Ce qu’elle avait fait au bel homme aux cheveux pourpres ? Oui, c’était cela. La donzelle le suit dans les hangars, il tente de la semer, oui. Elle le suit, toujours, passant parfois par des raccourcis qui l’approchent plus de lui.

Ce vioque est particulièrement rapide… C’est bizarre non ? Pourquoi coures-tu, humain ? Ne sens-tu pas cette panthère prête à se jeter sur toi à chaque instant ? Dans sa course, elle se jette sur lui, le dos de l’homme heurte le sol et racle celui-ci sur une longue distance, en plein milieu d’un hangar. C’était certainement un dépôt d’arrivages, ou bien d’une mafia. Lyra pose ses mains sur les épaules de l’homme. Son genoux est placé sur son sternum, elle entrave bientôt les poignets de l’homme et le désarme. Elle appuie sur ses côtes, puis le fixe de ses yeux océan. Un sourire s’étire sur son visage.

Alors, c’est pas très très sympathique de mentir sur son âge et sa condition physique, papy.

Elle appuie encore jusqu’à ce que le souffle de l’homme se coupe, elle approche son visage du sien. Le choc au crâne a un peu sonné l’homme. Et maintenant, que faire, Lyra ? Elle ne sait pas du tout, devait-elle attendre que ce… ce… Contrôleur de métal ? Ce satané justicier ? L’homme se reconcentre sous elle, il lui fait goûter la caresse mordante de ses phalanges sur la joue. Elle a d’ordinaire un peu de force, disons qu’elle se défend, mais celle des hommes la dépasse largement. Il se hâte vers l’arme glissée, elle saisit sa jambe. Alors il s’intéresse à elle, tombée au sol. La belle roule sur le côté, se redresse d’une ondulation. Il la repousse d’abord, elle cogne une des étagères. Il s’avance vers le flingue, puis, soudain, reçoit une caisse, savamment lancée par la demoiselle, directement sur la tête. Elle le regarde s’effondrer, elle vient sur son dos, sur lui. Elle s’assoit et attend de voir s’il arrive.

Eh bieeeeen ! Tu en as mis du temps, m’sieur le héros. En attendant j’ai appréhendé le papy. Que vas-tu en faire ?

La belle demoiselle croise les bras, les jambes croisées, elle l’observe.

C’est quoi ton nom ? Parce que je t’avoue que j’ai pas vraiment eu l’occasion de te le demander.

Elle se relève lentement et s’approche de l’homme aux cheveux rouges, une jambe après l’autre, elle lève les yeux vers lui, puis observe le corps derrière-elle, un sourire aux lèvres.

Lyra Scytha, enchantée.

Elle lui étire son plus beau sourire, fière d’elle, même si un hématome commence à s’étendre sur sa tempe, ça ne doit pas être si grave. Elle penche la tête sur le côté et s’éloigne, vers sa prise du jour.

Blacksmith

Créature

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 6 mardi 09 juillet 2019, 11:14:10

Et c’est repartie pour une course poursuite.  Durant son combat, pour se débarrasser du petit comité qui lui avait été envoyé, il avait entre-aperçu le métamorphe qui tentait de fuir la demoiselle. Bien entendu qu’il se posa la question de savoir ce qu’elle essayait de faire, mais il fut forcé de constater qu’elle risquait d’être embarquée dans une belle mouise s'il n’intervenait pas rapidement. Il n’hésita pas une seconde et s’élança à leurs trousses à son tour, tout en tentant de se défaire de ses assaillants et en tentant de ne pas la perdre de vue. 
Lorsqu’il finit par les rejoindre, après être sûr de ne pas avoir de petits malins qui viendraient les déranger, il trouva la demoiselle assise tranquillement sur le fugitif qui ne semblait pas vraiment être en état de lui dire quoi que ce soit. Ce qui ne l’arrangeait pas le moindre du monde. La situation ne l’arrangeait pas du tout en fait. Bolton était évanoui. Vu l’état de la belle qui n’arrêtait pas de piailler, ils s’étaient certainement battus et donc, le métamorphe avait eu le temps de voir à loisir le visage de cette dernière. Mais pourtant, prendre un corps inerte sur son épaule n’était pas le moyen le plus discret de se déplacer en ville. Mais d’un autre côté, Key savait qu’il ne pouvait pas partir sans lui, puisqu’il n’avait toujours pas obtenu les informations dont il avait besoin. Il leva ses yeux pourpres enfin sur la seconde raison pour laquelle il ne pouvait laisser Bolton en paix et qui venait tout juste de lui donner son identité :

“On doit partir, mais il faut que tu restes avec moi si tu ne veux pas te retrouver assise à une chaise en train de te faire taillader ton joli visage, sans comprendre pourquoi.”


Il était conscient que ce n’était peut-être pas la meilleure façon de dire les choses, mais il préférait être franc. Tout comme il préférait la garder près de lui. S'il la renvoyait chez elle et que pour X ou Y raisons il venait à perdre Bolton, il avait peur que ce dernier ne cherche à se venger d’elle. Même s'il semblait inconscient, le forgeron préférait rester prudent. 
Il n’avait plus de temps à perdre. Il alla prendre le dormeur au sol, pour le poser sur épaule tel un vulgaire sac léger puis il se mit en marche pour quitter les lieux avant que d’autres personnes armées ne les retrouvent, ou même que la police ne soit présente. Tout en avançant, des pièces métalliques volèrent jusqu’à lui. Que ce soit des écrous, des barres fines ou autre, toute se mirent à envelopper le corps de Bolton, avant de fusionner ensemble jusqu’à former un tuyau, ressemblant à celle d’une simple canalisation, cachant ainsi le corps à la vue de tous. Il posa ce derniers pour venir défaire son hoodie et le tendre à la miss, ne se retrouvant qu’avec un débardeur blanc sur le dos qui ne cachait pas la moindre parcelle de sa musculature bien développé, ainsi que les tatouages qu’il arborait dans son cou ainsi que sur ses clavicules et ses bras.

“Mets ça et porte bien la capuche. Personne ne doit savoir qui tu es, ne doit voir ton visage ou être capable de te tracer d’une quelconque façon, une fois dehors. On va à ma voiture.”

Tout en disant cela, il se ré-attacha les cheveux convenablement en une queue de cheval, laissant voir son visage. Il reprit le tube avec le corps à l’intérieur, toujours avec facilité, puis il sortit du hangar et se mit à marcher. Ils avaient à peine posé le pied à l’extérieur qu’ils purent voir plusieurs voitures de polices passer devant eux, sirènes hurlantes, et qui se dirigeaient vers le lieu de la fusillade. Key resta à les regarder aller, puis lorsqu’elles furent toutes passées, il se mit à marcher en direction inverse de celles-ci. Ils devraient faire un large détour, mais le jeune homme préférait cette perspective à celle de voir la miss se vider de son sang.

Lyra Scytha

Dieu

Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]

Réponse 7 lundi 29 juillet 2019, 12:54:23

Après la victoire, elle déchante. Son très cher sauveur semble ne pas être du tout enchanté d’apprendre qu’elle a assommé salement cet homme… Eh il valait mieux cela non ? Elle n’allait pas le tuer. Non… Sentir la respiration de l’homme s’arrêter... Cette perspective l’effraie, c’est vrai. Silencieusement, Lyra détourne les yeux, comme si elle venait d’être réprimandée d’un regard. Ses belles prunelles s’abaissent vers le corps et elle serre les poings… Il n’a pas répondu à sa question et ça a le don de l’ennuyer grandement. En posant son regard sur le corps inconscient, elle serre les poings, elle se souvient que l’homme avait une arme et… Si elle n’avait pas fait ça ? Elle se serait certainement retrouvée à terre, découpée lentement par un homme qui ne cherche qu’à fuir cet homme flamboyant. Elle hoche la tête paisiblement, ouaip, il ne valait mieux pas faire de vagues et le suivre bien gentiment même si cela signait une privation de liberté certaine. Il valait mieux ça qu’être vidée de son sang par terre. Après, est-ce qu’elle risque véritablement quelque chose ? Lyra en doute fortement. Sa colocataire serait foutue de la retrouver quoi qu’il arrive… Néanmoins, Lyra se contenta de hocher la tête en silence sans rien ajouter.

Assise sur une chaise, attachée, à observer un homme aux lunettes noires, invisible sous la lumière trop forte d’une lampe halogène, une lame parcourant sa gorge… Non merci, sincèrement elle s’en passera. Lyra gronde contre elle-même. Qu’aurait-elle pu faire ? S’enfuir ? Et puis quoi encore ? En entendant l’acier se tordre, la belle humaine sent son échine frémir nerveusement, elle détourne les yeux et l’observe faire, ça doit être… sacrément lourd. La donzelle l’observe se déshabiller, un peu nerveuse soudain, sa jambe arrière se fléchit légèrement, elle saisit le hoodie tendu, incertaine, elle bredouille:

Je … Merci.

Aussitôt, ses beaux yeux sont voilés par l’ombre du vêtement. Aussitôt, ses cheveux sont cachés. Aussitôt… Plus personne ne peut entrevoir ses formes, en revanche, elle, elle peut observer la superbe musculature de son sauveur… Pourquoi donc est-ce que les yeux de Lyra se perdent sur ce corps? Pourquoi ce bel âtre est-il si… Intéressant ? Elle détaille distraitement, derrière-lui, ses tatouages… Son grand dos… Ses omoplates… ses lombaires… ses… Lyra. Ses mains se serrent, elle contracte son dos en silence quand les sirènes retentissent. Ses doigts cherchent s’enfouissent dans ses  poches silencieusement, elle ferme les yeux et le suit… Le suivre jusqu’à sa voiture ? Une bien mauvaise idée… mais en même temps elle lui doit la vie. La justice, le mérite, les dettes… Elle le suit dans les ruelles, silencieuse comme une ombre… Elle n’a pas envie d’aller jusqu’à sa voiture. Mais… ses menaces… Personne ne doit savoir qui elle est ? Personne ne doit savoir à quoi elle ressemble ? Personne… Lyra déglutit. Elle commence soudain à sentir ses entrailles se tordre. La mort ? Elle n’a pas vraiment songé à cette éventualité. Un flash, elle ralentit un peu sa cadence… Voilà qu’elle songe à nouveau… Elle se souvient qu’elle a failli mourir et elle déglutit légèrement… Elle rattrape son sauveur rapidement en accélérant l’allure jusqu’à sa voiture. Impatiente, elle se mordille légèrement les lèvres.

... Bon, tu m’expliques ? Qui est ce type, qui t’es ou alors il faut que j’attende encore ?

Curiosité, curiosité. Elle a parlé à voix basse fort heureusement, observant les alentours avec attention.



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