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The Stepford Wives [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

The Stepford Wives [PV]

lundi 29 octobre 2018, 01:01:10

« C’est là ! Un vrai décor de carte postale, hein, les filles ? »

À l’arrière du SUV, les trois filles de Joana Eberhart et de Bobbie Eberhart, Laura, Clara et Sarah, acquiescèrent vivement. Du haut de ses six ans, Laura était la plus grande du trio. Trois enfants que le couple Eberhart avait obtenu auprès de la clinique CT Fertility, une clinique présente dans le Nord-Est des États-Unis, et notamment à New Haven, l’une des plus grandes métropoles de l’État du Connecticut, pratiquant la gestation pour autrui, que les deux femmes avaient utilisé pour avoir leurs trois filles.

Le Connecticut était historiquement le deuxième État des États-Unis à avoir reconnu, en 2008, le mariage homosexuel. Joana et Bobbie étaient mariées depuis presque huit ans, maintenant. Les deux jeunes femmes filaient le parfait amour, et s’étaient connues à l’université d’Hartford, la capitale du Connecticut. Joana y faisait des études de journalisme (qui avaient finalement fait d’elle une photographe), et Bobbie suivait les siennes. Elles s’étaient rencontrées à une soirée étudiante arrosée, et, depuis lors, filaient le parfait amour. Vivant auparavant à New Haven, elles avaient fini par déménager, et par rejoindre un petit village plus tranquille, où le prix de l’immobilier n’était pas très élevé, et où Joana avait trouvé une annonce immobilière en faisant de longues recherches sur des annonces en ligne de particuliers. Il n’y avait bizarrement aucune agence immobilière professionnelle pour le village de Stepford.

Situé le long d’un lac, Stepford avait l’apparence d’un pur village traditionnel de la région, avec des arbres partout, et une seule route y menant. Un véritable paysage de carte postal, et un dépaysement total par rapport à New Haven, d’où elles venaient. Située dans l’aire métropolitaine de New York, New Haven était une ville moins sûre que dans le temps, et en tout cas plus polluée. Pour Bobbie, qui était assez écolo’, et ressemblait parfois à une hippie moderne, il était impensable d’élever leurs filles là-bas. Bobbie avait toujours souhaité un endroit plus tranquille, ce qui avait été rendu possible quand Joana, qui travaillait comme photographe au New Haven Register, un journal local, avait été licenciée.

Elles étaient donc parties à la recherche d’une maison, et Joana espérait bien retrouver du boulot à Stepford. Elle se voyait déjà postuler auprès de la mairie pour être la photographe officielle de la commune. Il était peu probable que Stepford ait un journal local, mais, à défaut, elle pouvait postuler près de Stamford, qui était proche de Stepford, voire Norwalk. Elle avait donc des pistes, et, pour leurs filles, Stepford se trouvait à proximité du Ward Pound Ridge Reservation, une magnifique réserve naturelle. Bref, il y avait tout pour plaire ici !

Les anciens propriétaires n’habitaient pas à Stepford. C’était une maison en indivision suite au décès de la mère, et les héritiers avaient mis la maison en vente. Pour les accueillir, il y aurait normalement la femme de ménage des lieux. Les héritiers avaient expliqué que cette femme, Martha, était une spécialité locale, une femme de ménage qui agissait dans beaucoup de maisons, et travaillait pour les services communaux. Elle avait donc les clefs. Ce qui embêtait un peu Joana, c’était de n’avoir jamais rencontré les héritiers, mais ceux-ci vivaient à des endroits assez éloignés : Floride, Californie, Texas... La vente avait été régularisée par un cabinet d’avocat new-yorkais, mais avait été assez expéditive. Joana et Bobbie avaient eu l’occasion de visiter les lieux avant de l’acheter, et avaient eu un coup de cœur pour cette maison.

« Il y aura un peu de travaux à faire, avait expliqué Martha lors de la visite, la tapisserie est décollée par endroits. Madame Hampscher n’entretenait plus son bien, avec son arthrite, mais il était impensable de la mettre en maison de retraite. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je comptais faire appel aux services de Joe Mason. C’est un artisan local, il pourra vous fournir un devis de remise en état, et vous pourrez emménager dans une maison propre avec des peintures refaites. »

Les femmes avaient acquiescé, et avaient reçu diverses photos pendant que le cabinet d’avocat procédait à toutes les formalités de vente, et qu’elles-mêmes obtenaient un crédit immobilier pour financer l’achat de la maison.

Elles rejoignirent ainsi la rue abritant leur nouvelle maison.

« Ça y est, c’est là ! »

Et les filles ne manquèrent pas de s’esclaffer de joie. Après leur appartement de New Haven, cette belle maison avec un jardin était un rêve ! Laura espérait bien, d’ailleurs, avoir enfin le droit de pouvoir avoir un chien, ce que ses Mamans avaient toujours refusé dans leur appartement.

Une vie nouvelle s’offrait à elles !

Antares/Pleione Lilianstar

Terranide

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 1 mercredi 31 octobre 2018, 13:16:20

Stepford, Connecticut. Un petit coin de paradis aux États-Unis. Dans un pays qui se veut toujours plus démesuré et grandiose, Stepford a su rester hors du temps et garder son authenticité. Bâtie en 1842 par un groupe de colons venus d'Europe, Stepford est aujourd'hui une charmante petite ville à l'allure très traditionnelle, où tout le monde s'accorde à dire qu'il fait bon vivre. Et si la ville a su résister aux effets du temps, c'est peut-être aussi le cas de ses habitants. Car à Stepford, tous les couples ont quelque chose en commun : ce sont des couples hétérosexuels mariés et avec enfants, où le mari travaille et la femme reste à la maison. Le genre de schéma qu'il était classique de rencontrer dans les années cinquante, mais qui était de moins en moins fréquent de nos jours. Et si jamais on essaie de bouleverser ce schéma, qui sait quelles conséquences cela pourra avoir.

Cette journée avait commencé comme n'importe quelle autre pour Joyce Mallone, la femme du maire George Mallone, actuellement en poste à Stepford. Elle s'était levée une heure avant son mari, avait enfilé son tablier de cuisine, avait préparé le petit-déjeuner ainsi que le déjeuner de son homme et de ses enfants, passé un rapide coup de plumeau sur les étagères, puis prit son repas avec son cher et tendre ainsi qu'avec ses deux beaux enfants. Après ça, son mari était parti travailler et elle avait conduit les enfants à l'école, comme chaque matin, puis était rentrée chez elle et avait commencé à s'occuper des tâches ménagères, comme chaque jour. Vers onze heures, elle avait recu la visite de sa voisine, Sarah Goodman, une autre épouse vivant à Stepford. Et alors qu'elles prenaient tranquillement le thé dans le salon, elles aperçurent par la fenêtre une voiture se garer dans l'allée de la maison en face. Joyce se leva et alla voir.

« Oh, viens voir Sarah. Quelqu'un emménage dans la maison de la vieille Mme Hampscher. »

« Il était temps. Cette maison est vide depuis trop longtemps. »

« J'ai hâte de voir à quoi ils ressemblent. »

D'abord, elles virent trois charmantes petites filles sortir de la voiture.

« Oh, comme elles sont mignonnes. »

Ensuite, elles virent une belle femme rousse sortir côté passager.

« Et quelle belle femme. Je parie que son mari est très beau lui aussi. »

Et enfin, du côté du conducteur... sortit une conductrice.

« Hein ? Une femme ? »

« Mais... où est le mari ? Pourquoi il n'est pas là ? Et c'est qui elle ? »

« Attends, ne paniquons pas. C'est peut-être l'agent immobilière qui vient leur faire visiter. »

Mais quand elles virent les deux femmes s'embrasser, elle laissèrent tomber leur théorie.

« Non, c'est pas l'agent immobilière. »

« J'y crois pas. Un couple sans mari qui s'installe à Stepford ? C'est impossible. »

Joyce voulait en savoir plus. Elle sortit de la maison et alla accueillir ses nouveaux voisins.

« Bonjour bonjour. Vous emménagez ici ? »

Les deux femmes confirmèrent qu'elles allaient s'installer ici, qu'elles étaient en couple et que ces charmants enfants étaient leurs filles.

« Oh... alors bienvenue à Stepford dans ce cas. Je suis Joyce Mallone, la femme du maire. J'habite juste en face de chez vous. C'est un plaisir de vous connaître. »

En bonne femme au foyer, elle savait masquer ses vrais sentiments derrière un sourire et ne pas dire ce qu'elle pense vraiment. Après les politesses d'usage, elle retourna chez elle pour pouvoir commérer avec son amie Sarah.

« C'est confirmé, les femmes sont bien ensemble. »

« Quoi ? Un couple de femmes ? Mais c'est qui la femme au foyer du coup ? »

« Ben... je sais pas. »

« Oh, ça fait trop mal à la tête de réfléchir. »

« Tu as raison. Je vais leur faire un gâteau de bienvenue parce que je suis bien élevée, mais je vais le brûler un peu en-dessous exprès. »

« Oui, elles ne méritent que ça. »

Joyce et Sarah passèrent le reste de la journée à épier les nouveaux arrivants entre deux corvées, et dès que leurs maris furent rentrés à la maison, elles leur racontèrent toute l'histoire. Autant dire que lors du pique-nique de bienvenue organisée pour la famille Eberhart ne fut agréable et chaleureux qu'en apparence. Le couple lesbien fit connaissance avec la plupart des habitants, mais plus ils en apprenaient sur cette famille, plus ces derniers les redoutaient. Une femme qui travaille, mariée à une autre femme, et avec trois filles... Le genre de famille dont on ne voulait pas à Stepford. Heureusement, il y avait une solution pour bien les intégrer. Une solution qui avait déjà été utilisé plusieurs fois par le maire pour garantir que sa jolie ville resterait un paradis. Mais avant d'en arriver là, ce dernier voulait s'assurer qu'il n'y avait pas d'autre solution.

Le lendemain du pique-nique, alors que Joana était parti à Stamford pour postuler dans un grand journal, Joyce en profita pour aller saluer Bobbie, restée seule à la maison. Son mari lui avait donné des consignes claires : voir s'il y avait ne serait-ce que la plus petite chance que les Eberhart acceptent de leur plein gré de se plier au mode de vie de Stepford. Elle frappa à la porte, et Bobbie vint lui ouvrir.

« Bonjour Bobbie. Comment allez-vous ? Il faut que je vous parle, puis-je entrer un moment ? »

Une fois à l'intérieur, la femme ne put retenir son esprit critique en voyant l'état dans lequel était la maison. Des jouets d'enfants partout, la poussière qui commençait à apparaître sur les meubles, une cuisine mal rangée avec de la vaisselle traînant dans l'évier... Mais quel genre de femme au foyer était Bobbie ?

« Eh bien... je vois que vous êtes... bien installées. »

Elle devait vraiment se mordre la langue pour ne pas dire ce qu'elle pensait vraiment de l'état de la maison. Bobbie lui demanda d'en venir au sujet de sa visite, ce qu'elle se dépêcha de faire.

« Eh bien, puisque Joana travaille et pas vous, je venais vous proposer de rejoindre le Club féminin de Stepford. C'est un club vraiment génial. On y parle recettes de cuisine, les meilleures astuces de nettoyage, lingerie sexy pour séduire nos maris, et bien d'autres sujets. Vous pourriez nous faire partager quelques unes des techniques que vous utilisez pour plaire à Joana. »

Puisqu'il était évident que le ménage n'était pas son fort, soit elle était une excellente cuisinière, soit elle était une vraie furie au lit. E tout cas, elle aurait forcément quelque chose à leur apprendre.

« Oh, et j'ai aussi un message pour elle justement. Mon mari souhaiterait lui offrir un poste de photographe au journal local, The Stepford News. Il a essayé de m'expliquer le poste, mais je n'ai pas tout compris. Elle devra voir ça avec lui. »

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 2 lundi 05 novembre 2018, 00:30:20

Bobbie et Joana étaient un couple moderne, new age. Rien de très surprenant quand on connaissait Bobbie, une femme qui avait soutenu Bernie Sanders lors de la dernière campagne, et qui maudissait Hilary Clinton d’avoir triché pour permettre de se maintenir, et perdre face à un taré comme Trump. Depuis l’arrivée de Trump au pouvoir, sa vie s’était sensiblement compliquée. Sa relation avec Joana se heurtait parfois à des connards arrogants qui la traitaient de « tantouze », de « brouteuse de démocrate » Chaque jour, la jeune femme était horrifiée par l’avenir de son pays, par les décisions explosives et irréfléchies de Trump. La construction d’un mur le long du Mexique, le déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem, le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat… Autant de décisions irréfléchies et dangereuses, soit à court terme (comme le déplacement de l’ambassade, qui avait provoqué de nombreux morts, les Israéliens ayant tiré à balles réelles sur des manifestants), soit à long terme (comme le retrait des accords sur le climat). Bobbie était donc une femme devenant de plus en plus pessimiste, et rêvant d’un second souffle aux États-Unis.
 
Pour l’heure, Bobbie était, comme Joana, en recherche d’emploi. Si Joana avait une idée assez précise, Bobbie, elle, était une artiste… Une écrivaine, plus précisément. Elle passait donc son temps chez elle, et avait dernièrement écrit plusieurs nouvelles. Elle avait reçu un prix littéraire suite à la publication de « L’Aube Noire », une histoire assez critique sur le développement d’un État policier. Là, à Stepford, elle espérait que le calme de la campagne l’aiderait à retrouver l’inspiration, et à se rapprocher de ses enfants.
 
Moderne, Bobbie pratiquait avec eux la pédagogie Montessori, une méthode d’éducation alternative très particulière, qui était en train de gagner en importance. Elle avait beaucoup lu là-dessus, et avait d’ailleurs envisagé, à un moment, de devenir éducatrice dans les prestigieuses écoles maternelles privées pratiquant cette pédagogie. Une pédagogie reposant sur l’éducation sensorielle et kinesthésique des enfants.  La méthode de Maria Montessori ne pouvait que parler à Bobbie, car elle avait commencé à y travailler en s’intéressant à des enfants défavorisés, issus de milieux sociaux pauvres.
 
Bobbie était donc une mère très cool, qui laissait ses enfants peindre, dessiner, transformant ainsi le séjour de leur maison en un véritable atelier créatif. D’ailleurs, aujourd’hui, ses trois anges étaient occupées dans le salon. En fond sonore, la télévision diffusait un dessin animé.
 
« Ça va, mes petits anges ? »
 
Laura lui présenta son dessin, représentant un chien, ce qui fit sourire Bobbie.
 
« Tu y tiens vraiment, hein ?
 -  Tout le monde a un chien, Maman ! Il faut bien nous protéger avec un chien ! »
 
Bobbie soupira doucement, un sourire évasif sur les lèvres. Mine de rien, Laura pouvait se montrer têtue quand elle le voulait. La jeune femme regarda ensuite le coin cuisine, où elle n’avait pas encore eu le temps de faire la vaisselle… Quand on sonna à la porte. Elle s’approcha de cette dernière, et eut la surprise de voir Madame Mallone, la femme du maire, une superbe blonde avec des seins volumineux.
 
« Oh… Bonjour, Madame Mallone ! »
 
La ravissante femme, bien qu’un peu BCBG malgré son look de mannequin, était venue la voir le jour de leur emménagement. Elle avait organisé un pique-nique de bienvenue, où Bobbie et Joana avaient présenté leurs enfants, qui s’étaient rapidement liés aux autres. Bobbie laissa la femme passer, un sourire sympathique sur les lèvres…

Madame Mallone commenta rapidement les lieux, tandis que Bobbie alla dans le séjour. Ses filles saluèrent poliment Madame Mallone, puis la femme du maire lui proposa ensuite de rejoindre le Club féminin de Stepford, où l’idée était notamment de discuter de « lingeries sexy pour séduire nos maris », une tournure de phrase qui laissa Bobbie curieuse.

« Hum... Vous parlez littérature à votre club ? C’est que je suis moi-même écrivaine... »

Bobbie n’avait encore rien noté du dégoût de la femme, mais, dès lors que celle-ci lui proposait un poste pour sa femme, elle ne pouvait qu’accepter.

« Je serais ravie d’y aller, en tout cas ! Enfin... Vous voulez boire quelque chose ? Un peu de café, peut-être ? Désolée de vous recevoir dans ces conditions, je n’ai même pas eu le temps de faire la cuisine, mes petits monstres demandent beaucoup de temps...
 -  J’suis pas un monstre ! » protesta Laura.

Bobbie lui sourit doucement, et ébouriffa ses cheveux.

« Vous avez un chien, Madame ?
 -  Laura, allons ! On ne questionne pas les gens comme ça, enfin !
 -  Mais, Maman... »

Bobbie posa un doigt sur ses lèvres.

« Retourne faire ton dessin ! »

Antares/Pleione Lilianstar

Terranide

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 3 jeudi 08 novembre 2018, 13:18:03

En se rendant chez les Eberhart, Joyce savait qu'elle ne trouverait pas une maison parfaitement entretenue, mais là c'était presque irréaliste. Le séjour était rempli de peintures, de dessins et de matériel artistique, la vaisselle n'était pas faite, elle pouvait voir la poussière s'étaler sur tous les meubles... Elle devait vraiment se faire violence pour ne pas partir dans tous les sens. Dès qu'elle parla du club féminin de Stepford, Bobbie lui avoua être écrivaine et lui demanda si le club parlait de littérature.

« Eh bien, si cela vous intéresse, nous organisons notre atelier littérature tous les jeudis.Je peux vous prêter le livre dont nous allons parler. Deux jours, ça fait court pour lire un livre, mais vous pourrez peut-être au moins suivre la conversation. »

Ensuite, quand elle parla du poste qui était proposée à Joana au journal, Bobbie sembla tout de suite plus ouverte à la proposition de Joyce de se joindre aux autres femmes au foyer. Elle proposa ensuite à son invitée de prendre un café.

« Oh, je ne dis pas non. En revanche, si vous avez du thé, je préférerais, merci. »

Laura, la fille aînée des Eberhart, demanda à Joyce si elle avait un chien, et sa mère se dépêcha de la renvoyer à ses dessins. Les adultes passèrent ensuite dans une autre pièce pour discuter tranquillement.

« Quand nous avons emménagé ici, mes enfants aussi ont insisté pour avoir un chien. Ne vous en faîtes pas, ça finira par leur passer. »

Les deux fils du couple Mallone étaient un peu plus âgés que Laura, mais l'aîné avait le même âge qu'elle quand le couple avait emménagé, alors elle savait très bien de quoi elle parlait.

« Donc comme ça, vous êtes écrivaine ? J'ai peut-être lu l'un de vos livres. »

Bobbie lui parla de ses nouvelles, surtout de « L'Aube Noire », le livre pour lequel elle avait été récompensée.

« Désolée, je ne crois pas avoir déjà lu ce livre, ni aucun de ceux dont vous m'avez parlé. »

A Stepford, les femmes au foyer préféraient les romans d'amour, les histoires joyeuses et les livres de cuisine, elles n'étaient sûrement pas le genre de personnes à s'interroger sur la politique ou les libertés individuelles.

« Et sinon, qu'est-ce qui vous a motivé à venir vous installer ici ? »

Pendant une heure, Joyce récolta autant d'informations que possible sur Bobbie, Joana, leur couple et leur façon de vivre. Et plus elle écoutait, plus elle avait le sentiment que les Eberhart n'avaient pas leur place à Stepford. Un esprit trop critique, trop libre, une famille qui refuse de se plier aux conventions sociales... Elle savait qu'il fallait agir.

« Bon, je vous remercie, mais je vais devoir rentrer, j'ai beaucoup de choses à faire. En tout cas, j'ai été ravie de pouvoir discuter avec vous. Le club féminin se réunit cet après-midi à 14h, j'espère vous y voir. »

Joyce salua poliment Bobbie et ses enfants puis rentra chez elle. Avant de prendre la moindre décision sur l'avenir du couple, elle voulait voir si sa nouvelle voisine allait s'intégrer à leur groupe.

A 14h, toutes les femmes du quartier de Joyce étaient rassemblées dans la salle commune de Stepford, soit environ une quinzaine de tendres et belles épouses. En arrivant, Bobbie put contempler, l'espace d'un instant, un drôle de tableau qui aurait pu donner des sueurs froides à certains.

« Ah Bobbie, ravie que vous ayez pu venir.
Écoutez moi tout le monde. Pour celles d'entre vous qui n'étaient pas au pique-nique hier, je vous présente Bobbie Eberhart, la femme de Joana Eberhart. Souhaitons lui la bienvenue parmi nous. »


Derrière les sourires et les applaudissements, tout le monde dévisageait cette femme en silence. Une femme au foyer incapable de tenir sa maison, et qui n'avait pas d'époux à accueillir le soir, une tâche dans le paysage immaculé de leur quartier et de leur ville.

« Bien, maintenant que nous sommes toutes là, nous allons pouvoir commencer. »

Toutes les femmes s'assirent sur des chaises positionnées en cercle au milieu de la pièce, Joyce faisant en sorte d'avoir Bobbie directement à côté d'elle.

« Tenez ma chère, voici le programme du club féminin. N'hésitez pas si vous avez des questions. »


Club Féminin de Stepford
Planning pour le quartier de Garden Grove


Réunions du lundi au vendredi de 14h à 16h

Lundi : Atelier cuisine
Mardi : Atelier vie de couple
Mercredi : Atelier éducation des enfants
Jeudi: Atelier littérature
Vendredi: Atelier entretien de la maison


« Vous avez de la chance en plus, vous allez découvrir notre club avec la meilleure activité de la semaine : notre atelier vie de couple. On y parle de tous les moyens que nous mettons en œuvre pour que nos époux soient toujours heureux avec nous. Et on commence avec... les essayages de lingerie. »

Hormis la nouvelle venue, toutes les femmes du club avaient apporté un sac avec elles.

« Bon, c'est moi qui commence. J'ai trouvé cette merveille sur Internet. Dès que Roger l'a vu, il m'a tout de suite sauté dessus et je peux vous dire... qu'on a passé une très bonne soirée. »

Joyce sortit le contenu du sac pour que tout le monde le voie. C'était une magnifique guêpière noire et rose, agrémentée de porte-jarretelles pour tenir des jolis collants noirs remontant jusqu'à mi-cuisse. La pièce de lingerie était sublime, aussi bien devant que derrière.

« Magnifique, n'est-ce pas ? Je vais l'enfiler pour que vous voyez bien. »

Mais alors qu'elle commençait à se déshabiller sans aucune gêne devant les autres, elle eut une meilleure idée, et se tourna vers Bobbie avec un regard pétillant de malice.

« Ma chère Bobbie, puisque vous êtes la petite nouvelle de notre groupe, que diriez-vous d'essayer ceci ? Que l'on puisse voir un peu la chance qu'a Joana. »
« Modifié: jeudi 08 novembre 2018, 21:53:21 par Antares/Pleione Lilianstar »

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 4 mardi 13 novembre 2018, 01:06:02

Joyce laissa une bien curieuse impression à Bobbie, le sentiment que cette fille était… Surprenante. En fait… Elle n’osait pas le lui dire frontalement, mais la femme avait l’air très BCBG. Stepford n’était pourtant pas située dans le cœur du Midwest, chez ces culs-terreux de l’Arkansas ou du Wyoming. Le Connecticut était un État assez progressif, mais, plus Bobbie lui parlait de sa vie à New York, et plus elle avait senti Joyce se rétracter sur place. Très ouverte, Bobbie n’avait aucun mal à assumer son homosexualité, et avait indiqué à Joyce qu’elle cherchait un cadre de vie sûr et écologiste pour éduquer leurs filles. Quand Joyce lui demanda comment elle avait eu ses filles, Bobbie avait répondu sans ombrages avoir utilisé une méthode de procréation médicalement assistée et d’insémination artificielle. Elle s’était adressée à la clinique CT Fertility, ce qui avait coûté une petite fortune, et avait nécessité un emprunt, mais elle ne regrettait rien. Ses enfants représentaient ses merveilles.
 
S’intéressant à ses opinions politiques, Bobbie, qui avait au passage préparé le thé, avait indiqué sans ombrage être démocrate, et qu’elle détestait Trump. Elle voyait en ce grossier personnage un affabulateur dangereux, un populiste de la pire espèce qui était en train de diviser le pays. Bobbie était ouverte à une société plus libre, sortant du carcan familial classique, monoparental. Elle avait déjà réfléchi à intégrer dans leur couple d’autres amis pour élever leurs filles, des amis proches, ce qui laissait entendre que Bobbie, en plus d’être lesbienne, n’avait pas une conception très stricte du mariage. Elles avaient déjà invité d’autres personnes dans leur lit, ce qu’elle n’indiqua toutefois pas à Joyce.
 
La conversation se termina avec une Joyce un peu crispée, qui lui proposa de venir à son club. Bobbie acquiesça doucement, tout en la laissant partir, restant sur le palier de la porte en la voyant s’éloigner, plongée dans ses pensées.
 
*Cette femme est assez surprenante… J’ai l’impression de plonger dans les Sixties en la voyant…*
 
Même s’il fallait reconnaître qu’elle était plutôt jolie ! En tout cas, Bobbie s’occupa à nouveau de l’emménagement, déballant plusieurs cartons, et venant aider ses enfants. Après tout, une mère devait savoir se montrer attentive, et elle les aida donc à faire leurs peintures. Joana l’appela ensuite, pour lui dire qu’elle continuait à chercher du boulot, et Bobbie lui parla ensuite du club féminin de Stepford.
 
« Oh… Écoute, c’est une opportunité à tenter, ma chérie. On vient de débarquer dans cette région, et on ne connaît personne, alors…
 -  Oui, mais je trouve que cette Joyce est un peu bizarre, elle… Je ne sais pas, je l’ai sentie coincée tout le moment qu’elle était là, et… J’ai le sentiment qu’elle était un peu horrifiée par ce qu’elle voyait, tu vois ?
 -  Ça, il est sûr que, si elle t’a vu te battre avec nos petits monstres, ça a dû la paniquer…
 -  Jo’ ! Je suis sérieuse ! Il y a quelque chose qui ne m’inspire pas confiance chez elle ![/i][/color]
 -  Bah, c’est la campagne américaine, trésor, tu sais… Tous ces gens votent républicains. Mais, si c’est la femme du Maire, elle a de l’influence, et tu sais comment ça se passe dans les petites villes… Tout le monde connaît tout le monde, c’est comme dans les bouquins de Stephen King. »
 
Sa femme trouvait toujours les mots justes pour la convaincre, et Bobbie finit par acquiescer, puis accepta de se rendre sur place. Joyce lui avait confié les coordonnées d’une nourrice, une jeune fille du quartier, qui accepta fort volontiers de les garder.
 
Grimpant dans sa voiture, Bobbie rejoignit ensuite l’hôtel de ville, laissant  la musique « She’s Like A Rainbow » des Rolling Stones déferler dans l’habitacle, ce jusqu’à rejoindre l’hôtel de ville. Un bâtiment plutôt modeste, mais somme toute assez moderne, avec des constructions récentes, dont un pont en verre suspendu reliant l’hôtel de ville à une dépendance, une ancienne maison en déshérence sur laquelle la commune avait exercé un droit de préemption pour la rattacher à la mairie, et y construire une dépendance associative.
 
À l’accueil, une femme souriante indiqua à Bobbie où se rendre, et la jeune femme se retrouva ainsi à traverser le pont en verre. Elle ouvrit une porte, descendit une volée de marches, puis en ouvrit une autre… Et entrouvrit légèrement les yeux en voyant devant elle une conglomération de belles femmes souriantes en robes.
 
« Woow… Euh… Bonjour ! » leur fit Bobbie avec un sourire un peu forcé, levant gauchement la main.
 
Dans son couple avec Joana, ce n’était clairement pas elle qui avait une position dominante. Joyce ne tarda pas à la saluer, et, rapidement, les filles s’installèrent. Joyce lui présenta alors une courte brochure, décrivant le programme du club. Bobbie le consulta, et écarquilla les yeux en voyant le libellé des activités.
 
Outre le fait que le club se réunissait tous les jours en début d’après-midi (ce qui interrogeait sur les activités professionnelles) de ces dames, certains intitulés semblaient… Totalement caricaturaux.
 
*C’est quoi, ces conneries ? Atelier cuisine ? Entretien de la maison ?*
 
Autant elle pouvait comprendre un atelier « littérature », ou même un atelier « vie de couple », mais les autres semblaient…
 
Joyce expliqua alors que l’atelier « vie de couple » ne consistait pas tant à évoquer d’éventuels problèmes conjugaux qu’à… Envisager « tous les moyens » permettant à leurs époux d’être heureux avec elle, ce qui passait notamment par des « essayages de lingerie ».
 
« Hein ? »
 
Joyce exhiba ensuite une très belle guêpière en dentelle, noire et rose, et commença à se déshabiller. Le rouge  monta aux joues de Bobbie quand elle vit la chemise de la femme tomber au sol, révélant une massive poitrine, qui semblait bien étriquée dans un soutien-gorge moulant.
 
« Mais… Mais qu’est-ce que vous faites ?! » s’écria Bobbie.
 
Les femmes demandèrent alors à Joyce de s’arrêter… Afin que Bobbie enfile la tenue ! Les yeux écarquillés, celle-ci se releva brusquement.
 
« Mais… Mais non ! » protesta-t-elle.
 
Elle papillonna des yeux, sentant la panique la saisir. Certes, elle ne pouvait pas nier que ces femmes étaient très belles, et que la guêpière avait l’air très agréable, mais… Tout de même ! Elles étaient des inconnues, et…
 
*Bordel, c’est carrément trop flippant !*
 
Ces filles étaient vraiment trop tordues pour elle !
 
« Je… Euh… Excusez-moi, mais… Je viens de me rappeler que je dois retourner m’occuper de mes filles, je… Euh… Encore merci pour votre invitation, mais je vais devoir y réfléchir un peu ! »
 
Elle pensait alors naïvement pouvoir sortir d’ici facilement…

Antares/Pleione Lilianstar

Terranide

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 5 mardi 20 novembre 2018, 20:36:42

Joyce avait invité Bobbie à la session quotidienne du club féminin avec les meilleures intentions du monde. Elle espérait que, après quelques heures en leur compagnie, cette femme rebelle à l'esprit trop libre finirait par se convertir au mode de vie de Stepford. Après tout, elles y étaient toutes parvenues, et elles étaient très heureuses de leur quotidien. Mais dès qu'elle voulut la faire participer, la rousse essaya de s'échapper en prétextant une excuse ridicule. Il était évident qu'elle avait peur, mais aucune des autres femmes ne comprenait pourquoi.

« Vous voulez déjà partir ? »

Seulement, elle eut la désagréable surprise de voir que la porte de la salle commune était fermée. Joyce se leva de sa chaise et alla vers elle pour lui expliquer.

« Oh, je suis navrée très chère, mais les mesures de sécurité anti-terroristes nous imposent de fermer les portes à clé durant les réunions pour éviter toute intrusion. Et en cas de danger, nous pouvons nous barricader ici. »

Ah, cette bonne vieille menace terroriste. Depuis le 11 septembre, on l'utilisait pour tout et n'importe quoi aux États-Unis.

« Je ne comprends pas pourquoi vous êtes aussi stressée. C'est de vous montrer nue qui vous dérange ? »

Dans toute la salle, personne ne comprenait pourquoi elle ressentait ça. Elles se déshabillaient les unes les autres et se dandinaient en lingerie sexy tous les mardis depuis des années, évoquaient leurs expériences sexuelles avec beaucoup de détails, et elles n'avaient jamais éprouvé le moindre inconfort ou autre problème du même style. Et pour bien le montrer, Joyce, qui avait déjà enlevé sa chemise, retira sa jupe et fit également tomber son soutien-gorge et sa petite culotte, libérant sa poitrine massive et son fessier bombé. Même son intimité, parfaitement épilée, était visible par toutes.

« Nous sommes entre femmes Bobbie, vous n'avez pas à avoir honte. Nous sommes toutes hétéros et fidèles à nos époux, jamais l'une d'entre nous n'oserait tromper son homme en faisant l'amour avec la femme de l'un de ses amis. Vous pouvez vous montrer sans gêne, vous êtes dans un espace sûr. »

La femme du maire faisait tout pour mettre à l'aise son invitée. Il était important pour elle que Bobbie accepte de se conformer au mode de vie et à la façon de penser des autres femmes de Stepford, et elle espérait toujours la voir le faire de son plein gré. Devoir la forcer serait regrettable, mais elle était prête à le faire s'il le fallait.

« Maintenant, si vous ne voulez vraiment pas rester, vous êtes libre de partir. Mais à votre place, je réfléchirais bien. Vous venez juste d'arriver dans notre ville, quelle genre d'image voulez-vous faire passer ? Pensez à votre femme et à vos filles. Elles aussi pâtiront de votre geste. »

Pour l'instant, Joyce se montrait raisonnable et diplomate, mais il ne lui en faudrait pas beaucoup plus avant de devenir vraiment insistante. Même les autres femmes au foyer dans la pièce commençaient à s'agiter sur leurs chaises. La femme du maire montra à son invitée sa main ouverte, dans laquelle se trouvait une petite pilule blanche.

« Si vous vous sentez stressée, je vous conseille de prendre ça. C'est un médicament miracle contre l'anxiété et le stress. Nous l'avons toutes essayé, et croyez moi, ça fait un bien fou. »

Une petite pilule blanche pour voir la vie en rose. L'idéal pour que Bobbie arrête de trop réfléchir pour les deux heures qui allaient suivre et qu'elle puisse apprécier les essayages de lingerie.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 6 lundi 26 novembre 2018, 00:35:21

Cette scène était surréaliste. Toutes ces femmes propres sur elle, bien souriantes, ces activités culturelles invraisemblables... Et, maintenant, Joyce qui se désapait devant elle ! Bobbie paniquait d’un coup, craignant d’être tombée dans une espèce de secte ! Mais la femme du maire lui indiqua que la porte était verrouillée, à cause... De la menace terroriste !

« Vous vous foutez de moi ?! »

Ce ton grossier surprit les femmes assises, qui commémorèrent entre elles, reprochant sans doute àc ette femme son comportement injurieux, grossier et déplacé. Bobbie avait le sentiment d’être tombée dans une convention de femmes bigotes ! Une sorte de variante light de « The Handmaid’s Tale », cette série dystopique très populaire où les femmes étaient devenues, dans un futur proche, les esclaves des hommes. Joyce insista alors, et fit rougir Bobbie en achevant de se déshabiller, avouant sa plus grande incompréhension face à son comportement. Les yeux de Bobbie coulissèrent sur ce corps parfait, divinement proportionné, avec des seins énormes. Elle avait une peau superbe, des formes réussies, un corps voluptueux, presque trop beau pour être vrai !

La jeune femme restait contre la porte, n’arrivant plus à aligner un mot. Elle ne croyait pas une seconde à cette histoire de menace terroriste... Ici, à Stepford, en plein milieu du Connecticut ? Elle venait du New Jersey, elle ! Bobbie savait ce qu’était la vie post-terroriste, les contrôles de sécurité fréquents, la suspicion légitime, le sentiment paranoïaque... Il n’y avait rien de tout ça ici, juste d’étonnantes bigotes super sexy qui avouèrent se consacrer exclusivement à leurs maris !

Joyce lui assura ensuite qu’elle pouvait partir, mais qu’elle avait intérêt à peser sagement le pour du contre. Bobbie la vit ensuite lui présenter une pilule blanche, et elle s’esclaffa brièvement.

« C’est pas possible... Vous êtes un genre de secte ou quoi ? Il est hors-de-question que je prenne de votre truc ! »

Elle ignorait ce qu’était cette pilule, et rien de tout ça ne lui inspirait confiance. Bobbie avait beau être une femme douce et aimante envers ses filles, elle pouvait aussi laisser parler son côté véhément et indépendant. Joyce et les autres femmes de Stepford en avaient l’illustration, et Bobbie appuya encore sur la porte.

« Maintenant, laissez-moi sortir, ou j’appelle la police ! Vous me séquestrez, c’est du kidnapping ! »

La jeune femme était nerveuse, ayant comme une très mauvaise appréhension. Elle était après tout largement en infériorité numérique, et ce n’était pas comme si elle savait se battre... Pour lui faire ingérer cette pilule et la rendre docile, il allait falloir la forcer...

Antares/Pleione Lilianstar

Terranide

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 7 mercredi 28 novembre 2018, 22:08:49

Joyce avait beau tout faire pour mettre Bobbie en confiance et lui faire une place dans le cercle des femmes de Stepford, cette dernière continuait à se montrer hostile et peu coopérative. Elle disait que les femmes présentes ici étaient une secte, qu'elle voulait s'en aller sinon elle appellerait la police pour séquestration, le tout sur un ton particulièrement agressif. Joyce avait bien envie de lui faire avaler la pilule de force pour qu'elle se taise et qu'elle puisse enfin comprendre qu'elle était dans l'erreur, mais elle se souvint qu'elle avait des instructions très précises à suivre sur la façon d'amener la famille Eberhart à devenir une famille modèle pour cette ville.

« Je ne comprends pas Bobbie. Pourquoi avez-vous peur ? C'est comme ça que nous vivons à Stepford. Si vous et votre famille voulez vivre ici, vous devrez vous adapter. Alors pourquoi ne pas commencer maintenant ? »

Mais malgré tout ce qu'elle disait, Bobbie ne voulait pas l'écouter, alors elle finit par aller dans son sens. Il fallait bien que l'une d'elles soit ouverte d'esprit, et puisque visiblement ce ne serait pas la femme Eberhart, alors c'était à elle de faire le premier pas.

« Inutile de crier Bobbie. Je vous l'ai dit, personne ne vous retient ici de force. Attendez. »

Joyce alla chercher son téléphone pour envoyer un message à l'agent d'accueil en lui demandant de venir leur ouvrir. Le temps qu'elle arrive, la femme du maire essaya encore de convaincre son invitée de rester, lui expliquant qu'elle ne risquait rien avec elles, mais rien à faire. Sitôt la porte ouverte, la femme s'en alla à toute jambes sans se retourner. Joyce alla rejoindre ses camarades, déçue de ne pas avoir su la retenir, mais à présent elle était bien fixée sur la famille Eberhart.

« Je crois qu'il va falloir employer les grands moyens avec elles. »

Le soir, après la réunion du club féminin, Joyce alla chercher ses enfants à l'école, puis rentra chez elle et s'occupa de la maison avant le retour de son mari. Elle lui exposa le résultat de la venue de Bobbie au club féminin, et le maire approuva l'idée de sa femme : il était temps que le couple Eberhart apprenne la vie à Stepford à la dure.

Le lendemain, alors que Joyce était seule chez elle, elle passa la tête par la fenêtre pour voir la maison de ses nouveaux voisins. Bobbie semblait être seule avec ses enfants, comme hier à la même heure. Joyce se doutait que Bobbie ne la laisserait pas entrer, alors elle lui écrivit une lettre qu'elle alla déposer sur son porche. Si elle acceptait de la lire, voilà ce qu'elle y trouverait :

Chère Bobbie,
Je crois que nous sommes parties du mauvais pied, vous et moi. J'en ai parlé avec mon mari, et il m'a fait comprendre que j'avais peut-être été un peu trop agressive avec vous. Pour m'excuser, mon mari et moi souhaiterions vous inviter à dîner, vous et Joana, dès que vous le souhaiterez. J'attends votre réponse avec impatience.
Cordialement,
Joyce

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 8 lundi 03 décembre 2018, 00:58:17

« Ne sois pas ridicule, Bobbie, on ne va pas déménager !
 -  Mais ces nanas sont tarées, Joana !
 -  Nous sommes au beau milieu du Connecticut, tu t’attendais à quoi ? »

Bobbie n’arrivait pas à y croire ! Depuis sa séance surprise à l’Hôtel de ville, Bobbie était entrée dans un état de paranoïa croissante. Joana était habituée à ce genre de choses. Bobbie était une femme très équilibrée, mais qui ne supportait pas la pression, et paniquait très facilement. Elle avait pare conséquent besoin de Joana pour la calmer régulièrement. Bobbie lui avait expliqué son entretien particulier, ce club surnaturel, et la femme du maire qui s’était déshabillée devant elle. Elle voulait même déménager, ce qui avait agacé Joana, qui lui avait expliqué que leurs fonds n’étaient pas illimités, et qu’elles avaient un prêt immobilier à rembourser. Partir pour aller où ? Les parents de Joana ne voulaient pas de Bobbie, et Joana ne pourrait pas accepter de vivre chez les parents de Bobbie, qui étaient très pauvres, a fortiori avec des enfants à charge.

Pour Joana, cette maison était une bonne opportunité, surtout qu’elle avait eu des entretiens très positifs hier. Elle était confiante sur le fait d’obtenir un job, et ainsi pouvoir rembourser leur crédit. Bobbie était toutefois paniquée, et Joana essayait donc depuis hier de la rassurer. Laura leur apporta ensuite une lettre déposée sur le porche, et Bobbie crut défaillir en la lisant.

« C’est hors-de-question ! » fulmina Bobbie.

Joana soupira doucement.

« Bobbie...
 -  Je ne mettrais pas un pied chez cette fille ! »

Conscientes que leurs Mamans se disputaient, Laura et ses sœurs s’éloignèrent pudiquement de la cuisine.

« Bobbie ! Les postes que je trouve ici sont tous liés à des employeurs qui se connaissent. Que crois-tu qu’ils diront si nous nous brouillons avec le maire ?
 -  Mais j’ai eu peur, Joana ! »

Joana serra alors sa femme dans ses bras, et sentit cette dernière trembler nerveusement sur place.

« Je sais, ma belle, et c’est pour ça que nous y irons ensemble. »

Bobbie hocha doucement la tête quand on sonna à la porte. Surprise, Joana alla ouvrir, en compagnie de Bobbie, et, interloquée, vit deux étonnantes femmes les saluer en entrer : Maya et Jessica. La deuxième se présenta d’ailleurs comme étant la femme du shérif, et avoir entendu parler de l’altercation à l’Hôtel de ville.

« Je tenais juste à vous dire de ne pas en vouloir à Madame Mallone.
 -  Elle a tout de même fait peur à ma femme...
 -  Madame Mallone est une femme très gentille, vous savez, elle travaille beaucoup pour notre communauté. Avec tout ce qu’on voit à la télévision, vous savez, il faut se montrer soudés.
 -  Et vous trouvez normal qu’elle se déshabille devant ma femme ? »

Difficile de ne pas loucher sur les seins monstrueux de ses femmes, leur beauté surnaturelle, grossière. Elles ressemblaient à un fantasme de bimbo qui pourrait fleurir dans l’imagination dépravée d’un cul-terreux du Texas.

« Ça n’avait rien contre votre femme, reprit Maya. Les femmes forment historiquement un collectif très fort à Stepford, c’est lié à l’histoire de notre ville. »

Jessica expliqua en effet aux deux femmes que, lors de la Seconde Guerre Mondiale, Stepford s’était retrouvée composée presque exclusivement de femmes, car tous les hommes étaient partis à la guerre. Tout en leur servant du café, Bobbie et Joana écoutèrent les explications de la femme du shérif. Elle leur indiqua que les hommes de Stepford avaient fait partie d’un seul régiment, qui avait fait partie de l’opération Market Garden, l’un des plus gros fiascos militaires des Alliés occidentaux en tentant d’envahir l’Allemagne. La quasi-totalité des hommes de Stepford avaient été tués, et, depuis lors, les femmes de Stepford avaient formé une association pour s’épauler mutuellement.

« Il existe un musée local, ici, consacré aux Sacrifiés de Stepford, ainsi qu’un mémorial. »

Suite à cela, les femmes avaient resté très liées à Stepford. Joana, qui n’avait jamais entendu parler de cette histoire, n’avait toutefois aucune raison de douter de sa véracité.

« C’est pour ça que nous avons un club avec des activités si particulières. C’est l’histoire des petites villes, tout simplement. N’en voulez pas à Madame Mallone, elle ne fait ça que pour votre bien. »

L’intervention de Maya et de Jessica eut l’effet escompté. Bobbie restait toujours sceptique, mais accepta d’aller les voir avec Joana. Joana alla donc les voir pour confirmer leur présence à un dîner, et Bobbie en profita pour se renseigner en se rendant au musée local...

Antares/Pleione Lilianstar

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 9 mercredi 05 décembre 2018, 20:46:32

Joyce se doutait qu'une simple lettre risquait de ne pas suffire face à Bobbie après ce qu'elle avait vécu lors de la réunion du club féminin, alors elle avait demandé à deux de ses amies d'aller intervenir auprès du couple Eberhart pour atténuer leurs craintes. Maya était la femme d'un des historiens travaillant au musée local, et Jessica était la femme du shérif. En emménageant à Stepford, elles avaient toutes deux renoncé à des carrières brillantes et à un bel avenir professionnel pour devenir femmes au foyer et se consacrer à leurs familles. La transition avait été difficile, mais elles en étaient sorties grandies, aussi bien sur le plan physique qu'émotionnel. Elles avaient la vie simple et joyeuse d'une bimbo ménagère qui n'avait besoin de se soucier de rien, et elles espéraient bien pouvoir partager leur joie avec Joana et Bobbie.

Bien qu'hostiles à leur présence au début, le couple Eberhart finit par entendre les arguments des femmes, qui leur expliquèrent le passif historique des femmes de Stepford et pourquoi le comportement de la femme du maire avait pu leur paraître si étrange. Elles réussirent à les convaincre d'accorder une autre chance à Stepford et à ses habitants, et Joyce se réjouit en entendant Joana lui confirmer qu'elle et sa femme viendraient dîner.

« Magnifique. Dans ce cas, nous vous attendons ce soir. Mon mari sera là aussi. »

De son côté, Bobbie avait envie de se rendre au musée local pour en apprendre plus sur l'histoire de Stepford.

« Oh, laissez moi vous accompagner. Mon mari travaille là-bas, je pourrai vous faire la visite guidée. »

En réalité, Maya avait surtout l'intention de surveiller Bobbie pour qu'elle ne fasse rien de stupide. Jessica les accompagna, et elles partirent à trois pour le musée pendant que Joyce allait se mettre aux fourneaux pour préparer le dîner de ce soir.

Dans une ville comme Stepford, la culture ne prenait pas une place très importante. Les habitants étaient des campagnards qui préféraient se concentrer sur l'instant présent plutôt que de s'intéresser au passé ou à l'avenir. Pour autant, le musée de Stepford était un endroit magnifique et très important pour tous les habitants. Il était majoritairement consacré à l'histoire de la ville, avec un gros passage sur le départ des hommes à la guerre pour l'opération Market Garden. Presque aucun d'eux n'était revenu du front, et cet événement avait marqué le début d'une forte solidarité féminine au sein de la ville. Bobbie s'abreuvait peu à peu des infos et recevait des compléments de la part de Maya et Jessica.

« Vous voyez, quand les hommes sont partis se battre, les femmes se sont retrouvées seules à Stepford. Elles ont dû apprendre à faire tourner la ville et à compenser l'absence de leurs maris. »

« Et quand on leur a annoncé que la plupart d'entre eux avaient péri sur le front, elles se sont mises à se soutenir moralement pour s'aider dans leurs deuils. »

« Vous comprenez maintenant ? Nous sommes toutes unies par un lien très fort, qui dépasse des choses aussi ridicules que la gêne de la nudité. »

« Vous verrez, bientôt vous comprendrez à quel point ce lien peut être fort. »

Maya et Jessica faisaient bien attention à ne pas y aller trop fort avec Bobbie. Le but était juste de la préparer à ce qui allait suivre.

Le soir venu, le couple Mallone accueillit le couple Eberhart pour leur dîner. En plus d'avoir l'occasion de faire plus ample connaissance, ce serait pour Joana l'occasion de discuter avec le maire d'un possible poste de photographe pour le journal local, The Stepford News. Bien que n'étant distribué qu'en ville et engageant moins de dix personnes, il permettait à tous les habitants de rester au courant du quotidien de leur jolie ville.

Quand le couple Eberhart sonna à la porte, Joyce Mallone vint leur ouvrir, vêtue d'une belle robe de soirée.

« Bonsoir mesdames. Entrez, je vous en prie.
Chéri, les Eberhart sont arrivées. »


Roger Mallone descendit de l'étage, lui aussi élégamment habillé.

« Bonsoir mesdames. Je suis ravi de vous recevoir chez nous ce soir. J'espère que vous avez faim, ma femme nous a préparé son meilleur plat : le rôti de porc avec pommes de terre rissolées. »

« Oh Roger, tu es trop gentil. »

Les adultes commencèrent par aller au salon pour l'apéritif, dégustant un bon verre de vin tout en discutant de choses et d'autres.

« Ainsi Joana, comme ma femme a dû vous l'expliquer, notre journal local cherche une nouvelle photographe. Ce n'est pas un très grand journal, mais il est très important pour notre communauté. Vous devrez couvrir les fêtes, les événements, les campagnes municipales, ce genre de choses. Le tout pour un salaire suffisant pour faire vivre votre petite famille. Si vous êtes intéressé, je peux vous donner le numéro du rédacteur en chef. »

« Ma chère Bobbie, je m'excuse encore une fois si mon comportement lors de la réunion du club féminin a pu vous choquer. J'ai bien conscience que je suis allée trop vite en besogne, il vous faut du temps pour bien vous acclimater. Mais j'espère que, une fois bien installée, nous vous reverrons au club. »

Une fois l'apéritif fini, les adultes passèrent à la cuisine pour déguster le repas de Joyce. Tout le monde s'accorda à dire que ce rôti de porc était un pur délice, ce qui fit très plaisir à la cuisinière.

« Ne bougez pas, je vais chercher le dessert : un délicieux gâteau au yaourt. »

Après le dessert, tout le monde savoura un bon digestif en discutant.

« J'espère que vous trouvez vos repères dans notre petite ville. Et si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous demander. Je suis peut-être le maire, mais je suis aussi votre voisin. »

La conversation allait bon train, mais peu à peu Joana et Bobbie commençaient à s'endormir. Une profonde torpeur les envahissait, sans qu'elle ne puisse rien faire pour y résister, et elles finirent par perdre connaissance. Roger et Joyce se levèrent de leur chaise.

« Tout est prêt à la mairie ? »

« Oui mon chéri. »

« Parfait. Aide moi à les mettre dans la voiture. »

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 10 mardi 11 décembre 2018, 00:51:48

Bobbie se renseigna effectivement sur le passé de Stepford, et recoupa ses informations sur Internet. Elle n’était pas spécialement fan d’histoire militaire, mais elle connaissait, de nom, Market Garden. Une vaste offensive alliée destinée à permettre une percée en Allemagne, et qui était l’un des plus gros échecs de la campagne américaine en Europe de l’Ouest. Une vaste opération de parachutistes qui avait échoué, et Bobbie découvrit au musée local de Stepford des articles posthumes sur les Sacrifiés de Stepford. De là à en comprendre la propension de ces femmes à la nudité spontanée ? Sans doute pas... Car Bobbie avait toujours en elle un mauvais pressentiment, la sensation que quelque chose lui échappait, que ces femmes ne lui disaient pas tout. Mais elle devait bien reconnaître que leur histoire semblait cohérente.

Quoi qu’il en soit, la soirée finit par arriver. Joana et Bobbie y allèrent donc, confiant leurs enfants à une nourrice locale. Si Bobbie était encore un peu nerveuse, Joana lui assura que tout se passerait bien.

« Ne te fais pas des films pour rien, c’est une coutume locale... Et, si ça m’aide à trouver un boulot... »

Les emplois de photographe n’étaient pas courant dans la campagne, et, en réalité, l’offre de la mairie constituait sa meilleure chance. Elle pouvait devenir une photographe officielle, et elle avait besoin de ce boulot. Le travail était un sujet que le couple évoquait peu, car c’était une source de discorde entre elles. Après tout, c’était Joana qui ramenait de l’argent, car les livres de Bobbie ne se vendaient pas très bien. Ce n’était pas que Bobbie était nulle, non, mais, de manière générale, la littérature ne rapportait pas des masses. Entre l’argent que les maisons d’édition prenaient et la concurrence féroce entre auteurs, Bobbie avait du mal à émerger, même si elle faisait de son mieux, et que Joana adorait la lire. C’était donc à elle de ramener des capitaux si elles ne voulaient pas avoir des difficultés financières. Le coût de la vie élevé à New York avait aussi été une raison justifiant leur déménagement à Stepford.

Elles se rendirent donc à la maison des Mallone, où elles furent accueillies par Joyce, dans une superbe robe de soirée.

« Bonsoir, Joyce ! Merci de nous avoir invitées !
 -  Bonsoir... »

Les deux femmes avaient enfilé des robes de soirée un peu moins voyantes, et aussi un peu plus longues. Si Bobbie était plus réservée, Joana, elle, n’avait aucune raison de se méfier du couple, et rejoignit donc Joyce vers la salle à manger. C’était une belle maison, extrêmement propre, avec un feu de cheminée, des photographies de son couple partout. Quant au maire, c’était un homme assez détonant, plutôt jeune, qui les accueillit en costume. Une voix calme, posée, tandis que les filles s’installèrent.

Pour le repas, du rôti de porc avec des pommes de terre rissolées.

« Tout cela a l’air très appétissant ! »

Joyce présenta encore ses excuses pour la séance à la mairie. Bobbie acquiesça doucement la tête, et Joana se chargea de mener la conversation, expliquant qu’elle avait déjà accompli plusieurs boulots du temps où elles étaient à New York. Las, il ne s’agissait pas de contrats stables, mais de pigistes ici et là, sans stabilité. Elle prenait aussi des photographies à titre personnel, entretenant un blog régulièrement, où elle essayait de prendre les meilleurs clichés possibles. Fort heureusement, Monsieur Mallone avait de multiples projets, et souhaitait notamment développer sur le site Internet de la commune une grande galerie photos montrant la beauté du patrimoine local.

Le projet de Monsieur Mallone était de favoriser l’investissement de la ville, et de mettre en valeur la beauté des villages américains, de lutter contre l’influence néfaste circulant sur les villages à l’abandon de cette région des États-Unis.

« C’est un projet très intéressant », reconnut la jeune femme.

Elle était assez enthousiaste à l’idée de développer sa propre activité, et même Bobbie commença à se montrer moins méfiante au cours du repas. Le dessert eut lieu, et, alors que la soirée se terminait, Bobbie cligna des yeux à plusieurs reprises, tandis que Joana étouffait un bâillement.

« Je crois que votre repas, aussi délicieux soit-il, est bien chargé... »

Elle avait du mal à conserver les yeux ouverts, et tenta de se relever.

« Excusez-moi, mais... Je ne tiens plus debout, nous devrions rentrer chez nous... »

Ce qu’elles n’eurent l’occasion de faire, puisqu’elles s’effondrèrent toutes les deux...

Antares/Pleione Lilianstar

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 11 jeudi 13 décembre 2018, 17:57:27

Mairie de Stepford, une demi-heure plus tard

Quand Joana et Bobbie sortirent enfin de leur sommeil, elles étaient attachées à des chaises. Devant elles se tenaient Roger, Joyce, Sarah, Maya et Jessica.

« Bon retour parmi nous mesdames. Je crois que vous n'avez pas bien digéré le repas. Il devait y avoir quelque chose dans le vin. »

Le maire parlait d'une voix très calme et posée, et ce malgré la panique de ses invitées.

« Je me doute que vous devez avoir beaucoup de questions, mais calmez vous un peu et je vais y répondre. Joyce chérie, allume le projecteur. »

Devant les femmes Eberhart, une diapositive apparut sur un écran blanc. C'était l'image d'un jeune couple le jour de leur mariage.

« Le mariage... une chose magnifique, n'est-ce pas ? Malheureusement, il a perdu de son importance au fil des siècles. Il y a encore quelques décennies, notre pays glorifiait les couples où l'homme travaillait et la femme s'occupait de la maison et des enfants. C'était une belle époque. Mais à cause de ces maudites féministes et de leurs stupides principes qui bourrent le crâne de nos femmes, elles se mettent à délaisser leur mariage pour se consacrer à des choses qu'elles jugent ''plus importantes'' pour elles.
A cause de ça, on voit aujourd'hui de plus en plus de femmes qui refusent de se marier à cause de convictions idiotes, ou pire encore, qui se marient uniquement pour se plier aux conventions sociales. Et une fois mariées, elles ne se consacrent plus qu'à leur carrière ou à leurs hobbys, laissant totalement de côté leur mari et leurs enfants.
Et ce phénomène a pris encore plus d'ampleur à Stepford. Après le départ des hommes pour le front, les femmes se sont mises à agir comme si elles pouvaient se passer de nous. Et quand ils sont revenus, ils n'étaient plus rien pour elles. Elles ont continué à vivre de leur côté, préférant rester entre femmes plutôt que de soutenir les soldats qui s'étaient battus pour leur pays. »


Rien que dans sa voix, on pouvait sentir que Roger était très concerné par ce sujet, et les diapos qu'il affichait appuyaient bien ses propos.

« Il n'y a pas trente-six façons de construire sa famille : le mari travaille, la femme s'occupe de la maison et des enfants. C'est cette vision que nous défendons ici, à Stepford. Et tous ceux qui ne se plient pas à cette vision sont un danger qu'il faut écarter.
C'est en suivant cette vision que j'ai repris Stepford en main. Très vite, beaucoup d'hommes qui se sentaient eux aussi délaissés m'ont rejoint. Et aujourd'hui, nous vivons enfin la vie à laquelle nous avons droit. »


A ce stade, Joana et Bobbie auraient du comprendre là où Roger voulait en venir.

« Vous vous êtes installées ici alors que vous ne correspondez pas du tout au genre de couples que nous recherchons. Toutefois, je ne peux pas vous jeter dehors sans raison, on me taxerait d'être un misogyne homophobe, et notre belle ville deviendrait la honte du Connecticut. J'ai donc décidé que, puisque je ne pouvais pas vous chasser... j'allais vous rééduquer. »

Il claqua des doigts, et Joyce alla se coller près de lui, son mari la tenant par les hanches.

« Regardez ma chère Joyce. Il y a cinq ans, elle était exactement comme vous. Elle ne pensait qu'à elle, sans se soucier de l'homme qu'elle avait choisi d'épouser et des enfants qu'elle avait décidé d'avoir. Elle n'aidait pas les enfants avec leurs devoirs, sortait tard le soir et dilapidait notre argent dans des fêtes stupides. »

« Oui, j'étais une vraie peste à l'époque. »

Roger passa une main sous la robe de sa femme, pelotant allègrement son cul pendant que Joyce soupirait de plaisir.

« Mais aujourd'hui, grâce à notre programme de rééducation, elle est devenue la parfaite épouse. Elle fait le ménage, la cuisine, elle s'occupe des enfants, et surtout elle s'occupe de moi. »

« Oh mon chéri... tu es si gentil avec moi. »

« Regardez bien cette femme, parce qu'elle est le reflet de ce que vous serez bientôt. Enfin... au moins l'une de vous deux. Il faut dire que nous sommes dans un cas particulier avec vous. En temps normal, nous nous contentions de rééduquer la femme du couple, mais là, il a fallu faire preuve d'imagination. »

Il se tourna vers sa femme, qu'il embrassa sur les lèvres avant de lui donner ses consignes.

« Je te confie les rênes Joyce. Tout est déjà prêt, tu sais ce que tu as à faire. »

« Oui mon chéri. »

Sur ces mots, le maire Mallone s'en alla et rentra chez lui, laissant le couple Eberhart entre les mains de sa femme et de ses amies.

« Bien. Maintenant que nous sommes entre femmes, il est temps de passer aux choses sérieuses. Roger compte sur moi, pas question de le décevoir. »

Maya et Jessica passèrent dans le dos de Joana et Bobbie et leur couvrirent le nez et la bouche avec un mouchoir imbibé de chloroforme. En quelques secondes, les deux femmes perdirent à nouveau connaissance, ce qui rendit leur transport plus facile.



Joana reprit connaissance peu après dans une autre pièce. L'éclairage était assuré par des ampoules en forme de bougies, posées sur de vieux luminaires, et autour d'elle de grandes bibliothèques remplies de livres. Devant elle, un écran blanc avec un vidéoprojecteur. Et derrière elle, Joyce et Sarah avec tout le matériel nécessaire pour procéder à la rééducation de la femme.

« Regarde, elle se réveille. »

Les deux femmes de Stepford allèrent se mettre de part et d'autre de la femme pour accompagner son réveil.

« Rebonjour Joana. J'espère que vous vous êtes bien reposée. »

« Maintenant que vous êtes réveillée, on va pouvoir commencer. »

Joyce et Sarha étaient souriantes, leur donnant un air des plus angoissant étant donné la situation. Elles se comportaient comme si tout ceci était normal, alors qu'elles séquestraient un couple innocent dans la mairie de leur ville avec l'intention de leur infliger des tortures physiques et psychologiques assez puissantes pour modifier leur comportement et leur personnalité.

« Après vous avoir observé, il est évident que c'est Bobbie qui porte la culotte dans votre couple, même si vous en mettez toutes les deux. »

« Haha. Très drôle Joyce. »

« Merci. Quoi qu'il en soit, nous avons décidé que c'était à vous de devenir la femme au foyer. Nous allons donc vous rééduquer dans ce sens. Nous allons vous apprendre comment vous occuper du ménage, de la cuisine, des enfants et de votre conjointe. Vous verrez, bientôt vous serez une parfaite femme pour votre chérie. »

Sarah prit une seringue et la planta dans le cou de Joana, lui injectant une substance violette dans le sang.

« Ce produit va vous aider à vous détendre. Maintenant, respirez profondément... et ouvrez votre esprit. »

Ensuite, elle posa sur sa tête un casque audio qui coupait tous les bruits extérieurs, relié à un téléphone qui contenait une piste audio que Joyce envoya dans le casque.

Une bonne femme est une femme au foyer. Une femme au foyer doit savoir cuisiner. Une femme au foyer s'occupe du ménage et de la lessive. Une femme au foyer pense d'abord à sa famille avant de penser à elle. Une femme au foyer fait souvent l'amour avec son mari. Une femme au foyer est une femme heureuse.

Grâce à la drogue injecté dans son corps, Joana était plus réceptive, et elle allait s'imprégner pendant un long moment des directives de sa nouvelle vie.



Bobbie aussi se réveilla dans une pièce isolée, mais sa pièce à elle était bien plus sombre, il n'y avait que deux ampoules accrochées au mur pour éclairer un écran blanc avec un vidéoprojecteur. Elle avait également été déshabillée, portant juste un sweat sur les épaules pour qu'elle n'ait pas trop froid. Et avant qu'elle ne comprenne vraiment ce qui lui arrivait, Jessica se présenta devant elle, mais dans une tenue un peu particulière : un maillot de bain une pièce en résille qui laissait tout voir au travers. Ses gros et lourds seins, ses fesses généreuses, et quelque chose qu'on ne s'attendait pas à voir sur une femme : une verge tendue et veineuse, qui semblait vouloir déchirer son maillot.

« Bon retour parmi nous Bobbie. »

La femme s'attendait à ce qu'elle s'enflamme en réalisant la situation dans laquelle elle était, alors autant lui donner le plus d'explications possible dès son réveil.

« Que je vous explique. Vous êtes ici parce que, après vous avoir observé, Joyce en a conclu que vous étiez la personnalité la plus forte de votre couple. En général, les couples à Stepford sont des couples hétéro, donc on se contente de remettre la femme sur le droit chemin. Mais puisque vous êtes lesbiennes, nous allons devoir vous rééduquer toutes les deux. En ce moment même, Joana apprend à être une parfaite épouse, et vous vous allez apprendre à être une femme plus... masculine si j'ose dire.
Et pour commencer, il va falloir vous remodeler un peu. »


Dans le dos de Bobbie, Maya arriva avec une seringue qu'elle lui planta dans le bassin avant d'injecter son contenu, une solution blanche qui allait vite se mêler à son sang.

« Pendant que le produit fait effet, laissez moi vous raconter une petite histoire à propos de mon ex-mari.
C'était un homme qui détestait les femmes. Un traumatisme venu de son enfance. Sa mère voulait avoir une fille, et quand il est venu au monde, elle n'a pas pu supporter l'idée d'avoir un fils. Du coup, elle s'est mise à l'habiller et à le traiter comme une fille. Son calvaire a duré jusqu'à l'âge de sept ans, quand la Protection de l'enfance l'a finalement retiré à sa mère et pris en charge. Depuis, il s'était juré de se venger des femmes pour ce que sa mère lui avait fait subir. Il a fait des études de chimie, puis a crée un sérum dont le but était de tuer les embryons femelle dans l'utérus des femmes enceintes. Ainsi, il espérait éradiquer définitivement le genre féminin de la Terre.
Quand il m'a épousé , je croyais qu'il m'aimait vraiment, mais en fait je n'étais qu'un cobaye pour lui. Il m'avait mise enceinte uniquement pour pouvoir essayer son sérum sur moi. Le produit a effectivement tué mon bébé comme il s'y attendait, mais il a aussi eu un effet... inattendu. Tout de suite après ça, j'ai quitté ce gros porc et je me suis enfuie.
Finalement, j'ai atterri à Stepford, où tout le monde a été très gentil avec moi. J'ai épousé le shérif, et le maire m'a même donné un travail : je sers de partenaire d'entraînement pour les femmes rééduquées pour être sûres que ce sont de bonnes amantes avant que nous ne les rendions à leurs maris. Mais ne vous inquiétez pas, je ne toucherai pas à Joana. Elle aura déjà assez à faire avec vous. »


Finalement, le produit injecté fit effet, et Bobbie se retrouva elle aussi avec un sexe masculin entre les cuisses. Ce dernier était cependant bien moins impressionnant que chez Jessica, il faisait à peine cinq ou six centimètres.

« Il faut un peu de temps pour que le sérum agisse complètement. En attendant, on va commencer votre travail de rééducation. »

Maya mit un casque audio à Bobbie, identique à celui de Joana, qui était raccordé à un ordinateur, lui-même raccordé au vidéoprojecteur de la pièce. Ce dernier s'alluma et envoya sur l'écran une vidéo pornographique de deux femmes, l'une normale et l'autre futa, en train de faire l'amour. Cette vidéo était là pour exciter Bobbie afin que son sexe masculin prenne sa taille finale.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 12 lundi 17 décembre 2018, 00:36:24

Les deux femmes émergèrent avec un bâillon chacune sur la bouche, ce qui les empêcha de parler pendant que le maire de Stepford leur offrit son discours délirant. Pour Bobbie, qui lisait beaucoup, elle vit avec horreur que ses théories se confirmaient. Ces types étaient des cinglés de pécores ! Une espèce de secte de WASP issue des Sixties, avant que la femme ne commence à prendre plus d’indépendance. Elles essayèrent naturellement de se libérer pendant le monologue du Maire, qui expliqua que sa femme avait été comme elles avant qu’il ne la rééduque, et qu’il entendait faire pareil avec elles. Cette histoire de « rééducation » n’était pas sans inquiéter Bobbie et Joana, mais leurs moyens d’actions étaient en l’état plus que limités. Elles ne pouvaient pas se détacher, et, si Joana ne pouvait que s’en vouloir de ne pas avoir suffisamment cru sa chérie, il était malheureusement trop tard.

Mallone termina donc en laissant les rênes à sa femme, et les deux femmes qui avaient accosté tout à l’heure Bobbie et Joana, Maya et Jessica, les neutralisèrent à nouveau, malgré leurs vaines et futiles protestations.



Joana émergea à nouveau dans une autre pièce, sans sa femme, et avec toujours un bâillon autour de la bouche. Elle nota aussi qu’elle avait été déshabillée, et était entièrement nue. Attachée sur un fauteuil, elle revit Joyce, ainsi que Madame Goodman, une voisine, et déglutit, en comprenant que tout le village devait être dans le coup.

*C’est un cauchemar, ce n’est pas possible...*

Joyce lui expliqua qu’elle allait être, dans leur schéma délirant et rétrogreade, la femme au foyer, mais, au-delà de son discours, ce qui inquiéta surtout Joana, ce fut de voir Madame Goodman avec une seringue violette. Elle se débattit, protestant en essayant de rejeter les sangles qui immobilisaient ses poignets ainsi que ses chevilles. Il y avait également un collier autour de son cou relié au fauteuil, qui l’empêchait de trop bouger la tête. Impuissante, elle ne put que gémir quand la seringue injecta en elle leur drogue, puis se retrouva ensuite avec un casque audio sur les oreilles, face à un écran blanc destiné à recevoir les images d’un vidéoprojecteur.

Soupirant encore, Joana crispa les doigts sur les accoudoirs, avant de voir des diapositives se mettre en place, montrant une petite ville américaine typique, une impasse circulaire avec des enfants qui s’égayaient gaiement, tandis que des femmes souriantes saluaient la caméra.

« Ceci est l’Amérique que nous voulons, l’Amérique des Pères Fondateurs ! Une Amérique heureuse et productive ! Une Amérique où les enfants sont bien éduqués, où les maisons sont propres ! UN HOMME POUR LE TRAVAIL, UNE FEMME POUR LA MAISON ! »

Changement d’image, montrant ensuite une banlieue américaine, avec des incendies de voitures, des émeutes, des affrontements entre la police et des émeutiers cagoulés. L’image se figea alors, et des graphiques apparurent, montrant des flèches qui décroissaient à partir des années 1970’s.

« La situation économique et sociale de l’Amérique a commencé à péricliter à partir du moment où le concept de famille a volé en éclats, à partir du moment où, sous la propagande de communistes, les femmes américaines ont voulu renier ce principe fondateur. UN HOMME POUR LE TRAVAIL, UNE FEMME POUR LA MAISON ! Ce principe est toujours valable dans les pays asiatiques, où il est admis que la femme a le contrôle sur tous les aspects intérieurs du ménage, et l’homme se charge des aspects extérieurs. Il revient donc à la femme d’éduquer les enfants, d’entretenir les économies du foyer, et à l’homme d’apporter l’argent permettant de faire vivre le couple. UN HOMME POUR LE TRAVAIL, UNE FEMME POUR LA MAISON ! »

Les images montraient maintenant des maisons d’intérieur, bien rangées, des mères veillant à ce que les enfants fassent leur devoir. Un véritable délire qui laissait Joana plus que sceptique. Tout ce qu’elle espérait, c’est que sa femme allait bien, tout en cherchant un moyen de s’échapper, de fuir de ce délire.



De son côté, Bobbie subissait également un traitement particulier. Elle avait également été déshabillée, ce qui avait été l’occasion d’enfiler sur elle la guêpière violette que Joyce lui avait présenté tantôt. Néanmoins, Bobbie écarquilla surtout les yeux en voyant Jessica. La femme de la shérif avait enfilé une sorte de maillot en bas résilles moulant ses formes pulpeuses, mais aussi... Une monstrueuse verge ! Bobbie n’en croyait pas ses yeux, et regarda cette solide matraque.

Maya lui parla ensuite, en lui expliquant qu’elle n’avait pas eu de chance au cours de la vie, et qu’elle avait rejoint Stepford pour avoir une nouvelle vie. Bobbie l’écoutait fugacement, assez mortifiée, s’inquiétant pour sa femme. En soi, elle n’en voulait pas à Joana de ne pas l’avoir écouté, car elle-même n’aurait pas pu se douter que ces tarés iraient aussi loin. Et, si Joana s’inquiétait beaucoup pour sa femme, Bobbie pensait surtout à ses enfants. Qui allait s’occuper de leurs filles ? Elles étaient entre les mains de ces folles ! Elle se débattait donc, n’écoutant qu’à moitié les longues explications de la folle, avant de sentir une  piqûre.

« Hnnnnnnnnnnn... » gémit-elle lentement.

Entre ses cuisses, Bobbie ne tarda pas à sentir quelque chose, et se tortilla sur place, sentant une vive douleur, comme si elle avait mal au ventre... Sauf que la douleur était un peu plus localisée vers son sexe. Elle couina encore, mordant son bâillon, essayant de comprendre ce qui lui arrivait, de se calmer, de penser à autre chose... Et, tandis que Jessica parlait, Bobbie vit avec stupeur quelque chose pousser en elle, puis hurla en voyant une verge apparaître. Une espèce de saucisse flasque qui pendouillait vers le bas !

« Hmmmmmmmmmmm !! Hmmmmmmmm... !! »

Elle se débattit encore plus férocement, tirant sur les sangles, essayant désespérément de se libérer, mais sans guère y parvenir. Finalement, elle reçut un casque audio sur les oreilles, et, tout en retenant ses larmes, vit ensuite, sur le vidéoprojecteur, un film pornographique. Elle déglutit en reconnaissant Maya et Jessica. Avec son membre proéminent, Jessica prenait Maya par l’arrière, et la baisait fougueusement, faisant hurler la jeune femme. La caméra changeait régulièrement d’angle, filmant l’ébat des deux femmes dans une chambre, s’embrassant copieusement.

Plus autoritaire, Jessica tirait parfois sur les cheveux de la femme tout en la sodomisant, ou s’allongeait sur elle, la baisant furieusement. Et leurs soupirs résonnaient dans les oreilles de Bobbie. Incapable de lutter contre tout ça, et malgré la terreur qu’elle ressentait, les réactions physiques de son corps ne mentaient pas.

Sa queue était doucement en train de se redresser, car elle bandait.

Antares/Pleione Lilianstar

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Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 13 jeudi 20 décembre 2018, 19:16:45


Les valeurs traditionnelles si chères au cœur de Roger Mallone l'étaient tout autant pour son épouse. Joyce partageait le désir de son cher époux de rendre à l'Amérique sa grandeur d'antan, et de permettre aux familles américaines d'être à nouveau unies et heureuses. La femme qu'elle était autrefois avait délaissé ces valeurs pour se consacrer uniquement à ses besoins et à la réalisation de ses désirs. Mais aujourd'hui, elle était une parfaite femme au foyer, soumise à son mari et ne vivant que pour sa famille. Pour elle, ce qu'elles étaient en train de faire au couple Eberhart n'étaient pas de la torture, c'était une nécessité. Il fallait que ces femmes comprennent le mode de vie de Stepford et pourquoi il était tellement merveilleux pour pouvoir ensuite l'embrasser totalement et se joindre à la communauté. En plus, même si elle ne l'avouerait jamais, elle éprouvait un certain plaisir à transformer ainsi de mauvaises femmes pour en faire de bonnes épouses. Elle avait déjà participé à plusieurs rééducations, depuis le kidnapping jusqu'à la remise de la femme au mari, mais c'était la première fois qu'elle faisait ça avec un couple lesbien, et elle avait hâte de voir le résultat.

Joyce laissa tourner la vidéo pendant dix minutes pour permettre à son contenu de bien imprégner le cerveau de Joana, puis elle lui retira le casque et l'obligea à la regarder dans les yeux. Son regard était encore vif et brillant d'une lueur de provocation, ce qui était normal. Elle n'avait pas été exposée à assez d'images pour que son esprit soit totalement brisé.

« Bien, faisons un premier test. Joana, je vais vous poser une question et vous allez me répondre. »

Elle s'assura de bien avoir toute son attention avant de lui poser la question qui devait montrer où elle en était de son assimilation.

« Un homme pour le travail ? »

Elle attendit, mais rien, alors elle réessaya.

« Un homme pour le travail ? »

« Une femme pour la maison ! »

Sarah n'avait pas pu s'empêcher de laisser filer la réponse, encore une preuve qu'elle avait bien assimilé son rôle de femme au foyer, contrairement à Joana qui continuait de vouloir résister. Joyce ne comprenait pas pourquoi la phrase ne s'était pas imprimée dans son esprit alors qu'elle l'avait entendue pendant dix minutes et que le produit injecté dans son corps était censé la rendre plus réceptive et plus malléable.

« Je crois qu'il va falloir passer au niveau supérieur. Sarah, prépare la suite. »

« Tout de suite. »

Pendant que la rousse était occupée à mettre en place le matériel pour la prochaine étape du dressage, la blonde s'adressa à son invitée pour essayer de la raisonner.

« Soyez raisonnable Joana, laissez-vous aller. Plus vous résisterez, plus ce sera difficile pour vous. J'étais à votre place il y a quelques années, et moi aussi j'ai voulu me battre. Mais très vite, j'ai compris que cela ne servait à rien parce que j'étais dans l'erreur. Je faisais passer mes besoins avant ceux de ma famille, j'étais une mauvaise mère et une mauvaise épouse. Mais maintenant que je me consacre totalement à eux, je suis une femme épanouie, aussi bien physiquement que mentalement. Vous verrez vous aussi, vous serez plus heureuse en femme au foyer qu'en femme qui travaille. »

Sarah arriva dans le dos de Joana pour lui injecter une nouvelle dose de produit, la rendant encore plus docile et malléable. Elle lui posa également un casque VR sur les yeux, attachant solidement les sangles autour de sa tête, ainsi que des écouteurs de sport dans les oreilles, qu'elle ne pourrait pas enlever en remuant la tête, tandis que Joyce installait un gonde entre ses cuisses pour lui procurer un léger plaisir physique. Pas assez pour la faire jouir, mais assez pour qu'elle soit moins encline à résister. Elles lancèrent ensuite une nouvelle série de vidéos, dans lesquelles Joana allait pouvoir voir le quotidien d'une femme au foyer heureuse : le ménage, la cuisine, la lessive, les enfants, les fêtes de quartier, et le devoir conjugal.



Jessica avait vraiment une position privilégiée au sein de Stepford. A cause de sa protubérance génitale, elle n'avait presque pas d'intimité avec son mari, peu motivé à faire l'amour avec une femme mieux membrée que lui. Du coup, pour qu'elle ait le droit de satisfaire ses pulsions, elle était devenue le coach sexuel de toutes les femmes de la ville et couchait avec elles pour qu'elles puissent s'améliorer en tant qu'amantes et essayer de nouvelles pratiques sexuelles. Elle était même rémunérée pour ça, déclarant officiellement ses revenus sous l’appellation de coach en bien-être féminin pour que le fisc ne vienne pas trop fouiner. Et c'était durant l'une de ses séances de coaching avec Maya qu'elles avaient fini par coucher ensemble tandis que l'une de leurs amies enregistrait la scène. Normalement, elle ne montrait jamais les vidéos de ses performances à d'autres personnes que celle présente avec elle à ce moment-là, mais puisque cette séance de rééducation était une première, elle avait accepté de diffuser un de ses films. On la voyait pénétrer Maya avec force, lui tirant les cheveux pendant qu'elle la sodomisait ou la prenait en levrette. Et comme elle s'y attendait, après seulement quelques minutes de visionnage, Bobbie commençait déjà à bander. Son sexe avait gagné quelques centimètres, mais il était encore loin de sa taille finale.

« On progresse. »

« Oui... hhhmmm... »

De son côté, Maya faisait de son mieux pour rester calme et concentrée sur son travail, mais revoir ce film lui rappelait à quel point elle avait pris son pied ce jour-là, et elle commençait à mouiller. Depuis la première fois que Jessica lui avait fait l'amour, elle avait du mal à prendre du plaisir avec d'autres personnes, à commencer par son cher mari. Ce dernier n'avait ni la force ni l'audace de Jessica, et encore moins son imposant pénis. Bien sûr, en tant que bonne épouse, elle se fichait de prendre du plaisir tant que son époux était comblé, mais elle était obligée de prendre souvent rendez-vous avec son amie pour des séances de coaching afin de l'aider à combattre le stress. Et là, elle en avait envie, ce qui n'échappa pas à Jessica.

« Patience Maya. Quand notre invitée sera à point, on lui offrira un spectacle qu'elle n'est pas prête d'oublier. Mais en attendant, sois sage et contrôle tes chaleurs. »

Après vingt-deux minutes, le film que visionnait Bobbie s'arrêta et Jessica retira le casque des oreilles de la femme pour pouvoir lui parler.

« Je parie que ça te démange déjà alors qu'on vient à peine de commencer. Il faut que tu saches qu'on va t'exciter pendant des heures, le temps que ta femme soit devenue une bonne épouse. Et une fois que ce sera fait, on la lâchera sur toi. Avec toute la frustration que tu auras accumulée, un seul orgasme suffira à te faire basculer. Mais en attendant, passons à la suite. »

Maya injecta une autre drogue dans le corps de leur invitée. Celle-ci était un complément du sérum d'hermaphrodisme et allait permettre aux terminaisons nerveuses de la queue de Bobbie de se réveiller, surtout au niveau de son gland. Cela allait sûrement provoquer chez elle des sensations d’électrochocs le long de sa hampe de chair. De plus, elle installa un casque VR sur sa tête et des écouteurs de sport dans ses oreilles pour pouvoir lui diffuser la vidéo suivante. Dans ce film, Jessica était assise sur un fauteuil et tenait la caméra pendant que Maya s'exerçait à la fellation sur elle. De plus, la futa ne se privait pas de commenter l'action.

« Maya... aaahhh... petite cochonne. Tu aimes... hhhmmm... gober cette grosse saucisse ? »

« Oh oui maîtresse... gggaaahhh... j'adore vous sucer la bite... hhhmmm... »

L'autre avantage de ce film était que, grâce à l'angle de vision, Bobbie pourrait avoir l'impression que c'était elle qui se faisait sucer.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Stepford Wives [PV]

Réponse 14 lundi 24 décembre 2018, 00:43:38


Joana continuait à subir cet insipide et insupportable lavage de cerveaux. Elle avait plus que jamais l’impression d’être dans une sorte de parodie, de sinistre plaisanterie. Qui était donc ces tarés ? Elle n’avait envie que d’une chose, désormais : fuir. Se tirer de cette ville de cinglés, car, même si leur idéologie nauséabonde semblait ridicule et rétrograde, les habitants étaient dangereux. Suffisamment pour les avoir droguées toutes les deux, les avoir kidnappées, et les assommer à l’aide de ces images. Joana se demandait où était sa femme, où était Bobbie. Subissait-elle aussi cela ? Finalement, la diapositive se termina, et la femme lui retira son bâillon en tentant de voir si Joana avait assimilé la leçon.

Ce à quoi celle-ci répondit :

« Écoutez, laissez-nous partir, et nous ne dirons rien, nous ne préviendrons pas la police, mais laissez-nous partir ! »

Voyant bien que cela ne marchait pas, Joyce ordonna à sa comparse de passer à la vitesse supérieure. Joana déglutit à cette idée, et s’énerva donc, tentant encore de se débattre :

« PUTAIN, LAISSEZ-MOI PARTIR, BANDE DE FOLLES ! JE VOUS TUERAI, SALOPES, LAISSEZ-MOI PARTIR !! »

Le bâillon lui fut remis de force, et elle gesticula sur place, avant que le casque en RV ne lui soit posé. On la drogua encore, et une nouvelle diapositive s’afficha, mais entrecoupée de messages subliminaux. Des flashs lumineux qui l’aveuglaient, ou des sons assourdissants qui la faisaient hurler mentalement. Tout le programme de redressement de Stepford était inspiré de programmes militaires visant à influencer le comportement des gens. On pouvait voir en cette scène une survivance du vaste Projet MK-Ultra, un projet développé par la CIA dans les années 1960’s, et visant à manipuler le comportement des gens. Joana se tortillait sur place, tandis que la vidéo continuait à tourner.

« UN HOMME POUR LE TRAVAIL ! LE TRAVAIL ! LE TRAVAIL ! LE TRAVAIL !! UNE FEMME POUR LA MAISON ! LA MAISON !! LA MAISON !! »

Tout cela devenait insupportable pour elle, des images qui hurlaient dans son corps, trop fortes, trop puissantes… Elle commençait à se sentir mal, à suer, et à faire un malaise. Le bâillon lui fut retiré à temps, car… Elle se mit à vomir sur elle-même, tremblant nerveusement sur place, tandis que la vidéo continuait à défiler. Remodeler l’esprit n’était pas une tâche facile, et il fallait pour cela commencer par épuiser physiquement et psychiquement le sujet…



Dans l’autre pièce, Bobbie subissait un autre traitement de manipulation, différent, mais tout aussi redoutable. Elle avait désormais une verge, une situation terrifiante, incompréhensible et effrayante… Mais elle avait du mal à rester concentrée. Ce produit qui remuait dans ses veines était très efficace, et voir ce spectacle pornographique intense l’excitait de plus en plus. Elle n’arrivait pas à se contrôler, et se tortillait, gémissant, tandis que, sous ses yeux, Maya et Jessica continuaient à se faire furieusement l’amour. Jessica était une femme très endurante, capable de pénétrer Maya pendant plus d’une dizaine de minutes avant de jouir, et qui, même après son orgasme, gardait encore de sa dureté. Elles baisaient donc joyeusement, Jessica tirant les cheveux de Maya en la prenant en levrette, la faisant joyeusement souffrir. Sa partenaire hurlait dans les oreilles de Bobbie. Comment rester insensible à cela ? Malgré l’horreur de la situation, ses craintes pour Joana, ses inquiétudes pour ses filles… Bobbie savait qu’elle bandait. Elle n’avait jamais ressenti une telle sensation, la sensation de son membre (son membre !) qui se redressait fièrement.

Le pire était encore à venir, car, quand la vidéo se termina, Jessica lui expliqua la suite de la soirée… Elle allait continuer à subir ce traitement pendant des heures, le temps que sa femme soit prête, et elle la baiserait ensuite. Cette idée fit sursauter Bobbie, qui secoua négativement la tête, comme pour signifier son refus à cette idée folle. Elle chercha encore à se débattre, hélas sans aucun succès. Ces femmes étaient folles ! Des tarées ! Mais, comme sa femme, Bobbie commençait en ce moment à paniquer sérieusement, car elle ne pouvait rien faire contre elles. Elles la droguèrent encore, et diffusèrent une autre vidéo.

Cette vidéo était encore plus intense, encore plus dure. Maya était là, agenouillée devant elle, et suçait sa queue. Comme Jessica l’espérait, la confusion s’établissait, et Bobbie se raidit sur place, l’effet conjugué de la drogue et de la vidéo durcissant encore son membre, le redressant fièrement.

« Mmmmhmmm… »

Une souffrance terrible s’emparait de son corps, de son être, l’épuisant, tandis que, sous ses yeux, Maya enchaînait avec un délice horrible les gorges profondes… De quoi la pousser jusqu’aux portes de la folie !


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