Joana n’était plus en état de lutter, ou de se battre. Quand les deux femmes l’emmenèrent, elle était ébranlée par tout ce qu’elles lui faisaient, et ne réagit que très mollement, avant de se retrouver immergée dans la cube. Et, le temps qu’elle commence à réagir, on approchait déjà un masque de sa bouche.
«
J-Je, non, ne... Ne faites pas ça, pitié... » s’exclama-t-elle d’une faible voix.
Évidemment, il n’y eut aucune écoute, et le masque se posa sur les lèvres, puis la cuve fut refermée. Les deux femmes la redressèrent ensuite, et le masque de RV rediffusa à nouveau les images, tandis que la cuve alla se remplir d’un liquide très particulier, qui la fit frissonner. Une ceinture métallique s’approcha ensuite, avec deux vibromasseurs à l’intérieur, et s’enfoncèrent dans son vagin et dans son fondement. Des sangles retenaient ses jambes et ses bras, et Joana se mit à gémir, se tortillant sur place, ses cris étouffés dans la cuve cryogénique. Elles l’avaient drogué, piqué, et Joana n’arrivait tout simplement plus à lutter. Elle errait donc dans la cuve, pendant que, de leur côté, les deux femmes modifiaient son corps, grâce à cette cuve surnaturelle, qui se mit à vibrer intensivement.
Joana, à l’intérieur, continuait à se tortiller sur place. Immobilisée, elle sentait les vibromasseurs la prendre régulièrement, tandis que les électrochocs venaient également, afin de la reconditionner. Un réflexe pavlovien l’amena à avoir, au bout d’un quart d’heure, son premier orgasme, tandis que, même avec la cuve et le liquide anesthésiant, elle sentait les évolutions de son corps, les transformations. Elle gémit encore doucement, se dandinant faiblement sur place, tandis que la ceinture, abritant en elle des poches de sperme synthétiques, se déchargea dans son corps. Devant elle, elle voyait un homme lui faire l’amour, mais il y avait encore, chez Joana, une sorte de blocage inconscient, de réflexe qui amena la machine à changer de programme, et à opter pour une femme équipée d’un gode, qui venait la sodomiser, ou la baiser. Puis une autre femme la rejoignit, et l’appareil trouva finalement le bon rythme, calquant les sensations de la ceinture avec l’image. Une véritable simulation, mille fois plus réaliste qu’une séance au cinéma dans une salle équipée de la technologie IMAX. Joana continuait à gémir, à se tortiller, tandis que, peu à peu, son corps se transformait...
...Jusqu’à atteindre
sa nouvelle apparence. Peu à peu, la cuve se vida, libérant le liquide, tandis que des alarmes et des voyants signalaient le changement du corps de la femme. La ceinture se retira ensuite, puis la porte s’ouvrit lentement. De la fumée s’en échappa, et les liens retenant Joana se retirèrent. La jeune femme tomba en avant, et serait bien tombée par terre si Joyce et Sarah ne la réceptionnèrent pas.
«
Haaaa... »
Joana éternua un peu, tremblant nerveusement sur place. Que s’était-il passé pendant tout ce temps ? Quels changements psychologiques avaient bien pu avoir lieu dans la tête de Joana ? Elle se pinça les lèvres en regardant les deux femmes, et ce n’était clairement pas avec le même regard de bravade qu’auparavant. C’était au contraire un regard...
Assoiffé.
«
Je... Ramenez-moi auprès de ma femme, que... Je veux me soumettre à elle... ! »
Lutter contre ces femmes, lutter contre cette pulsion qui croissait en elle... La tâche semblait être tout simplement de plus en plus impossible. Elle soupirait longuement, en sueur, tremblant nerveusement sur place, et observait, devant elle, Maya & Jessica. Les deux femmes perverses continuaient à se faire l’amour. La séance était tout simplement surréaliste, mais aussi incroyablement excitante.
Trop excitante ! Bobbie ne tenait plus sur place, elle haletait longuement, en sueur, surtout quand elle entendit les deux femmes s’adonner au plaisir suprême. Jessica se crispa en jouissant, balançant sa purée dans la bouche de Maya, jouissant copieusement, puis se rapprocha ensuite de la femme.
Bobbie avait du mal à parler, et avait même les larmes aux yeux. Elle vit alors ce sexe se rapprocher d’elle, un mandrin qui semblait bien trop réel pour être un faux. Elle sentait l’odeur, elle en percevait la puissance, la vitalité... Elle se mit à rougir, entrouvrant les lèvres, une lueur de possédée venant illuminer ses yeux. En d’autres circonstances, elle aurait repoussé cette femme, elle aurait rejeté cette infidélité... Mais sa queue était bien trop dure, bien trop douloureuse, et, presque instinctivement, elle s’y attaqua, venant lécher ce beau membre.
«
Hm-Hmmm, Maî-Maîtresse, haaaa... »
Ah, que c’était bon ! Mais qu’est-ce qu’elle pouvait avoir
mal ! Elle avait lâché spontanément ce mot, comme si tout était en train de s’écrouler chez elle. Mais, honnêtement, pourquoi chercher encore à lutter dans de telles conditions ? Elle n’était tout simplement plus en état de faire quoi que ce soit, si ce n’est subir, en espérant qu’en se montrant sagement obéissante, Jessica accepterait
enfin de la soulager de sa tension.