Meryl était une F-Girl assez dangereuse, l’une des plus autoritaires qui soit. Mère d’
April et de
Peach, elle était connue et réputée pour être aussi perverse qu’autoritaire. Il était donc normal de confier à cette femme, au demeurant une ancienne militaire, des responsabilités importantes, et notamment la surveillance de la Fut-Factory. Meryl était dans la salle de contrôle, et n’avait pas su repérer Aemiliane, en grande partie parce qu’elle était occupée à besogner l’une des gardes.
Sa massive queue s’enfonçait dans le con de la femme, qui était en levrette devant elle, couinant sous son masque. Quand la garde avait le malheur de trop baisser la tête, Meryl attrapa sa longue chevelure, formant une natte dans son dos, pour la relever, ou empoignait directement le masque. La garde se faisait ramoner depuis plus d’une demi-heure, maintenant, confirmant l’endurance surréaliste des F-Girls. Sa combinaison noire en latex, moulante et intégrale, remuait et brillait au gré des coups de reins de Meryl, lorsque l’alarme se mit à retentir dans la salle de contrôle.
«
Putain ! » pesta Meryl.
Elle relâcha la garde, sa solide queue tendue couverte de mouille, et se rapprocha rapidement d’un écran, où une autre garde ne tarda pas à apparaître.
«
Il y a eu une intrusion, Commandante ! -
Mais comment est-ce possible ? »
Une opératrice pianota sur un clavier, et fit rapidement apparaître l’image d’une caméra de surveillance. Meryl se pencha vers celle-ci, sa queue venant au passage se frotter contre l’épaule de l’opératrice, qui mouillait maintenant depuis un bon quart d’heure sur son siège, tant elle avait envie de connaître le sort de la garde. Meryl grogna en voyant une jeune femme ouvrir l’une des portes, là où dormait les Démons. Elle fuit ensuite à bride abattue, et Meryl se pinça les lèvres.
L’opératrice, qui avait la tête tournée vers sa queue, en humant l’odeur, prête à y apposer sa langue, revint brusquement à elle quand le poing de Meryl s’abattit violemment sur le bureau.
«
Retrouvez-moi cette pute d’activiste ! »
Les gardes de la Fut-Factory portaient le même uniforme : une combinaison noire moulante en latex intégrale. Seules leurs lèvres apparaissaient, et elles disposaient, à travers la cagoule, d’une visière améliorée. Aemiliane, qui fuyait, dut ainsi rapidement constater qu’il n’était pas aisé de les semer, car les deux gardes à sa poursuite étaient très rapides, et voyaient son corps à travers une vision thermique, une brillante tâche orange se détachant d’un corps bleu et froid.
En désespoir de cause, Aemiliane ouvrit une porte, et s’aventura dans un couloir latéral. Il y avait là un escalier, au fond, que la femme commença à gravir… Avant qu’une puissante main ne vienne la saisir à son cou.
«
Tiens, tiens, mais qui voilà ?! » s’exclama Meryl en plaquant Aemiliane contre le mur.
Preuve de sa force redoutable, elle avait soulevé la jeune femme au passage, venant l’écraser contre le mur. La technicienne ne touchait même plus sol, et Meryl la regarda silencieusement.
«
Tu appartiens à quelle ONG ? Quel journal ? Je te conseille de me répondre vite, salope, ou je te broie le cou ! »
Fort heureusement, Aemiliane avait pour elle un avantage… Elle était plutôt jolie, et Meryl, qui n’avait pas eu l’occasion de se décharger dans le corps de la garde, était donc très frustrée. Sa grosse queue était d’ailleurs tendue à son maximum, redressée, et la pointe de sa trompe caressait les cuisses de la jeune femme…