C’était une proposition indécente, très déplacée, et terriblement perverse. Phasmaria venait de lui proposer de l’utiliser comme urinoir, de mettre dans leur relation perverse un degré supérieur, un zeste de perversion complémentaire. Et Phasmaria était prête à l’accepter. Elle trouvait en réalité l’idée séduisante, et, plus elle y songeait, et plus elle avait envie de le faire. Comme quoi, la Déesse-terranide pouvait, elle aussi, se montrer très perverse quand elle le voulait. Esquissant un léger sourire, elle laissait planer le mystère, voyant les hésitations d’Akira, qui évoluèrent peu à peu en une lente acceptation, en un lent et profond courant qui remontait en elle, comme une pulsion profonde et irrésistible. Ses yeux se mettaient à s’embuer, et tout son corps à frémir, et Phasmaria sourit en la voyant ouvrir lentement la bouche, tirant la langue, comme pour goûter au liquide qui allait venir. C’est ainsi qu’une idée saugrenue se transforma en un désir réel, concret... Phasmaria l’observa sans rien dire, et sa main se saisit des cheveux d’Akira, ses doigts se serrant ensuite sur ses mèches, comme pour l’empêcher de bouger.
« Ok, Akira... Voyons voir jusqu’où tu es vraiment perverse, hum ? »
Phasmaria se concentra alors. Honnêtement, il lui était plus facile d’uriner sur une humaine que sur une Terranide, car, même si elle appréciait beaucoup Akira, le racisme ordinaire des humains était un élément contextuel pour expliquer la situation présente. Disons que Phasmaria, tout en aimant Akira, prenait aussi une sorte de revanche inconsciente sur le genre humain.
« Et voyons surtout si tu aimeras encore ma chatte après ça... »
La délicieuse Déesse à la peau cuivrée se concentra encore un peu... Puis le jet doré fusa. Akira sentit sur sa tête un liquide jaillir, poisseux, jaune, puis, après quelques secondes, la main de Phasmaria se raffermit davantage, et se posa sur ses cheveux, afin de plaquer ses lèvres intimes contre la bouche d’Akira. Ce fut là que la Terranide continua à uriner, directement dans sa bouche, même si des gouttes débordaient parfois... Et, si on aurait pu croire qu’elle pouvait avoir honte de ça, en réalité... En réalité, Phasmaria en ressentit surtout une profonde excitation. Son corps ronronnait furieusement, et elle se serrait contre son corps, gémissant longuement, miaulant presque, tout en continuant à lui pisser dessus.
Un délicieux jet doré qui dura bien une trentaine de secondes, avant qu’elle ne se calme, progressivement. Et, tout aussi lentement, ses doigts se desserrèrent de la chevelure d’Akira, tandis qu’elle frotta son sexe sur ses lèvres, tendrement, délicieusement... Pour venir ensuite lui sourire doucement.
« Là, là, bois bien tout, ma chérie... C’est une substance de ta Déesse, après tout, alors... Tu ne peux qu’adorer ça, non ? »
Et, vu l’érection manifeste d’Akira, il y avait fort à parier que ce soit bien le cas...