La Belle Sirène [Lyli]

Terra était un monde assez grand, se composant, pour les parties émergées, d’un vaste supercontinent. Il y avait Nexus d’un côté, et Ashnard de l’autre. Cupidon savait aussi que, près de Nexus, il y avait une vaste étendue d’eau. Elle se trouvait là, d’ailleurs. L’Ange avait dépassé les Îles Mélisi, un archipel maritime, et filait maintenant le long de l’océan. Une immense étendue d’eau à faire peur pour cette Ange. L’eau et les Anges n’avaient jamais fait bon ménage ensemble, même s’il existait des sortilèges en ce sens. Cupidon ne les maîtrisait pas, mais, pourtant, il y avait, dans l’eau, une femme qu’elle aimait tout particulièrement... C’était Cyanée, son amie d’enfance, et qui, comme elle, avait choisi de venir sur Terra. Cupidon se rapprochait d’une petite île paradisiaque isolée où elle et Cyanée avaient l’habitude de se voir. L’île était relativement proche du royaume d’Arcnos, un royaume aquatique de sirènes, qui s’aventuraient souvent dans les îles, et commerçaient avec les Mélisains. Cyanée se rendait souvent à Arcnos, et Cupidon avait très envie de la revoir.

Avisant leur île, Cupidon s’en rapprocha. Jadis, l’île avait dû servir comme cache de contrebandiers, car il y avait une trappe à côté d’un palmier, donnant à un abri naturel. Quand Cupidon avait exploré l’île, elle avait toutefois vu un cadavre squelettique, avec une vieille dague rouillée, et avait compris qu’il y avait eu, ici, jadis, un règlement de comptes. Elle avait enterré le cadavre, et utilisait les lieux comme refuge. Cupidon se posa donc sur le sable blanc, et profita du soleil et de l’air frais. L’eau venait lécher ses pieds.

*Est-ce que Cyanée va venir ?*

Cupidon avait toujours un doute. Après tout, l’Ange ne s’était pas annoncée, et venait à l’improviste. Elle tourna la tête, observant le bois calciné. Elle avait fait un feu de camp ici, la dernière fois, et elle et Cyanée en avaient profité pour faire l’amour. Un excellent souvenir pour la romantique Ange, qui se mit à rêvasser. Couchée sur le dos, elle observa les nuages flottant en l’air, essayant d’imaginer des formes et des silhouettes, voyant de belles queues de sirènes.

*Ahlàlà ! L’Ange de l’Amour qui devient amoureuse... On dirait l’histoire de Père !*

Oui, elle espérait que Cyanée viendrait... Mais, en réalité, c’était une autre sirène qui allait émerger des flots !

Les sirènes natives de Terra étaient bien plus ouvertes et curieuses que celles d'où je venais, sur Terre. C'est peut-être pour cette raison que je me sentais bien plus proche d'elles et que je pouvais leurs rendre régulièrement visites, sans passer pour une paria. Bien sure il existait aussi une race de sirène plus dangereuse, une variante aux traits plus diaboliques faces auxquels j'étais une enfant de choeur. Couvertes d'écailles sombres jusqu'à la moitié du visage, elles attiraient leurs proies au fond des abysses pour les dévorer, offrant aux légendes une variante bien plus effrayante du chant charmeurs et des belles sirènes. Ces dernières qui ressemblaient plus à des clans nomades ne possédaient l'autorisation d'entrer au royaume d'Arcnos bien heureusement, jugées trop dangereuses pour les autres sirènes, impossible donc d'en croiser sur des kilomètres à la ronde. Un fait plutôt rassurant en sachant que j'en avait blessé une bonne vingtaines ces jours-ci pour arracher leurs écailles, et que je n'étais de ce fait pas très appréciée de cette race dangereuse.

Ca a été plus difficile que d'habitude cette fois, mais il y a le compte.

Je ne le faisais ni par plaisir ni par cupidité, même si ces écailles corrompues et hautement magiques se vendaient à une véritables fortunes sur les places du marché. Non, mon but bien qu'égoïste était tout de même plus noble et les écailles me servait de monnaie d'échange à une puissante sirène du royaume sous-marin. Cette formidable sirène possédait comme la matriarche qui avait scellée ma queue écaillée, de grand pouvoir magique, capable de contrebalancer le poids de ma malédiction. Les effets n'étaient que temporaires, ne durant qu'une bonne trentaines de jours avant de devoir fragiliser le sceau de nouveau.

Je t'assures, je te dis qu'elle a survolée tout l'océan ! C'est la même créature que l'autre fois ! Elle est sur le petit ilot abandonné !
Quoi tu veux parler de cette élégante créature ailée ? Celle qui passait son temps avec Cyanée ?
Oui oui ! Tu crois qu'elle est revenue la voir ? Quelqu'un devrait aller la prévenir que Cyanée n'est pas là aujourd'hui.
Sans façon, t'imagine si elle a des serres ? Elle pourrait t'agripper avec comme un oiseau, et j'ai aucune envie de voler !

Pendant que j'attendais dans la boutiques de la puissante sirène, le flacon d'écaille à la main, cette petite discussion devant la porte captiva toute mon attention... Une créature... des ailes... sur une petite ile... Ca avait l'air fascinant, je n'avais jamais rencontrer de telles créatures sur terre. Je me mordais les lèvres et agitais ma queue de sirène comme une pendule, non je ne devais pas y aller, je devais retenir ma curiosité... Oui mais pour quel raison ? Les écailles ne bougeraient pas de ce flacon, et le malédiction du sceau était encore contenue pour une bonne dizaines d'heures... Je pouvais encore passer des jambes humaines à mon élégante queue de sirène à volonté durant cette durée, alors... elle pouvait bien attendre... non ? De toute façon je n'y resterais que quelques minutes, juste pour regarder de loin... Oui rien de plus, juste un petit regard curieux puis je reviens pour qu'elle s'occupe de mon sceau...

Quelques minutes... C'est ça oui...

Essayant de m'en persuader, j'avais remonter toute l'étendue d'eau en vitesses, ondulant énergiquement ma queue jusqu'à découvrir le petit ilot, pas bien compliqué à trouver. Après quelques regards sur le sable, il y avait effectivement une créature allongée proche de l'un des palmiers, tant occupée à regarder le ciel qu'elle ne m'avait même pas vu. En me remémorant la conversation et en repensant aux serres, j'imaginais qu'il pouvait s'agir d'une variante de harpie, seule créature volante que je connaissais. Cette simple idée m'effrayait un peu mais pas assez pour rebrousser chemin, alors je rampais sur le sable, ma queue de sirène se séparant automatiquement en une paire de jambes plus maniable hors de l'eau. Encore quelques mètres... quelques centimètres puis... mon visage obscurcit soudain le ciel devant elle, captivant toute la vision de la créature ailée qui avait maintenant devant ses yeux à la place des nuages, mon visage en gros plan.

Elle n'as pas l'odeur d'un oiseau... Me dis-je en la reniflant. Ni le gout... Fut ma secondes réflexion après un stupide petit coups de langue sur sa joue, ô combien douce ! Oui ça paraissait peut-être idiot, mais j'étais persuadée qu'une hybride oiseau aurait le gout d'un volatile ou l'odeur des plumes. Consciente de mon erreur, je me recule brusquement pour me mettre sur les genoux et l'observer dans un mot, attendant de voir si elle était agressive ou non...

Dis... t'es quoi ? Tu ressembles pas tant que ça à un oiseau finalement...

J'étais en tout cas sure d'une chose, cette créature était magnifique de la tête aux pieds et dégageait une aura captivante.

Cupidon n’avait guère de raisons d’être prudente. De base, la jeune Ange n’était d’ailleurs pas la Reine des précautions. Elle avait du mal à se méfier des autres, car elle était très naïve, avec une manie certaine à toujours vouloir voir le bon côté des personnes l’entourant. Après tout, elle venait du Paradis, et ce n’était pas au Paradis qu’on apprenait à se méfier des autres. Elle observait donc amoureusement le ciel, la tête dans les nuages, sans pouvoir se douter que quelqu’un d’autre que Cyanée viendrait... Jusqu’à ce qu’une ombre lui barre le visage. Cupidon cligna brusquement des yeux, et, par réflexe, sans pouvoir discerner ce visage sur le coup, déploya ses ailes. L’Ange s’envola en deux secondes, soulevant du sable au passage, et s’écarta prudemment.

« Hey ! » s’exclama-t-elle au passage.

Elle cligna ensuite des yeux en voyant la silhouette. Ses pieds frôlaient le sol, le sable coulant encore légèrement de ses plumes. Ses belles ailes roses venaient d’être déployées, formant sans aucun doute un spectacle assez impressionnant, visuellement parlant. Mais Cupidon constata surtout qu’une jeune femme se trouvait là... Sans queue caudale. Et c’était vraiment très étrange, car elle ne voyait aucun bateau à proximité. Cyanée lui avait toutefois dit qu’il existait des sortilèges permettant aux sirènes de se doter de jambes humaines, même si elles ne pouvaient pas rester longtemps hors de l’eau, ou délestées de leur queue.

Ne semblant pas menaçante, la mystérieuse femme lui demanda ce qu’elle était, rajoutant ensuite que Cupidon n’était pas un oiseau, « finalement »...

« Un oiseau ? » répéta-t-elle un peu bêtement.

Ce n’était pas la première fois qu’on la prenait pour un oiseau, certes, mais, ce qui intriguait surtout Cupidon, c’était l’usage du mot « finalement »... Un mot qui signifiait que leur rencontre n’était pas liée au hasard. Encore une fois, Cupidon se replongea dans ses souvenirs. Cyanée lui avait souvent parlé d’Arcnos, et elle lui avait expliqué que ce royaume aquatique, comme tout royaume, surveillait ses frontières. L’océan était loin d’être un endroit paradisiaque. Entre les Sahuagins et d’autres monstres comme des poulpes géants ou des Mégalodons, les sirènes devaient aussi faire face à des vagues de piraterie. Il arrivait en effet souvent que des navires esclavagistes cherchent à les capturer.

Plusieurs secondes passèrent donc, avant que Cupidon ne repose ses pieds sur le sol, souriant alors gentiment à la femme. À bien y réfléchir, elle ne voyait qu’une seule explication logique sur la présence de cette belle jeune femme.

« Je suis un Ange... Cupidon, l’Ange de l’Amour. Je suis venue sur cette petite île en espérant que Cyanée, une sirène, et mon amie d’enfance, me verrait, car... J’aime beaucoup lui parler. »

Elle se rassit ensuite sur le sable, rabattant également ses ailes pour paraître un peu moins impressionnante.

« Et toi ? Tu es une sirène, je suppose ? Mais... Tu peux te transformer en humaine ? Cyanée n’en est pas encore capable, alors on ne peut se rencontrer que sur des plages. C’est elle qui t’envoie ? Elle ne peut pas venir ? »

Cupidon énumérait les différentes possibilités à voix haute, même si elle ne voyait pas pourquoi Cyanée leur aurait dit qu’elle était un « oiseau »... Mais Cupidon conservait encore le mince espoir que cette femme puisse avoir des informations sur sa Cyanée.

Un ange ? C'était des créatures vraiment rares, je n'en avait encore jamais vu aucun et ma curiosité poussa presque une certaine lueur dans mes yeux. Cupidon, l'ange de l'amour ? Si j'étais loin de me douter ce qu signifiait ce titre et la personnalité que j'avais devant moi, il était au moins sure les anges dégageaient une aura convaincante... un charme Innocent et envoutant. L'ange de l'amour hein... Elle devait surement mériter cette appellation. Je n'imaginais pas les anges avec des oreilles si pointues cependant, presque elfiques, bien qu'elles fassent intégrantes parties de son charme, tout comme des cheveux d'un joli rose. Il fallait mieux s'arrêter là de toute façon, chaque parcelles de sa peau pourraient être étiqueté de magnifique... les anges étaient vraiment les sirènes des cieux. En parlant de sirène, d'ailleurs...

Cyanée...

Ce nom se répète comme un échos suite au sien, à voix basse. N'était-ce pas le nom employé par ces sirènes un peu plus tôt ? Alors l'élégante créature en question était vraiment elle, et elle était vraiment liée à une autre sirène. Qu'elle n'aille pas me faire croire que leurs relations s'arrête à des mots cependant... Connaissant le tempérament des sirènes difficile d'imaginer qu'un membre de mon espèce ne profite pas d'une si belle créature... D'ailleurs cette Cyanée allait beaucoup me servir, je ne la connaissait pas, mais elle allait m'offrir une porte grande ouverte !

Cyanée, oui je la connait parfaitement c'est... une sirène... comme moi
Ben bravo l'évidence....
Mais je suis un peu spécial, ce n'est pas vraiment une transformation pour moi, c'est une malédiction. J'ai trouvé un moyen de récupérer ma queue au contact de l'eau si je le veut, grâce à la potion concoctée par une autre sirène. Mais normalement, je ne possède que des jambes.

La sincérité était la base de toute relation, encore plus lorsqu'il s'agissait de gagner rapidement la confiance d'une inconnue. Sachant que je n'avais pas l'avantage hors de l'eau il ne fallait pas faire mauvaise impression ou la rendre suspicieuse à mon égard. Quelque chose me disait après tout, que je n'étais pas en danger si mes intentions paraissaient bonne. Elle avait l'air plutôt douce, presque enfantine, même si ses grandes ailes impressionnantes et pures pouvaient êtres effrayantes. Si elle s'envolait avec moi et que je ne touchais plus terre, qu'allait-il m'arriver ? Tiens, je ne me connaissais pas cette peur du vide, de ne plus du tout toucher terre. Pourtant ça devait être similaire à la sensation de nager...

C'est ça oui... c'est bien elle... c'est bien Cyanée qui m'envoie pour te tenir compagnie... elle ne voulait pas que tu restes seule.

Bon ok, il fallait être sincère mais pas trop non plus ! Je comptais clairement profiter de cette sirène dont je ne connaissais rien pour manipuler cet ange.

Mais pourquoi ne pas aller la voir toi même si tu l'aimes tant  ? Le royaume des sirènes n'est pas si loin, elle a déjà du t'y emmener non ? Elle a l'air de vachement te manquer en plus, les sirènes, ça ne fait pas que discuter avec les belles créatures... Lui dis-je d'un petit air coquin, comme si j'avais cerné l'étendue de leur relations.

Ainsi donc, Lyli connaissait bien Cyanée ? Quelle chance ! Cyanée n’avait toutefois jamais parlé à Cupidon de Lyli, mais même Cupidon ne pouvait pas parler à Cyanée de toutes ses rencontres. Et elle savait que Cyanée était très sociable, et très curieuse de tout. Oh, assurément, elle devait être très populaire à Arcnos ! Mais pourquoi est-ce qu’elle ne venait pas la voir ? Cette question turlupinait un peu Cupidon. Était-elle retenue ? Une urgence quelconque ? Le monde de Terra était loin d’être aussi paisible que le Paradis. Les guerres étaient fréquentes, et, dans le monde océanique, les sirènes affrontaient régulièrement des monstres aquatiques. Les Sahuagins, les Mégalodons, les poulpes... Et tant d’autres créatures encore plus monstrueuses ! Alors, quand Lyli proposa de se rendre à Arcnos, Cupidon rougit légèrement.

L’Ange observa l’eau, une main se posant pensivement sur ses lèvres. Lyli lui proposait de rejoindre Arcnos, mais il suffisait de voir Cupidon pour constater que l’idée ne l’encourageait pas tant que ça.

« C’est que... Tu sais, Lyli, les Anges n’aiment pas beaucoup l’eau. Je ne peux pas me mouvoir à l’intérieur, mes ailes sont restreintes, et... Je ne peux pas respirer non plus ! Enfin, je peux générer un sortilège pour créer une bulle d’air, mais ça n’est pas pratique. »

De fait, Cupidon avait peur de l’eau, ce qui rendait sa romance avec Cyanée d’autant plus touchante. Pour sa sirène, elle était prête à aller dans l’eau, mais elle n’avait jamais été plus loin que dans de l’eau douce, peu profonde. Or, Arcnos était dans les profondeurs de l’océan, très loin, trop loin !

« C’est quand même curieux, pourquoi Cyanée n’est pas venue ? Elle... Elle n’a rien, hein ? Je sais qu’elle a parfois tendance à s’aventurer partout, elle est très curieuse, et assez insouciante. »

À l’entendre, on aurait presque cru croire que Cupidon se décrivait à travers le comportement de sa Cyanée ! Sa naïveté était touchante, car elle ne posait pas cette question en imaginant que Lyli puisse mentir. Elle n’avait aucune raison de croire que la sirène puisse mentir et vouloir la manipuler. Il y avait forcément une bonne raison pour que Cyanée ait choisi de faire appel à cette sirène. L’Ange soupira donc lentement, bien décidée à se montrer courageuse.

Elle observa donc de nouveau Lyli, puis hocha la tête.

« Il existe... Une algue qui me permet de respirer sous l’eau, mais... Même avec cette plante, j’ignore totalement comment rejoindre Arcnos, et... Je... Enfin... Je vais avoir besoin d’une guide là-dessous... »

Parce que, mine de rien, l’eau l’effrayait quand même !

L'ange se posait beaucoup de question sur Cyanée, à tel point qu'il semblait qu'elle n'ait visiblement que ce mot à la bouche ! Loin pourtant d'être agaçants, cette situation la rendait que plus adorable. Voir l'inquiétude faire trembloter ses lèvres roses et pulpeuses, ou encore dessiner le fond de son adorable regard... Je ne me privais même pas de me lécher les lèvres lorsqu'elle ne me regardait pas. Tiens d'ailleurs, pourquoi paraissait-elle aussi belle et attirante ? Les anges n'avait pas de sexe selon ce qu'ont m'en avait dit, mais là il fallait être aveugle pour penser avoir une créature sans une appartenance précise à un genre : Cupidon était de sexe féminin à n'en pas douter.

Ces lèvres... Je ne sais pas qui est cette Cyanée, mais elle a une sacré chance. Les sirènes étant souvent un poil possessives avec ce qui leurs appartenait, il ne faudrait pas qu je croise sa route par simple sécurité...
Non elle n'a rien. Les sirènes ne sont pas aussi vulnérable qu'ont le pense tant qu'elles ne sortent pas de l'eau. Un peu comme toi j'imagine, quand tu voles dans le ciel.

Moi qui avait toujours vu les anges comme des créatures pure et forte, voila que je découvrait la naïveté d'une de ces gracieuses créatures ailée, qui de surcroit ne devait pas être très chaste . J'avais toujours du mal à imaginer qu'une sirène puisse se tenir aux côtés d'une créature si fantastique sans s'y blottir contre, sans l'embrasser. J'en serais presque jalouse rien qu'à la vision de ses grandes ailes blanches qui pourraient se refermées tendrement dans mon dos lors d'une douce étreinte... L'instant devait être magique. Moi aussi, je voulais en profiter ! Je voulais découvrir la douceur d'un ange, sentir la fierté d'avoir pu partager un moment d'intimité avec une créature si rare, si envoutante ! Cette Cyanée ne pouvait pas être la seule ! Alors quand elle parla de cette fameuse algue que je connaissais bien, un éclair de lucidité tilta dans mon esprit... Oui, c'est ça... avec la promesse qu'elle puisse respirer sous l'eau et un bon guide, la tentation de revoir sa chère sirène serait surement trop grande... Elle venait de m'offrir un plan parfait, et surtout facile à réaliser !

En effet, il existe une algue permettant à n'importe quel créature de filtrer l'air dans l'eau sans se noyer, et les effets durent un peu plus d'une heure. C'est 3 fois plus de temps qu'il en faut pour atteindre Arcnos. Je pourrais donc prendre mon temps et descendre lentement pour que tu ne soit pas accablée par a pression de l'eau trop vite, et que tu puisses profiter de la vue féérique qui prospère dans ce nouveau monde.

Autrement dit je venais de lui proposer ce dont elle avait besoin, et d'être son guide ! Néanmoins si je n'avais pas menti pour l'algue magique, j'oubliais volontairement de lui indiquer que la durée de cette respiration magique était proportionnelle à la quantité d'algue avalée... Une seule algue n'offrait que 5 minutes d'autonomie... de quoi lui offrir une sacré surprise au beau milieu de la plongée...

Bouge pas, j'en ai pour une dizaines de minute. C'est très profond mais si j'y vais seule je serais assez rapide, je vais chercher ce premier ingrédient.

Première ingrédient ? Oui, l'algue seule avait certes des propriétés magique mais la mixture possédait en réalité 3 ingrédients ! Pour le premier ça allait, j'avais plongé si profondément que la lumière avait du mal à filtrer à travers l'eau, pour prendre la fameuse algue d'une couleur rosée, comme la magnifique chevelure de l'ange ! Une fois revenue à la surface je la lui montrait avec un grand sourire amical... Une seule algue... même pas assez pour rejoindre Arcnos ! Mais bon, il fallait maintenant se concentrer sur les 2 autres ingrédients, eux aussi très simples mais...

Bon il va falloir réduire l'algue en bouillit, ce sera un peu amère. Mais avant ça il va falloir le tremper dans deux autres ingrédient... Et je les ai sur moi... Dans mon autre main, un petit morceau de corail un peu particulier, qu'il faudra écraser jusqu'à l'obtention d'une poudre verdâtre. Le gout était doux et presque sucré même... Et pour l'autre...Bon puis l'autre c'est le fluide corporel de sirène. Ca marche mieux avec de la cyprine. Dis-je un peu amusée, en posant les deux premiers ingrédients sur le côté, en me massant érotiquement et lentement entre les cuisses. Mhh... Je fais ça seule ou tu veux m'aider ? Ca irait plus vite à deux je pense, pour ne pas trop faire attendre ton amie. Cyanée était presque devenu un prétexte pour l'inciter à accélérer les choses ! Et puis... j'étais pas contre un petit moment de douceur avant le grand plongeon, moi.

Cupidon était effectivement très naïve pour une Ange. Un constat qui pouvait surprendre, mais, en réalité, beaucoup d’Anges étaient comme elle. Après tout, elle venait d’un monde paradisiaque, un monde où il n’y avait pas de guerre, pas de famine, mais un état de nature bon et bienveillant. Les habitants de ce monde vivaient heureux, à pleine satiété, et personne ne faisait preuve de malice, comme c’était le cas sur Terra. Pouvait-on vraiment, dès lors, reprocher à Cupidon son innocence ? Elle écouta donc la belle Lyli lui dire qu’elle n’avait rien à craindre, et que Cyanée allait sûrement bien. Cupidon, elle, n’avait aucune raison de se méfier des sirènes, car elle savait que les sirènes d’Arcnos n’étaient pas mauvaises, sauf quand des marins ou des pirates commettaient l’erreur de les attaquer. Lyli lui assura donc que tout allait bien, et qu’elle pouvait confectionner une algue spéciale, mais en réunissant plusieurs éléments.

« Ah bon ? s’étonna Cupidon. Cyanée ne m’a jamais parlé de ça, pourtant... »

La seule explication possible est qu’il devait s’agir d’une autre forme d’algue. Rien de bien surprenant, après tout, et Cupidon était, encore une fois, fin prête à aider cette sympathique sirène... D’ailleurs, à la base, c’était bien elle qui était venue l’aider !

« Tu es vraiment une personne très gentille, Lyli, je suis heureuse de t’avoir rencontré ! Cyanée m’avait bien dit qu’elle n’était pas la seule sirène sympathique, et je suis très heureuse de voir que c’est vrai ! »

À aucun moment, Cupidon ne pouvait imaginer que Lyli cherche à la manipuler, ou ne dissimule ses véritables intentions. Tandis qu’elle lui annonçait avoir besoin de corail, qu’elle avait avec elle, elle lui précisa toutefois ensuite que le second élément dont elle avait besoin était... De la cyprine. À ce mot, Cupidon cligna des yeux à plusieurs reprises, essayant de se convaincre qu’elle avait bien entendu ce que la femme lui disait.

« De... De la cyprine ? Vraiment ? » s’étonna-t-elle.

Mais Lyli semblait sérieuse, et commença d’ailleurs à se caresser sous son nez, avant de proposer que Cupidon ne l’aide. La jeune Ange avait beau être l’Ange de l’amour, le spectacle singulier amena quand même sur ses joues de belles rougeurs.

« Lyli, allons... ! »

Cupidon s’était précipitée vers elle, et posa sa main sur le poignet de la femme, son visage près du sien. Quelques secondes semblèrent passer, puis l’Ange sourit alors doucement à cette dernière, avant d’aller lui voler un bref baiser :

« Je suis l’Ange de l’amour, ma belle, je refuse ce genre de choses... Le sexe est l’expression physique de l’amour envers son prochain, il doit donc nécessairement être pratiqué au moins à deux ! »

Et elle l’embrassa encore, plus intensivement, tout en glissant ses propres doigts entre les cuisses de la belle sirène, venant la caresser intimement, confirmant que l’Ange n’était pas particulièrement prude, ou que, en tout cas, elle ne concevait pas le sexe comme quelque chose de foncièrement nocif...

L'ange prude aux cheveux roses s'était envolée, oh pas très loin ni même avec ses ailes, elle était toujours là mais avait laissé place à une tout autre créature, aux lèvres douces et finement pulpeuses. Qui aurait cru qu'une créature pure et angélique puisse faire preuve d'autant de passion dans un baiser, je me demandais même si elle n'était pas au fond, l'une de ces créatures aussi perverses que les sirènes. Bon, n'exagérons rien non plus, rares étaient ces espèces qui pouvaient nous égaler quand il s'agissait de prendre son pied, aussi bien bien dans la douceur que dans les actes les plus espiègles. Les succubes en faisaient parties mais surement pas les anges. Pourtant, la belle aux cheveux roses avait cette petite étincelle, cette petite chose qui repoussait mes projets à un peu plus tard. Je pouvais bien rester encore un peu hors de l'eau en sa compagnie si elle décidait de se montrer si aimable...

Qui l'aurait cru... j'ai toujours pensé que les anges étaient de pieuses créatures, choqués à la moindre goute de cyprine.

Comme quoi, il ne fallait pas se fier aux préjugés, une main se joignant à la mienne me le confirma de nouveau. C'était bien plus efficace mais aussi bien plus excitant de sentir ses doigts frotter mon intimité, en plus des miens. Nos mouvements étaient en communions et j'abandonnais totalement l'idée de l'offrir à l'océan, pour ainsi dire... Cette pensée refera surface quand la pression captivante qui nous anime retombera, mais ce n'était pas encore le moment. Je préférais me laisser envouter et tentée par ce baiser, usant de mon autre main derrière son crâne pour être sure qu'elle ne puisse me quitter. C'était si bon, si doux, même si nos lèvres épousée l'une contre l'autre et nos langues bientôt liées par ma fougue nous faisaient transpirer, sous la chaleur tropicale de l'ilot. Si ça continuais ainsi je n'allais pas tenir, il était préférable que je me colle totalement contre l'ange pour l'étreindre de mes bras, et nous guider contre le tronc d'un palmier, à l'ombre.

Oui, c'était bien mieux même si la chaleur de nos corps réchauffaient bien vite nos coeur, faisant battre le miens à la chamade...

C'est pas ta première fois avec une sirène hein, petit ange ? T'as du en faire de vilaines choses avec cette Cyanée, sur le sable chaud...

Je ne rompt le baiser que pour lui adresser ses mots avant de me replonger dans ses lèvres, y prenant cette fois mon temps. Avant d'y gouter de nouveau, je me permet d'embrasser avec douceur son cou offert à moi, à la peau chaude et claire... Un délice... même l'intérieur de mes cuisses sont déjà toute humides à la simple idée d'avoir un ange dans mes bras. Et puis, ses doigts n'y étaient pas pour rien non plus, elle s'y prenait assez bien pour que je ne la laisse s'occuper seule de mon sexe embrasé. Elle y était gagnante car cette main désormais libre se pressa contre l'un des seins de l'ange de l'amour, en la fixant d'un regard fiévreux. Bon ok, à la base c'était juste de la cyprine de sirène dont on avait besoin mais ça nous empêchait pas d'en profiter un peu plus non ? Elle n'avait pas l'air si gênée de s'être jetée sur mon sexe après tout, qui dégoulinait de son doux nectar dans sa main.

En tout cas, elle en as de la chance...

Ma main se presse d'avantage sur sa poitrine bientôt malaxée comme de la patte à modelée. Et si cette partie de l'anatomie féminine était sensible, je me rappelais d'une choses en étant perdue dans son visage. Les créatures possédant des oreilles pointues possédaient souvent une large faiblesses sur celle-ci... comme une zone érogène supplémentaire, ou quelque chose de plus sensible en tout cas. Avec malice, je fis donc semblant de me jeter de nouveau dans un baiser contre ses lèvres chaudes, avant de me jeter au dernier moment sur le bout d'une de ses oreilles pointue, pour la mordiller sans lâcher prise.

C'était par curiosité, simplement pour apprécier sa réaction...

En explorant Terra, Cupidon avait remarqué que le sexe était quelque chose de fondamentalement mal vu. Elle en avait toujours été très surprise. En fait, l’Ange avait vraiment du mal à s’expliquer pourquoi l’espèce humaine voyait ainsi le sexe comme quelque chose de « péché ». Elle ne commettait nullement un péché avec cette femme, et, quand la sirène lui avoua sa surprise par rapport au fonctionnement des Anges, Cupidon sourit doucement :

« Je suis Cupidon, Lyli. Je suis l’Ange de l’Amour, et le sexe... C’est l’expression physique de l’amour. Les Anges ne détestent pas le sexe, tu sais, c’est juste que la plupart d’entre eux y sont indifférents, car le sexe n’est pas un moyen de reproduction normal des Anges. »

Cupidon était une exception, car elle était bel et bien née de la copulation, mais, généralement, les Anges naissaient de la part d’humains morts, et dont l’âme avait été jugée suffisamment noble pour être transformée. Ils renaissaient sous forme angélique, mais leur enveloppe physique était sensible au sexe, même s’ils n’en avaient pas conscience. Les doigts de Cupidon remuaient dans son corps, et elle soupirait en sentant la sirène l’attaquer en retour. Sa main pétrit son sein, s’attardant sur le téton de Cupidon, qui pointait fièrement. Excitée, l’Ange se collait contre elle, déployant davantage ses ailes, qui se durcissaient et se tendaient sous l’effet de l’excitation, tandis que d’onctueux soupirs emplissaient l’air.

Lyli lui avait reparlé de Cyanée tout en allant suavement l’embrasser. Les deux femmes se collèrent l’une à l’autre, et la main de Cupidon empoigna les cheveux de la sirène, l’autre continuant à la masturber, deux doigts s’enfonçant en elle, remuant d’avant en arrière. Elle sentait l’intimité de la sirène se mettre à ruisseler, et Cupidon fourra ensuite sa langue dans sa bouche, prolongeant le baiser.

« Et... Cyanée était assez inexpérimentée, comme moi, en quittant le Paradis. Elle a appris auprès d’autres sirènes, et sûrement en regardant des couples se faire l’amour. »

Elle n’avait pas pensé à mal, car, en entendant les soupirs et les hurlements, elle s’était rapprochée en croyant qu’ils étaient en train de se faire attaquer, ou de se noyer. Elle avait ainsi pu les voir se faire l’amour, un spectacle fascinant. Cupidon imaginait ensuite sans difficulté Cyanée se rapprocher des autres sirènes d’Arcnos pour épancher sa curiosité.

« Le sexe librement consenti n’est pas un péché, Lyli... Nous ne faisons rien de mal, rien d’autre que nous faire mutuellement plaisir, hmmm... »

Cupidon soupirait en sentant la bouche de Lyli s’attaquer à son cou, remontant ensuite pour mordiller le lobe de son oreille, arrachant à Cupidon un cri. En retour, celle-ci se « vengea » en pinçant entre ses doigts le bouton de plaisir de la sirène, son clitoris. L’Ange de l’Amour se devait d’être à la hauteur de sa réputation, après tout.

« Et Cyanée... Hmmm... Nous avons fait l’amour sous l’eau, aussi... Je peux rétracter mes ailes, et, avec l’aide de plantes, hmmm... Elle aime m’emporter avec elle dans les fonds marins. »

L’Ange gémissait doucement, et retourna embrasser Lyli, creusant le sable avec ses jambes, soupirant doucement, sa peau se frottant à celle de la sirène. C’était un moment délicieux, tout simplement exquis, qu’elle ne voulait briser pour rien au monde, et le faisait donc volontiers durer, bien décidée à offrir à cette si gentille sirène le plaisir suprême.

« Toi aussi, hmm... Tu as de l’expérience, je le sens... »

Mon corps guidé et affolé par le plaisir creusait lentement le sable à chaque mouvement de pied, donnant l'impression de chercher un trésor. Mais pourquoi diable chercher sous le sable ce que l'ont avait déjà devant soit ? Collé à ses lèvres ? Je ne sais pas si toutes les anges avaient les lèvres si douces et pulpeuse, mais si c'était bien le cas, j'en aurais embrassé une bien avant ce jour... Comme pour rattraper ce retard, ma bouche se plonge contre la sienne dans une frénésie totale. Même lorsque l'ange me parle de Cyanée, des fonds marins, et de mon expérience, ma seule intention est de me recoller à ses lèvres comme seule réponse. Loin de moi l'idée de ne pas écouter cependant, et sa petite histoire avec Cyanée me mit même la puce à l'oreille. Alors comme ça elle était quand même aller sous l'eau malgré tout, une fois dans sa vie ? Je vois, si elle l'avait fait pour Cyanée, pas étonnant qu'elle accepte de me suivre dans les profondeurs, après avoir parlé d'elle. Cette sirène que je ne connaissais pas me rendait vraiment la tâche plus facile !

Qu'importe pour le moment, ces histoires d'eau pouvaient bien attendre, je n'étais pressée que par le soleil mordant ma peau douce, mais pas de quoi s'affoler d'une déshydratation soudaine ! A l'ombre du palmier,  j'oubliais tout de la suite, de mon vile plan pour piéger la douce créature entre mes bras, ne songeant qu'à partager ce baiser qui devint pressant. Pour quémander l'entrée de ses lèvres comme une douce faveur, j'y tapote plusieurs fois la langue avant de m'y glisser délicatement, et d'y tournoyer sensuellement. C'est un délice qui entraine ma chute dans le sable, avec l'ange sous mon corps chaud. J'y met tant de passion à danser avec sa langue que lorsque ce tango prends fin, un léger filet de salive relie nos langue un instant, avant de s'évanouir. Mon regard perçant de désirs quand à lui reste le même.

Oh alors tu es déjà aller dans les fonds finalement... Les sirènes aiment faire ça, oui... ça fait partie de leurs vices...

Il ne fallait peut-être pas que j'en dise trop à ce sujet, sinon elle se douterait qu'il y avait une autre raison pour vouloir l'aider à gagner les fonds marins. Pour couper cet élan, je me montre entreprenante et Glisse le long de son corps, jusqu'à me retrouver assisse sur son ventre en position dominante, les deux mains pressées contre ses seins. Tout en la regardant, je me lèche le contours des lèvres lentement, en palpant sa poitrine.

De l'expérience, c'est le cas de le dire... Après tout, les sirènes font plus souvent l'amour que les anges, je présume.

Une main reste sur sa poitrine, l'autre glisse le long de son ventre, tout comme mes fesses le font jusqu'à ce que nos cuisses se blottissent. A vu d'oeuil, on doit faire à peu près la même taille, nos sexe humides sont de ce fait eux aussi parfaitement collées l'un contre l'autre.

Les fluides sexuel d'un ange sont si rares... je suis certaines que ça ne fera qu'augmenter la puissance de la mixture, si on les mélanges aux miens !

Surement que ça n'aurait aucun autres effets, mais ça me paraissait être un bon prétexte pour onduler doucement mes lèvres intimes contre les siennes. Vu comme je mouillais, j'y glissais aisément et put augmenter le rythme. Difficile de dire si je pourrais jouir simplement en nous frottant comme ça l'une sur l'autre, mais je comptais de toute façon sur l'ange pour me surprendre elle aussi, maintenant que j'étais certaine qu'elle n'était pas aussi prude que ça. Suivant ces ondulations effrénées, la main malaxant son sein droit suivait le rythme, allant jusqu'à pincer le bout de son téton endurcit quand l'envie m'en prenait.

Difficile de savoir qui mouillait le plus et à qui appartenait la cyprine qui jaillissait entres nos cuisses, faisant d'avantage glisser mes frottements de bassins. Tout ce que je sais, c'est que je mouillais avec abondance, sentant même ma cyprine couler comme une rivière le long de mes cuisses. Cette extase qui montait en moi et réchauffait mon bas ventre, m'emprisonnait dans des pensées plus fougueuses, des gestes bien plus sauvages. Si empoigner son deuxième seins avec plus de vigueur en fut le premier témoins, la meilleur preuve fut tout de même mes lèvres goutant son cou chaud. De mes lèvres d'abord comme l'ont suce un délicieuse bonbon acidulé. Puis de mes dents, comme l'ont mordille affectueusement quelqu'un que l'ont apprécie un peu trop...

Cupidon sourit doucement devant Lyli. Elle avait au moins la confirmation que Cyanée n’était pas la seule sirène sympathique de Terra. Après tout, il existait des sirènes cruelles, qui dévoraient les marins. Cyanée lui en avait parlé, et lui avait recommandé de les éviter. Toutes les sirènes n’attiraient pas les marins pour coucher avec eux, certaines étaient monstrueuses, et traquaient les sirènes d’Arcnos. Mais Lyli n’avait rien à voir avec ça. L’Ange appréciait ses délicieuses lèvres, son corps agréable, sa peau douce et tendre... Elle sentit Lyli se mettre à califourchon sur elle, et se pinça les lèvres. L’Ange caressa les hanches de la sirène, s’appuyant dessus, grattant sa peau, soupirant en sentant les mains de la sirène jouer avec ses seins. Ceux-ci avaient durci, et elle gémit même quand Lyli tâta les tétons, tirant dessus avec ses doigts. La tête de Cupidon partit vers l’arrière pendant quelques secondes, puis elle sentit le corps de Lyli se creuser vers l’arrière, la sirène approchant ses cuisses des siennes, cherchant à adopter une position idéale pour que leurs intimités se frottent mutuellement. Difficile, toutefois, de réaliser cet exploit sans opter pour la position des ciseaux, mais Lyli était bien décidée à faire autrement, à rester sur le corps de l’Ange.

En tout cas, la sirène en était de plus en plus fébrile, de plus en plus excitée. Cupidon déplaça ses mains, et les posa sur le cul de la sirène, serrant chaque fesse entre ses doigts, les malaxant fortement tout en soupirant longuement. Le corps de la sirène était parcouru de tremblements nerveux tandis qu’elle pinça plus fortement son sein, tirant sur le téton, sa bouche allant mordiller son cou, le corps de la sirène s’affalant contre le sien.

« Hmmmm... !! »

La petite Ange était en train de se dire qu’elle avait un très bon feeling avec les sirènes, tout en mouillant également généreusement.

« Petite sirène, quel appétit, haaaa... Mais... Hmmm... Tu es vraiment très belle, toi aussi, ton petit cul, haaaa... Si moelleux ! »

Cupidon se plaisait à le serrer entre ses doigts en ce moment, le tortillant sur place. Elle écartait les fesses de Lyli l’une de l’autre, les écartant bien fort, tout en allant voler un nouveau baiser à ses lèvres. Si Lyli aimait mordre, Cupidon ne se montra pas en reste, et elle pinça la lèvre inférieure de la sirène, la coinçant entre ses dents, et tira dessus. Soupirant longuement, Cupidon rompit à nouveau le baiser, et glissa alors un doigt dans le fondement de la sirène. Elle l’approcha de sa rondelle, et appuya dessus, juste pour s’assurer que la sirène n’y verrait aucune objection, avant de commencer à l’enfoncer en elle.

Il est vrai que l’Ange sentait sur ses cuisses la mouille de Lyli. La sirène mouillait beaucoup, sans doute davantage que Cupidon, même si l’Ange était loin d’être en reste non plus.

« J’ignore ce qu’il en est de ma cyprine, Lyli, hmmm... Par rapport à la tienne, haaaa... »

Cyanée ne lui avait délivré aucune information là-dessus, mais, après tout, elle était une Ange... Partant de ce constat, on pouvait donc supposer que sa cyprine avait peut-être des particularités qui lui échappait. En tout cas, tandis que son doigt commençait à sodomiser Lyli, Cupidon crut tout de même bon de s’assurer que cette pénétration ne dérangeait pas Lyli outre mesure :

« Tu... Tu aimes sentir mon doigt en t-toi, Lyli... ? »

Pourquoi toute les autres créatures en voulaient-elles à mon cul ? Je n'y avait posté aucune invitation que je sache et ce n'était certainement pas la partie de mon corps attirant l'oeuil au premier regard. Non, il était loin d'être aussi développé que ma poitrine par exemple, mais j'avais fini par comprendre que ce sentiment d'interdit résultant des pénétrations anales existaient les terriens. Les sirènes arborant une longue queue écaillée à la place des jambes, ne pouvaient connaitre ces sensation particulière et si tabous normalement... Moi, j'avais fini par m'y faire, preuve étant que je ne giflais même pas l'ange pour s'y être introduit, soupirant d'un petit gémissement mignon à la place. Sous la surprise, mon corps se cambre un peu en avant et ne fait que presser d'avantage nos sexes l'un sur l'autre.

Espèce de... de petite vicieuse...

Le petit sourire illuminant mon visage aux joues rouges de plaisir, ne peut tromper l'excitation de ce doigt qui me fait d'avantage mouiller. Je le lui rendrait en temps voulu de toute façon, son derrière pur de petite ange y aurait le droit mais... surement avec plus de fougue que son petit index. Mon corps n'avait pas encore dévoiler tout ses secrets et je jubilais déjà à l'idée de tout lui montrer. Pour cela, il fallait déjà jouir. Alors au diable la fierté, je la regardais le plus intensément possible pendant qu'elle capturait ma lèvre inférieure entre ses dents, pendant qu'une des mains quittait sa poitrine angélique pour guider son bras. Je lui suggérait de se reposer entre mes fesses pour qu'elle continue de me doigter, avec un large sourire de défis.

Je comptais tout donner pour l'obtention de ce dernier ingrédient et m'agitais donc avec une vigueur plus soutenue. De haut en bas, de gauche à droite, mes lèvres enflées et chaudes de plaisir percutaient les siennes dans une friction délicieuse et juteuse. On pouvait aisément deviner la quantité de cyprine qui éclaboussait au vu des sons très humides qui taisait le silence de l'ile. Mais même pas sure que Cupidon puisse les entendre avec mes gémissements toujours aussi adorables proche de ses oreilles pointues. Le seul moyen de les faire taire fut un nouveau baiser profond et langoureux. Et encore, l'excitant bruits de nos lèvres qui s'embrassaient ne pouvait passer inaperçu.

* C'est rare que je puisse prendre mon pied en dehors de l'eau... les anges sont vraiment des créatures délicieuses. *

Je sentais que je pouvais bientôt jouir, mes jambes tremblaient légèrement signe que j'étais excitée par la proximité de nos corps. Mais je voulais que nos jus se mélangent, que nous échangions cette orgasme ensemble. Je devais attendre l'ange pour cela, et l'inciter d'avantage à l'excitation.

Ainsi pendant que mon éternelle main massait son seins avec la même insistance et jouait avec son téton, l'autre, qui avait guidé son bras vers mes fesses, se glissa entre le sable et la croupe angélique. Bien que serrais fort son derrière et que j'approchais l'index pour faire croire à une pénétration anale à mon tours, je n'en fit rien. Le danger de ce doigt s'introduisant dans son fondement n'arrivait jamais, mais ça elle ne pouvait pas le savoir, et je voulais la faire frémir, lui donner l'espérance ou la peur que celui-ci puisse déraper pour de bon et la pénétrer. Je ne faisais que caresser l'entrée de ce trou si tabou d'un mouvement circulaire et espiègle, tout en agitant mon corps de toute part comme un animal en chaleur qui ne pouvait se soulager lui même. Je me sentais toute bouillonnante et mon coeur palpitait contre sa poitrine.

Cupidon esquissa un léger sourire devant le comportement de la belle sirène. Lyli était vraiment magnifique, et Cupidon avait envie de jouer plus profondément, plus intimement, en elle. Elle devait bien admettre que, en quittant le Paradis, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir ressentir du plaisir par le petit trou. C’était Cyanée qui lui avait montré, et elle-même qui l’avait vu sur place. Cupidon ne faisait que répéter, car, quand Cyanée avait expérimenté sur elle le plaisir anal, Cupidon y avait trouvé un plaisir inattendu, insoupçonné... Qu’elle appliquait en ce moment. Elle eut rapidement le résultat escompté, car Lyli s’agita sur place, et se frotta plus énergiquement contre le corps de Cupidon, gémissant doucement contre elle, soupirant de plaisir. Son doigt s’enfonça encore, restant planté en elle, et elle sentit la sirène s’agiter plus frénétiquement contre elle, leurs bassins se frottant mutuellement. C’était une position assez inattendue, et Cupidon s’en pinça les lèvres, admirant avec une profonde envie le corps de la femme.

Sa main empoigna les cheveux de la femme, tirant doucement dessus. Le plaisir sexuel se mélangeait à la douleur, et, en la matière, Cupidon était plutôt douée. Honnêtement, elle ignorait pourquoi les humains avaient si tendance à associer les Anges à la chasteté sexuelle. Cupidon était à l’origine un Dieu antique, à une époque où le christianisme n’existait pas. Cupidon était sa fille, et avait donc hérité, en soi, d’attributs semi-devins, qu’elle appliquait au mieux. Même si elle ressemblait à une Ange, elle avait été éduquée par son père, et, dans les Cieux, le sexe n’avait jamais fait l’objet d’un tabou comme ce pouvait être le cas dans les Plans Intermédiaires. C’était encore une fois l’une des bizarreries des Plans Intermédiaires !

« Oh, ma chérie, tu cries tellement... Tu dois être... Hmmm... Vraiment affamée ! »

Et, tout en commentant cela, Cupidon continuait à remuer son doigt, presque avec un zeste de provocation, car elle y tirait, elle aussi, un grand plaisir. Souriant malicieusement, elle répondait ensuite aux baisers de la femme. La jeune et jolie sirène se pressait contre elle, frottant leurs seins ensemble, faisant claquer sa peau contre la sienne. Sa main se déplaça ensuite, et Cupidon sentit la douce main de la sirène presser ses seins, pinçant un téton, arrachant alors à l’Ange un délicieux cri. Ses jambes frottèrent sur le sable, et son doigt niché dans son fondement remua un peu plus, décrivant des mouvements de haut en bas. Gémissant encore, Cupidon la regarda, et sentit l’autre main de la sirène s’approcher de son fessier, glissant contre le sable pour serrer sa croupe, mais sans aller jusqu’à la pénétrer. D’un autre côté, et vu leur position respective, la tâche aurait sans doute été compliquée.

Mais, quoi qu’il en soit, Cupidon appréciait pleinement ce qu’elle vivait en ce moment, le faisant savoir, autant par ses soupirs que par la manière dont elle mouillait. Elle était très heureuse d’avoir rencontré Lyli, et avait également très hâte d’en parler à Cyanée, de lui dire à quel point ses consœurs pouvaient être charmantes et accueillantes !

« Hmmm... Là, ouii, Lyli, haaa, je... Hmmm... »

Il devenait très difficile de parler. Cupidon soupirait encore, sentant l’orgasme approcher. Les minutes défilaient rapidement, ses doigts se crispèrent sur le cul de Lyli, continuant à écarter ses parois anales, à dilater cette partie de son corps. Cupidon se pinça encore les lèvres, et retourna goûter aux lèvres de Lyli, l’embrassant voracement, bandant ses muscles... Puis sentit l’orgasme arriver. Elle relâcha ses lèvres, et pinça les fesses de la sirène avant de se mettre à jouir, goûtant aux joies de l’orgasme, poussant sous le choc de ce plaisir un véritable hurlement magique, une onde de magie rose s’échappant de son corps sous l’intensité de ce plaisir qui l’envahissait.

Oh, que c’était bon !

Ce moment magique touchait à sa fin, du moins celui sur le doux sable chaud. Nul doute que le fond de l'océan froid et hostile serait bientôt réchauffé de nos fluides sexuels et de nos corps bouillants. Ca, Cupidon ne s'en doutais pas encore et devait penser à une simple promenade de santé, une route droite et sans détour, tracée directement vers le royaume des sirènes... l'embuscade qui s'y cachait derrière était pourtant bien réelle. Loin de moi était l'envie de lui faire du mal, la nature des choses voulait simplement que cela se passe comme ça. Comme un oiseau vole dans le ciel, une sirène éprouve le besoin d'attirer sa proie ou son amante dans les entrailles de l'océan... il s'agissait d'un besoin irrévocable que peu de sirènes étaient capable de contrôler. Moi, je ne faisais pas parti de cet élite, malheureusement pour la pauvre petite ange qui serait certainement apeuré. Quoi de plus normal lorsqu'on ne nage pas bien et qu'ont ne peut respirer sous l'eau ?

Enfin bon, si ce moment approchait à grand pas l'instant présent lui aussi était délicieux, et méritait d'en savourer le moindre morceau. Avec avidité, je me réjouis de ses cris de plaisirs qui percutent mes oreilles, qui sonnent une douce mélodie retentissante, si envoutante qu'elle parait magique. Je ne suis pas loin de la vérité, ses cris de plaisirs font vibrer mon coeur d'un frison digne des magies roses, les anges avaient-ils un tel pouvoir ? L'ange de l'amour en tout cas, peut-être ! Mais ce qui me faisait le plus frémir, ce qui me procurait le plus de plaisir malgré une honte marquant mes joues rougissantes, était le doigt qui martelait mon anus. Elle n'avait pas besoin de le marteler bien fort pour que mon derrière se cambre et ne se raidisse, accompagné de nombreux petits cris de plaisir. Mes muscles se raidissaient tant que j'empoignais sa poitrine d'une poigne de fer, donnant l'impression que je pouvais les éclater entre mes doigts tel des ballons de baudruche. Cette petite douleur ne l'empêchait pas de mouiller avec abondance et de jouir une quantité de cyprine à m'en salir des jambes jusqu'au bas ventre. Le nectar jaillissait et un nouveau cri plus puissant que les autre me provoqua un étrange frisson d'extase. Touchée de plein fouet par sa magie rose, mon visage s'enflamme d'avantage et je me cambre avec puissance, avant de jouir et d'y mêler moi aussi mes fluides chaud.

Mhhh moi aussi je... je vais ... !!!

Je me replonge contre ses lèvres pour taire ces cris dans un long baiser, en mélangeant mes fluides aux siens. C'est si bon, si chaud, mon coeur bat la chamade contre son corps et je tremble de longues minutes dans un orgasme intense. Lorsque je reviens à moi, mes lèvres sont collées et inertes contre celles de l'ange, et mon corps lourd, en sueur, écrase fermement le sien. Ce n'est qu'après une longue minute que j'ose me relever, étourdie, en expirant chaudement contre le visage de la petite ange.

C'était... formidable... Je ne pensais pas les anges si délicieuses...

Mais il ne fallait pas que la cyprine seiche et je me reprenais pour la récolter, en frottant les algues avec insistance contre les fluides. Une fois bien imbibées et la pression retombée, je réduis en poudre le corail sec et fragile, qui emprunt l'algue.

Désolée d'aller si vite... mais la chaleur aurait vite séché toute cette cyprine... C'est un peu amère tu verras, mais je vais te rendre la dégustation plus plaisante...

Je pouvais au moins faire ça, et je plaça la bouillie verte sur ma langue non sans grimacer. Elle restait peut-être assez mauvaise, mais j'imaginais que cela passerait mieux si je venais lui rouler une pelle en la nourrissant de l'algue, d'une bouche à l'autre. Cela lui ferait peut-être oublier le gout.

Ca devrait aller... Tu as de quoi tenir 3 voyages, plus qu'il n'en faut... *Elle va être surprise de sentir le sortilège se briser durant la descente. *

Je quittais son corps avec grand regret pour me diriger vers l'eau fraiche de l'océan, jusqu'à avoir de l'eau à la taille.

Prends le temps qu'il te faudra, et quand tu te sentiras prête pour le grand plongeon, allons y.

La belle Cupidon venait de jouir, tout comme Lyli. Les deux femmes s’étaient relâchées copieusement sur cette île, sur ce banc de sable, et l’Ange sourit doucement à la sirène, restant encore allongée sur le sable. Elle se redressa ensuite lentement en voyant Lyli récupérer sa cyprine pour la répandre sur des algues. Cupidon la regarda doucement, et sourit ensuite.

« Oh, mais il n’y a aucun problème, Lyli... Tu es une partenaire très agréable, en tout cas. »

Pour l’heure, Cupidon n’avait que de bonnes rencontres avec les sirènes ! Elle était bien loin de se douter des véritables intentions de Lyli, et, pleine de naïveté, espérait surtout pouvoir parler de Lyli à Cyanée, afin que Cyanée sache combien sa consœur était gentille ! Lyli avait en tout cas préparé la bouillie, qu’elle fit avaler à Cupidon... De manière assez inattendue. En effet, la sirène prit la mixture dans sa bouche, et bondit ensuite sur l’Ange, venant lui enfoncer la bouillie entre ses lèvres. Cupidon frémit sur place, et posa machinalement sa main sur les cheveux de Lyli, serrant ces derniers, glissant son autre main dans le creux de son dos, gémissant lentement.

Un léger soupir de plaisir la traversa, et elle se colla contre son corps. Effectivement, la bouillie n’était pas très bonne, avec un goût d’eau de mer, une mixture très salée... Mais Cupidon était une Ange ! Une Ange prête à tout pour en savoir davantage sur le monde de Cyanée. Elle avait déjà accepté d’affronter sa peur de l’eau, elle n’allait tout de même pas s’arrêter en si bon chemin ! Elle se força donc, prolongeant le baiser avec la petite sirène face à elle, cherchant la langue de Lyli avec la sienne pour jouer avec, tout en continuant à soupirer doucement.

« Oh, Lyli, tu es... Tu es vraiment une sirène adorable ! »

Cupidon le pensait sincèrement, et lui sourit donc. Certes, la mixture avait été infâme, mais Cupidon était une Ange courageuse, une Ange qui avait quitté le Paradis pour rejoindre Terra ! Elle avait tout risqué pour ça, redoutant de tomber sur des monstres, des esclavagistes, des tyrans qui lui voudraient du mal... Mais elle avait aussi vu des individus formidables sur Terra, et, pour elle, Lyli en faisait partie. Cupidon se redressa donc, et respira lourdement, observant l’eau. Elle patienta quelques secondes, fermant les yeux, et se concentra un peu... Pour rétracter ses ailes.

Elle soupira en prenant ainsi une apparence plus humaine, et tapota l’eau avec la pointe de son pied.

« Hm... C’est froid ! »

Cupidon attendit encore un peu, observant les ronflements de l’eau, toujours aussi nerveuse à l’idée de plonger là-dedans. Elle s’avança ensuite encore un peu, et frémit en plongeant ses mollets dans l’eau, avant de se crisper sur place. Ses mains se serrèrent nerveusement, et elle fut bien tentée de bondir en arrière... Avant de se refréner. Cupidon soupira encore une fois, puis s’avança une nouvelle fois.

« Je... Désolée, Lyli, je... Je ne suis pas habituée ! »

La petite Ange se rapprocha encore, et lui sourit, s’habituant peu à peu au contact de l’eau.

« Tu... Tu promets de ne pas t’éloigner, hein ?! »

Il ne manquerait plus que Cupidon se retrouve seule dans l’eau ! Certes, elle pouvait utiliser sa magie pour sortir, notamment ses ailes, ou tout simplement se téléporter, mais l’idée de se retrouver seule dans l’eau l’inquiétait quand même un peu... De sorte qu’elle alla saisir la main de la sirène, et tenta alors de lui offrir un sourire assuré, réconfortant... Pour lui indiquer qu’elle était prête à plonger !