Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'Entreprise [PV : Alice]

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Cassandre Harmington

Terranide

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    ~ Jeune vachette obéissante, lait à volonté ~

L'Entreprise [PV : Alice]

vendredi 11 mai 2018, 13:26:22

Dijon, 26 novembre.

Lucie Martin ne s’appelle pas vraiment ainsi. Peut-être qu’elle devrait s’appeler Claire Baris, ou Yvonne Le Pelletier. Peut-être même Sylvia Grosjean. Mais elle n’avait jamais eu l’occasion de savoir comment ses parents auraient voulu l’appeler en vrai... Ce nom, Lucie Martin, et bien... C’est un nom qu’on lui a donné très jeune, à l’orphelinat. En effet, la jeune demoiselle n’a jamais connu ses parents. Abandonnée à sa naissance, elle n’apprit l’existence de ses parents qu’à ses 12 ans, quand elle appris qu’elle avait pour trois ans un logement, une carte bancaire avec pas mal d’argent, et de quoi vivre. Bref, trois ans de tranquillité, mais pour Lucie, cela avait été surtout trois ans de questionnement. Qui était ses parents ? Pourquoi avait-elle été abandonnée ? Tant de questions qui trottaient dans la tête de la jeune fille.

Elle était pas mal intelligente, belle, franchement, elle n’était pas à plaindre, c’est ce qu’elle disait. Elle commençait le Lycée, et pour le moment, elle avait un beau 18 de moyenne. Franchement, tout allait bien, comme quoi... Avec de l’acharnement, on pouvait réussir... Bref, elle vivait une vie normale, agréable, sans vraiment de quoi se plaindre. Elle vivait sa vie. C’était un peu difficile, mais heureusement, elle était suivit par un conseiller de son orphelinat, qui lui expliquait que c’était juste trois ans, et qu’après ses quinze ans, elle aurait une autre solution plus simple pour vivre. Elle continuait à travailler, et à se faire à manger, etc... Bref, elle vivait tranquillement, au jour le jour, pensant plus à son boulot, ses contrôles, ses DM etc...

Aujourd’hui était un jour spécial. Très tôt, elle avait été tirée du lit par plusieurs de ses amies, et avait passé la journée en ville. « Pourquoi » avait-elle dit ? Et bien, « c’est ton anniversaire » avait répondu sa meilleure amie, une rousse caractériel. … Anniversaire... ? Elle ne savait même pas. Elle ne savait pas quand elle était née. A l’orphelinat, on disait que le 26 novembre, c’était le jour où elle était arrivée à l’orphelinat, c’est tout. Dans les faits, on ne connaissait pas son anniversaire, quand elle était née. Donc, concrètement, cela voulait dire que personne ne savait véritablement quand elle avait trouvée la vie. C’était... Triste. Donc... Elle n’aimait pas les anniversaires, et l’avait clairement dit à son interlocutrice.

« QUE NENNI » avait-elle répondue. Ainsi, Lucie avait quand même fêtée son anniversaire dans le centre ville de Dijon. Elle vivait dans une chouette ville. Et puis, il y avait de quoi faire dans cette ville des anciens ducs de Bourgogne ! Oui, elle expliqua cela à ses amies, l’histoire des Ducs de Bourgogne, mais celles-ci soupirèrent en disant qu’elle était trop intelligente, et parfois un peu chiante... C’était embêtant ! Donc, Lucie se tut, et continua de profiter de sa journée. Car encore une fois, si au départ, elle n’avait pas été trop pour... Et bien, au moins, elle s’amusait bien ! C’était quand même une chouette journée d’anniversaire. Et grâce à ses amis, c’était la toute première journée d’anniversaire vraiment plaisante de sa vie ! Bref, Lucie était quand même bien contente....

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit. En effet, le groupe se sépara finalement après avoir mangée dans une pizzaria. Une bonne pizza, et notre chère Lucie avait tout payée, pour ses amis qui n’avaient pas encore de cartes bleu. Elle abandonna alors ses amies dans l’une des artères principales de la ville. Elle aimait bien ses camarades de classes, mais le fait que « tu es trop intelligente », pff... C’était rageant. Comme si c’était secondaire d’être intelligente. Bref, elle remonta sa rue, et monta son escalier. Elle salua son voisin, et puis, glissa la clef dans sa serrure, et ouvrit la porte. Elle était enfin chez elle, après cette journée. Maintenant, elle allait pouvoir se reposer, et fêter seule cette « anniversaire. »

« Pfiou... C’était crevant. »

Sans regarder s’il y avait quoique ce soit, ou qui que ce soit dans son petit appartement, elle jeta son sac sur le canapé, et s’y installa. L’appartement était dans la semi obscurité, et elle s’affalait sur le canapé. Elle regarda sa bibliothèque... Mmh... Avant de préparer à manger, elle pourrait lire un petit traité théorique sur un sujet au choix. Après tout, cela pourrait continuer à exercer son intelligence ! Car le plus important pour elle, c’était quand même développer son cerveau. Elle avait un joli corps, mais c’était totalement secondaire par rapport à son cerveau. Elle regarda rapidement sa tenue. C’était un cadeau d’anniversaire, une belle robe qui mettait en valeur sa poitrine, assez gênant ça, et qui était d’une blancheur immaculée... Elle comptait bien la retirer pour mettre plus confortable après...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 1 dimanche 13 mai 2018, 20:53:55

La « Lactos Company » est à ce jour l’une des plus puissantes keiretsu du Japon. Jadis, la Lactos avait été une zaibatsu, une puissante compagnie qui avait entretenu d’étroits liens avec l’Empire japonais, en développant des drogues et des stimulants destinés à renforcer les capacités militaires des soldats japonais. La compagnie avait développé grâce à cela un important trésor de guerre, qui n’avait cessé de s’accroître à travers les années. Elle avait bénéficié à merveille du miracle économique japonais, de l’essor de la mondialisation. La Lactos était une structure tentaculaire, un conglomérat d’entreprises, de holdings, de filiales, de marques commerciales et d’enseignes. Elle disposait d’une banque, et s’était notamment considérablement développée à l’international, en développant des aides au déménagement, aidant les Japonais à s’émigrer en leur prêtant de l’argent à des taux d’intérêts très raisonnables. La Lactos disposait ainsi d’un budget très opaque, rendant compliqué par sa multitude de sociétés, et ses liens indéniables avec de multiples grandes organisations criminelles.

En France, la Lactos disposait ainsi d’une holding abritant divers sociétés variées. Il y avait également des associations. La Lactos gérait ainsi à distance une association pour la sauvegarde et la protection de l’enfance à Dijon, l’ASPED. En partenariat avec le Tribunal de Grande Instance de Dijon et divers instances administratives, l’ASPED recueillait les enfants orphelins, et assurait leur autonomie, leur indépendance, en louant des studios et des appartements. Une activité tout à fait légale, sous la surveillance de la justice. L’ASPED disposait sur les enfants de l’autorité parentale jusqu’à leur majorité, et s’occupait de toutes les démarches administratives et judiciaires. Il aurait fallu faire d’importantes investigations dans le monde obscur de la finance internationale pour réaliser que l’ASPED était en réalité une officine de la Lactos Company, tant le maillage juridique était épais et compact.
 
La Lactos, au demeurant, tirait sa principale fortune de son lait très spécial, le M.M., ou « 2M », acronyme de « Mummy’s Milk ». Des spots publicitaires défilaient régulièrement pour vanter les mérites du M.M, dont le but était de permettre aux femmes d’allaiter leurs enfants. C’était un lait très particulier, car il venait des glandes mammaires de la femme. Un lait maternel. La Lactos conservait bien évidemment les secrets de fabrication de ce lait unique au monde, qui avait permis à la société, dès ses fondations, de se hisser dans l’échelle sociale. La drogue développée jadis par la zaibatsu, à usage militaire, était d’ailleurs un dérivé du M.M. Il existait certes des études scientifiques et des expertises développées par des agences indépendantes pour souligner le caractère fortement addictif du M.M., mais la Lactos disposait, elle, d’une batterie d’analyses et d’expertises pour commercialiser sans problème ce produit. Plusieurs scandales avaient néanmoins entaché il y a quelques années en Europe la réputation du 2M. La Commission Européenne avait diligenté des expertises, et, en France, des procès avaient eu lieu. Toutefois, la Lactos avait toujours réussi à s’en sortir.
 
Aujourd’hui, Marcus Leblanc attendait patiemment dans le studio du Sujet n°2003-FR-187, autrement dit le 187ème sujet français sur l’année 2003. Rien de difficile pour Monsieur Leblanc, qui était l’un des Grands Coordinateurs, et avait donc les clefs du logement. Il était venu avec un dossier sur lequel était écrit au feutre noir « Sujet n°2003-FR-187 ». Le nom choisi était « Lucie Martin ». Il avait consulté les données contenues dans le dossier, assis sur le fauteuil. La jeune fille avait, comme tous les autres cobayes, subi les injections du traitement « M.M. 12XB05318 » pendant son enfance, et les résultats avaient été très positifs. Résultat : en pleine puberté, sa poitrine avait gonflé. Il observa les clichés, satisfait.
 
*Un excellent produit…*
 
Légalement, Lucie Martin était une pupille de l’État, au sens de l’article L224-4 du Code de l’action sociale et des familles. Plus précisément, elle rentrait dans le cas de la première option de cet article : « Les enfants dont la filiation n'est pas établie ou est inconnue, qui ont été recueillis par le service de l'aide sociale à l'enfance depuis plus de deux mois ». À ce titre, le dossier de Lucie comprenait le procès-verbal d’admission par l’ASE, ainsi que le jugement du JAF plaçant Lucie Martin dans les services de l’ASPED. Toute la procédure avait été minutieusement respectée, et personne n’y trouverait à redire…
 
Marcus avait observé les lieux, et sortit de l’appartement, puis attendit dans le hall d’entrée, fumant distraitement tout en consultant son téléphone portable. La première rencontre était toujours la plus délicate, mais il était habitué, à force. Il avait eu le temps de repérer les lieux, et de s’assurer que la cible était seule. Parfois, le sujet avait des relations, des petits-amis, ce qui compliquait toujours les choses. Des contretemps fâcheux que Leblanc arrivait, non sans peine, à gérer.
 
Le sujet finit par revenir, seule, et il lui laissa quelques instants avant de la rejoindre, et toqua à la porte de l’appartement. Autant dire que Marcus était plutôt intimidant, avec son crâne rasé, son corps osseux, son costume-cravate avec un long trenchcoat sombre.
 
« Mlle Martin ? » demanda-t-il.
 
Il enchaîna rapidement :
 
« Je suis Marcus Leblanc, de l’ASPED. Pourrais-je entrer et m’entretenir quelques instants avec vous ? Nous venons d’avoir des informations centrales sur l’identité de vos parents, et… Je voulais vous en parler en personne, plutôt qu’au téléphone ou par mail. »

Cassandre Harmington

Terranide

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 2 mardi 15 mai 2018, 21:59:08

Pff... Elle prit un des livres, un ouvrage de mathématique, et commença à le feuilleter... Enfaite, elle pensait pas que cela allait être très utile. Elle était crevée, bel et bien crevée, et franchement... Et bien, elle sentait qu’elle n’aurait pas le courage de se manger des équations trop compliqués. Même si c’était pour la bonne cause, elle sentait que cela allait être trop pour elle... Après tout, après une journée fatigante, à faire les boutiques, à se promener dans Dijon... Peut-être que cela serait un peu plus simple d’aller se reposer ! De toute façon, demain, elle allait retourner au lycée ! Bref, quoiqu’il en soit, la fameuse Lucie pensait qu’elle allait commencer à se préparer pour aller se coucher. Elle avait mangée, et elle n’avait pas le courage d’écouter la télé et entendre de la politique, de la guerre, et des attentats. Quand soudainement, un bruit la surprit, on frappait à la porte...

« Mlle Martin ? »

« Bon... Bonjour... ? »


Si elle n’avait pas été inquiète quand elle avait entendu toquer, et bien, elle l’était un peu plus quand elle ouvrit la porte. L’homme était un immense bonhomme, qui était chauve et qui était habillée comme un agent gouvernemental... Il ressemblait pas du tout à un homme comme ça, qui venait lui vendre des tickets de tombola. Que voulait-il ? En tout cas, il connaissait son nom. Donc, c’était sans doute quelqu’un qui ne lui voulait pas de mal... Ou en tout cas pas trop de mal. Ou du moins, c’est ce qu’elle espérait du fond du cœur... Elle hésitait sur quoi faire. Fermer la porte le plus rapidement possible ? Non, ça ne serait pas intelligent du tout... Non, elle devait écouter ce qu’il avait à dire... Oui, c’était ça qui semblait à ce stade le plus intelligent...

« Je suis Marcus Leblanc, de l’ASPED. Pourrais-je entrer et m’entretenir quelques instants avec vous ? Nous venons d’avoir des informations centrales sur l’identité de vos parents, et… Je voulais vous en parler en personne, plutôt qu’au téléphone ou par mail. »

« ... »


Elle resta un moment interdite, elle dut bien l’avouer. Alors, si elle ne connaissait pas le nom « Marcus Leblanc » (qu’elle aurait de toute façon confondu avec Maurice Leblanc, l’auteur du Gentleman Cambrioleur) elle connaissait néanmoins bien l’ASPED : l’Association pour la Sauvegarde et la Protection de l’Enfance de Dijon. Bref, une association qui l’avait fortement aidée, et à qui elle devait beaucoup. Connaître cela la rassura immédiatement, étant donné qu’elle savait que l’ASPED était donc une association qui la connaissait... D’où le fait que c’était logique qu’il utilise son nom de famille... Mais tout ça, on parle, on parle, mais c’est que du détail par rapport au plus important de ce qui avait été dit... Le... Le fait qu’ils avaient des informations centrales sur l’identité de ses parents, et donc... Donc...

« OUI ! Je veux dire, oui, entrez ! Entrez ! Oh mon dieu... »

Sa réaction arriva donc une trentaine de seconde après ses déclarations. Oui ! Comme quoi... Les miracles d’anniversaires arrivaient bien... Là, cet homme venait de lui apporter le plus beau miracle de son anniversaire, cela ne faisait aucun doute. Petite, elle s’était posée un milliard de question sur qui étaient ses parents, pourquoi ils l’avaient abandonnés, etc... Mais elle s’était fait une raison, ils ne reviendraient pas, et elle était toute seule maintenant. Donc... Donc, le fait que cet homme arrive avec des informations, ne serait-ce que des informations, et bien... C’était un miracle de la plus haute importance pour elle. Elle s’écarta de suite, et l’invita donc pour entrer le plus rapidement possible. Plus le temps passait plus... Il fallait absolument qu’elle connaisse alors la réalité, ce qui s’était passé. Elle déclara alors confuse :

« Oh mon dieu c’est si beau. Excusez mon émerveillement... C’est juste que... »

Elle n’arrivait même pas à finir ses phrases tellement... L’excitation, l’envie, tout se mélangeait dans sa tête. Qu’allait-il dire ? Qu’allait-il faire ? Elle tremblait de tout son corps, et cela se voyait à sa poitrine, qui gigotait en même temps que son corps. Poitrine qui effectivement avait vraiment toujours plu à ses camarades. Comparée à beaucoup d’autres filles de son âge, elle n’avait pas à se plaindre, franchement, elle était... Bref, ce n’était pas le sujet. Enfin, si, mais pour le moment, la fameuse Lucie n’en n’avait aucune idée, étant donné qu’elle ne savait rien des noirs desseins qui voguaient au dessus de sa tête... Bref, quoiqu’il en soit, la fameuse jeune demoiselle aux cheveux d’or, commença à déclarer au fameux Marcus Leblanc :

« Où sont-ils ? Ils viennent me chercher ? Ils m’ont retrouvés ? Je... Je savais que je ne pouvais pas être laissée comme ça, en m’abonnant ! Vous... Voulez un café ? Un thé ? Je... Je vous écoute !. »

Là, elle commença à vraiment aller très loin. Très très loin. Mais que voulez-vous... L’espoir fait vivre. C’est important pour elle. Elle imaginait que ce fameux Marcus Leblanc allait l’amener à ses parents. Bien entendu, cela ne manquait pas d’avoir la politesse élémentaire ! Quand même ! Quand quelqu’un entre chez toi, tu lui proposes du thé ou un café. Elle avait de quoi faire, bien qu’elle ne savait pas faire du café. D’ailleurs, elle serait bien embêté s’il lui demandait du café, car elle ne saurait pas le préparer, bien qu’elle avait un bocal de café instantané. Bref, de toute façon, on s’en ficha, pensait-elle. Elle ne l’avait dit que pour la politesse, franchement. Ce qui l’intéressait, le plus important, et bien... Et bien, c’était le fait qu’elle allait en savoir plus sur ses parents. Et peut-être même les retrouver. C’était un espoir fou... Mais qui sait...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 3 lundi 21 mai 2018, 02:22:17

Un tel bonheur aurait sans doute pu l’émouvoir. Leblanc savait que la compagnie aimait la compartimentation des données. Une cellule ne devait pas savoir ce qu’une autre faisait. C’était la base du terrorisme, ou de tout bon système d’espionnage. Mais Marcus était un aiguilleur, un contrôleur. Son rôle, c’était justement de relier les différentes cellules entre elles. L’ASPED n’était que l’une des cellules de la très puissante Lactos Company, dont le concept orwellien aurait sans doute pu nourrir les aspirations révolutionnaires de bien des mouvements politiques en France. Il était temps pour la jeune femme de renoncer à cette fausse vie qu’elle se menait, et, en tout cas, de lui dire la vérité... Elle était impatiente, et il sourit doucement.

« Oui, je comprends votre impatience, Mlle Martin. Tout est là-dedans. »

Il désigna du regard le dossier, et entra dans le studio. Marcus prit la liberté de s’asseoir sur une chaise, et ouvrit le dossier.

« Vos parents, bien... Hm... C’est... Vous connaissez la gestation pour autrui, Mlle Martin ? Votre mère biologique. Hmm... C’est... Vous devriez vous asseoir, je ne suis pas sûr que... Que vous apprécierez ce que je vais vous dire. »

Son ton était grave. Si Julie s’attendait à une histoire de fées, elle était loin de se douter de la réalité, de l’amère réalité. Jusqu’à quel point la Lactos Company était-elle liée là-dedans ? Marcus avait beau être un contrôleur, il ne suivait pas non plus toutes les cellules et n’avait pas accès à toutes les branches de la compagnie. La compartimentation, tout simplement. Il se racla la gorge, et parla donc, montrant plusieurs documents : des relevés médicaux, des examens...

« Votre mère était... Une prostituée. Une prostituée très particulière qui... Qui offrait son corps aux couples désirant avoir des enfants, et incapables de procréer pour eux-mêmes. Les informations que la police a récupéré, et que nous avons pu nous procurer en consultant le dossier au tribunal, montrent qu’elle était à son compte. Une sorte de profession indépendante qui payait ses cotisations, tout en offrant des prestations très particulières. Beaucoup de couples ne pouvant pas se déplacer aux États-Unis faisaient appel à elle. »

Il se tut pendant quelques secondes, et enchaîna, avec ce ton posé et professionnel :

« De la gestation pour autrui, Mlle Martin. Voilà ce que votre mère faisait. Les individus qui l’ont payé pour vous porter ont été ses derniers clients. La police enquêtait déjà. Comme vous le savez sûrement, la GPA est rigoureusement interdite en France. De plus, cette femme avait l’assistance de plusieurs médecins, qui faisaient office de rabatteur. C’est par l’un de ces médecins que vos... Hum... Je ne sais pas trop comment les appeler... Bref, c’est comme ça qu’ils ont été mis en contact avec votre mère biologique. Je vous épargne les détails de l’enquête. »

Le dossier comprenait plusieurs photocopies des procès-verbaux. Des documents confidentiels, qui ne pouvaient pas quitter  l’enceinte du palais de justice, mais la Lactos avait ses accès. Le docteur en question avait déjà été repéré par la police, et était mis sur écoute.

« Quand les clients de votre mère ont appris que la police était là, ils ont renoncé à la transaction, et ont fui à l’étranger. Nous avons perdu leur trace en Belgique. »

Il présenta à la jeune fille le jugement du Tribunal correctionnel condamnant sa « mère ».

« Après sa peine d’emprisonnement, votre mère biologique n’a jamais pu se réinsérer socialement. Elle a fait une profonde dépression, et a fini par... Hm... »

Il présenta un autre document, qui était l’acte de décès de sa mère.

« Je suis profondément navré, Mlle Martin. Je... Nous avons obtenu ce dossier il y a plusieurs semaines, et... Nous savons combien vous aviez envie de découvrir votre passé, de... De savoir qui vous étiez, et je... Votre mère a fait une overdose de médicaments dans un studio miteux en banlieue parisienne, entre deux foyers et des passes dans la rue. Je... Mes condoléances. »

Difficile de dire ce que la jeune adolescente avait dû imaginer, quel scénario magnifique son jeune esprit avait pu concevoir sur ses origines... Le pire était que Marcus ne mentait pas. Cette fille avait été abandonnée par ses parents, mais il conservait encore la dernière attaque, la dernière saillie.

« Désolé, mais je dois vous le dire... Votre... Votre mère biologique, elle... Elle n’a pas accouché de vous à l’hôpital. Elle... Elle vous a abandonné dans une poubelle. Elle commençait déjà à être sous l’usage de psychotropes et d’hallucinogènes, et avait dû se convaincre que... Que vous étiez une sorte de... Enfin... C’est la police qui vous a retrouvé, et vous avez été soignée dans un hôpital, avant de finir dans les services de l’ASE. »

Voilà.

Il venait probablement de briser tous les rêves de la jeune femme.

Pourtant, et aussi incroyable que ce puisse être, le pire était encore à venir...

Cassandre Harmington

Terranide

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 4 lundi 21 mai 2018, 13:15:48

Après l’espoir, le désespoir. Voilà comment on pourrait nommer cette réponse. Après tout, là, elle avait imaginée une fin bisounours, où elle retrouvait ses parents comme ça, sans aucune difficulté… Sans se rendre compte à quel point le principe était stupide. Cela sous-entendait donc que ses parents avaient disparus pendant 15 ans, c’est très long 15 ans, et qu’ils n’avaient rien fait pour la retrouver ? Encore une fois, au XIXe siècle, on veut bien croire… Mais en 2018 ? Là où internet et les autorités nous surveillent ? Franchement, c’était de la naïveté touchée d’une petite pointe de stupidité de croire que cela pouvait être possible. Malheureusement, les pupilles de la nations n’étaient pas du genre à retrouver aisément leur parents. Oh non. Au contraire, ils devaient bien souvent attendre longuement avant d’avoir des nouvelles… Et en général, des nouvelles de ce calibre, qui approchait.

Le dossier était devant ses yeux. Elle était intelligente, mais ne comprenez pas tout, il faut dire, l’Entreprise et l’ASPED ne se moquait pas d’elle. Ils faisaient du vrai boulot. Le dossier avait l’air très précis, très travaillée, et surtout, d’une qualité exceptionnelle. Sur ce point, il n’y avait rien à dire, tout semblait montrer qu’on avait affaire à de la bonne came. Franchement, GG à l’ASPED pour cette enquête de qualité, qui montrait avec brio, et un brin d’inquiétude les capacités de l’entreprise pour avoir accès à des documents. Alors, la plupart était quand même des documents qui étaient tout à fait autorisée à l’accès, donc, on pouvait dire que ce n’était pas si inquiétant qu’ils aient tout… Mais quand même ! Il fallait quand même mentionner que cela avait du être un travail de longue halaine...

Mais bon… C’est bien beau de dire ça, mais ils disaient quoi ses fameux documents ? Et bien, la triste vérité. Le père de Lucie était un anonyme qui avait disparu une fois passé la frontière Belge. Sa mère ? Une droguée qui avait vendu son corps, quelques peu différemment qu’une prostituée, et qui était finalement morte, incapable de réinsérer socialement parlant. Une femme qui aurait sans doute vécu bien mieux si la Loi avait été différente, et si la société avait été plus ouverte. Malheureusement, la loi est la loi. On ne peux rien faire contre elle, et il faut bien accepter comment elle marche… Même si c’était dur. Bref, tout les espoirs de Lucie venaient d’être briser. Il fallait bien dire la montagne russe émotionnelle était puissante, violente, et inattendue. Devant tout cela, elle déclara, d’une voix très faible :

« Je… Je vois. Merci de me l’avoir dit. Te… Tenez, voilà du thé. »

Elle tremblait, cela se sentait à… Tout enfaite, il n’y avait même pas besoin pour tout dire de le sentir, cela se voyait. Cela s’entendait à sa voix, qui begayait légèrement et qui tremblait beaucoup. Cela se voyait à ses mains, et ses jambes, prisent de tremblement. Bref, cela se voyait à tout son corps, qui servait le thé. D’ailleurs, en servant le thé, elle en versa quelques peu à côté, sans faire véritablement exprès, juste par incident car elle tremblait trop… Mais bon, au moins, au bout d’un moment, les deux tasses de thés furent remplies, et ainsi, les deux protagonistes pouvaient s’installer pour boire le thé… Enfin, s’ils avaient envie. Peut-être que Marcus Leblanc n’avait pas spécialement envie de boire du thé, et voulait surtout faire sa mission… D’ailleurs, visiblement, même notre protagoniste avait des soucis avec cela, car elle déclara :

« Vous… Vous permettez ? J’ai oublié de fermer le gaz... »

C’était un mensonge, et Marcus Leblanc, en temps que « membre » de l’ASPED devait le savoir. En effet, comment savoir que c’était un mensonge ? Pas de gaz dans l’appartement de notre chère Lucie Martin. Ses plaques étaient des plaques électriques. Donc… pas de gaz à éteindre ou fermer. Alors vous allez me dire avec curiosité… Fallait-il la surveiller ? Non, aucun risque. Déjà, ils étaient au troisième étage. Difficile de sortir par la fenêtre… Et le risque de suicide ? Et bien, Lucie ne pourrait pas passer par la fenêtre de l’étage, elle était trop étroite. Ouf alors ! On pouvait dire que les risques étaient bien amenuie. Après, rien du tout n’empêchait Marcus Leblanc de quand même s’assurer qu’il n’y aurait pas de soucis… Mais là, Lucie avait besoin d’un petit moment seule… Car…

Car elle s’était isolée pour une bonne raison. Elle s’était isolée, car elle pleurait, elle pleurait véritablement, en apprenant ça… Sa mère l’avait prise pour… Pour… Elle n’osait même pas imaginée. Sa propre mère, la considérant comme un… Un déchet ? Non, c’était juste… C’était juste… C’était juste la vérité, et elle ne pouvait rien y faire. Elle devait accepter. C’était difficile, et cela ne lui donnait qu’une envie, c’était de pleurer toutes les larmes de son corps… Mais c’était la triste réalité qu’elle devait bien accepter. Elle passa un petit moment à pleurer, avant de se ressaisir. Elle ne pouvait pas laisser le pauvre monsieur Leblanc comme ça, sans rien, à juste attendre. Bref, ainsi…

« Voilà, excusez moi. »

Elle venait de revenir. Elle s’essuyait ses yeux, elle avait pleurée et tout le monde pouvait le voir, mais c’était fini. Maintenant, elle savait la vérité, et elle était libérée d’un poids. Encore une fois… Au fond, elle s’était attendue à une histoire du genre. Elle n’était pas si stupide. Elle avait eu l’espoir que cela se passe autrement, mais malheureusement, ce genre d’histoire finit rarement bien… Donc, quoiqu’il en soit, maintenant… C’était fini. Elle savait la véritée, et elle pouvait passer à autres choses. Et cela, c’était grâce à son interlocuteur, monsieur Leblanc. Grâce à lui, elle savait la vérité, et elle pouvait passer à autres choses. Se concentrer sur ses études, trouver l’amour, et après, fonder une vraie famille, qui cette fois, ne se finira pas comme la sienne a fini… Heureusement. Mon dieu, si tu savais la vérité…

« Encore merci de m’avoir expliqué. Au moins… J’arrêterai de tenter de savoir maintenant. Je sais la vérité, je suis libre maintenant. »

Très mauvais choix de vocabulaire. Car elle était tout sauf libre, il fallait bien le dire. Mais ça, elle ne savait pas encore. Elle ne savait pas encore qu’il y avait aussi au dessus d’elle de noirs desseins qui approchaient, et qui franchement, risquait gros pour elle… Mais cela, elle ne le savait pas. Elle s’était de nouveau réinstallée sur un fauteuil, devant cette tasse de thé. Elle laissait son interlocuteur boire tranquillement sa tasse de thé, puis elle allait le raccompagner. Bien oui, évidemment. Il n’allait pas rester. Déjà, car elle n’avait plus rien à dire maintenant. Elle connaissait la triste vérité… et voilà, c’est tout. Malheureusement, elle n’avait plus rien à faire. Encore une fois, elle était « libre » maintenant, libre de ne plus se soucier de ce qu’étaient ses parents. C’était très dur à encaisser, mais au moins, c’était fait. C’était fini. Au contraire, pourtant… Tout ne faisait que commencer…

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 5 lundi 21 mai 2018, 14:23:43

Quel remords y avait-il à avoir ? Cette fille n’était rien, elle ne représentait rien. C’était dur, c’était cruel, mais c’était ainsi. La société occidentale avait commis une grave erreur il y a des années, en érigeant l’individu en Roi totalitaire et égoïste, en essayant de faire croire que chaque individu avait sa propre appartenance, que la société, la collectivité, devait se mettre au service de l’individu. C’était une erreur, une utopie folle qui négligeait les réalités économiques et sociales. Cette fille n’avait aucune vie, elle n’existait que parce que l’ASPED était là, que parce qu’elle avait été conditionnée, depuis le tout début, pour rejoindre le programme Lactos. C’était un programme d’investissement sur longue durée, qui consistait à sélectionner les profils parmi de multiples dossiers. Des enfants comme Lucie, il y en avait à foison, mais il fallait choisir les bons, selon quantité de critères. Là encore, Marcus ne savait pas trop comment la sélection fonctionnait, car il faisait partie d’une cellule différente, mais ils avait que la Lactos faisait divers tests. Il fallait un profil très particulier, celui d’une fille qui ne manquerait à personne. Lucie n’avait aucune famille, aucune existence. Elle n’était qu’une ligne sur les registres sociaux. De fait, il ne serait guère difficile d’effacer toute trace de sa présence. Elle avait certes un compte Facebook, et quelques amis, mais rien d’insurmontable. Un simple message pour annoncer un déménagement précipité, et tout serait légal. Leblanc se chargerait de contacter le fournisseur d’accès pour rendre le numéro indisponible, et pour effacer ensuite toute trace de Lucie Martin.

Lucie proposa du thé, et Marcus accepta, en rajoutant une condition :

« Je ne prends jamais de thé seul. Laissez, je vais m’en occuper. »

Il comprenait tout à fait que la jeune fille avait besoin de s’isoler. Elle avait sans doute dû s’imaginer un scénario incroyable, comme des parents espions, ou une riche veuve qui chercherait désespérément le fruit d’une relation adultérine. La vérité était terrible, la vérité était injuste, immonde, insoutenable, et était leur meilleur allié. Face à l’insupportable réalité, n’était-il pas mieux de s’enfermer dans un rêve, de disparaître dans un monde meilleur ? Tandis que la jeune fille s’isolait, il prépara le thé, et sortit de la poché intérieure de sa veste un petit sachet blanc. On aurait pu croire à une dosette de sucre, mais ça n’avait rien à voir, et il le répandit dans la tasse de la jeune femme, puis revint ensuite au salon du studio, tout en l’observant rapidement.

Forcément, il allait falloir être très professionnel. Beaucoup de vêtements et d’affaires personnelles à récupérer. Pour le reste, la Compagnie préférait toujours refaire ensuite les appartements à neuf. Autant tout changer afin de tout oublier, et ne laisser plus aucune trace. La jeune femme finit par revenir, visiblement émue, et Marcus lui sourit doucement, avant de prendre une rasade de thé.

« Oui... Oui, en effet. Libre d’accepter votre destinée, Mlle Martin. Je suppose que tout cela doit être dur à encaisser. Que vous vous étiez imaginée beaucoup de choses. Vous n’êtes pas la première, vous savez. La réalité... Elle est souvent vache, hein ? »

Il but encore de son thé, et laissa la femme en boire à son tour. La drogue devrait faire effet assez rapidement.

« La vôtre, j’ai bien peur de l’admettre... Elle est nulle. Vous n’avez aucune attache, aucune famille. Vous êtes née dans une poubelle. La société entière se détourne de vous, ne veut pas savoir quoi que ce soit de vous. C’est la Compagnie qui vous a sauvé, la Compagnie qui vous a placé, qui vous a éduqué, et à veiller sur vous. Et vous avez été un élève très prometteur, Mlle Martin... »

Marcus se releva alors, pendant que la tête de la jeune femme devait commencer à lui tourner. Il se glissa dans son dos, et posa ses mains sur ses épaules, les caressant doucement, appuyant toutefois assez fermement, comme pour l’empêcher de partir.

« Le développement de vos seins, une perfection... Il est temps pour vous de renoncer à vos rêves, Mlle Martin. La Compagnie ne vous a pas donné ce corps pour que vous vous morfondiez dans ce studio vide... »

Il s’écarta ensuite, et la laissa lutter en vain contre la torpeur qui engourdissait ses membres. Ses paupières devaient commencer à devenir lourdes, les sensations de son corps à devenir plus diffuses. Elle posa une main tremblante sur la table, et renversa la tasse de thé en tombant au sol. Le somnifère avait fait son effet. Marcus l’observa silencieusement, puis, placide, sortit son téléphone portable, et appela l’équipe de nettoyage. Et, tandis que la jeune femme s’endormait, l’homme caressa sa nuque, et écarta ses cheveux, avant d’utiliser une lampe spéciale, qu’il sortit de sa veste. Une lueur bleue éclaira le cou de la femme, et fit apparaître un chiffre tatoué dessus, qui ne se révélait qu’à l’aide de luminol.

« F-187 » s’affichait dessus, et l’homme sourit.

« Bon retour à la maison, Sujet-187... » susurra-t-il, presque affectueusement.



Plus tard, la jeune femme se réveillerait dans un environnement très particulier... Une cellule capitonnée, comme dans ces vieux films sur des psychopathes internés de force dans un asile. Elle portait également une camisole de force blanche, et une lumière blafarde l’éclairait...

Cassandre Harmington

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 6 lundi 21 mai 2018, 16:12:22

C’était dur à encaisser. Très dur, elle devait l’avouer, mais… Mais il fallait se remettre ! Elle n’était pas rien, elle avait des amis, une classe, des études qui étaient plutôt prometteuse… Bref, il fallait bien le dire, elle n’était pas rien ! Elle pouvait s’en sortir sans trop de difficulté elle pensait. Après tout, elle était sûre qu’il y avait plein d’orphelins qui étaient devenus des très grands hommes ! Des scientifiques, des artistes ! Elle avait des projets, c’était ça le plus important, et tant qu’elle aurait des projets, cela lui permettrait de s’en sortir ! C’était ça le plus important. Maintenant, elle devait vraiment remercier le fameux Marcus Leblanc. Sans lui… Sans doute qu’elle aurait continué pendant longtemps, très longtemps, à chercher ses origines. Maintenant… Et bien, elle savait ce qu’elle devait savoir…

« Oui... Oui, en effet. Libre d’accepter votre destinée, Mlle Martin. Je suppose que tout cela doit être dur à encaisser. Que vous vous étiez imaginée beaucoup de choses. Vous n’êtes pas la première, vous savez. La réalité... Elle est souvent vache, hein ? »

Elle n’aurait pas dit mieux ! La réalité est vache, faut bien le dire. Elle aurait enfaite bien d’autres mots, mais ils étaient particulièrement vulgaire… Et ce sont des mots qui ne se disent pas, qu’on soit clair ! Donc, la mademoiselle Martin offrit un sourire, sans répondre vraiment, puis porta d’abord le thé à ses lèvres. Mmh… Il savait bien faire le thé, elle devait bien l’avouer. Peut-être un peu fort, possiblement, elle n’était pas non plus une grande amatrice de thé, capable de reconnaître un thé et toutes ses nuances d’un simple goût. Bref, quoiqu’il en soit, la fameuse jeune demoiselle restait bien sur son canapé, et remarque que le fameux Marcus avait toujours des choses à dire visiblement, et comme elle était une jeune demoiselle polie, et bien, elle écouta ce qu’il avait dire, c’est ce qu’il faut faire.

« La vôtre, j’ai bien peur de l’admettre... Elle est nulle. Vous n’avez aucune attache, aucune famille. Vous êtes née dans une poubelle. La société entière se détourne de vous, ne veut pas savoir quoi que ce soit de vous. C’est la Compagnie qui vous a sauvé, la Compagnie qui vous a placé, qui vous a éduqué, et à veiller sur vous. Et vous avez été un élève très prometteur, Mlle Martin... »

« Euh… Oui… C’est… C’est vrai mais... »


Elle avait du mal à saisir ce qu’il disait. Entre le fait qu’elle avait la tête qui tournait, et les déclarations qui étaient un peu cryptique… Oui, c’est vrai qu’elle avait aucune attache, et aucune famille. Et c’est vrai qu’elle avait parfois l’impression d’être… Oubliée véritablement par tout le monde… Mais pourquoi disait-il tout ça ? Il venait de se lever, visiblement, et s’installait derrière elle. Il commençait même à la toucher. D’habitude, assez pudique, elle aurait tout fait pour empêcher qu’on la touche… Cela ne se faisait pas… Mais le seul mouvement qu’elle fut, fut un faible mouvement de bras, plus pathétique qu’autre chose, on va bien l’avouer…Ainsi, l’homme la caressait doucement. Ce n’était pas désagréable, mais quand même, et puis… Il s’appuyait sur elle, elle ne pouvait pas bouger...

« Le développement de vos seins, une perfection... Il est temps pour vous de renoncer à vos rêves, Mlle Martin. La Compagnie ne vous a pas donné ce corps pour que vous vous morfondiez dans ce studio vide... »

« Mes… Mes rêves... »


Elle ne comprit rien de ce que disait l’homme… Ses seins ? Une perfection ? Renoncer ses rêves ? Ohlalala… Tout se mélangeait dans sa tête, elle ne savait plus ce qui se passait, et ce qui était vraiment d’arriver… Elle devait se lever. Oui, elle devait se lever, et aller prendre un bol d’air… La pizza devait pas passer ou un truc du genre… C’était sans doute ça… Elle posa sa main sur la table… tenta de se lever… Mais ce fut trop tard. Elle fut enveloppée dans les bras de Morphée, et ne put résister plus longtemps. Elle fit tomber sa tasse de thé, en s’écroulant sur elle-même. Et voilà ! Elle ne pouvait rien faire, elle dormait profondémment, vu la puissance du somnifère, cela allait sans doute durer un moment ! Maintenant, qu’allait-il se passer ? Elle ne pouvait pas le savoir, mais elle avait encore beaucoup à faire. Enfaite, c’était sa vie qui allait vraiment commencer, enfin… Mais elle ne pouvait pas le savoir. Lucie devait laisser sa place à F-187, et plus vite que cela si vous le voulez bien !

***

Quand elle se réveilla, elle avait l’impression d’avoir la gueule de bois… Sacrée exploit, il faut bien le dire, quand tu n’as jamais bu d’alcool ! Et ouais, elle n’avait que quinze ans, et malgré ce qu’avait toujours dis ses amis, et bien, elle n’avait jamais goutté à la moindre goutte d’alcool ! Et c’est très bien… Mais quoiqu’il en soit, elle avait tout les symptomes de la gueule de bois, dont le réveil très difficile, où tu n’arrivais pas du tout à savoir ce qui se passait autour de toi pendant un petit moment. Qu’est-ce qui se passait ? Où elle était ? Qui ? Que ? Quoi ? Dont ? Où ? Ornicar ? Bref, quoiqu’il en soit, Lucie devait absolument se secouer la tête, ce qu’elle pu faire… Et elle déclara, d’une voix complètement pataude :

« Où… où suis-je… ? »

Elle reprenait peu à peu conscience de son environnement. C’était long, mais il faut comprendre que c’est comme ça que ça marche les somnifères, les gens reprennent rapidement immédiatement leur force, et se réveille comme un sommeil normal ! Le corps luttait pour retrouver toutes ses fonctions et être sûre que tout se passait bien. Bref, pour Lucie, il fallait une véritable lutte dans son corps pour être sure qu’elle se réveillait bien. Maintenant qu’elle reprenait bien conscience de son entourage, ses yeux s’habituant à la lumière particulière. Elle devait bouger, s’étirer, pour être bien sûr que ses muscles fonctionnaient bien… Mais malheureusement, tout n’allait pas se passer comme prévu, étant donné que…

« Que... »

Que, c’est bien le bon mot… Elle tenta de bouger son bras… Mais il était retenu par quelques choses. Elle se regarda, et compris alors très vite ce qui se passait. Elle n’était pas dans une position normale, dans une situation normale… Elle était… Littéralement emmitouflée dans une… Une camisole de force ! Oui, comme dans les films, genre la Ligne Verte, le film qui l’a fait pleurer ! À un moment, le connard, il est dans ce genre de tenue ! Mais… Mais pourquoi elle était dans ce genre de tenue ?! Elle n’était pas un connard comme le mec du film ! Elle était une fille gentille et normale ! A l’aide ! Quelqu’un ! Il fallait qu’elle appelle quelqu’un ! Oui, quelqu’un qui vienne l’aider ! Elle secoua de nouveau sa tête, éloignant quelques mèches blondes de son regard, et déclara alors d’une voix un peu affolée :

« Quelqu’un… ? Monsieur Leblanc ? Je… Quelqu’un ? »

Ne… Ne pas paniquer… Ne pas paniquer… Elle avait des sensations, elle savait donc qu’elle n’était pas entrain de faire un mauvais cauchemar. Et puis, elle ne devait surtout pas paniquer. C’était toujours quand on commençait à paniquer que les choses commençaient vraiment à s’agraver. Bref, elle devait rester parfaitement calme sinon, cela allait encore devenir pire ! Sans doute qu’il y avait une confusion, quelques choses qui se passait pas normalement ! Ou peut-être qu’on devait juste lui faire des tests ! Oui, c’est ça, c’était juste des tests, et tout cela, c’était juste une mesure de pure précaution, au cas où il se passerait quelques choses de problématiques… Rester calme… Rester calme… C’était difficile, mais elle pouvait le faire. Elle en était sûre… Sûre… Enfin, elle espérait… Pitié quelqu’un…

Princesse Alice Korvander

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 7 lundi 21 mai 2018, 18:56:13


Institut Ravenborn

L’Institut Ravenborn, situé dans les Alpes, avait jadis été le manoir d’une riche famille bavaroise. Des propriétaires terriens qui tiraient leur fortune de multiples chalets et appartements de tourisme qu’ils louaient l’hiver et l’été. Suite à un incendie d’origine mystérieuse, le manoir avait été abandonné. Pendant des années, il avait été laissé à l’abandon, tandis que les héritiers de cette riche famille se disputaient. Un procès particulièrement long, car une branche de la famille se trouvait en France, et la seconde branche de l’autre côté du Rhin. Un conflit de droit international, mais aussi une longue enquête policière afin de déterminer les circonstances de l’incendie. Certains des héritiers avaient accusé les autres de l’incendie, afin de pouvoir récupérer un héritage confortable, les héritiers accusés ayant en effet produit des testaments leur octroyant toute la quotité disponible de l’héritage. Le procès avait traîné d’expertises en expertises, et l’affaire judiciaire était devenu un véritable feuilleton. Il y avait eu des recours, et de multiples procès dans tous les sens.

Au bout de nombreuses années, le manoir familial, tombé à l’abandon, avait finalement fait l’objet d’une adjudication. Il avait été racheté par une famille allemande, et avait été reconstruit, rénové, transformé en une maison médicale pour patients mentalement dangereux. Un asile privé, géré par des fonds privés, mais en lien avec les pouvoirs publics français. À ce titre, Ravenborn recevait régulièrement des patients aux pathologies extrêmement lourdes, de sorte que l’Institut était très opaque. Les villages locaux ne cherchaient rien à savoir de Ravenborn, au vu des histoires horribles qui y circulaient sur les patients. De plus, la maison avait la réputation d’être hantée depuis le drame familial qui y avait eu lieu. L’incendie avait en effet tué bien des personnes, y compris des enfants et des bébés. Depuis lors, l’endroit était hanté, et Ravenborn recueillait des sujets extrêmement lourds, des cas psychiatriques désespérés, contre lesquels il n’existait, en l’état actuel des choses, aucun traitement possible. Des gens dont personne ne voulait entendre. L’ARS (Agence Régionale de la Santé) d’Auvergne-Rhône-Alpes ne cherchait guère à savoir ce qui se passait à Ravenborn. L’Institut recueillait des patients dont les hôpitaux psychiatriques ne voulaient plus. Des cannibales, des nécrophiles, des toxicomanes qui étaient tellement défoncés que leur esprit était fracassé, des schizophrènes... Des gens aux pathologies très lourdes, qui n’avaient plus de familles. Soit leurs parents étaient morts, soit ils ne voulaient plus entendre parler de leurs enfants. La seule véritable directive de Ravenborn, c’était d’empêcher les fuites.

De temps en temps, l’ARS examinait les liens, mais les inspecteurs ne menaient qu’une fouille très superficielle, juste de quoi s’assurer que l’Institut tournait bien. Officiellement, Ravenborn était donc un institut tout à fait respectable, qui développait des méthodes thérapeutiques variées, allant du traitement classique par l’injection de médicaments à des méthodes plus alternatives, comme l’utilisation de l’art. Aux inspecteurs de l’ARS, on montrait les patients en train de peindre dans la salle commune, avec une terrasse donnant vue sur les Alpes. Un endroit apaisant et relaxant.

C’est dans ce contexte qu’évoluait le Docteur Albert Lombier. Un jeune homme très talentueux, qui avait brillamment réussi ses études, et qui avait rejoint la Compagnie. Il y a quelques jours, l’Institut avait reçu une nouvelle patiente, de la part de Marcus Leblanc. De lui, le Docteur Lombier ne connaissait pas grand-chose, si ce n’est qu’il appartenait à une cellule différente de la Compagnie. Tout comme l’ASPED, Ravenborn n’était qu’une autre des cellules de la tentaculaire Compagnie, à laquelle Lombier appartenait. Mais Ravenborn était une cellule importante. Il y en avait très peu en Europe. Ici, dans cet institut, on formait les futurs patients. Il existait un programme révolutionnaire, qu’on appliquait à tous les patients sans distinction. Évidemment, les programmes ne fonctionnaient pas systématiquement. Lombier avait examiné avec attention le Patient F-187, et avait été ravi de voir que les premiers examens visuels de Leblanc avaient été confirmés.

*Elle est vierge...*

Conscient d’avoir dégotter la perle rare, le Docteur Lombier avait appelé Leona Morimoto pour lui dire qu’il avait décroché le gros lot.

« Oui, je pense qu’elle sera parfaite pour l’anniversaire de Morimoto-sama...
 -  ...
 -  Oui, oui, nous sommes dans les délais. Elle s’est réveillée pour de bon, là.
 -  ...
 -  Environ une heure...
 -  ...
 -  Bien sûr ! Je vais commencer de suite... »

Lombier raccrocha son téléphone, et observa, sur son écran, la caméra de sécurité de la chambre du Patient F-187. Il soupira alors, et baissa les yeux. Sous le bureau, la braguette de son pantalon était ouverte, et une femme était occupée à sucer sa queue depuis le début de sa conversation téléphonique. Elle était une femme qui avait connu une grave dépression. Elle avait pris des drogues pour lutter, de l’alcool, développant un comportement schizophrénique, qui avait abouti à ce qu’elle tue son enfant. Son ancienne identité avait disparu définitivement le jour où elle avait rejoint Ravenborn. Avec son esprit fracassé, il avait été aisé de la remodeler. Depuis lors, le Patient F-032 était très efficace, et pompait la queue de son Maître, jusqu’à ce qu’il ne finisse par jouir. Il se releva ensuite, et commença à se préparer, avant de voir le Patient F-032 se mettre en position, sur ses pattes arrière.

Souriant lentement, le Docteur Lombier approcha son sexe trempé, le fourra dans la bouche de la femme, et pissa joyeusement en elle, venant remplir son gosier. Il ordonna ensuite aux infirmiers de venir chercher le Patient F-187.



Le Patient F-187 attendait maintenant depuis une bonne heure quand la lumière rouge située au-dessus de la porte passa au vert. Celle-ci s’ouvrit alors dans un claquement, et deux hommes entrèrent. Ils étaient physiquement très similaires, très bien musclés, chauves, avec un numéro tatoué sur leur front. « M-032 » et « M-452 ». Surtout, ils étaient quasiment nus, et amenaient avec eux une table médicale.

Le seul vêtement qu’ils portaient était une grosse culotte noire en latex qui moulait leurs impressionnants chibres.

S’approchant rapidement, ils saisirent avec leurs puissants mains la femme, et la posèrent sur la table, puis entreprirent ensuite de l’attacher à la table. Sa camisole lui fut retirée. Sans cette dernière, elle était toute nue, et ils la transportèrent ensuite. Impossible pour elle de comprendre ce qui pouvait bien se passer, tandis que le chariot se déplaça, roulant sur le sol. Ils longèrent une série de portes fermées, mais une, sur la droite, était entrouverte. Des cris et des couinements se faisaient entendre, et, si la femme tournait la tête, elle aurait droit à un singulier spectacle, celui d’une femme à quatre pattes, portant un bandeau sur les yeux, avec un homme ventripotent derrière, la tenant par une laisse, et qui la pénétra en ricanant.

Ensuite, le chariot continua à se déplacer, et elle se retrouva dans des couloirs plus élégants, où ils la détachèrent finalement du chariot, et la mirent dans un bureau, sur un fauteuil, où on attacha ses poignets et ses chevilles. Les deux infirmiers restèrent ensuite derrière elle, tandis qu’un homme lui sourit.

C’était le Docteur Lombier, et il venait d’attacher au mur le Patient F-032, déclenchant les vibromasseurs de sa combinaison, puis se retourna vers la femme.

« Ah, enfin réveillée ? Tu as bien dormi, F-187 ? » demanda-t-il, sur un ton se voulant extrêmement chaleureux.

Cassandre Harmington

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 8 lundi 21 mai 2018, 21:14:34

Cela... Cela faisait combien de temps qu’elle attendait ? Elle n’en savait rien. Sans montre, sans horloge sur le mur, comment pouvait-elle savoir le temps qui passait ? Elle n’avait aucun moyen de savoir si cela faisait dix minutes, une heure, ou deux. Elle pensait quand même qu’elle devait s’être réveillée il y a à peu près 30 minutes, elle dirait. C’était à vue de nez, bien entendu. Elle ne pouvait pas être sûre, à moins qu’une horloge décide de miraculeusement apparaître. Et encore ! Elle ne savait pas quand elle s’était réveillé ! Donc, si on lui disait qu’il était 16h34, ou 09h12, et bien... Cela ne changerait rien de rien ! Bref, elle n’avait aucune idée du temps qui passait, et cela était de plus en plus inquiétant ! Très très inquiétant pour la jeune demoiselle qui commençait vraiment à s’inquiéter...

Non, elle devait absolument rester calme. Rester le plus calme possible. Mais c’était de plus en plus difficile, car tout lui donnait envie de paniquer le plus possible. Elle guettait le moindre bruit, la moindre chose qui montrait qu’elle n’était pas oubliée. Elle tentait de bouger un peu, mais elle ressemblait plus à une chenille oubliée, abandonnée, et qui ne savait même pas ramper... C’est... C’était pas drôle.  Son anniversaire commençait vraiment à être horrible, à vraiment TRES mal se passer, et on pouvait la comprendre. C’est vrai que ce n’était guère le genre d’anniversaire que tu aimes et que tu souhaites passer. Non, c’était plutôt l’enfer à l’état pur... Elle voulait que quelqu’un vienne ! Vienne la sauver !

Et bien, tes requetes sont exaucée, jeune demoiselle ! Enfin... Non, pas tout à fait. Mais au moins, quelqu’un approchait ! C’était déjà ça au moins, on pouvait dire ! Deux hommes. Leur carrure était absolument incroyable, leur muscles étaient saillant, ils montraient plus que tout le fait qu’ils étaient des hommes, virils et musclées. D’ailleurs, elle n’avait même pas besoin d’imaginer... Car ils étaient quasiment nus ! Et oui, ils ne portaient comme vêtement uniquement une sorte de... Culotte ? Sous-vêtement ? Bref, juste quelques choses qui cachait leur sexe... Enfin, qui le recouvrait plutôt, car on devinait parfaitement le sexe sous la matière qui semblait être du latex. De suite, elle eut à rougir. Elle n’avait pas l’habitude de voir ce genre de chose, et elle n’avait que quinze ans. Le sexe, ce n’était pas encore quelques choses qui forcément l’intéressait ! Donc...

Malheureusement, les hommes vinrent jusqu’à elle. Elle tenta de communiquer avec eux... Mais ce fut complètement inutile. Ils ne répondirent pas. Ils se contentèrent de la prendre, la prendre comme un vulgaire sac à patate, et l’installer dessus. Que... Que voulaient-ils ? Elle fut attachée, solidement pour pas qu’elle puisse s’enfuir visiblement. Lucie avait vu quelques films d’horreur au cours de sa vie, et franchement... tout ressemblait à un film d’horreur. Mais le pire était encore à venir... Car on lui retira alors sa camisole de force. Elle tenta de crier non, mais ce fut inutile... Elle se retrouva donc toujours autant immobilisée, elle pouvait aucunement bouger... Mais elle n’avait même plus de vêtement ! Elle était entièrement nue, on pouvait voir tout, aussi bien son intimité, que ses deux beaux seins, sans doute la plus belle partie de la jeune demoiselle.

Elle était déplacée, elle ne pouvait pas bouger, et le tout roulait. C’était interminable, et la jeune fille voyait des tas et tas de portes... Que se passait-il ? Qu’est-ce qu’on lui faisait ? Bon sang, quelqu’un n’importe qui... A l’aide ! Que quelqu’un vienne l’aider ! Mais il y avait personne ! Personne de chez personne, à part les hommes qui poussaient son chariot... Heureusement, une lueur d’espoir s’alluma, quand elle vit une porte, un peu plus loin, entrouverte. De suite, dès qu’elle approcha, elle lança un regard, et tenta de parler, mais ce qu’elle vit la fit taire immédiatement. Une femme à quatre pattes, entièrement nue, si ce n’est un bandeau sur les yeux, et derrière elle, un homme qui avait une laisse, et qui était placée ainsi... Bon sang, elle n’était pas une experte, mais elle... C’était une scène de sexe !

Finalement, elle arriva à destination. Elle fut détachée du chariot, mais ce fut inutile pour elle d’espérer fuir : elle fut immédiatement réattacher à une chaise, aussi bien les poignées que les chevilles. Elle était entièrement attachée et les deux hommes musculeux et quasi nu s’installèrent derrière elle. Mais le reste du décor était tout aussi inquiétant. Un homme de dos, qui attachait ce qui semblait être une femme dans une combinaison intégrale, contre un mur. Elle avala sa salive avec difficultée... Qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi était-elle ainsi dans cette antichambre des enfers... Elle n’osait même pas parler, elle était juste terrifiée, et ouvrait des grands yeux. D’ailleurs, quand l’homme se tourna finalement vers elle, plutôt bel homme d’ailleurs, elle mit plusieurs secondes avant de répondre à sa question :

« Ah, enfin réveillée ? Tu as bien dormi, F-187 ? » 

« … Je... Que... Que se passe-t-il ? »


Ce n’était pas très poli ça Lucie ! Quand on pose une question, on y répond ! Sauf que bien entendue, les réponses là n’étaient pas intéressante... Et elle n’avait pas la force d’y répondre, ni le courage, et encore moins l’envie. Franchement... Oui, elle était réveillée, et elle avait bien dormi... Mais on s’en fichait... Là ce qui était important, et bien... C’était le réveil, et ce qu’elle voyait maintenant qu’elle était réveillée... Et cela n’était pas jolie à voir, du tout même. Bref, elle voulait juste savoir ce qui se passait... Elle voulait juste savoir ce qu’on voulait d’elle... Même si franchement, vu la situation, vu ce qu’elle avait vu... Elle pensait savoir ce qu’on voulait d’elle... Et elle n’avait pas envie, pas envie du tout que cela arrive... D’ailleurs, elle déclara !

« Qui êtes vous... Où suis-je... Pitié, je n’ai rien fais de mal... Je... Je ne veux pas être violée... »

Oui... Elle n’avait jamais fais de sexe, mais elle n’était pas stupide... Elle devinait qu’on allait la violer, très certainement. Elle tentait d’apitoyer son interlocuteur... Il semblait pas si méchant en apparence, sans doute qu’il allait prendre pitié ! Mais ouais, elle pensait vraiment qu’elle allait être violée. En même temps, des hommes quasi-nus, et des femmes qui avaient été violées devant ses yeux, même si cela avait été très bref. Bref, vous comprenez un peu la situation... Elle était suffisamment intelligente pour comprendre qu’il y avait un soucis, et que sérieusement, elle allait sans doute y passer... Mais elle ne voulait pas... Elle ne comprenait même pas ce qui se passait, et elle ne comprenait même pas comment c’était arrivé... Elle était dans sa chambre, elle parlait avec un mec de l

« Je suis innocente... Par pitié... Des gens s’inquiètent pour moi.... Jeanne par exemple ! Pitié ! »

Elle avait l’impression qu’elle avait fait quelques choses de mal, qu’on la punissait... C’était sans doute ça... Elle avait connu maintenant son origine, et on voulait qu’elle finisse comme sa mère ? Non par pitié... Elle était très intelligente, et elle avait des amis qui s’inquiétaient sans doute pour elle ! Il fallait les appeler, les faire venir ! Sans doute qu’elle voudrait la sauver ! Elle se souvenait de Jeanne, par exemple, sa meilleure amie ! Elle s’inquiétant sans doute pour elle ! Elle qui était une fille forte et courageuse, contrairement à elle ! Elle n’avait jamais pleurée à la mort de ses parents, contrairement à Lucie qui pleurait tout le temps car elle était sans parents... Bref, elle s’inquiétait sans doute pour elle ! Elle n’avait même plus la robe qu’on lui avait offert... Il... Il fallait que l’homme devant elle, comprenne, et ait un peu de pitié... Juste un peu...

Princesse Alice Korvander

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 9 mardi 22 mai 2018, 07:33:04

Le Docteur Lombier rehaussa ses lunettes sur son nez. Ce discours, il l’avait entendu tant de fois. Mais il y avait quand même des variantes. Colère, panique, incompréhension, curiosité... Tout cela s’exprimait chez les patients avec une dominance particulière. Chez le Sujet F-187, il sentit surtout l’incompréhension et la peur, ce qui le fit doucement sourire.

« Je comprends que tu te poses plein de questions, F-187. On pourrait discuter longuement des choix de la Compagnie, mais sache que tout ce qui t’arrive n’est que le résultat logique de toute ton existence. La consécration de ce à quoi tu étais destinée. Tu vois, je n’ai même pas eu besoin de connaître ton passé pour savoir que la vie que tu menais était factice, sans espoir, sans futur intéressant. »

Les sujets choisis avaient tous ce même profil. Il ignorait qui était cette Jeanne, mais il faisait confiance à la Compagnie, et ouvrit d’ailleurs le dossier qu’il avait sur son bureau. Il y avait divers documents à l’intérieur, comme la carte nationale d’identité du Sujet F-187, son identité factice, et tout ce genre de choses.

« Lucie Martin. C’est l’identité que la Compagnie t’a doté. Elle t’a mis en placement extérieur pendant quelques années le temps d’observer si le traitement fonctionnait bien... Et, vu la taille de tes seins, je comprends que la Compagnie t’ait rappelé. Tu dois oublier Lucie Martin, F-187, elle n’était qu’un mensonge, qu’une illusion, tout comme tu dois oublier tes amies... Pour elles, tu es morte. »

Il en fit la démonstration en sortant du dossier quelques documents. Le premier était un acte de décès, tamponné par la mairie de Dijon, certifiant que Lucie Martin était décédée il y a quelques semaines. Comment la Compagnie avait-elle fait ? Le Docteur Lombier n’en savait rien, et n’avait guère envie de savoir. Il imaginait mal les pouvoirs de la Compagnie aller jusqu’à la corruption du service de l’état civil de la commune de Dijon, mais il savait que la Compagnie était douée pour modifier la réalité à sa guise. Lucie Martin était morte. Il ne restait plus rien d’elle, et son corps avait été incinéré. Pas de tombes, pas de cimetière. Une existence factice, que personne ne pleurerait. Juste une ligne sur le registre.

Le Docteur Lombier se racla encore la gorge, et se rapprocha de la femme, puis caressa d’une main l’un de ses seins.

« Oui, oui, ils sont parfaits, F-187. Tes résultats sont vraiment exceptionnels, et vierge, en plus... »

Il se doutait que la jeune femme ne devait rien y comprendre, mais c’était aussi une partie du traitement. L’homme pinça le téton, et sourit légèrement, tout excité. De fait, il avait d’ailleurs une érection, en songeant à tout ce que ce produit allait lui apporter.

« La grande patronne de la Compagnie fête son anniversaire d’ici quelques mois. Je compte t’offrir en cadeau à elle. Un délicieux sujet comme toi, vierge... C’est elle qui te prendra ta virginité. Bien sûr, ça ne signifie pas que tu ne seras pas prise ailleurs, le sexe fait partie intégrante de la thérapie... Mais ton hymen sera conservé, bien sûr. La fille de la patronne viendra en personne superviser ta formation, tu as bien de la chance. »

L’homme se permit même de lui sourire, et remonta sa main, caressant le doux visage de la femme.

« Tu ne comprends pas, hein ? On a pourtant dû t’expliquer que tu n’étais rien. C’est la Compagnie qui t’a recueilli, qui a permis de faire de toi la belle poupée que tu es aujourd’hui. Nous allons juste te donner un rôle dans la vie... Un rôle merveilleux et magnifique. Quand tu étais petite, nos scientifiques t’ont injecté des substances très particulières, connues de la seule Compagnie. Ces substances se sont magnifiquement développées chez toi, et concernent principalement tes seins. »

Il lui parlait beaucoup. Le Docteur Lombier en profitait, car, après, F-187 n’aurait plus souvent l’occasion d’entendre les autres.

Cassandre Harmington

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 10 mardi 22 mai 2018, 09:53:38

Elle était inquiète, terrifiée, elle avait extrêmement peur... Et il y avait de quoi. La corporation n’avait absolument rien fait pour tenter de minimiser l’inquiétude de ses patientes. Sans doute d’ailleurs, ses patients subissaient la même chose, sans aucune hésitation. Bref, Lucie ne savait pas ce qui se passait, mais son imagination faisait un peu le remplacement... Ce qui n’était pas mieux. Enfaite, c’était même pire... Au moins, quand on avait des faits, et bien, on se contentait des faits... C’est comme ça que ça marche... Sauf que là, elle avait son imagination qui imaginait peut-être même pire que ce qu’allait subir... Enfin, cela c’était des suppositions, car on voyait ce qu’elle allait subir... Et bien...

« Je comprends que tu te poses plein de questions, F-187. On pourrait discuter longuement des choix de la Compagnie, mais sache que tout ce qui t’arrive n’est que le résultat logique de toute ton existence. La consécration de ce à quoi tu étais destinée. Tu vois, je n’ai même pas eu besoin de connaître ton passé pour savoir que la vie que tu menais était factice, sans espoir, sans futur intéressant. »

Destinée ? Passée ? Mais elle ne comprenait pas ! Ce n’était pas eux qui avaient décidés de la mettre à Dijon, c’était là où elle était née ! Enfin, elle pensait... Pareil, elle avait été au collège du Parc, puis là, maintenant, elle était au Lycée Carnot, qui était le meilleur Lycée public de Dijon ! Bref, elle avait pas été entièrement contrôlée ! Elle... Cela ne pouvait pas être eux qui avaient décidés cela ! Et franchement, elle... Elle ne devait pas du tout croire ce que disait ce mec ! C’était à fou, la Police allait arriver d’un moment à l’autre, pour la sauver, et arrêter ce fou furieux. Elle était persuadée... Cette histoire allait bien finir pour elle, et pas pour les méchants. C’était forcé ! Forcé de chez forcé !

« Lucie Martin. C’est l’identité que la Compagnie t’a doté. Elle t’a mis en placement extérieur pendant quelques années le temps d’observer si le traitement fonctionnait bien... Et, vu la taille de tes seins, je comprends que la Compagnie t’ait rappelé. Tu dois oublier Lucie Martin, F-187, elle n’était qu’un mensonge, qu’une illusion, tout comme tu dois oublier tes amies... Pour elles, tu es morte. »

« … Quoi. »


Sa réponse fut courte. Choquée... Elle regarda avec des grands yeux horrifiée le document qui était juste devant elle... Oui... C’était un acte de décès. Rien de plus, rien de moins. Elle n’eut même pas le courage de voir comment ils avaient imaginés son décès... Mais cela voulait dire ce que cela voulait dire. Elle était officiellement morte. Cela pourrait être pour plein de raison. Renversée par une voiture, morte dans un incendie, ou même juste glisser sur le carrelage mouillée de sa salle de bain... Tant de possibilités. Et son « corps », ou plutôt un caveau vide avait brûlée. Ses cendres peut-être jeté au dessus d’une décharge municipale... Bref, l’horreur à l’état pure, et elle n’osait même pas imaginée cela... Elle était sous le choc...

« Oui, oui, ils sont parfaits, F-187. Tes résultats sont vraiment exceptionnels, et vierge, en plus... »

Cela fit qu’elle n’eut presque aucune réaction, quand la main de l’homme commença à caresser son sein. Elle eut un frisson, oui, mais elle était trop sous le choc pour tenter d’arrêter. C’était... Quoi... Elle ne comprenait pas... Pourquoi faire ça ? Quel cruauté pouvait amener à faire quelques choses du genre ? Elle était une fille, pas un animal... Elle était une être humaine... Là, ce n’était pas se comporter comme avec un être vivant mais comme avec un animal... Et elle n’était pas un animal. Elle était une fille, une jeune demoiselle. Elle ne pouvait pas imaginer que cela était réel... Mais elle savait qu’elle ne dormait pas... Donc, à moins d’une hallucination extrêmement poussée, elle ne voyait pas comment elle pourrait nier cela... Mais attention ! Ce n’était même pas finie ! Elle avait encore à apprendre...

« La grande patronne de la Compagnie fête son anniversaire d’ici quelques mois. Je compte t’offrir en cadeau à elle. Un délicieux sujet comme toi, vierge... C’est elle qui te prendra ta virginité. Bien sûr, ça ne signifie pas que tu ne seras pas prise ailleurs, le sexe fait partie intégrante de la thérapie... Mais ton hymen sera conservé, bien sûr. La fille de la patronne viendra en personne superviser ta formation, tu as bien de la chance.  Tu ne comprends pas, hein ? On a pourtant dû t’expliquer que tu n’étais rien. C’est la Compagnie qui t’a recueilli, qui a permis de faire de toi la belle poupée que tu es aujourd’hui. Nous allons juste te donner un rôle dans la vie... Un rôle merveilleux et magnifique. Quand tu étais petite, nos scientifiques t’ont injecté des substances très particulières, connues de la seule Compagnie. Ces substances se sont magnifiquement développées chez toi, et concernent principalement tes seins. »

« Vous... Non... »


Elle... Elle n’était qu’un cadeau ? Un cadeau de sexe ? C’était... C’était...  Elle allait avoir une « thérapie » ? La fille du patron allait venir comme ça « superviser » cela ? La compagnie avait tout fait pour elle ? Mais non ! Ce n’était pas eux ! C’était l’ASPED ! C’était eux qui l’avaient sauvé... A moins que... Oui... Elle avait disparue et était « morte » le jour où « Marcus Leblanc » était venue. Alors soit cet homme n’avait pas de chance, et avait disparu en même temps qu’elle, peut-être transformée en colosse comme ses deux mecs derrière elle... Soit il était dans le complot. Et franchement, elle ne croyait pas trop au hasard... Elle était quoiqu’il en soit attachée, perdue... Elle devait tenter le tout pour le tout, car c’était son unique chance... Elle déclara alors :

« Vous ne comprenez rien... Je ne suis pas rien... J’ai, enfin, j’avais des amis, des bons résultats en classe, de la réussite... J’avais 18 de moyenne ! Je suis intelligente, je suis douée, je peux faire plein de choses... Je ne veux pas être violée ! »

Comment pouvaient-ils dire ça, comme ça ?! Elle... elle n’était pas rien. Elle avait encore des amis qui pleuraient sa mort. Elle avait des professeurs qui disaient qu’elle était intelligente, brillante, et qu’elle allait avoir un grand avenir... Des gens n’étaient pas du tout d’accord avec elle ! Elle était très intelligente. Devant elle, elle pensait avoir affaire à un docteur, donc, quelqu’un qui était aussi connu pour avoir eu des très bonnes notes, sans doute quelqu’un de très intelligent. Il allait être d’accord avec elle non ? Ils étaient entre personnes intelligentes ? Bon dieu, elle devait absolument dire quelques choses, le convaincre que ce qu’il faisait, c’était mal, mais qu’il pouvait toujours faire quelques choses pour arrêter ça, pour arrêter cette folie...

« D’accord, vous m’avez fait belle, et je vous en remercie, mais en quoi ça ferait de moi... Rien ? Pitié, ayez de l’humanité... »

En effet, elle devait les « remercier » pour cela. C’est vrai qu’elle était belle. Dès le collège, elle avait fait tourner la tête de plusieurs camarades, et au Lycée, cela n’avait qu’augmenter. Beaucoup attendaient patiemment dans les lycéens sont anniversaires, pour pouvoir officiellement et sans crainte de pédophilie la séduire, et tenter de sortir avec elle. Donc, oui, c’est vrai qu’elle était belle. Et si cette homme disait la vérité, visiblement, il avait fait en sorte de la rendre encore plus belle que ce qu’elle aurait pu être... Mais au fond, elle s’en fichait. Elle était bien plus fière d’être intelligente que d’être belle. Elle était brillante, et cela, on ne pouvait pas lui retirer. On pouvait pas la rendre stupide ou débile... Enfin, elle croyait. Elle croyait vraiment, mais... On ne sait jamais ce qui peux arriver...

« Il n’est pas trop tard pour arrêter ? Vous... Vous pouvez être un héros, et me libérez, me ramenez à mes amies... Elles doivent être très triste de ma prétendue mort... »

En effet... Elle parlait directement à l’homme. Elle ne pensait pas qu’elle avait affaire à un monstre. Sans doute que ce n’était qu’un homme perdu, qui faisait ce qu’on lui disait de faire, car il pensiat que c’était la chose à faire... Mais non ! Mais non, il y a toujours autres choses à faire ! Il y a toujours un espoir ! Franchement... Il devait l’écouter, et lui faire confiance... S’il intervenait, là, maintenant... Peut-être qu’ils pourraient être sauvée tout les deux. Elle le regardait alors avec ses grands yeux dorées. Il devait écouter son coeur. Son précieux coeur... Ainsi, peut-être qu’il comprendrait ce qu’elle voulait dire... Eheh. Elle se mettait le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate, c’était le cas de le dire. Mais bon, au moins, elle tentait... C’était presque... Mignon, vous ne trouvez pas ?
« Modifié: mardi 22 mai 2018, 16:39:09 par Cassandre Harmington »

Princesse Alice Korvander

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 11 mercredi 23 mai 2018, 00:46:04

Le Docteur Lambier ne put que sourire, interloqué devant la naïveté de cette jeune femme. Touchante, si touchante... Mais il ne mangeait pas de ce pain-là. D’excellents résultats en cours ? Ah ! Il sourit doucement, et ne put s’empêcher de lui ébouriffer les cheveux.

« Tu crois quoi, F-187 ? Qu’avoir un 18 à un examen de mathématiques fait de toi un génie ? Il est temps de te réveiller, F-187. Depuis la naissance, nous sommes formatés, de simples produits de consommation entre les mains d’individus puissants. Tu crois que la Compagnie est la seule ? Cela fait des siècles que ce mouvement a lieu, F-187... Ils ont pignon sur rue, maintenant. Les GAFA... Mais il y a bien au-dessus de ça. »

Les GAFA... Un acronyme désignant les quatre superpuissances économiques sur Internet : Google, Amazon, Facebook, et Apple. Un acronyme plus juste serait toutefois GAFAM, afin d’y ajouter Microsoft. Ces cinq puissances dominaient littéralement le monde. Qu’on relise donc 1984. Big Brother n’était qu’un petit joueur par rapport à ces grandes firmes se prenant pour Dieu, allant jusqu’à vouloir affronter la mort, niant tout droit à la vie privée, et ayant compris la leçon essentielle : le consommateur est une donnée économique. Que sont les grands idéaux et les grandes valeurs républicaines face à la puissance d’un tweet, face au plaisir égoïste et narcissique de mettre en avant sa vie privée sur son wall ? Le capitalisme n’était que l’expression moderne d’une forme de domination qui existait depuis des siècles, et la Compagnie en était l’illustration. Quand le Docteur Lambier avait rejoint la Compagnie, il avait eu longuement l’occasion de le comprendre.

Il poursuivit brusquement, sur son envolée :

« Tu ne comprends pas, ma belle, tu es bien trop jeune. L’Histoire est ce qu’on en fait. Les États ne sont plus que des pantins, tu saisis ? Que peuvent-ils faire face à de tels gens ? Nous, nous ne sommes rien. Un héros... Ah ! Désolé, ma chérie, mais, à la fin du bouquin, Winston Smith échoue. Toi, tu auras au moins la chance de ne pas mener une vie factice, à courir après un bonheur qui n’existe pas, et à n’exister que pour le plaisir d’un petit nombre d’individus qui dominent le reste du monde. Toi, au moins, tu vas voir la Vérité ! Alors... Réjouis-toi ! Tu es bien plus chanceuse, car, quand nous en aurons fini avec toi, tu ne connaîtras plus que le bonheur ! »

Était-il un médecin, ou un illuminé ? Réalisant tout à coup qu’il s’était légèrement emporté, il se racla la gorge.

« Désolé. Bon... Au moins, tu es encore consciente de ce qui t’entoure. Nous avons plusieurs mois pour ton traitement, ce qui est somme toute plutôt court. Nous allons donc commencer en douceur. »

Le Docteur Lombier récupéra un étonnant casque de réalité virtuelle, une sorte de gros casque argenté avec des lunettes et des écouteurs. L’un des infirmiers le récupéra, et le posa sur la tête de la femme, écartant ses cheveux pour bien poser les écouteurs. La lunette était pour le moment relevée. Le traitement avait plusieurs phases, et il y avait toujours une étape de brainwashing. Le concept était plutôt simple, et, rapidement, la lunette se posa sur le nez de la femme, puis le Docteur Lombier enclencha un programme particulier, lançant toute une série de vidéos, pendant que le Patient F-187 était déplacé hier.

Devant elle, elle verrait des images sexuelles assez intenses, des films pornographiques où des femmes se faisaient sodomiser. Elles étaient fouettées, battues, humiliées... Des films intenses, tandis que les écouteurs diffusaient le son.

« Salope ! Salope ! Pute ! Chienne ! Salope ! Salope !! TU ES UNE PUTE !! TU ES UNE SALOPE !! TU ES UNE CHIENNE !! ABOIE !!
 -  WWOUFF !! WOUF !! WOUFF !! »


Le traitement commençait, et, tandis que les images se diffusaient, la jeune femme fut attachée sur une sorte de table médicale, dans une grande pièce sombre. On attacha ses poignets et ses chevilles avec des sangles, et les infirmiers la laissèrent là, veillant toutefois à mettre sur son corps une culotte noire en latex, avec une fermeture Éclair à l’arrière.

Elle allait rester comme ça pendant plusieurs heures, à entendre des femmes se faire copieusement insulter, battre, humilier, violer... Les hommes leur pissaient dessus, les giflaient, les fouettaient, sans relâche...

Cassandre Harmington

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 12 mercredi 23 mai 2018, 08:52:07

L’espoir fait vivre ! Elle avait vraiment confiance en la possibilité que tout s’arrange. La naïveté de quand on a quinze ans, comme on dit. On pense que les gens sont gentils, et qu’au fond, tout peux toujours s’arranger. C’est pas beau comme une situation ? Et après, les bisounours se sont des câlins et s’enculent dans le bonheur absolu ! Sauf que évidemment, la vraie vie, c’était pas comme ça. Cela ne marchait pas ainsi, et la fameuse jeune demoiselle aux cheveux blond allait sans doute s’en mordre les doigts... Déjà, elle s’accrochait au fait qu’elle était « Lucie Martin », et pas un simple numéro. Elle ne savait même pas ce que cela voulait dire F-187 ! Elle ne savait même pas pourquoi on l’appelait ainsi !

« Tu crois quoi, F-187 ? Qu’avoir un 18 à un examen de mathématiques fait de toi un génie ? Il est temps de te réveiller, F-187. Depuis la naissance, nous sommes formatés, de simples produits de consommation entre les mains d’individus puissants. Tu crois que la Compagnie est la seule ? Cela fait des siècles que ce mouvement a lieu, F-187... Ils ont pignon sur rue, maintenant. Les GAFA... Mais il y a bien au-dessus de ça. »

Peut-être, oui,  mais ça ne justifiait pas l’esclavage ! Aussi puissante étaient les GAFA, et bien, cela restait des entreprises ! Et si Facebook ou Amazon capturait des gens pour en faire des esclaves ça... ça se saurait pensait-elle ! Elle n’avait visiblement pas lu certains articles sur les conditions de travail chez amazon, pour dire ça. Si elle les lisait, elle pourrait découvrir que si, totalement, ses GAFA aussi engagent des esclaves. À la différence sans doute des autres, la Corporation le cachait mieux, car elle était à la fois plus subtil et moins subtil. Bref, quoiqu’il en soit, Lucie connaissait mal ce monde, et il faut bien l’avouer... Cela ne servait à rien qu’elle commence à tenter de le comprendre maintenant... Elle avait d’autres... Objectifs disons, comme l’expliqua alors très bien le scientifique :

« Tu ne comprends pas, ma belle, tu es bien trop jeune. L’Histoire est ce qu’on en fait. Les États ne sont plus que des pantins, tu saisis ? Que peuvent-ils faire face à de tels gens ? Nous, nous ne sommes rien. Un héros... Ah ! Désolé, ma chérie, mais, à la fin du bouquin, Winston Smith échoue. Toi, tu auras au moins la chance de ne pas mener une vie factice, à courir après un bonheur qui n’existe pas, et à n’exister que pour le plaisir d’un petit nombre d’individus qui dominent le reste du monde. Toi, au moins, tu vas voir la Vérité ! Alors... Réjouis-toi ! Tu es bien plus chanceuse, car, quand nous en aurons fini avec toi, tu ne connaîtras plus que le bonheur ! »

Qu’est-ce... Qu’est-ce qu’il racontait ? C’était n’importe quoi ? Déjà, Winston Smith elle connaissait pas -ouais, elle n’avait jamais lu 1984 d’Orwell... Elle avait plutôt lu Maupassant et Zola au collège puis au Lycée-... Et... La « Vérité » ? Le « Bonheur » ? Mais elle connaissait déjà ça ! Elle était heureuse, triste de pas connaître ses parents, mais elle était heureuse ?! Pourquoi ils voulaient faire ça d’elle ? Qu’est-ce qu’ils voulaient faire d’elle ? Une vie factice ? Quand ils en auront fini avec elle ? Il parlait de façon cryptique, et rien n’était véritablement clair... Ce qui rendait le tout encore plus inquiétant, car elle n’avait aucune idée au fond de ce qu’il voulait vraiment faire... Quoiqu’il en soit, elle avait compris quelques choses... Il ne la libérerait pas... Inutile d’espérer...

« Désolé. Bon... Au moins, tu es encore consciente de ce qui t’entoure. Nous avons plusieurs mois pour ton traitement, ce qui est somme toute plutôt court. Nous allons donc commencer en douceur. »

« Vous... Vous êtes fou ! »


Elle sortit ça comme ça, cela sortit du fond du cœur ! Néanmoins, cela ne servait à rien de résister... L’homme approcha alors avec un casque de réalité virtuel ! La fameuse jeune demoiselle savait ce qu’était les casques de réalités virtuels, mais elle n’avait jamais pu en utiliser. À ce qu’elle disait, Jeanne en avait un... Enfin, elle ne le saura jamais, vu que Jeanne continuait tranquillement ses études à Dijon, et elle, elle était là, dans un endroit qu’elle ne connaissait pas... On lui installa alors le casque de réalité virtuel sur la tête... Qu’allait-il se passer ? On voulait la faire jouer à un jeu ? On voulait lui faire faire quelques choses ? Elle ne savait pas, mais son imagination comme toujours allait à toute vitesse, rendant le stresse encore plus fort, elle stressait énormément, presque autant qu’un lycéen à Parcoursup.

C’est alors que tout commença. Elle avait le son et l’image... Et quel son ! Quel image ! Le son et l’image étaient en lien, vu qu’elle voyait des femmes, encore et toujours se faire violer. Mais c’est là, la spécificité du casque de réalité virtuel ! Elle avait l’impression d’y être, d’être en plein dans ce spectacle, de vivre avec les autres le fait de se faire violer. C’était... Absolument... Atroce. Et dans ses oreilles raisonnaient ses poétiques mots disant qu’elle était une chienne, une salope, une pute... Et qu’elle devait aboyer... Bien sur que non ! Quoiqu’il en soit, les femmes se faisaient sodomisée, fouettée, battue, leur seins étaient maltraitées, leur fesses, c’était insoutenable, et le pire... C’est qu’elle était au milieu de tout ça. Elle vivait l’action, et franchement, cela rendait le spectacle encore plus cauchemardesque.

Sauf que dans les faits, elle ne « vivait » pas cela... Elle vivait bien quelques choses, mais elle l’ignorait vu ce qu’elle avait l’impression de vivre ! Enfaite, son corps, lui, était toujours manipulée. On avait manipulée sa tête, pour tout simplement mettre le casque sans être gênée par les cheveux, mais voilà qu’elle quittait la chaise, pour retourner sur une table dans une grande pièce sombre. Important, ainsi, elle n’avait aucune lumière salvatrice. Impossible pour elle de tenter de retirer le casque, car elle avait les mains solidement attachées, tout comme les pieds. Enfin, elle n’était plus entièrement nue. Comme les hommes, elle avait une culotte noir en latex, faisant que côté érotique, seul ses très beaux seins étaient visibles...

Combien de temps s’était déroulé ? Impossible de savoir... Elle se perdait complètement dans ses images... Encore une fois, contrairement à de simple vidéo où on pouvait avoir encore notion du temps, là, elle n’avait auucne notion. Les hommes de la réalité virtuel continuait à utiliser ses fameux sous l’oeil horrifiée de Lucie. Au début, elle avait hurlée, elle avait criée et s’était égosillée à demander que cela s’arrête... Mais au bout d’une petite heure, elle avait finalement arrêtée de parler, et elle regardait, encore, encore et encore, ses hommes qui fouettaient des femmes, leurs pissaient dessus, les enculaient... C’était un spectacle qui mentalement, lui faisait de plus en plus de mal, et on pouvait juste parfois entendre un petit « pitié » plaintif. Elle ferait tout, tout ce que voudrait le scientifique, juste pour que ça s’arrête...

En tout cas, on voyait bien l’effet sur son corps... Elle était en sueur, et haletait. C’était crevant, ce qu’elle subissait, cela l’épuisait physiquement même. Donc, qu’est-ce qu’on pouvait voir ? Et bien après plusieurs heures, son corps était entièrement en sueur, de la tête au pied, et elle haletait, elle respirait rapidement et bruyamment, tandis qu’un léger filet de bave coulait de sa bouche... Mais il y avait deux autres points bien plus important, bien plus intéressant. D’abord, on pouvait remarquer que ses tétons pointaient. Ses deux tétons étaient bien dur, ses beaux seins étaient donc encore plus intéressant... Mais surtout... Et bien, elle n’avait pas pu se retenir. Après autant d’heures, elle avait fini par s’uriner dessus. Cela donnait à Lucie Martin un air générale assez pathétique, il faut bien le dire... Et ce n’était que le commencement. Le début de sa nouvelle vie.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 13 mercredi 23 mai 2018, 22:39:52

Électrocutions, pincements sur les seins, griffures, urines, scènes crades et répugnantes, révoltantes et dégradantes... Des films qui venaient en boucle, avec des voix fortes, entrecoupées de musiques tonitruantes... Des techniques finalement très similaires à ce que les agents de la CIA ou du KGB avaient utilisé pendant la Guerre Froide, ou plus récemment dans certains États du Golfe... Le lavage de cerveaux, ou brainwashing, une technique redoutable, mais contre laquelle on ne pouvait pas lutter. Il y avait cette amusante croyance populaire qui voulait que l’esprit puisse survivre à tout, qu’il puisse être reconstitué, qu’il y avait toujours, finalement, au fond, une sorte de couche de survie, de noyau dur de rationalité. Une étrange conception, utopique. Pour se convaincre du caractère fantasmagorique de cette vision, il suffisait de se rendre dans les ailes de haute sécurité des asiles psychiatriques. Là, on prenait conscience que l’esprit n’était pas invincible, qu’il pouvait se briser, et qu’il n’était pas possible de le réparer.

F-187 n’en était évidemment pas encore là, et, tandis qu’elle se tortillait sur place, la salle se remplit petit à petit. Des talons qui claquaient sur le sol, sans que le sujet ne puisse entendre quoi que ce soit. Sur un écran géant, les images qu’elle voyait étaient toutefois retransmises, permettant ainsi de voir où elle en était. Parfois, F-187 murmurait un faible « pitié ». Elle avait beaucoup hurlé, au début, avant de comprendre l’inutilité de la chose. Mais, surtout, la femme qui dirigeait tout ça apprit qu’elle avait uriné sur elle-même. La culotte en latex qu’elle portait disposait de micro-capteurs très sensibles, et, quand elle se fit dessus, ce fut le signal.

Des bruits supplémentaires... Puis la vision cessa brusquement. F-187 put alors sentir des doigts le long de ses oreilles, et, enfin, les lunettes en réalité virtuelle se retirèrent. La première chose que la jeune fille put voir fut une silhouette noire, sombrer, au-dessus de son visage... Puis, au fur et à mesure que ses yeux se réadaptaient, elle vit cette masse se dessiner, entendit un gloussement... Puis une culotte en latex s’abattit sur la partie basse de son visage. Ses yeux clignotèrent entre les cuisses agréables d’une femme ayant une belle poitrine, et qui l’observa en baissant la tête, assise sur elle.

Une posture très sensuelle, et ce d’autant que le public était composé presque exclusivement de femmes dans des tenues aguichantes, des combinaisons en latex, ou de simples corsets moulants... Mais, bien évidemment, il n’y avait de regard que pour la magnifique blonde en tenue rouge moulante, portant un sling bikini avec des collants et des gants, qui observa en souriant F-187.

« Bonjour, toi... Ma petite chienne... »

Leona Morimoto remua de gauche à droite, frottant sa culotte sur les lèvres de la femme. Confuse, la jeune femme ne devait probablement pas comprendre grand-chose à ce qui lui arrivait, si ce n’est qu’une superbe blonde venait de s’asseoir sur elle.

« Tu dois sans doute te sentir très honorée de me voir, je suis Leona Morimoto, la fille unique de la PDG de la Compagnie... Destinée à la remplacer, comme il en a toujours été au sein des Morimoto ! »

La femme se redressa alors lentement, et gloussa légèrement, avant de rajouter, moqueuse :

« Et ma petite chienne s’est pissée dessus... »

Cassandre Harmington

Terranide

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Re : L'Entreprise [PV : Alice]

Réponse 14 jeudi 24 mai 2018, 10:17:28

Les vidéos tournaient encore et toujours, elle ne pouvait rien faire. De la bave coulait de ses lèvres, tandis que le spectacle continuait à tourner, encore et encore... Elle voulait juste une seule et unique chose... Que cela s’arrête... Pitié, c’était atroce... Elle n’arrivait même pas à savoir ce qui se passait, qui avait fait ça, mais le plus important... Pourquoi on lui faisait ça ? Pourquoi on lui infligeait ça ? Pourquoi elle devait voir ses femmes se faire électrocuter ? Se faire uriner dessus, griffer, blessée ? C’était juste horrible ! Si le but était de faire comprendre à la jeune demoiselle aux cheveux d’or que l’humanité était pourrie... Et bien, ouais, là, ça marchait. En effet, elle avait bien conscience maintenant que l’humanité était absolument pourrie, et elle avait honte d’y faire partie... Mais elle voulait qu’une chose : que la vérité s’arrête... Car c’était ça la Vérité ? Elle ne voulait plus la voir !!!

Heureusement, comme si on avait entendu ses prières, une fois qu’elle s’urina dessus... Ce fut fini. Elle ne pouvait pas savoir si cela avait un rapport de cause à effet, mais quoiqu’il en soit, la torture était finie... Heureusement, car elle n’aurait pas pu tenir encore des heures et des heures... Son cerveau, malheureusement, continuait à avoir en tête toutes ses images, encore et encore... Cela allait mettre des mois, des années, pour s’effacer de son esprit... Et encore, franchement, si cela s’effaçait un jour, qu’on soit clair... Elle n’était pas sûre de s’en remettre, et franchement, on pouvait voir des larmes couler de ses yeux... L’enfer était sans doute plus doux que cette réalité humaine... Que lui voulait la corporation en lui faisant ça ? Elle ne s’en remettrait jamais...

Mais il était inutile de parler du futur, et concentrons-nous sur le présent, vous le voulez bien ? C’est quand même plus intéressant ! Alors qu’elle avait été mise dans une salle vide, maintenant, elle était bien remplie... De plusieurs femmes. Lucie ne savait pas depuis combien de temps elles étaient là... Une énorme foule, même on pouvait le dire, des femmes qui étaient toutes dans des tenues qu’elle... Qu’elle n’aurait jamais osée voir, ni porter... Après, c’était toujours mieux que sa tenue, tenue qui franchement montrait tout, sauf son bassin, qui, elle venait de le remarquer, était humide... Mon dieu, elle avait pas pu se retenir. Totalement horrifiée par ce qu’elle avait vu... Et bien, elle n’avait pas remarquée ce qu’elle avait fait... Mais il y avait quelques choses de plus important à remarquer, si vous regardez bien...

« Bonjour, toi... Ma petite chienne... »

Et oui ! L’une des femmes en tenue... Bref voilà, n’était pas que... A côté d’elle. Elle était sur elle. Bien sur, la contre-plongée était frappante. La femme était belle, très belle, et cela... Faisait presque plaisir de voir en bonne condition après ce qu’elle avait vécu. Elle était contente de voir une femme qui n’était pas blessée, meurtrie, humiliée. Même si la tenue était... Ce qu’elle était, et bien, elle au moins, elle allait bien. C’était une très belle femme, sans doute, avec des beaux cheveux blond, un peu moins pétant que les siens, et des très beaux seins, plus beau que les siens pour le moment... Mais bref, ce n’était pas ça qui souciait la jeune femme... C’était plus la posiition, enfonçant presque sa culotte dans le nez et la bouche de Lucie... Elle écouta alors la suite des déclarations, destinée à elle, « la petite chienne », comme on l’appelait...

« Tu dois sans doute te sentir très honorée de me voir, je suis Leona Morimoto, la fille unique de la PDG de la Compagnie... Destinée à la remplacer, comme il en a toujours été au sein des Morimoto !  Et ma petite chienne s’est pissée dessus... »

« Pitié... »


Le pitié était totalement cassée, comme sa voix. Cela s’entendait très bien, on sentait qu’elle avait ne serait-ce que du mal à parler... Il faut dire, vu ce qu’il venait de lui arriver, franchement, est-ce cela étonnait quelqu’un ? Non, pas du tout... Elle avait eu quelques heures difficiles, et franchement, cela serait difficile de s’en sortir aussi aisément... Et en plus, elle avait hurlé dans un premier temps, donc sa voix avait prit très cher. Bref, vous avez compris, elle regardait la femme qui était véritablement en contreplongée sur elle... Elle était entièrement dominée par cette Leona, qui avait donc une pleine puissance sur la fameuse Lucie... Aussi bien une puissance physique, vu qu’on la voyait ainsi, qu’une puissance mentale sur la pauvre jeune demoiselle... Mais aussi mentale, comme le montrait sa petite moquerie qui fit de suite mouche, amenant la jeune demoiselle à se défendre du mieux qu’elle pouvait.

« Ce n’est pas ma faute... C’était horrible... Je vous en prie... »

Elle sentait en effet qu’elle s’était urinée dessus... Mais elle avait pas pu faire autrement, le tout avait été si horrible qu’elle n’avait rien pu faire. Il était intéressant, très intéressant même sans doute pour la fameuse Leona de voir à quel point d esuite... Elle cherchait des excuses, elle cherchait à se faire pardonner. Sans doute que des personnes plus fortes accuseraient la fameuse Corporation d’être les responsables de tout ça, et au fond, c’était ce que sous-entendait la fameuse Lucie... Mais là, elle cherchait surtout à ne pas se faire punir, à ne pas se faire tenir comme responsable du fait qu’elle s’était urinée dessus... Bref, elle était fragilisée. Pas brisée, elle avait encore possession de son corps et de son esprit, elle était toujours aussi intelligente et avait conscience de ce qu’elle était... Mais elle était fragilisée. Ainsi, elle déclara, très inquiète...

« Vous... Que voulez-vous me faire... ? Pitié, libérez-moi... Madame Morimoto... Je vous promets, je serais sage... »

Ouah ! Elle ne voulait même pas tenter de s’enfuir, ou quelques choses du genre ! Enfin, il fallait bien se dire qu’au bout d’un moment, sans doute que l’envie de fuir reprendrait... Mais pour le moment, elle était trop... Trop... Trop abimée. Là, elle voulait juste s’éloigner, tenter de se remettre... Elle ne savait pas ce que voulait cette femme qui était installée sur elle... Elle devinait que sans doute que celle-ci n’allait pas être gentille avec elle, mais elle pouvait pas savoir... Qu’allait-il se passer ? Qu’allait-elle lui faire souffrir maintenant ? Alors que son bassin était souillée, elle espérait qu’on allait faire quelques choses, la nettoyer, l’aider à se relever... Ses poignets et ses chevilles lui faisaient souffrir maintenant après avoir tiré comme une folle, elle était en sueur... Seuls ses tétons semblaient montrer une certaine vitalité, comme on pouvait le voir sans soucis...


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