Le pouvoir de la love! [PV:Mélona] [Spécial guest: Menace]

Trois ans, cela faisait trois ans que j'avais été enfermé dans cette prison-laboratoire et je pouvais maintenant, fouler de mes pieds nues le sol ferme. Je n'avais pas grand chose sur moi depuis mon évasion. J'avais à peine de quoi m'habiller et ma sympathie. J'étais complètement perdue et j'avais peur. Heureusement, il y avait un fort soleil lumineux ce qui m'éviter de mourir de froid. Je me rappelais que mes parents était proche d'un endroit appeler Nexus et je comptais bien les retrouver. Heureusement pour moi, des panneaux d'indication et des passants me dévoiler le chemin à parcourir.

En fait, j'arrivais à survivre alors que je possédais rien, l'étrange drogue que j'avais en moi, la "love" comme l'avait appeler le professeur me permettait d'obtenir ce que je voulais comme de la nourriture par exemple. Il s’avérait qu'en plus de cela les gens étaient souvent heureux à mon contact. J'avais ce pouvoir de faire plaisir aux gens et ils me le rendaient bien. Car oui, même si je ne voulais pas l'admettre, j'aimais voir les gens se plier à ma volonté et me désirer puis me faire toutes sortes de choses qui me faisait voyager. C'était un plaisir éphémère et rapide et cela mettait de bonne humeur.

Comme je l'avais dit, j'étais paumée mais par chance sur la route de Nexus, je croisais un couple qui sembler aller dans la même direction. l'une ressemblait à une pharaonne des temps anciens tandis que l'autre et bien n'étais pas plus vêtue que moi  à vrai dire. J'allais donc à leur encontre afin d'en apprendre plus.

-Excusez-moi, vous vous dirigez bien vers Nexus? J'essaye d'atteindre cet endroit. Pourriez-vous m'indiquez le chemin?

C'était banal et rapide, je voulais juste savoir où aller et j'étais persuadée que ces deux personnes pourraient me renseigner. Je n'utilisais pas ma "love" à tout bout de champs. Je ne le faisais que lorsque je voulais plaire ou quand on me résister ou que les gens étaient tristes mais pour le moment je n'avais aucune de raison d'appliquer son pouvoir sur ces deux femmes.

Mélona et Menace avaient passé une excellente nuit dans une auberge. Elles étaient arrivées toutes les deux hier soir, et avaient passé la nuit avec une bande d’aventuriers qui avaient volontiers reluqué sur elles. Les deux femmes s’étaient joyeusement fait plaisir en compagnie de tous ces hommes. En soi, il arrivait fréquemment que Mélona se promène avec Menace. La femme était une ancienne souveraine, une pharaonne qui avait été récupérée par la Reine Noire. Très arrogante, Menace était aussi une dangereuse magicienne, qui avait jadis usé, quand elle était Pharaonne, de puissants sortilèges pour que les gens soient amoureux d’elle, et la vénèrent comme une Déesse. Extrêmement orgueilleuse, elle adorait qu’on lui lèche les pieds, et pouvait, à cette fin, générer dès qu’elle voulait Setra, un puissant sceptre magique. Tout le pouvoir magique de Menace venait d’ailleurs de Setra, et c’était d’ailleurs grâce à ça qu’elle avait pu soumettre tous les hommes de l’auberge. Setra était toutefois un sceptre taquin, qui n’intervenait pas régulièrement, et parfois pour se jouer de Menace.

« Nexus est proche, j’espère...
 -  Tu regrettes de ne pas avoir un chariot pour te porter, Menace ?
 -  Il est particulièrement infamant pour moi de marcher comme ça ! Il y a de la boue partout, c’est sale et c’est puant ! Je voulais que ces gens démontent l’auberge pour me faire un trône et me portent jusqu’à cette ville de gueux, pas... Pas qu’ils se transforment en espèce d’animaux... »

Setra devait bien s’amuser, car il avait volontairement trompé sa propriétaire. Le fait est que les deux femmes se rendaient vers Nexus pour y trouver des candidates potentielles pour la Reine Noire, mais aussi se renseigner sur Nexus. Dernièrement, Echidna avait fait une étonnante rencontre dans des contrées reculées de Terra, ce qui avait permis de démontrer qu’il y avait parfois des candidates exceptionnelles dans des endroits impensables. Y pensant donc, les deux femmes avançaient dans les campagnes lorsqu’un bruit de pas se fit entendre.

Elles se retournèrent toutes les deux, et froncèrent les sourcils en voyant cette singulière femme, presque nue, comme elles.

« Hmmm... Qui est cette gueuse qui me parle comme si j’étais son égale ?! » grogna Menace.

Mélona se contenta d’un léger sourire, et se rapprocha de la femme, faisant rebondir ses oreilles de lapine.

« Ne fais pas attention à Menace, belle demoiselle. Je suis Mélona ! »

La Slime l’observa avec des yeux brillants de joie. Elle ignorait qui était cette fille, mais elle était très jolie !

« Et Nexus est... Par là ! Nous nous y rendons, justement ! »

Eh bien, l'une des deux filles devait être très stressée parce que clairement elle était tendue. Faudrait qu'elle apprenne à se déstresser et à se laisser aller. Peut-être que je pourrais lui montrer comment s'y prendre... Enfin, bon, j'ai vraiment le temps d'y réfléchir que la deuxième s'approche de moi en étant bien plus pétillante. Ses oreilles de lapin bougeant avec ces sautillements, elle m'indiqua l'itinéraire à suivre. Je lui fis un magnifique sourire, voir des gens heureux et remplis d'allégresse me rendait joyeuse aussi.

- Ah merci, je suis Alminette. Je ne suis pas vraiment du coin. Enfin, si mais c'était il y a longtemps. Je peux vous accompagner?

Je le demandais à Mélona qui m'avait accueillit si gentiment tandis que Menace m'effrayait un peu. Je savais qu'il valait mieux voyager en groupe que seul. Et puis, Mélona avait l'air vraiment très gentille. Dans tous les cas, même si je ne voulais pas les accompagner nous faisions route vers la même destination donc ça aurait été idiot de voyage séparément.

Je restais aux côté de Mélona tentant d'éviter le regard inquisiteur de Menace qui ne pouvait pas m'aimer même si j'avais pas bien compris ce que je lui avait fait. J'entama donc la conversation avec Mélona.

-Je voyage vers Nexus pour y retrouver quelqu'un et vous vous voyagez pour quelle raison?

Je m'adressais à Mélona, n'essayant pas de m'adresser à Menace. C'était un moyen d'en apprendre plus peut-être sur Nexus et sur Mélona qui de par son regard et ses sourires me plaisait. Oh, bien sûr beaucoup de gens me plaisaient très vite. Mais, j'avais l'impression d'avoir un excellent feeling avec elle au contraire de Menace où ça ne passait pas du tout.

Mélona savait que Menace avait un comportement très particulier. Elle était très arrogante, ce qui se comprenait aisément. Elle venait d’une nation où elle était considérée comme un monarque de droit divin. Même en devenant l’une des dames d’honneur de la Reine Noire, elle n’avait pas encore changé sa mentalité. Il était fréquent qu’elle prenne les gens de haut, et Alminette le nota rapidement, puisqu’elle n’observa que Mélona. Il fallait bien admettre que la Slime était nettement plus proche des gens, très câline, très affectueuse… Tant qu’on évitait de dire qu’elle était « monstrueuse » ! Ça, avec Mélona, c’était LE mot interdit ! Alminette expliqua qu’elle allait à Nexus pour « rencontrer quelqu’un », un propos mystérieux qui intrigua un peu Mélona. Celle-ci pencha la tête sur le côté, et posa un doigt sur ses lèvres.

« Hum… Nous, nous gambadons pour… »

C’est à ce moment que Menace intervint, fronçant les sourcils en regardant Alminette :

« Nous cherchons des femmes comme toi, en réalité.. Des filles belles, mignonnes, et qui sentent bons. Tu peux me parler, Alminette, Menace l’autorise ! »

Mélona sourit encore, et se déplaça. La Slime avait vraiment un look très particulier. Sa robe rose moulante semblait tenir comme par magie, et, surtout, ses seins étaient protégés par des mains blanches, donnant à l’ensemble de sa tenue une allure très érotique, et extrêmement perverse. Après tout, tout ça collait plutôt bien à Mélona. La Slime se déplaça donc lentement, se rapprochant d’Alminette, et caressa l’une de ses mains. Elle se montrait très tactile, sans aucune difficulté.

« C’est vrai… Nous sommes en mission, Alminette. Et toi, je sens que tu es une femme très spéciale, j’aimerais beaucoup que nous restions ensemble. Pas toi, Menace ?
 -  C’est ce que je viens de dire ! »

Menace parlait parfois d’elle à la troisième personne, et revenait ensuite à la première personne du singulier.

« Et c’est qui que tu dois voir ? » demanda ensuite Mélona.

Autant dire qu’elles n’allaient pas lâcher Alminette si facilement…

Mélona commença à me répondre mais c'est Menace qui termina la phrase. Elles cherchaient des filles belles, mignonne et qui sentaient bon. Je répondais vraiment à ces critères? Il fallait me comprendre, je venais tout juste de sortir d'une prison et je n'étais pas particulièrement certaine de mon potentiel de séduction mais il fallait croire qu'il était pas si mauvais que ça. Cette bonne nouvelle me fit sourire et sautillait. Je n'avais pas bien compris en quoi consistait leur mission mais Menace me paraissait un brin sympathique dorénavant. Après tout, elle avait reconnut que j'étais mignonne.

- Oui, j'aimerais beaucoup rester avec vous aussi! Je vous trouve, moi aussi, toutes les deux très jolies et très belles!

Puis, Mélona me posa une question sur qui j'étais censé aller voir. Et, c'est, là que j'hésita à répondre non pas parce que je méfiais de mes deux compagnons mais tout simplement parce que je n'avais pas une réponse automatique. J'espérais juste rencontrer des anciennes connaissances qui pourrait m'indiquer où se trouver ma famille. Mais, je n'avais pas vraiment quelqu'un de précis en tête juste quelqu'un que j'avais croisé avant mon enfermement.

- Euh.... Du monde... J'ai pas vraiment quelqu'un de précis en tête. Je sais juste où me rendre dans Nexus et de là j'espérais tomber sur une ancienne connaissance dans la taverne que je fréquentais assez souvent. Mais, en fait, j'ai pas vraiment de plan!

J'exprimais alors un visage à la fois confus et bête. Ma propre stupidité m'étourdissait. Mais, je préférais leur dire la vérité, je n'avais alors aucune raison de me méfier de Mélona et de Menace. Mais, leur "mission" m'intriguait, je ovulais en savoir plus et c'est pour cela que je leur demanda.

- Vous êtes toutes les deux en mission et vous recherchez des femmes spéciales. Je ne sais pas ce que j'ai de particulièrement spéciale à vrai dire. En quoi consiste votre mission? Vous recrutez des femmes spéciales pour faire quoi?

Oui, parce que j'avais pas bien compris. J'avais l'impression d'avoir réussit à obtenir du travail mais j'avais pas bien compris en quoi consistait ce travail. J'allais peut-être obtenir des réponses. En soi, j'étais aussi à la recherche de travail. Je pouvais pas vivre éternellement en usant de mon don et en extorquant les braves personnes que je croisais. Je n'avais pas particulièrement envie de le faire mais il fallait bien que je survive dans ce monde où il fallait bien le dire je me sentais plus que seule.

Mine de rien, Mélona commençait à avoir une certain expertise avec les humains, que ce soit ceux de Terra, ou de la Terre. Elle les côtoyait régulièrement, et forniquait tout aussi fréquemment avec eux. Il fallait bien admettre que Mélona était très mignonne, et, comme elle aimait beaucoup le sexe, elle ne se privait jamais de s’envoyer en l’air. Et là, cette petite Alminette lui faisait clairement de l’œil. Elle était visiblement ravie de tomber sur les deux femmes, ce qui amena Menace à sourire légèrement, haussant ensuite fièrement les épaules.

« Tu peux t’estimer heureuse, oui, nous te protègerons des vils malandrins et des créatures infectes de la région. »

Les routes étaient sûres par ici. Les gardes patrouillaient régulièrement, mais on ne pouvait jamais totalement exclure une attaque de monstres, ou de créatures sauvages. Entre les pouvoirs magiques du sceptre de Menace et les redoutables capacités polymorphiques de Mélona, les deux femmes étaient toutefois aussi belles que mortelles. Mais, pour l’heure, rien de tout cela n’intéressait vraiment Mélona. Alminette noya en tout cas le poisson, expliquant vouloir rencontrer quelqu’un à une auberge, mais sans dire de quoi il s’agissait. Fronçant doucement les sourcils, Mélona comprit vite que, soit la jeune femme leur mentait, soit elle n’avait pas vraiment de plan. Comme dit, elle commençait à bien connaître les humains, et pouvait donc discerner leurs mensonges.

Elle pencha donc la tête sur le côté, une petite moue songeuse sur les lèvres, et demanda ensuite simplement :

« Tu es mariée ? »

Réponse négative, mais Mélona s’était tout simplement demandée si la jeune femme ne voulait pas retrouver son mari. Toutefois, il semblait vraiment bizarre qu’une femme se déplace seule, sans aucune escorte, ou sans même faire partie d’une caravane, vers Nexus.

*Oui, à bien y réfléchir, ce n’est pas normal… Foi de Slime, il y a quelque chose de louche là-dessous !*

Mais, avant de se renseigner davantage, Mélona répondit aux questions d’Alminette :

« Nous sommes les servantes d’une femme très puissante, la Reine Noire. Tu n’as jamais entendu parler d’elle, et c’est normal.
 -  La Reine recherche des femmes pour vivre dans son château et lui tenir compagnie. Elle leur offre santé, gîte, couvert, magie et puissance… »

Mélona reprit ensuite :

« Je pense que tu pourrais bien aller… Tu es très mignonne, et…
 -  Mon sceptre détecte quelque chose chez toi… »

La Slime le sentait aussi. Instinctivement. Après tout, elle était une créature magique, créée par la Reine Noire. Elle pouvait donc sentir la magie, et c’était très précisément ce qu’elle sentait en ce moment. Menace fronça les sourcils, et se rapprocha de la jeune femme.

« Quelles sont les facultés spéciales que tu nous caches, belle beauté ? »

Quelque part, entendre Menace me rétorquait que j'étais en sécurité en leur compagnie me rassurer. Je connaissais mes dons même si j'avais du mal à bien comprendre l'étendue de mes capacités. Il ne fallait pas oublier que j'avais été enlevé puis enfermé comme un animal en cage et que s'entendre dire que tout va bien été quelque part très rassurant pour moi.

Mélona me demanda alors si j'étais marié. Je fus un petit peu décontenancée par la question posé directement. Après tout cela ne faisait que quelques minutes que je l'avais rencontré et je trouvais la question un peu rapide pour des premiers échanges. Mélona avait certaine une idée derrière la tête mais je ne voyais pas quoi sur le moment. Je répondis très simplement que je n'étais pas marié.

Après quoi, je reçus des explications sur ce travail qui sembler être un travail de Dame de compagnie mais cela ne concordait pas avec mes projets puisque je ne pouvais être lié à un lieu. Je me devais de retrouver ma famille qui avait certainement été la seule à m'aimer jusque là. Enfin, je n'eus pas vraiment le temps de répondre puisque Menace détectait quelque chose chez moi. Elle parlait très certainement de ma faculté à faire que les gens s'aiment et se sentent plus libre dans leurs têtes.

- Ce doit être un sceptre très spécial pour parvenir à remarquer cela. En fait, euh, je pourrais tenter de vous expliquer mais je vous avertis que je sais pas très bien ce que c'est moi-même. Mes yeux, comme vous le voyez forment des coeurs. C'est une propriété spécial qui montre que j'ai cette capacité. On m'a fait subir des expériences, j'étais un cobaye donc je serais pas vous dire c qu'on m'a fait exactement. Mais en tout cas, ce que je peux dire, c'est que me côtoyer longtemps transforme les gens. Petit à petit, ils commencent à m'aimer énormément au point de vouloir me rendre très heureuse. Au début, je crois juste que la personne est contente d'être heureuse en fait et puis après elle commence à vouloir me servir. Si j'ai besoin d'un verre d'eau, elle part le chercher pour moi, ce genre de petites attentions. En tout cas, du peu que j'en ai vu cela fonctionne plus ou moins bien selon les personnes et il faut un contact physique ou que je sois chamboulé émotionnellement pour que ça fonctionne. Cette faculté, je pense marcherait certainement moins bien avec toi Mélona parce que tu es enthousiaste comme moi. Par contre, je pense que Menace pourrait y être particulièrement sensible puisque tu es plus.... euh.... ne le prends pas mal surtout.... mais.... crispé....

L'explication était un peu longue et j'avais un peu peur de la réaction de Menace. Elle n'avait pas l'air d'être quelqu'un qui accepter particulièrement qu'on lui dise qu'elle était crispé. Je n'avais pas vraiment répondu pour que le travail chez la reine Noire tentant de faire oublier ce sujet en parlant de mes habilités. Maintenant, j'avais un peu peur de la réaction des deux femmes. Je crois bien que c'était la première fois que j'expliquais à quelqu'un ce que j'avais en moi. Les gens le subissant généralement avant d'avoir des explications.

En fait, Mélona se dit qu’il était très probable que la jeune fille ne soit pas mariée. Si elle avait bonne mémoire, en effet, les gens mariés portaient une alliance, c’est-à-dire une bague à leur doigt. Or, en observant les doigts de la belle beauté, l’attentive Slime ne vit rien de tout ça. Par déduction, c’était là la preuve que la jeune femme n’était pas mariée ! Toute fière de cette découverte, qui aurait sûrement ravi sa Maîtresse, car elle témoignait d’à quel point Mélona commençait à devenir intelligente, elle laissa ensuite la femme parler. Celle-ci leur expliqua qu’elle disposait d’un pouvoir assez particulier, qui lui permettait de se faire naturellement obéir des autres, à force de les côtoyer. Magie rose ? C’est la réflexion que se fit Menace, qui fronça néanmoins les sourcils quand Alminette expliqua que la femme était plus « crispée » que la Slime.

Mélona gloussa en se mettant les deux mains devant la bouche, et Menace fronça les sourcils.

« Je ne suis pas une gamine comme Mélona, jeune impertinente ! Menace n’est pas crispée, elle est sage et aguerrie !
 -  Hm-hm... Mais tu es un peu coincée du cul quand même... Au début, du moins. »

Les yeux de Menace semblaient lancer des éclairs sur la Slime, qui eut un nouveau sourire moqueur.

« En tout cas, je trouve que son pouvoir est très intéressant, et mériterait qu’on explore ça plus sérieusement !
 -  Hmmm... Je crois surtout que j’y suis moins sensible parce que j’ai plus de caractère que toi, Mélona. Et je n’aime pas le ton de cette fille, elle me manque de respect, alors que, à ses yeux, je suis une Déesse ! »

Mélona pencha encore la tête sur le côté. Elle et Menace formaient véritablement un duo atypique. La Slime était très terre-à-terre, sympathique et avenante, souriante, joueuse... Menace, inversement, était très autoritaire, extrêmement arrogante, incroyablement prétentieuse. Mais elle secoua la tête, et finit par hausser les épaules.

« Bon, on ne va pas faire ça dans la forêt, en tout cas. »

Le sceptre s’illumina alors, et Menace tapa sur le sol avec. Autour de ce dernier, une ligne apparut alors, se forma, et engloba les trois femmes, formant ensuite comme une bulle qui les absorba toutes les trois. La bulle les téléporta ainsi, et elles quittèrent ce sentier forestier fort peu attractif pour se retrouver dans une agréable chambre. C’était une maison cossue à Nexus, appartenant à un riche aristocrate local qui leur servait d’intermédiaire et de point de chute quand les femmes de la Reine Noire se rendaient à Nexus. Un endroit nettement plus agréable pour Mélona, et même pour Menace.

D’ailleurs, l’ancienne pharaonne s’empressa de se déplacer, et s’installa sur le rebord du lit, tout en laissant son sceptre à proximité. Preuve du caractère magique de ce dernier, le sceptre restait debout tout seul, sans personne pour le retenir. Mélona, de son côté, étira les bras en l’air, puis se rapprocha d’Alminette, et posa ses mains sur ses hanches, caressant son corps.

« C’est fascinant, ce pouvoir que tu as. Tu crois que c’est de la magie rose ? Je dis ça, parce que ma Maîtresse m’a créé à partir de la magie rose, justement... Je crois que c’est ça qui me rend irrésistible. En tout cas... Tu sens vraiment très bon ! »

Peut-être qu’Alminette avait quelque peu sous-estimé ses pouvoirs en indiquant que Mélona y serait insensible... Car ce n’était visiblement pas ce qui était en train de se passer !

Je ne m'étais guère trompée Menace pris très mal mes propos. Elle ne m'appréciait guère. En tout cas, j'avais cette impression mais je pouvais compter sur Melona pour me défendre. Elle se chamailler toutes les deux, quand tout à coup le sceptre de Menace brouilla mon champs de vision.

En un instant, je me retrouva directement dans une pièce meublée et cossu. En fait, c'était une chambre particulièrement luxueuse. Le lit était d'ailleurs suffisamment grands pour nous accueillir toutes les trois. J'étais complètement surprise. Je n'avais pas l'habitude de ce type de magie. D'ailleurs, le sceptre tenait debout tout seul. Je comprenais pas ce que je faisais là.

Puis, Melona, s'approcha de moi à grands pas et posa ses mains sur mes hanches en me demandant plus d'explications sur mon pouvoir. Le contact de ses mains étaient agréables et elle me regardait avec un regard d'envie en elle.

Je me mis à lui sourire et lui répondit:

-Je ne sais pas, peut-être oui... Je te remercie, tu es plutôt mignonne toi aussi.... Mais, dis-moi où est-on? Que fait-on là? Mmmmh?

Je voyais ce regard profond que me jetais Mélona, je voyais qu'elle me dévorait des yeux et qu'elle avait envie de moi. Je lui effleura son doux visage de ma main lui procurant des frissons au niveau du cou. Mon regard était plongé dans ses yeux si profond. Et Menace, à ce moment précis n'existait-pas pour moi. Tandis que je lui parlais, j'avançais ma bouche de la sienne sans vraiment l'embrasser mais pour créer ce contact si particulier de la tension sexuelle qui se crée entre nous.

- Tu sens bon, aussi, Mélona et j'aime ton contact... Tu es douce...Tu es une vraie petite perle, je ne sais pas si on te l'a déjà dit, mais je trouve envoûtante, Mélona. J'ai clairement envie que tu ailles plus loin. Alors, embrasses-moi....

Si Mélona acceptait ce baiser et cet échange, elle ressentirait alors tout l'essentiel de la love évoluer en elle. Ses iris deviendraient des coeurs et elle se sentirait si légère qu'elle voudrait explicitement de moi et tout faire pour me faire plaisir car cela lui permettrait aussi de se faire plaisir.

Mes lèvres se dirigaient lentement mais surement vers sa bouche dans le désir d'échanger ce baiser.

Alminette se trouvait dans le coquet refuge de Melona et de Menace. Avec son sceptre, Menace n’avait aucune difficulté à obtenir ce qu’elle voulait, comme un accès dans cette maison. Mais Menace n’était pas le sujet de préoccupation de Mélona en ce moment. La délicieuse Slime se préoccupait de la femme devant elle, et de cet étrange pouvoir qu’elle avait. Alminette lui avait expliqué qu’elle disposait du pouvoir de la love, un concept bien curieux que Mélona ne demandait qu’à explorer davantage. Suivant ce pouvoir atypique, Alminette suscitait tout l’intérêt de Mélona, approchant son délicieux minois du sien. Bien que n’ayant pas de cœur, Mélona sentait malgré tout son corps trembler de partout. Elle se mordilla doucement les lèvres, sentant l’attraction qu’elle ressentait envers Alminette croître davantage. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, tandis que la voix sensuelle d’Alminette venait la titiller.

Mélona restait donc devant elle, et se pinça les lèvres... Puis obéit très rapidement aux injonctions d’Alminette. Ses mains s’enroulèrent autour de son cou, et elle se dépêcha de l’embrasser, plaquant sa bouche contre la sienne, serrant son corps contre le sien, gémissant de plaisir au contact des lèvres agréables d’Alminette. Oui, agréables... Délicieuses, succulentes, exquises ! Les mots ne manquaient pas dans l’esprit de la Slime pour désigner ce qu’elle ressentait, et elle prolongea volontiers le baiser, fourrant sa langue dans sa bouche, yeux clos. Ce baiser dura donc, pour le plus grand bonheur de Mélona, qui s’avéra assez collante, se maintenant contre le corps d’Alminette, poursuivant ce long baiser, cette délicieuse et magnifique étreinte.

« Hmmmm... !! »

Quand Mélona rouvrit finalement les yeux, ses pupilles avaient changé. Dessus, on pouvait voir, sur chaque œil, un cœur rose, et elle sourit langoureusement, le corps transi d’amour.

« Maîtresse... » soupira-t-elle.

Elle retourna l’embrasser, mais cette fois sur la joue, tout en lovant son corps contre le sien, amoureusement, tendrement. Mélona était toute tremblotante, et continua à embrasser et à lécher la joue et le visage de la femme. Aucun doute, dès qu’il s’agissait d’affection, Mélona mettait le paquet ! Quoi de plus surprenant, après tout, elle était une Slime de magie rose ! Elle réagissait donc en fonction de ce qu’elle était, tout simplement...

Le moins que je pouvais dire c'était que Mélona avait très envie de m'embrasser. Elle fut très affectueuse dès que l'occasion lui était accordé et elle s'engouffra dans ma bouche que je lui cédais volontiers. Elle fut très attachante posa ses mains et sa peau contre la mienne. Je ne la repoussais pas, au contraire, je l'acceptais de tout mon être et je l'enlaça dans une étreinte tandis que nos langues exécutaient un tango dont elles avaient le secret.

-Hmmmmmm.......

Elle me prodigua ce gémissement qui sortit des entrailles de ma gorge. Puis, vint le moment où je me recula et put constater l'effet de mon corps sur le sien. Elle avait bel et bien des pupilles en forme de coeur puis, elle m'appela Maîtresse. Mélona me témoignait certainement d'une preuve de respect qui me mettait un peu mal à l'aise. Néanmoins, elle resta à proximité de moi et de manière langoureuse m'embrassa là où elle pouvait.

Je lui caressa la joue tandis qu'elle me montrait son dévouement.

-Hmmm, Mélona, tu es si gentille, je t'adore. Tu es une véritable perle, Mélona. J'ai envie de rester avec toi, ma belle Mélona.

Je l'embrassa une seconde fois avec passion, intérêt et envie. Ses petites attentions me procuraient un frissonnement de plaisir et je commençais à me dire que ce lit n'était pas là pour rien. En regardant le lit, je constata que Menace était toujours là à côté de son bâton. Je ne savais pas comment réagir dans cet instant d'intimité partagé avec Mélona. J'avais d'ailleurs un peu peur de mon pouvoir crée un conflit d'intérêt entre les deux demoiselles et qu'elles se dispute alors mes faveurs. Menace m'avait fait comprendre qu'elle ne m'appréciait guère. C'est pourquoi je chuchota dans le creux de l'oreille de Mélona:

-Ma petite chérie, j'adore tes petites attentions, et je ne serais pas contre à aller plus loin avec toi mais que fait-on de Menace? Va-t-elle rester là à nous regarder, toi et moi? Mmmmhhhhh.... Je t'apprécie et j'aimerais bien profiter un peu de toi, ma douce... Tu n'as pas envie de me faire plaisir?

Il fallait bien avouer que la manière dont Mélona me cajolait depuis le début m'inciter à me montrer direct avec elle mais en même temps, je n'aurais pas supporté que quelqu'un reste là à regarder sans agir. Pour moi, c'était simple, soit Menace nous laissait une intimité, soit elle participait. Il m'était déjà arrivé de m'occuper de deux ou trois personnes à la fois mais j'avais plutôt envie de donner et recevoir plutôt que de ne rien faire. J'attendais alors les propositions de Mélona dont je m'occupais dès à présent à titiller son petit fessier.

Que de gentils mots pour Mélona ! Le tout accompagnés des délicieux baisers d’Alminette, de son corps qui se pressait contre le sien ! Mélona était comblée, et sourit donc, tout en sentant la magie rose pulser en elle. Le pouvoir de la love agissait à la perfection sur Mélona, qui était, en effet, une Slime de magie rose. L’amour, elle aimait donc ça, mais Alminette allait vite comprendre que la magie pouvait parfois se montrer incontrôlable. Ses mains vinrent palper l’agréable fessier de Mélona. Bien que Slime, son corps était très réaliste, et on avait vraiment l’impression de masser une peau humaine très douce, comme une belle et tendre peau de bébé. Alminette proposa de savoir quoi faire de Menace, et cette dernière haussa les épaules.

« On ne me congédie pas ! Je...
 -  Hihi ! Maîtresse Alminette, j’ai envie de vous faire beaucoup, beaucoup, l’amour ! »

Alminette sentit alors quelque chose pousser contre ses cuisses, tandis que le corps de Mélona évoluait. Une verge rose venait de jaillir des cuisses de Mélona, avec plusieurs tentacules roses qui en partirent à la base. D’autres tentacules jaillirent également dans le dos de la femme, et s’enroulèrent autour des poignets et des chevilles d’Alminette, écartant les chevilles de la femme, tout en la faisant basculer en arrière.

Pour rappel, Mélona ignorait totalement la pudeur, ni la retenue sexuelle. Le viol lui était inconnu, car elle ne pouvait pas imaginer qu’on puisse ne pas vouloir consentir à une séance de sexe avec elle. La Reine Noire n’aurait jamais pu lui enseigner l’inverse, car c’était là la corollaire au fait d’être une Slime créée à partir de magie rose. Autrement dit, elle voulait faire plaisir à sa Maîtresse, et, pour ça, elle ne voyait rien de mieux que le sexe !

Alminette sentit les petits tentacules autour du sexe de Mélona se glisser contre elle. Deux remontèrent pour s’enrouler autour de ses seins, filant sans peine sous son soutien-gorge noir finement transparent, et titillèrent les tétons, avant de remuer dessus, faisant rebondir les seins d’Alminette. D’autres tentacules titillèrent l’intimité de la femme, l’un d’eux écartant son string noir, et l’autre allant la pénétrer doucement, la préparant.

« Ne vous inquiétez pas pour Menace, Maîtresse Alminette, je vais la baiser aussi très fort pour vous !
 -  Hey ! Non, je... »

Menace tentait de se débattre contre d’autres tentacules roses, qui jaillirent du corps de Mélona, et s’enroulèrent autour de ses poignets et de ses chevilles, la mettant dans une position similaire à celle d’Alminette. Mais, là où Mélona préparait sa Maîtresse, elle savait que Menace était plus endurante. Rapidement, un gros tentacule phallique s’enfonça entre ses cuisses, faisant hurler Menace.

« MÉ-MÉÉÉLOOONNAAA... !!
 -  Shht, je veux entendre Maîtresse Alminette, pas toi, vilaine Menace ! »

Et hop, un tentacule supplémentaire s’enfonça entre ses lèvres, étouffant ses gémissements. Mélona observa ensuite Alminette, caressant avec ses mains ses hanches, ses cuisses, et approcha sa belle verge de son intimité.... Puis elle la pénétra ensuite, s’enfonçant en elle d’un coup sec, gémissant longuement, et commença à remuer, venant la pénétrer, tout en ressentant également le plaisir de ses tentacules en bourrant Menace.

Que de plaisir, que de plaisir pour Mélona !

Très rapidement, je sentis plus que je ne vis dans un premier temps quelque chose de bizarre, à la fois liquide et spongieux comme une limace qui se déplaçait de mon ventre jusqu'à ma poitrine à une vitesse fulgurante. Le contact me surprit mais alors que j'aurais dût en être dégoûté, je me surpris à aimer cette sensation.

En effet, passer les premières impressions étranges de ce contact, je ressentis des profonds frissons qui rendit mon corps légèrement tendu. Je le constata bien vite avec mes tétons qui se durcirent assez rapidement et  je me tortilla même un peu des fesses car je me sentais prête à passer à une autre étape.

Et, pour passer à une autre étage, on la passa bien vite, tandis que mes mains essayèrent de camoufler ce que je ressentais, elles furent emprisonnées par des tentacules roses que je commençais à voir apparaître un peu partout. Je me souleva même de quelques centimètres tant la force des tentacules étaient puissants. J'entendis au même moment les cris de Menace qui semblaient crier au désespoir. Mélona quand à elle, me racontait l'envie qu'elle avait, sa verge rose se dandinant un peu.

- Mélona, aaaaaahhhhh, je ne savais pas que tu pouvais faire ça.... Je... C'est agréable.... Viens, Mélona, aaaaaahhhh... Prends-moi, j'ai envie de toi....

Mélona ne se fit pas prier et je doute que même si javais été contre à ce moment-là, elle m'aurait écouté. Mais, j'étais quelqu'un qui était reconnaissante envers Mélona et voyait qu'elle ne voulait que me faire plaisir. Dans cet état d'esprit, comment aurais-je put faire autrement que de l'accueillir en mon sein? Les tentacules me contraignaient, certes mais j'ouvris les cuisses pour que ma belle Mélona puisse s'engouffrer en moi.

Et, contrairement, au sort que Menace subissait, ses cris en disait assez longs là dessus, Mélona n'était que tendresse et affection avec moi. J'aurais été incapable de la repousser, si j'avais eut ma liberté d'action, je l'aurais même enlacé. Elle secoua du bassin et me fit ressentir une vague de plaisir encore plus intense.

-Haaaa.... Haaaaa....Haaaa... Continue, ma Mélona, vas-y plus fort, touche moi, haaaaaa.... Fais-moi l'amour, Mélona.....

J'étais pris dans la spirale de l'envie et du désir et dans le tourment du plaisir. J'étais entre de très bonnes tentacules à défaut de meilleur terme et je me laissais aller à ces nouvelles sensations que je ne connaissais point. C'était à la fois familier et différent mais c'était bon et je ne me lassais pas de la sensation que mon corps exprimer devant toutes ses attentions. Car, Mélona faisait en sorte de me faire plaisir le plus possible. Je fermais les yeux et les rouvrais pour le plaisir manifeste que Mélona ressentait et je me sentais sereine quand à la suite.

Mélona était en transe. De base, la jeune Slime témoignait très rapidement son amour aux personnes qu’elle aimait, mais, en tenant compte du pouvoir de la love qu’Alminette utilisait, le résultat final était... Détonant ! La Slime débordait d’amour pour sa belle Alminette, et elle ne connaissait aucun autre moyen pour l’exprimer qu’à travers du sexe intensif, comme en ce moment. Tout en pénétrant Menace, qui se dandinait sur place, elle se rapprocha donc de son amante, qui attendait avec impatience sa venue. Mélona sourit donc, et, tout en posant ses mains sur les hanches de sa partenaire, la pénétra ensuite. Sa belle verge rose caressa ses lèvres intimes, puis s’enfonça dans le corps de la femme.

« Hmmm... Je suis une Slime, Alminette, haaa... À quoi t’attendais-tu, hihi ? »

Sa queue avait beau être faite de slime, elle était tout à fait similaire à une queue « normale », si tant est qu’on puisse qualifier quoi que ce soit chez Mélona de « normal ». Mélona la pénétra, en tout cas, ses tentacules restreignant ses chevilles. Elle déplaça ceux tenant les poignets d’Alminette, afin que ses mains se serrent contre son visage, et se dépêcha de l’embrasser encore. Ses propres mains se posèrent ensuite sur les fesses d’Alminette, et elle la maintint comme ça, déplaçant également les tentacules sur ses chevilles pour que les jambes de sa partenaire s’enroulent autour de ses cuisses. Autrement dit, Alminette se retrouva en délicieuse position du koala, ses jambes et ses bras se serrant contre le corps de Mélona.

Celle-ci, en appuyant sur le cul d’Alminette, venait donc la bourrer, sa queue filant d’avant en arrière, déformant les parois intimes de la femme, dilatant ses parois vaginales. Elle sentait la mouille d’Alminette sur sa queue, sa langue contre la sienne, et se régalait de tout ça. Mélona se mit à l’embrasser longuement, tout en faisant rebondir le dos de sa partenaire contre le mur. Menace se mit à couiner davantage, le corps contorsionné dans les tentacules. De quoi fournir à Mélona un plaisir particulièrement intense des deux côtés. Sa verge avait en conséquence une magnifique érection, et se dressait fièrement, s’enfonçant dans le corps d’Alminette.

D’autres tentacules jaillirent ensuite du corps de Mélona, à l’extrémité en forme de mains. Plus simplement, il s’agissait de son « soutien-gorge », composé habituellement de deux mains blanches, qui se décollèrent de ses seins. Cette seconde paire de mains vint pincer les tétons d’Alminette, serrant ses seins et les malaxant.

« Là, ma belle... Laisse Mélona... Haaaa... Laisse Mélona donner du plaisir à Maîtresse ! »

Alminette n’était plus trop en état de pouvoir la repousser, de toute manière... Mais Mélona ne faisait que commencer ! Elle la prenait donc, amplifiant et accélérant le rythme, et chercha ensuite à se renseigner, tout de même soucieuse de s’assurer qu’Alminette aimait bien ce qu’elle faisait, et de voir aussi si elle était en mesure de lui parler :

« Est-ce que Maîtresse aime, hmmm... Ce que Mélona lui fait, haaaa... ?! »

Je retrouvais très vite dans une position où je pouvais sentir ma partenaire au plus profond de moi. En effet, j'étais plaquée contre un mur et mes jambes entouraient la douce Mélona. Très vite, Mélona réagit aussi très passionnément, je la entais partout en moi et à l'extérieur. Il ne me fut pas longtemps avec ce traitement de faveur pour me retrouver très vite émoustillée par la situation.

Le sexe avait toujours su ressortir quelque chose de bestial en moi. C'était peut-être dût par le fait que je n'avais pas été épargnée par la vie mais ce dont je pouvais être certaine c'était qu'accueillir quelqu'un en moi et la sentir me toucher me rendait vivante et c'était ce que j'avais besoin à l'heure actuelle.

Tandis que j'étais dans cette position, je pouvais voir distinctement Menace qui flotter à quelques centimètres. Elle ne semblait pas être épargnée et les moindres trous qu'elle pouvait avoir semblait pour le moment indisponible. Je ne m'égara toutefois pas tôt sur le décor étant moi-même dans une position intense et où la réflexion ne pouvait pas donner libre court.

Tandis que je couinais et gémissait entre deux embrassades passionnées, Mélona me demanda alors à ce moment précis, si j'aimais ce qu'elle me faisait. Ah, Mélona, si à ce moment j'aurais pu te parler, je t'aurais raconté comment ma vie avait été un enfer et que de sentir ton amour pour moi était quelque chose qui me faisait du bien si ce n'était pas la meilleure chose qui me soit arrivée es drniers temps. Au lieu de dire tout cela tu te contentas seulement d'un:

- Haaaaa..... Oh Oui..... Haaaaa.... Continue, Mélona..... Je sens que ça vient....Haaaaa...

Obnubilé par mon propre plaisir, je me fixais sur ma propre personne sentant la jouissance arriver à grand pas après tout ce rythme ne pouvait entraîner que cela. Pardonne moi donc mon égoïste, Mélona. Je resserrais de moi-même mon étreinte et t'embrassa de manière passionnée tandis que ce que tu faisais à ma poitrine avait pour but de m’emmener vers de nouvelles sensations.

Puis, tandis, que le plaisir était à son paroxysme, je sentis un flot de liquide plus fort que la normal couler entre mes jambes et inonder ta verge. Ma tête s'appuya contra ton cou et je relâcha dans l'air un cri de jouissance qui te conforta sur le moment de tes exploits en la matière.

Je m’inquiéta toutefois très vite, je savais que ma jouissance pouvait conduire à rompre ce lien qui nous unissait et j'avais peur tout simplement de m'apercevoir qu'en te regardant dans les yeux, tu étais redevenu toi-même et que ce moment de bonheur disparaisse aussi tôt qu'il était survenu.