Nancy etait prête à partir. L'espace d'un moment, elle n'avait plus ressenti de peur mais juste le sentiment de sortir d'un drôle de piège. La jeune femme de 30 ans avait même songé un moment devoir se préserver au niveau de son intégrité physique mais fort heureusement, il avait l'air de revenir à des sentiments bien meilleurs. D'ailleurs il l'avait relâché et elle avait pu se reculer et reprendre un peu de liberté. Libérée d'un poids, elle renonca à utiliser son taser pour ne pas envenimer la situation. De plus la voiture venait de s'arrêter, elle pouvait donc se sentir mieux et moins menacée.
« Mieux vaut en rester là en effet. »
De toute façon, depuis le début, elle ne sentait pas cet arrangement.Elle n'aurait jamais du aller là-dedans mais elle l'avait fait pour Nicolas et parce qu'elle avait besoin d'argent aussi. C 'était le nerf de la guerre depuis le début.Et même si elle se doutait que le fait de stopper ce petit deal allait avoir des répercussions pour elle et son mari, elle préférait se dire qu'au moins, elle allait pouvoir se préserver et sauvegarder sa propre personne.
Mais puisqu'il était écrit que rien ne devait se passer comme prévu, voilà qu'alors qu'elle allait quitter la limousine, toujours dans sa tenue de « soirée » son sac contenant une tenue plus classique à la main, le jeune homme avait eut des paroles mystérieuses couplées à un comportement pour le moins surprenant. Sans vraiment savoir d'où il la sortait, il venait d'exhiber une malette remplie d'argent. Et rempli, c'était un doux mot.S'arrêtant net, elle avait bien du mal à se représenter la somme qu'il pouvait y avoir là-dedans. Ce qui était certain, c'est qu'il y en avait beaucoup.Assez que pour la faire stopper et se demander si elle avait le droit de faire fi de cela.
« Cette somme d'argent, c'est ..... »
Elle s'arrêta, n'osant pas terminer sa phrase. Bien sûr que c'était pour elle, sinon pourquoi il l'aurait montré de la sorte ? Refermant la porte de l'imposant véhicule, elle restait debout et semblait réfléchir. Ce fric, elle en avait besoin et surtout Nicolas en avait encore plus besoin. Et elle ne pouvait pas faire celle qui n'avait rien vu ou compris. Se rendant compte à quel point toute cette situation était ironique et malsaine, elle retourna s'asseoir sur la banquette en face, instaurant une distance de sécurité des plus importantes pour elle. Le fixant, elle finit par lâcher sans réelle motivation et en ayant elle-même besoin de l'entendre pour y croire
« Qu'est-ce que vous voulez de moi ? »
Bien qu'elle imaginait très bien la réponse.........