L’auberge de l’Etalon d’Argent. Il s’agissait d’une bâtisse assez modeste dans les contrée du Chaos, à mi-chemin entre les deux grande capitale et étant un endroit parfait pour faire une halte pendant un long voyage. Il n’y avait pas autant de confort que ce que pouvait offrir nexus ou Ashnard, mais le village où il était situé avait de quoi être autonome, que cela soit les champs ou les animaux élevé pour permettre à l’auberge de tourner sans arrêt. L’Etalon d’Argent était l’endroit névralgique du village, l’argent qui en découlait permettant de faire vivre les habitant les nuits d’hivers les plus rudes et la famille qui gérait cette auberge n’était pas radin pour un sous, sans parler de Flora, une charmante serveuse qui donnait une beauté supplémentaire au lieu.
Malgré ses dix-neuf ans, elle n’avait jamais consommé avec un homme, les prétendants étaient nombreux et Flora était clairement le genre de femme indécise, qui ne pouvait dire clairement oui à une personne, ne faisant qu’augmenter le nombre de personne voulant faire d’elle sa femme, incluant de bon parti. La serveuse n’avait des fois pas sa langue dans sa poche, venant à dire tout haut ce qu’elle pensait, pouvant des fois amener des situations délicates. Heureusement, elle a vite apprit à préférer sceller ses lèvres que de les bouger pour ne rien dire d’intéressant, même s’il suffit d’un sujet palpitant pour attirer son attention et se retrouver avec une femme très curieuse, ne se lassant jamais d’entendre les exploits des aventuriers ou encore comment un terranide à sauver une sirène d’une noyade. Oui Flora n’est pas forcément une lumière, mais c’est ce qui rajoute à son charme.
Elle n’en reste pas moins une serveuse de qualité, pouvant faire abstraction, après quelques échange, de la race des clients, que cela soit un loup-garou demandant une énorme tranche de viande saignante ou alors un terranide herbivore demandant une montagne de légume. Le fait de pouvoir lire en elle comme dans un livre ouvert, ne rend que ses interactions plus vraie et apaisante, surtout envers les créatures victimes d’une mauvaise réputation ou persécutée.
Grâce à Flora, l’auberge jouit d’une clientèle assez régulière. La serveuse n’a jamais envisagé de quitter cette auberge, qui est comme une seconde maison pour elle et se plaisant à entendre mille et une légende de la bouche des personnes, frissonnant encore de celle parlant de village sous le contrôle d’une femme araignée ou encore de cette forêt hanté par un esprit des bois maléfique.
Cette soirée était tout à fait classique pour Flora, les tables étaient pour la plupart prise, n’ayant que trois qui étaient disponible, une proche de l’escalier montant aux chambres, toutes libre, une autre se trouvait au fond de la pièce, dans l’obscurité, la dernière était proche du comptoir de l’aubergiste. La serveuse n’avait clairement pas le temps de se reposer, la foule étant constituée de quelques soldats faisant une halte, d’habitué et d’une troupe de saltimbanque souhaitant demain faire un grand spectacle dans le village pour l’accueil de Flora qui méritait une petite prestation.
La jeune femme était très soucieuse que chaque client puisse se sentir comme chez soi, mais restait tout de même attentive à la consommation d’alcool, histoire d’éviter une bagarre, usant de son visage d’ange pour les aiguiller vers des boissons plus diluées ou des consommations plus saines.