Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ein reines Gewissen.

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SSiegfried

Humain(e)

Ein reines Gewissen.

dimanche 28 janvier 2018, 01:15:44

Aujourd'hui, nulle sensation froide d'un froid lit de neige, nul crissement de la blanche couette d'un sol d'hiver. Lorsque Siegfried ouvre les yeux, pesamment, il ne met qu'une seconde à comprendre que son éternel paternel l'a encore envoyé dans l'un de ses rêves trop matériels.

C'est l'odeur d'humus qui le saisit en premier lieu, bien avant qu'il n'ait découvert le monde. Vient ensuite le contact des feuilles humides sur sa joue, et entre ses lèvres. Quand n'apparaissent les iris, l'obscurité et la solide le rassurent. Une simple forêt, sombre, sans artifice, sans dangers alentours. Alors qu'il se meut pour la première fois, le contact de la terre imprégnée de pluie sur sa peau le secoue : Il est nu comme un ver, et sale, et cette réalisation le renforce dans son idée que le Père est un sadique sans nom, un enfant à l'imagination débordante qui ne cesse de trouver de nouvelles idées afin de génocider une pauvre fourmilière qui ne lui a pourtant rien demandé.

Il tente de se rappeler, difficilement, des dernières escapades de son esprit : Tantôt des collines de sables et un vent étouffant, tantôt une énième plaine neigeuse et sa brise mordante. La forêt est un paysage rare. Il se surprend à apprécier. Lorsqu'il se relève, constatant sa tenue d'Adam, c'est pour se rassurer de l'absence de vie alentour, car même s'il n'est pas connu pour sa pudeur, il n'a pas hâte de devoir expliquer sa présence ici, dans ce parfait dénuement.

-Oh !

Il se retient de sursauter. Respire calmement. Se retourne, sans se brusquer. En face, un soldat, d'une relative petite taille, une hachette à la main. Siegfried écarte les bras.

-Je ne suis pas une menace, dit-il.

Le fantassin ne semble pas le croire. Il fait quelques pas en sa direction, l'arme prête à être assénée au moindre geste.

-Qui es-tu ?
-Anton von Königsberg. Un pauvre hère perdu, dépouillé de ses oripeaux par un malfrat à la longue barbe.


Froncement de sourcils du soudard. Il trouve que l'homme a un langage trop soutenu pour ne pas être suspect. Alors qu'il allait le menacer, Siegfried trouve la distance entre eux assez réduite : Il se jette d'un bond sur son adversaire, lui attrape les poignets en le serrant contre lui, puis lui mord la joue, si fort qu'il lui arrache la moitié de la peau. Stratégique : Il aurait été inutile de tenter le coup de boule avec le fer qui ceint le crâne du soldat, et un éventuel coup de genou dans le ventre ou les parties aurait pu être plus préjudiciable pour le Prussien si l'ennemi était protégé. Aussi, lui dépecer le visage lui semblait être une meilleure idée. Et ça fonctionne : La douleur lui fait lâcher prise sur son arme, et le hurlement qu'il pousse sera vite interrompu par le coup de hache dans les cordes vocales – et le reste de la gorge, d'ailleurs – que Siegfried envoie après s'être vivement reculé.

Le corps s'écroule, secoué de spasmes, tentant stupidement de survivre alors que la moitié de son cou est sectionné du reste. Pas poulet pour un sou, le soudard crève en quelques secondes après s'être tortillé misérablement, sans un bruit plus fort que celui des feuilles qu'il froisse en piétinant nerveusement.

Lorsque son compagnon, alerté par le bruit, apparaît à portée de vue de Siegfried, le tableau est singulier : un homme aux cheveux noirs, nu, une hachette le long du corps, du sang coulant de sa bouche comme s'il en avait bu à même une artère, et son ami, gisant au sol, le cou ouvert. Au premier coup d'oeil, il prend peur, mais se ressaisit vite, et se jette sur l'Allemand afin de lui planter son épée dans le corps. Siegfried, craignant qu'ils ne soient plusieurs, pas spécialement rompus aux joutes chevaleresques et sachant qu'il ne dispose d'aucune protection si un coup ne viendrait altérer son corps parfait, décide de courir. Le sol ne le gêne aucunement : Hermès, il semble voler au-dessus des branches et des feuilles comme s'il courait sur un parquet parfaitement lisse, saute comme un cabri au-dessus des buissons, et ne compte pas les secondes, fixant les obstacles devant lui, sans jamais se retourner, jusqu'à... percuter violemment une silhouette.

Il est déséquilibré, emporté dans sa vitesse, titube en courant encore à moitié, pivote, s'écroule, roule sur lui-même. Sa chute est violente. Il met quelques secondes à retrouver ses esprits, mais une fois pleinement conscient, il se jette sur sa hache et se relève, la brandit, le plus sûr possible de lui, prêt à tuer froidement la personne qui venait d'interrompre sa course.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Ava

Humain(e)

Re : Ein reines Gewissen.

Réponse 1 dimanche 28 janvier 2018, 19:19:24

Ava continuait d'explorer les bois, perdue dans ses pensées et ne sachant que faire: Si elle rentrait, elle se ferait de nouveau enfermer dans sa misérable cage, mais si elle restait ici elle risquait de mourir ; quand le baron la percuta, mettant fin à ses considérations. Sous l'effet de la surprise, elle laisse tomber au sol le tissu rempli de baies qu'elle avait commencé à ramasser, et les fruits roulent jusqu'aux pieds de l'hauptsturmführer.
C'est une jeune femme épuisée qui se tient face à lui, au milieu des hêtres et des chênes qui poussent en rangs serrés.
En effet, elle vient de passer une nuit à redouter à chaque seconde de se faire dévorer par des créatures diverses et variées. Il ne s'est pas passé une heure sans qu'elle n'ait eu à fuir ou à attaquer. L'épuisement est tel que c'est de justesse qu'elle ne s'écroule pas quand il la percute, malgré sa solide constitution.
Quand le soleil avait commencé à se coucher, une horde d'animaux lui avait tout d'abord sauté dessus. Elle avait alors commencé à compter le nombre de cadavres, qu'elle empilait les uns sur les autres. Avait tenté de goûter à la chair putride de certaines créatures: si certaines ressemblaient à des animaux connus, d'autres en revanche semblaient venir d'une galaxie encore inconnue tant leur conception semblait contraire à toutes les lois de la nature. Ainsi, les deux opérations furent abandonnées rapidement.

Elle le dévisage, les yeux écarquillés. Pendant une fraction de secondes, elle doute: C'est sans doute une hallucination causée par la fatigue, la faim qui commence à présent à lui creuser le ventre, ou encore le choc.
Un long filet de sang coule en effet de sa tempe, et va se mêler jusque dans ses cheveux roux, les teignant partiellement de rouge. Sa chevelure parsemée de tresses est décoiffée, et ses vêtements de combat déchirés retombent de son épaule droite.
Il est difficile de différencier les blessures issues du choc de celles qui parsèment son corps depuis les combats contre la région voisine.

Le regard de la jeune femme, dans un premier temps hagard, se fait soudainement plus vif.
Loin d'être inconsciente, elle ne mettra pas longtemps à reprendre ses esprits et à chercher de quoi se défendre. C'est avec stupeur qu'elle se souvient que sa propre hache lui a servi d'oreiller afin de parer aux éventuelles attaques nocturnes et d'éviter qu'on ne la lui vole. Cette dernière repose sur un tas de mousse humide, un petit peu plus loin. Trop loin pour l'atteindre. Elle se redresse, prête à parer les coups, et est si concentrée qu'elle ne remarquera que plus tard qu'il est nu comme un ver.


- Qui est-tu ? Qu'est-ce que tu me veux ? , lui crie-t-elle

« Modifié: dimanche 28 janvier 2018, 19:25:33 par Ava »

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein reines Gewissen.

Réponse 2 mardi 25 septembre 2018, 13:11:11

Dans un premier temps, il tente de reprendre son souffle. Sa course a affolé le rythme de ses poumons, il se doit de se maîtriser. On pourrait croire ainsi qu'il la toise, menaçant, évaluant une éventuelle attaque. Il reprend pourtant simplement ses esprits et sa condition physique.

Lorsqu'il veut s'avancer, un bruit le surprend sur sa droite. Il se colle à un arbre, fait signe à Ava de faire de même. Plus loin, le soldat, totalement épuisé après sa course, considérant le lourd barda qu'il porte sur lui, avance avec difficultés dans la forêt touffue, pestant et grognant. L'allemand ne sait pas s'il peut faire confiance à sa nouvelle rencontre. Il tente quand même de lui intimer de se taire, par un index dressé devant ses lèvres, et se contente ensuite d'attendre que le soudard approche.

Lorsqu'il est à distance raisonnable, de côté par rapport à eux, Siegfried surgit de sa cachette. La petite hache en main est brandie. Dès que le soldat repère son agresseur, il sursaute. La hache est en train de voler vers lui. Siegfried l'a jetée de toutes ses forces. Pour un résultat... nul. De deux bons mètres, il rate sa cible. C'est qu'il n'est pas doué en lancer de matériel médiéval.

-Rah, Saint-Père ! Peste-t-il alors qu'il se lance en courant sur le soldat, profitant encore de l'esprit de surprise. Il parvient à bondir sur lui sans recevoir d'attaque, le plaque à terre, arrache son casque, et lui assène coups de poing sur coups de poing, se pétant les phalanges à chaque nouvelle mandale, décidant finalement que le casque serait un bon moyen d'écraser le visage de son opposant, et s'en sert pour lui broyer la face. Alors même que sa pauvre proie ne bouge plus depuis longtemps, Siegfried va néanmoins se jeter sur la hachette échouée plus loin, et revient afin de percer l'oeil déjà enfoncé du soudard, crevant sa cervelle avec violence, finissant de lui affaisser la physionomie.

-Il est mort, je crois, dit-il à Ava en revenant vers elle. Et finalement, il décide qu'elle n'est pas une menace (peut-être parce qu'elle est une femme ?) et décide simplement de jeter son arme au sol avant de s'écrouler contre un arme. Il a mal aux poings, aux pieds, aux genoux, au dos.

-Anton von Königsberg, pour répondre à votre question. Je n'ai aucune idée de ce que je fais ici. Considérez-moi comme... un ange envoyé dans un but précis.

Il a envie de penser que c'est elle, son but précis. Parce qu'elle est charmante, évidemment, et que le Roi des Dieux ne choisit jamais un laideron pour sa progéniture bien-aimée.

-Et vous ? Ermite ? Fugitive ? Voyageuse ?
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Ava

Humain(e)

Re : Ein reines Gewissen.

Réponse 3 lundi 01 octobre 2018, 22:40:58

La jeune femme se redresse, stupéfaite encore par le spectacle qui vient de s'offrir à elle. Pour se donner une contenance, elle remet en place ses vêtements, comme si sa tenue avait un jour eu une quelconque importance à ses yeux.
Les chairs du cadavre sont à vif, réduites en bouillie par endroits. L'allemand ne lui avait pas fait de cadeau. Il commence à se vider de son sang.

- Un ange, hm ? Me concernant... Elle marque un court temps de pause, semble hésiter. Sauf votre respect, ça ne vous regarde pas.

Elle s'accroupit près du corps, et des vapeurs d'alcool se mélangent au parfum de ses entrailles fraîchement déchiquetées. "Délicat parfum" songe-t-elle, dans son éternel sarcasme.

- Désolée, on fera les présentations plus tard...

Sans s'attarder, la petite rouquine tente de le soulever, mais le bougre est lourd. Légèrement trop lourd pour elle, même si elle refuse de l'admettre. Elle décide de le retourner. Choix plus judicieux : il lui sera plus facile de parvenir à déboutonner une partie des vêtements et à arracher le reste.
La sueur perle sur son front, et elle l'essuie d'un revers de la main, avant de retourner vers Siegfried.
Ses cheveux bouclent autour de sa tête, et il ne reste que peu de traces de la tresse censée maintenir en place ses cheveux sauvages. Si sa robe s'est déchirée pendant l'altercation, elle ne le remarquera même pas.
Ce n'est pas sans une once de mépris qu'elle s'adresse à lui :

- Tenez, enfilez ça, à moins que la nudité ne soit une coutume chez les vôtres..., lance-elle, un rictus moqueur aux lèvres. Vous venez de loin ?

C'est ainsi, sans même prêter attention au danger que ça représente, qu'Ava commence à marcher vers son repère.

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein reines Gewissen.

Réponse 4 mardi 02 octobre 2018, 20:53:23

Ce n'est que maintenant, qu'enfin, il la regarde pour de bon. Sa rousseur est frappante, et lui rappelle un peu les chevelures de feu germaniques. Lui n'a pas le gène celte, plutôt balte, et tout petit déjà il se trouvait attiré par les blondes et les rousses, celles se trouvant en fait de l'autre côté de la culture allemande. C'est donc ses cheveux qu'il suit lorsqu'elle s'éloigne, avant de descendre vers le reste de son corps. Que désire le Géniteur, cette fois ? À quel grand dessein s'intéresse-t-il ? Et pourquoi Siegfried doit-il toujours lui servir de cobaye ?

Alors qu'elle est accroupie, en train de manipuler le soldat, l'allemand se lève silencieusement. Il considère, l'espace d'un instant, de ne pas faire ce pour quoi il a été envoyé ici. Pourquoi se mêler des destinées, alors qu'il pourrait simplement servir son plaisir ? Il la voit au sol, faible, l'attention ailleurs. Il pourrait décider de s'approcher. Le temps qu'elle réagisse, il sera trop tard. Elle sera plaquée au sol, désarmée, sans défense. Il pourra la prendre, se satisfaire. Le désir de violence qui s'empare de lui commande de se contenter de la battre pendant qu'il la déshonore, et de la laisser pour morte une fois vide de toute haine.

Alors qu'il commence à bander, la lucidité le reprend. Il soupire. Se rassied contre son arbre. Lorsqu'elle reviendra, elle croira qu'il n'a pas bougé.

-Je crois que je préfère rester nu que de porter les frusques d'un cadavre. Mais puisque visiblement, vous vous en trouvez gênée...

Il consent donc à enfiler les vêtements qui lui sont tendus. Il se sait à son avantage nu, mais ne souhaite pas la contrarier. Quant à sa question, il ne saurait répondre. Il regarde une nouvelle fois autour de lui. Il n'a aucune idée de l'endroit où il se trouve.

-Si vous me dites où je suis, je pourrais peut-être vous dire si je suis loin de chez moi...

En terme de lieu, il n'a pas d'idée ; en terme de temps, il sait qu'il a fait un bond de plusieurs centaines d'années. Si seulement il y avait de la neige, il pourrait précisément dire où il est : Dans la tête du Très Saint Père.

-Disons que j'ai un géniteur farceur qui aime me faire faire des voyages. Dites-moi votre histoire, que je sache pourquoi je suis ici.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Ava

Humain(e)

Re : Ein reines Gewissen.

Réponse 5 jeudi 08 novembre 2018, 23:16:52

Alors qu'elle s'apprêtait à prendre la route, décidée, son visage se fait soudainement doux. Un instant -un heureux instant, seulement-,  elle semble être la délicate poupée que ses nobles parents se sont échinés à élever. Un océan de bienveillance se lit dans la finesse de ses traits, depuis ses yeux ambrés jusqu'aux multiples nuances de sa crinière dorée.
L'instant d'après, un rictus empreint de sarcasme illumine de nouveau son visage poupon. Aucune émotion particulière ne vient l'habiter, mais elle se voit amusée par la candeur de ce garçon perdu et éperdu à l'idée du futur sombre qui s'annonce à lui.

- Vous voulez savoir ou nous sommes, hm ?

Cette fois, le rire qu'elle semblait contenir ne peut être retenu plus longtemps. Elle s'esclaffe, dans un léger mouvement :

- Comme si je le savais.

Avec plus de neutralité, elle poursuit :

- Tout ce que je sais, c'est qu'on est au nord d'Ashnard. Vous n'avez pas réellement besoin d'en savoir plus. Qui vous envoie ?

La jeune fille semble reprendre ses esprits et s'apercevoir enfin des risques qu'elle encourt.
"Qui est-il ? Qui l'envoie ?"
Il n'a pas l'air d'ici, mais peut tout à fait être envoyé par n'importe qui, pour n'importe quelle raison. Après tout, elle serait la proie idéale à enlever moyennant rançon. Sa famille verserait n'importe quelle somme. Ces derniers, par ailleurs, doivent également être à sa recherche. Sans doute les descriptions et autres avis de recherche sont déjà placardés le long des rues lugubres de la ville qu'ils habitent, à quelques lieues d'ici.
L'air frais du soir bouscule son épaisse crinière, la décoiffant un petit peu plus encore. Un frisson l'envahit sans qu'elle ne parvienne à déterminer s'il est le fruit du froid ou de l'inquiétude. Elle veut rentrer, mais est-ce bien raisonnable ?
Elle le dévisage avec méfiance, interrogeant son visage comme s'il s'agissait d'un indicateur fiable. De son être tout entier semble émaner une brutalité juvénile empreinte de candeur, à mi-chemin entre ce qu'elle est et ce qu'elle devrait être, et, dans cette naïveté qui lui est propre, elle se surprend à penser qu'après tout, il lui paraît être quelqu'un d'honnête.


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