GeoTower – Tekhos Metropolis
Il n’était un secret pour personne qu’à Tekhos, cette nation à la technologie aussi avancée que la culture sexuelle, il y avait des personnalités influentes, des marques fortes et des identités incontournables. On pouvait voir le bon et le mauvais côté ; d’une part les habitantes jouissaient pour la plupart d’un assez bon niveau de vie, malgré les inégalités de richesses inhérentes à toute nation. La technologie y était impressionnante, et la liberté sexuelle pouvait en ravir plus d’une et d’un ! D’un autre côté, on pouvait y trouver un côté décadent, avec cette lutte contre le sexe masculin ou bien encore, cette débauche sans limite. Cela finirait-il par s’effondrer ? Pour beaucoup, non. Parmi ces gens qui croyait fermement en la prospérité de Tekhos, il y avait une jeune femme répondant au nom de Chloé.
Chloé était une étudiante, s’apprêtant à achever son premier cycle supérieur. Elle avait une vie des plus banales ; étudiante la journée, geek la nuit et véritable machine à dormir à ses heures perdues. Pour boucler son année et ainsi accéder au dernier cycle universitaire, elle devait effectuer un stage. Au terme de nombreuses et difficiles recherches, l’heureuse étudiante en commerce avait fini par décrocher, miraculeusement, le stage de sa vie ! Effectivement, elle était parvenue à rentrer dans les rangs d’une entreprise extrêmement célèbre dans tout le pays ; GeoWeapon Corp, dirigée par la plus que connue Miranda Forge. Cette femme qui était l’idole de toute une génération, le modèle à suivre pour beaucoup de jeunes femmes qui l’adorait et l’adulait. Chloé n’y faisait nullement exception, Miranda ayant toujours été – depuis qu’elle la connaissait – un modèle à ses yeux.
Ainsi, obtenir un stage dans l’entreprise de cette prestigieuse femme était extrêmement gratifiant. Passée son moment de fangirling extrême, elle avait finalement commencé son stage et, pendant les premiers mois, tout se passait admirablement bien. Elle était très sérieuse et appliquée dans le travail qu’on lui donnait et, malgré la lourde charge et parfois l’ingratitude du travail donné, elle ne se plaignait nullement, se sentait ô combien privilégiée de travailler ici. Chloé se mit définitivement à adorer son stage au moment où elle dut commencer à faire des rapports pour madame Forge en personne ! C’étaient généralement là où elle se donnait à fond pour produire le meilleur travail que possible. Cependant ... Depuis lors qu’elle devait faire des rapports à madame Forge en personne, soit en les apportant dans son bureau soit en les lui résumant directement, Chloé avait de plus en plus de mal à se contenir.
Se contenir face à son idole. Face à cette femme extrêmement attirante et débordant de charme. Bien qu’elle se doutait que sa patronne était une grande perverse, elle n’osa jamais lui faire part de la moindre information au sujet de son attirance envers elle. Chloé se doutait également qu’elle n’était qu’une fan parmi des milliers d’autres, alors pourquoi madame Forge s’en soucierait ? Ainsi, elle devait se contenir et se taire, ne s’autorisant nulle action personnelle envers sa patronne. Ça ne serait de toute façon pas très professionnel. Mais tout changea un jour. Un jour où Chloé devait déposer un rapport de plus d’une cinquantaine de page, directement au bureau de Miranda Forge. Ce fut sa majordome, miss LaBelle, qui la conduisit comme d’habitude ici. Sauf que, contrairement à d’habitude, la majordome s’excusa car sa maitresse était sous la douche, et que par conséquent, elle pouvait se contenter de juste déposer son dossier et filer. Chloé resta néanmoins seule dans le vaste et grand bureau de sa patronne, à devoir déposer son tas de feuille.
Evidemment, elle s’exécuta. Chloé déposa son rapport sur le bureau, puis ... Resta sans rien faire. Elle regarda aux alentours, n’entendant qu’au fond l’eau qui coulait dans la douche, signifiant que sa patronne était encore occupée. Elle devait partir, sans doute. Mais pourquoi restait-elle ici, comme figée ? Chloé déglutit en regardant un peu autour d’elle, finissant par glisser vers l’armoire au mur, contenant livres et bibelots. Jusque-là restée sage et docile, une saugrenue idée la traversa. (C’est peut-être le moment de trouver quelque chose ...) Pensa-t-elle en se pinçant la lèvre. Son côté fan et groupie de madame Forge ressurgit, alors qu’une envie pressante de trouver un objet personnel à Miranda s’éprit d’elle. Ça serait un formidable ajout à sa collection ! Mais, Chloé était une petite fétichiste et un simple bibelot ne serait pas assez gratifiant.
Elle eut alors une idée, et une envie des plus dangereuses mais, excitantes au plus haut point. Tournant sa tête vers l’origine du bruit de la douche, elle marcha sur la pointe des pieds puis, se frayant un chemin, finit par arriver dans une vaste salle d’eau. Elle fit tout pour ne pas se faire voir par sa patronne, mais au final, trouva quelque chose d’inestimé ! Posée sur une étagère, la fameuse paire de lunettes de Miranda Forge, dont la légende disait qu’elles disposaient de fonctionnalités inédites. Prudente, la petite fouine s’empara vite fait bien fait de ladite paire puis sourit à pleine dent. Alors qu’elle pensait partir avec son butin, ses yeux croisèrent ... Des sous-vêtements et une paire de talons. C’étaient sans doute ceux que madame Forge allait porter une fois qu’elle allait se rhabiller ... Elle ne devait pas céder ... Surtout pas ... Mais sa main n’en fit qu’à sa tête et elle subtilisa la gourmande petite culotte, les collants et la paire de chaussure qui s’offrirent à elle !
(Merde, merde et merde, j’ai pas intérêt à me faire gauler !!!) Pensa alors Chloé, rouge comme une tomate mais fière de ses rapines. Sans doute emballée par ces reliques précieuses, elle revint dans le bureau de sa patronne puis, fut trop tentée de porter les lunettes dès à présent. Elle les enfila au bout de son nez puis, écarquilla ses yeux en voyant qu’effectivement, la légende disait vrai ! Impressionnée, elle en oublia le monde autour d’elle et prit assise, dangereusement, dans le fauteuil de la maitresse des lieux. Elle ne fit pas attention au bruit de l’eau se coupant, signifiant que madame Forge avait fini de se doucher et qu’elle allait se rendre compte de l’absence de ses sous-vêtements, lunettes et chaussures. Chloé continua son délire et ne se rendit nullement compte du danger. Elle s’enfonça en parcourant toutes les fonctionnalités des lunettes high-techs, finissant par tomber sur un fichier vidéo. Un film. Un film érotique ... Sans doute préféré de Miranda. Elle hoqueta et rougit, trop excitée et impatiente pour aller le visionner ailleurs dans un lieu sur. Pire que cela, dès la première scène, Chloé se sentit toute chose et eut une furieuse envie de se faire plaisir d’avantage.
Elle braqua son regard sur la culotte qu’elle venait de subtiliser, puis aggrava son cas. La jeune folle qui venait de signer son arret de mort tira son pantalon et sa culotte pour la retirer, et enfiler celle de madame Forge à la place. « Hmm ... » Couina-t-elle tout doucement, ressentant un furieux frisson au contact de la soie contre son sexe. Ce qui l’excitait, c’était surtout que cette culotte appartenait à son idole et qu’elle avait été portée par elle ! Chloé continua dans son délire et, vérifiant rapidement à droite et à gauche qu’il n’y avait personne, enfila ensuite les collants. A continuer comme ça, elle allait avoir le look explosif de Miranda ! Et ça, ce n’était pas rien ! Chloé gloussa mais, consciente du danger, savoura tout de même l’adrénaline que ça procurait. En fin de compte, elle termina en portant la culotte, les collants et les hauts-talons de madame Forge, tout en regardant un très, très sulfureux film érotique depuis ses lunettes. Chloé n’en pouvait plus et décida alors de faufiler ses doigts sous son pantalon, frottant de force le tissu contre son sexe, commençant ainsi à se faire plaisir ...
Ce fut à ce moment précis, là, assise dans ce fauteuil, portant les vêtements, les chaussures et les lunettes de Miranda Forge, que Chloé perdit pied avec la réalité et s’emballa, gémissant et haletant, ne se rendant nullement compte que quelqu’un approchait ...