Alors que j’étais concentrée dans mes actions buccales, je ne pensais pas à grand-chose. Par moments, je réfléchissais à ce que j’allais faire par la suite. Un moment somme toute normal. Je savais très bien que tout ceci allait finir dans une grande partie de jambes en l’air. Après tout, ce n’était que justice. Il y avait certaines personnes qui passaient leur vie sans copuler. Je me demandais sérieusement comment ils pouvaient vivre sans ça, car je ne pouvais tout simplement pas m’en passer. Toutefois, je n’étais pas non plus un exemple de vie. En pleine concentration, bien que j’écoutais avec attention la moindre manifestation sonore, je m’en pris plein la bouche. Je devais m’y attendre. Secouant la tête et me léchant les lèvres, je souriais. Maintenant, il allait falloir que je mette mes idées à exécution. Et pour cela, j’allais avoir plusieurs moyens. Je savais comment agir dans de nombreuses situations, et par conséquent, j’adaptais mes actions aux situations que je rencontrais. L’adaptation, à mes yeux, était la clé de la réussite. Sans adaptation, j’allais droit dans le mur, et je voulais à tout prix éviter ce genre de choses.
J’enlevais ma combinaison que pour quelques occasions particulières. Aller me doucher, aller dormir, aller faire du sport, et bien entendu, copuler. Il était assez complexe de bien faire les choses avec une telle chose sur le dos. Du moins, c’était ma vision des choses. Je savais parfaitement que ce genre de chose excitait certaines personnes, mais je préférais tout de même être entièrement libre de mes mouvements durant ce genre de moments. Faisant glisser la fermeture de ma combinaison, je fis en sorte d’avoir le champ libre par la suite. A califourchon sur Bayonetta, je m’étirais, alors que je ne gardais que le bas de ma combinaison. Le haut totalement nu, je faisais craquer mes os avant de faire glisser mes doigts sur son buste. Je savais finalement ce que je voulais faire.
Je la pris contre moi, mon bassin étant collé au sien, l’embrassant langoureusement. Il fallait être un aveugle pour ne pas comprendre ce que mon entrejambe exprimait. Finalement, je la plaquais sauvagement au lit. Je ricanais en la dévorant des yeux, car j’allais prendre les choses en main.
- Chaton, j’ai vraiment l’impression que tu crèves la dalle. Mais comme je suis une bonne fille, je vais te nourrir.
N’importe qui aurait compris ce que je sous-entendais. Il n’était pas question d’aller dans la cuisine pour préparer un repas de star. Quoique, j’en étais bien capable par la suite. La plaquant toujours au lit d’une main, je me frayais un passage avec mon autre main, mes yeux ne quittant pas les siens. Et, sans prévenir, je donnais un grand coup de bassin, et terminais en elle. Pour le moment, mes mouvements de vas-et-viens étaient relativement lents, alors que mes doigts glissaient une nouvelle fois sur son buste. La suite allait venir. Tout vient à point à qui sait attendre.