Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Bayonetta le lundi 18 décembre 2017, 01:00:25

Titre: La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 18 décembre 2017, 01:00:25
Emplacement géographique du Mont Koya (http://img110.xooimage.com/files/a/e/8/mont-koya-539a19d.jpg)

C’était un véritable décor de film d’horreur (http://img110.xooimage.com/files/3/4/4/japon_honshu_mont...ure_jnto-539a1ad.jpg). Ce cimetière plongé dans la nuit, au milieu d’une immense et profonde forêt... Okuno-in était l’un des lieux les plus sacrés du Japon, un cimetière immense regroupant plus de 200 000 pierres tombales, abritant quantité de cadavres ayant appartenu à des personnages célèbres de l’archipel nippon : samouraïs, seigneurs, moines... Le cimetière avait été construit et développé à partir du mausolée de Kōbō-Daishi, aussi appelé Kūkai. Si ce nom ne disait rien à un Occidental, pour les Japonais, Kūkai aurait presque pu, au niveau de son rayonnement culturel, se comparer au Christ.. Si ce n’est que l’existence historique de Kūkai, elle, était avérée. Fondateur du Shingon, une école de pensée bouddhiste, Kūkai avait instauré le bouddhisme au Japon. La légende dit d’ailleurs de lui que Kūkai n’est pas mort, mais attendrait, dans son mausolée, l’avènement de Maitreya, un bouddha annoncé par des récits prophétiques.

Derrière ces histoires ésotériques et spirituelles, Kūkai avait surtout permis de lutter contre les yōkai qui avaient pendant longtemps envahi le Japon. Et Okuno-in, tout comme le mausolée de Kūkai, était un endroit fortement chargé en magie. Bayonetta le sentit dès qu’elle approcha du cimetière, et fronça les sourcils, ses sens magiques se hérissant devant la magie noire qu’elle percevait. Pour une fois, la sorcière ne traquait pas des créatures célestes, des Anges infernaux venant d’Alfheim, mais avait été envoyée ici par une communauté bouddhiste suivant les enseignements de Kūkai. Les bouddhistes avaient affirmé à Bayonetta que, derrière le folklore touristique, Okuno-in avait été soigneusement choisie par Kūkai, qui avait installé de multiples sortilèges et autres protections pour veiller à ce que les morts restent morts.

D’aucuns auraient pu s’étonner qu’un cimetière si vaste soit conçu dans un endroit respirant la magie noire, mais le sortilège de Kūkai visait justement à utiliser l’énergie des morts pour stabiliser l’ensemble, pour créer une saine harmonie entre les morts et les vivants.

*Et, visiblement, les sortilèges foutent le camp...*

Une sucette entre les lèvres, Bayonetta avançait le long d’un sentier, en voyant, ici et là, des lanternes qui étaient allumées comme par magie. Ses talons claquaient sur le sol, tandis qu’elle continuait à marcher, des ombres virevoltant autour d’elle. La femme longeait les successions de pierre tombale. Les bouddhistes avaient expliqué que plusieurs touristes avaient récemment été enlevés, et que le gouvernement lançait une enquête. Il n’était pas impossible que l’armée finisse par se mobiliser, le gouvernement prenant très au sérieux l’apparition de failles spatio-dimensionnelles.

Ici et là, Bayonetta commençait à voir des apparitions spectrales, et entendit des craquements près d’elle...

*Oh...*

La sorcière bondit soudain sur le côté, et évita une main tranchante qui racla le sol de ses doigts griffus. Elle s’appuya d’une main sur le sol, rebondissant dans les airs, et se réceptionna ensuite sur ses jambes, avant de pointer son arme vers la mystérieuse silhouette... Et grimaça en voyant sa sinistre apparence (http://i.imgur.com/frpvymz.jpg).

« Ma parole... J’ai rarement vu une créature aussi laide que toi, ma jolie... »

Le monstre poussa alors un cri inintelligible, et bondit brusquement vers la sorcière...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 18 décembre 2017, 19:50:42
Pour une fois, j'avais un peu de temps libre devant moi. Alors pourquoi ne pas profiter de ce temps libre pour une petite promenade, en dehors des zones que je fréquentais habituellement. Il y avait un cimetière en pleine forêt qui m'avait toujours intrigué. Y aller pouvait être amusant, pour une fois. Qu'est-ce que je risquais après tout? Les morts reposaient éternellement, je n'allais pas vraiment les déranger si je ne faisais que passer. Tout de même, je gardais une arme sur moi, on ne savait jamais. Je restais armée en permanence lorsque je me rendais seule dans un lieu en pleine nuit.

Une fois sur place, quelque chose me frappa directement. Ce lieu puait la magie noire. Un être humain lambda ne serait pas capable de ressentir quelque chose comme ça. Mais j'étais une sorcière, liée à tout ce qui était magique, noir comme blanc. Pourquoi avoir construit un lieu comme celui-ci sur un terrain si imprégné de magie noire? Une dualité se posa dans mon esprit. Mon affection envers la magie noire commençait à pointer le bout de son nez, mais une partie de moi-même affectionnait tout de même la magie blanche. Que faire. Je ne me posais pas vraiment de questions et pénétrait dans ce lieu sans regarder derrière moi.

Esthétiquement, j'aimais beaucoup ce lieu. Il dégageait quelque chose de terrifiant mais cependant magnifique. Néanmoins, il y avait quelque chose qui me rendait perplexe. Il y avait quelque chose qui n'était pas naturel ici. Pas naturel pour un être humain standard, mais hautement compréhensible pour une sorcière comme moi. Il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond, et cela me rendait extrêmement curieuse. Je devais savoir ce qui se passait ici. Mais ce qui me frappa le plus, c'est qu'il n'y avait pas seulement la présence de magie noire ici. Il y avait une autre sorcière. Je le sentais. Il y avait une autre sorcière dans ce cimetière. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici?

Prenant tout de même mon temps afin de me diriger vers cette source magique, je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond. Prenant mon 500 en main, je le chargeais tout en marchant. Même si j'adorais la magie noire, quelque chose ne me rendait pas sereine. Je devais savoir ce qui se passait, mais il était hors de question que j'y aille sans défense. J'étais une sorcière, je devais bien savoir que quand quelque chose ne me rendait pas sereine, c'est qu'il y avait quelque chose qui ne tournait vraiment pas rond.

Plus j'approchais, plus je sentais qu'il y avait autre chose que moi et cette autre sorcière. Il y avait une sorte d'entité de présente. Je ne savais pas ce qu'elle était, je ne savais pas d'où elle venait, ni ce qu'elle voulait. Tout ce que je ressentais, c'était qu'elle n'était visiblement pas là pour jouer aux cartes. Pressant le chien, restant sur mes gardes, je pressais le pas pour me rapprocher de plus en plus. Avant de tomber sur quelque chose d'absolument répugnant. Je ne savais pas ce que cela pouvait être, mais une chose était sûre, cette saloperie n'allait pas vivre bien longtemps. Avançant comme si de rien n'était, je sautais en l'air avant de lui loger une balle en pleine tête.

Un peu d'action ne pouvait pas me faire de mal. Cependant, ce n'était pas comme ça que j'allais pouvoir obtenir des réponses. Je n'eus pas longtemps à marcher avant de tomber sur celle que je cherchais. Sans chercher à comprendre, je logeais une balle en plein arrière du crâne de la saloperie qui lui sauta dessus. J'avais plusieurs balles sur moi, donc je n'allais pas en manquer.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 25 décembre 2017, 16:29:31
Une espèce d’étrange créature arachnéenne venait de bondir de l’arbre, et poussa un hurlement inaudible en réponse aux provocations de Bayonetta. À son corps défendant, Bayonetta avait davantage l’habitude d’affronter les créatures angéliques venant d’Alfheim que les yōkai. Celle-ci était visiblement une femme morte, probablement suicidée, dont le cadavre avait été pris sous le contrôle d’un yōkai. La sorcière fronça soudain les sourcils en percevant une signature magique qui se rapprochait.

*Je crois que les choses vont se compliquer...*

La magie était une notion complexe, mais qui obéissait à des règles précises. Et les yōkai se nourrissaient de magie. Paradoxalement donc, en venant chasser les monstres de ce sanctuaire, Bayonetta était aussi en train de les renforcer, au moins avant de les bannir. Elle devait comprendre ce qui avait rompu les sceaux et les glyphes de protection ici. Était-ce ce sorcier qui se rapprochait ? En voyant la fine silhouette aux formes plantureuses, Bayonetta crut même, à un moment, voir Jeanne (https://www.pinterest.fr/pin/ARdaP0TkQLclz8Qfbq4HCBGEz_4IHPOTSVM9C_sS1jbHOpABJsdMbsQ/), une autre sorcière... Mais constata qu’il devait s’agir d’une jumelle cachée.

En tout cas, la femme se manifesta en tirant sur la tête du monstre. Du sang noir s’échappa alors de son crâne en petites quantités, confirmant l’hypothèse de la sorcière, puisque ce sang était déjà coagulé. Furieuse, la yōkai se retourna vers cette sorcière providentielle, et bondit en arrière, prenant appui sur ses pattes, et cracha alors depuis sa gueule un jet noir, qui fila vers la femme. Bayonetta intervint alors, se déplaçant rapidement, à tel point que le temps sembla se figer autour d’elle, une auréole violette recouvrant son corps. Elle se rapprocha ainsi de la sorcière, et l’écarta des jets d’acide noirs, qui heurtèrent un tronc d’arbre, le faisant fondre. La jeune femme entendit l’arbre craquer, le tronc coupé en deux, la partie supérieure venant leur tomber droit dessus.

« Salut, toi. Tu ressembles beaucoup à l’une de mes amies... Mais la dernière fois que je l’ai vu, elle a tenté de me tuer à plusieurs reprises. »

Leurs corps étaient pressés l’un contre l’autre, et leurs combinaisons crissèrent même pendant quelques secondes, avant que Bayonetta, toujours chargée de sensualité, ne s’écarte légèrement d’elle. La yōkai avait profité de l’abattage de l’arbre pour se dissimuler, et, malheureusement, Bayonetta avait du mal à sentir sa présence magique.

« Les balles ne sont pas très efficaces contre elle, énonça-t-elle alors, ce qui était une évidence après ce qui venait de se passer. C’est un corps possédé, seule la magie permettra de chasser le yōkai à l’intérieur... »

Réalisant soudain quelque chose, elle se retourna vers la femme, et lui sourit doucement :

« Au fait... Je m’appelle Bayonetta. »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 25 décembre 2017, 22:53:21
Alors que je pensais avoir bien fait, celle qui était en face de moi venait de ralentir le temps. Un point commun entre nous. Un autre point commun, elle portait visiblement du cuir. Mais pourquoi diable devait-je réellement m'attarder sur des détails comme ça? Cela n'avait aucun foutu sens, et je trouvais ça quasiment normal... Je devais vraiment changer ma façon de voir les choses. La position dans laquelle nous étions était plus que suggestive. Typique du fantasme d'adolescent devant un film de cul lesbien. J'étais à côté d'une sorcière, en tant que sorcière, et je trouvais cela relativement normal. J'avais vu bien pire, et surtout, j'avais fait bien pire.

- Tu m'en diras tant. Et je fais comment si je ne peux que ralentir le temps, et lire dans l'esprit des gens. Je te laisse faire le boulot toute seule en jouant avec mon gros pistolet? Gardant mon arme contre moi, je souriais. - Lucie. C'est bizarre, mais tu me rappelles une amie, ça doit être les lunettes. Mais la pauvre est morte."

Je murmurais quelque chose en Enochien, et me retournait vers cette foutue créature, me demandant bien ce que j'allais pouvoir faire. Alors qu'elle s'apprêtait à me sauter dessus, je fermais les poings et les yeux, et une fois concentrée, je les rouvrais, et constatait qu'elle était déjà en l'air. Plus qu'une seule solution maintenant.

- ZAL ALMADAR

Le temps suspendait quasiment son fil, et tandis qu'elle était encore en l'air, je lui envoyais un coup de pied circulaire directement dans la tête, avant de prendre sa tête entre mes pieds, pour terminer par l'écraser au sol. C'est à ce moment que le temps reprit son cours. Je n'étais pas si mauvaise en combat rapproché, et pour une fois que je pouvais le pratiquer, je n'allais pas m'en priver. Cela m'amusait de le pratiquer. Même si cela n'allait pas avoir un grand impact, tant que je prenais mon pied, le reste n'avait pas vraiment d'importance. Si je ne prenais pas du temps pour m'amuser, je n'irais pas vraiment loin. Et j'en avais l'occasion pour une fois.

Je jouais tout de même avec ses bandeaux, qu'elle avait dans les cheveux. De l'Enochien. Si elle en avait dans les cheveux, c'est qu'elle devait le comprendre. Autre point commun. Je n'avais que ça à faire, bien entendu, et je l'assumais totalement.

- Dis donc, c'est coquet tout ça. Mais dis moi, c'est pas fait pour les mortes, ça, à la base?


[HRP] Tout ce qui sera écrit en violet sera de l'Enochien ^^ [/HRP]
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mardi 26 décembre 2017, 08:06:25
La ressemblance avec Jeanne, chez cette femme, était des plus troublantes, si ce n’est que, contrairement à Jeanne, Lucie ne cherchait manifestement pas à la tuer. Comme Bayonetta, elle pratiquait une magie assez particulière, mélange de magie pure et d’arts martiaux. Un style qui tordait le cou aux idées reçues sur le fait que les sorciers ne se battaient qu’à distance. Bayonetta vit ainsi la femme parler en utilisant la langue d’Enoch, en hommage au Livre d’Hénoch, qui aurait été l’arrière-grand-père de Noé. Un livre qui avait été rejeté des canons officiels, et considéré comme apocryphe, mais qui avait été la base d’une discipline magique très particulière, appelée, d’ailleurs, « magie énochienne ». La magie énochienne visait à permettre aux simples humains de pouvoir recourir à la magie angélique. La langue énochienne était donc assez complexe, mélange de dialectes ancestraux et angéliques. Bayonetta vit en tout cas le temps se suspendre suite à la formule de sa consœur, qui s’en prit à la tête du yōkai, malmenant cette dernière.

« Pas mal, tu es plutôt sexy quand tu te bats, Lucie. »

Des femmes en tenue moulante en cuir qui tapaient sur des monstres... À bien y réfléchir, tout ça ressemblait effectivement à un fantasme d’adolescents, mais Bayonetta n’allait pas se plaindre de la vue. Elle nota notamment que la combinaison en cuir moulait très bien els fesses de cette étrange sorcière énochienne. Elle avait en tout cas malmené leur ennemi, qui tenta de se replier. Bayonetta intervint alors, et généra dans sa main l’une de ses armes magiques, le fouet Kulshedra (http://img110.xooimage.com/files/6/5/9/kulshedra-525543e.png). Kulshedra en main, Bayonetta le leva, et l’abattit sur le yōkai, s’enroulant autour de sa nuque. Le monstre vociféra rageusement, en cherchant à se libérer.

Bayonetta n’avait pas rebondi sur la remarque de Lucie concernant les mortes et ses bandeaux, préférant en effet se concentrer sur la cible.

« On parle bigoudis plus tard, mon cœur... Pour l’heure, si ça ne te fait rien, pratique un exorcisme pour faire partir le démon. »

Puisqu’elle était une adepte de la magie énochienne, Lucie devait forcément maîtriser les exorcistes, qui étaient l’un des piliers de cette discipline magique. Bien sûr, elles auraient aussi pu décapiter le corps, mais ça n’aurait pas vaincu le yōkai, qui aurait juste eu à prendre possession d’un autre cadavre. Il fallait le sceller, le renvoyer d’où il venait, puis découvrir ensuite ce qui avait permis à ce yōkai de s’échapper.

Pour l’heure, c’était sa priorité.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 26 décembre 2017, 19:22:29
Lorsqu'elle me demanda de pratiquer un exorcisme, tout s'effondra autour de moi. Cela faisait tellement longtemps que je n'en avais pas pratiqué, je devais absolument gagner du temps pour me souvenir. Je ralentissais une nouvelle fois le temps pour m'en donner afin de rassembler mes souvenirs. Je savais très bien que je n'allais pas ressortir en pleine forme de tout ce merdier, mais je devais le faire, pour ne pas perdre la face. Alors que les secondes s'écoulaient, me rapprochant rapidement du retour au temps normal, je tentais tant bien que mal de me souvenir de quelque chose. Je triturais mon esprit dans tous les sens, avant d'avoir un éclair de lucidité et de me souvenir de quelque chose que ma mère m'avait appris il y a très longtemps. Me mettant à genoux, j'entamais une très longue incantation en Enochien.

La répétant plusieurs fois pour qu'elle ai bien plus d'impact, je faisais ce qu'elle me demandait. Ma voix changeait à chaque fois que je parlais en Enochien. Je ne savais pas pourquoi, mais c'était un fait que je devais accepter. Continuant mon incantation, je voyais qu'elle commençait à faire effet. Je n'avais qu'à continuer jusqu'à la fin. Cela allait prendre un certain temps, mais c'était plus que nécessaire. Fermant les yeux, je me concentrais de plus en plus, afin d'amplifier l'effet. Je ne prêtais pas attention à l'environnement alentour. J'avais un objectif, je devais y parvenir, le reste n'était pas si important. Parvenant enfin à mes fins, je rouvrais les yeux. Je savais très bien que j'allais bien me fatiguer, mais je devais faire abstraction. Même si j'étais une sorcière, il y avait des choses que je ne pouvais pas faire en permanence, notamment ralentir le temps.

- Cela convient-il à sa très chère sainteté? Je souriais, bien évidemment. - Voyons, y'a des choses bien plus sexy que voir une sorcière dans du cuir/latex rouge se battre. La même sorcière faisant autre chose, c'est bien plus intéressant. Je ne savais pas pourquoi, mais tout ce qui sortait de ma bouche depuis mon arrivée était tendancieux. Est-ce que c'était prévu? Est-ce que j'agissais ainsi inconsciemment? Je n'en savais strictement rien. Mais cela ne me dérangeait absolument pas, au final.

J'enlevais la poussière de mes genoux. Hors de question que cette saloperie ne vienne salir ma combinaison.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mercredi 27 décembre 2017, 07:30:05
À défaut, Bayonetta aurait pu recourir à sa propre magie, en invoquant l’un des démons avec lesquels elle s’était liée, de manière à ce que ce démon brise le yōkai, mais, dans l’absolu, elle préférait un exorcisme. L’endroit étant infesté par la magie noire, invoquer un démon ici risquait d’avoir des conséquences plus négatives qu’autre chose. Lucie s’accorda le temps de la réflexion, et, pendant ce temps, le yōkai continuait à se débattre. Bayonetta raffermit sa prise avec Kulshedra, et utilisa sa main libre pour récupérer l’une de ses Scarborough, et tira sur l’ennemi. Ses pistolets roses étaient très particuliers, puisqu’ils tiraient des balles magiques. Les munitions que les Scarborough Fair utilisaient étaient donc très particuliers, et ne se trouvaient pas dans une simple armurerie.

*Quand tu veux, ma belle !* songea Bayonetta.

Puis une lueur blanche émana du corps de Lucie, qui se mit alors à parler précipitamment dans la langue enochienne, et commença à lancer le sortilège d’exorcisme. Un sceau blanc se forma sur le sol, sous les pattes du yōkai, qui se mit à hurler rageusement, cherchant à se débattre plus vivement encore. Bayonetta, pour le retenir, avait enflammé Kulshedra, et empoigna à nouveau le fouet, tirant à nouveau pour atteindre les pattes du monstre, de manière à l’immobiliser... Jusqu’à ce que des murs invisibles ne se forment le long du glyphe. Bayonetta relâcha alors sa prise, et le yōkai, furieux, bondit alors, heurtant les parois invisibles du sceau d’exorcisme, cherchant à les briser.

Quand il constata l’inutilité de ses coups, le yōkai hurla rageusement, et continua à se débattre. Puis son corps se mit à irradier d’une vive lueur blanche, très intense, qui éblouit même Bayonetta. La sorcière mit une main devant son visage, protégeant ainsi ses yeux. Tout se termina par une intense explosion lumineuse, et, après cela, il ne restait plus que le cadavre poussiéreux d’une femme. Le yōkai était parti, ramené pour l’heure dans l’autre monde.

Un léger moment de silence flotta dans l’air, que Lucie rompit alors, en revenant à elle. Elle s’épousseta les cuisses, tout en se permettant une remarque qui fit sourire Bayonetta.

« Autre chose... Je ne sais pas pourquoi, mais je ne crois pas que tu penses à ton brillant exorcisme en disant ça... »

La sorcière se rapprocha d’elle. La ressemblance physique entre Lucie et Jeanne était vraiment très frappante.

« Tu es sûre que tu n’as pas de la famille ? Tu me rappelles une ancienne connaissance... »

Bayonetta caressa avec sa main la joue de la femme, et l’embrassa alors sur les lèvres. Un baiser bref, probablement surprenant pour Lucie... Ou pas.

« Non... Tes lèvres n’ont pas le même goût, mais... Elles sont très agréables. »

La sorcière lui sourit à nouveau, et l’embrassa une nouvelle fois. Leur tâche n’était toujours pas finie ici, bien sûr. Vaincre le yōkai n’avait nullement permis de sceller le Portail qui avait permis à ce monstre de sortir, mais... Disons que Byaonetta s’offrait une petite pause avant de continuer ses explorations !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 27 décembre 2017, 18:32:28
- Je suis sûre que tu as une très grande imagination, et que tu dois savoir de quoi je veux parler en disant quelque chose comme ça.

Elle voyait en moi quelqu'un qu'elle connaissait. Mais je n'avais personne dans ma famille qui me ressemblait à ce point. A vrai dire, j'étais la seule à posséder des cheveux de cette couleur. La nature faisait parfois bien les choses, et ressembler comme deux gouttes d'eau à quelqu'un qu'on ne connaissait pas ne me choquait pas plus que ça, à vrai dire. Et sa réaction ne me choquait pas plus que ça. Alors que la quasi totalité des phrases prononcées depuis le début avaient un caractère plus que suggestif, cela semblait être la suite logique des choses. Peut-être que je m'imaginais des choses ou quoi que ce soit, mais je me laissais faire, sans dire un mot. Faisant ensuite craquer mes doigts par la suite, je restais un moment silencieuse, avant de reprendre la parole.

- Cette dernière a tenté plusieurs fois de te tuer, mais tu réagirais comme ça avec elle? Charmant. J'ai tout plein d'images qui me viennent en tête maintenant. La manière que j'avais de dire une chose pareille stipulait que cela ne me dérangeait clairement pas. J'avais eu des choses bien plus obscènes à l'esprit, et je l'assumais totalement. J'avais un esprit relativement tordu pour la plupart des gens, voire même obscène. Mais je n'avais jamais prétendu être pure ou quoi que ce soit de ce style. C'était bien tout le contraire. Je m'étais forgée une réputation auprès de certaines personnes avec ma façon d'agir, et à vrai dire, je l'acceptais sans même broncher. Je faisais ce que bon me semblait, et n'avait aucune remarque à me prendre de la part d'autrui. J'étais majeure, je pouvais donc faire ce que je voulais.

Je m'amusais toujours avec ses bandeaux dans les cheveux, comme une espèce de gosse en fin de compte. Par moments, j'avais vraiment quatre ans d'âge mental. Mais rester sérieuse 100% du temps m'était impossible, même si ma façon d'agir, souvent très professionnelle, montrait le contraire. Mais là, nous n'étions que deux, alors, à quoi bon faire preuve de faux-semblants? J'allais sans doute reprendre tout mon sérieux si quelque chose d'important allait se dérouler. Comme à mon habitude.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mercredi 03 janvier 2018, 02:48:51
Tandis que Bayonetta goûtait à ses lèvres, Lucie, elle, avait posé ses mains sur la tête de la sorcière, et jouait avec ses bandeaux, les caressant, tirant doucement dessus, les frottant. Leurs corps se collaient l’un à l’autre,  les combinaisons caressaient l’une contre l’autre, et Bayonetta esquissa un léger sourire devant la réponse de la femme. Ses mains se posèrent instinctivement sur les délicieuses hanches de la femme. La sorcière avait beau avoir conscience de l’urgence de la situation, elle n’en était pas moins une sorcière, qui aimait succomber au vice.

« Jeanne a toujours été plus raisonnable que moi, en fait... Mais on n’est pas là pour parler d’elle, après tout. »

Bien au contraire, même ! Lucie pourrait d’ailleurs se sentir vexée que la belle sorcière ne cesse de la comparer à une parfaite inconnue. N’écoutant que son instinct, Bayonetta aventura ses mains plus en avant encore, et les posa sur les fesses de la femme. Elle serra alors ses doigts sur la combinaison, sentant le crissement de la texture, et sourit encore, en retournant l’embrasser. La première fois avait été faite par curiosité, comme pour se convaincre qu’elle n’était pas victime d’une hallucination. La seconde fois, ce fut par plaisir, tout simplement.

Un délicieux plaisir, même, ses lèvres se collant à celles de sa consœur pendant plusieurs longues et délectables secondes.

« Tes lèvres ont un délicieux goût de fraise, tu sais... J’espère que les images que tu as en tête correspondent un peu à ce qui se passe. »

Elle allait repartir pour un troisième tour de piste, lorsque des branches se mirent à craquer au loin. La sorcière releva soudain le visage, et s’écarta, à regret, du sensuel et voluptueux corps de sa comparse.

« Il y en a d’autres. Une Porte dimensionnelle est située ici. Les sceaux qui la retiennent se sont affaiblis, sans que je ne comprenne pourquoi. C’est un mystère qu’il nous faut élucider... Avant de songer à de plus amples festivités. »

Et, tout en disant ça, le visage de Bayonetta vint à se fendre d’un léger sourire.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le dimanche 07 janvier 2018, 00:27:49
Il était bien évidemment que je me laissais faire à chaque fois. Il y avait clairement plus dérangeant. Ouais, clairement plus dérangeant. Et ce genre de choses ne me dérangeaient absolument pas. Bien au contraire même. A chacune de ses avances, j'y répondais à ma manière. Cependant, il fallait bien que les bonnes choses aient une fin. Alors que je finissais tout juste de reprendre mon souffle, il fallait caracoler vers le nouveau danger. Je l'avais oublié, mais c'était aussi ça, le boulot d'une sorcière. Je ricanais tout de même en l'entendant parler de la sorte. Elle devait donc avoir l'imagination fertile. Et j'aimais ça.

- Si on ne peut même plus parler autour d'une tasse de thé, tout en parlant bigoudis, ce monde part en sucette.

Chargeant entièrement mon arme, par pure habitude, je passais devant. Je n'eus le temps que de faire quelques mètres avant qu'un grand cri ne se fasse entendre, puis une ombre sauta vers moi. Je n'eus que le temps de me baisser façon Matrix, avant de lui asséner un grand coup de pied dans le ventre au bon moment. Encore un peu d'action. Cette saloperie se relevant, je décidais d'y aller à mains nues. Ou plutôt avec mes pieds. Je me battais clairement mieux avec mes pieds qu'avec mes mains. Je me battais souvent avec une technique issue d'une sorte de fusion de taekwondo et de capoeira. Mais contrairement à la capoeira, je portais réellement mes coups.

Une série de coups de pieds retournés en plein visage plus tard, je pris une nouvelle fois son visage entre mes jambes, et l'envoya derrière moi, le faisant s'écraser par terre. Mais cette fois, je laissais à ma très chère collègue le privilège d'achever cette abomination génétique.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le dimanche 07 janvier 2018, 12:29:40
Deux belles sorcières en latex qui étaient à moins d’un mètre l’une de l’autre... Il y avait toutes les chances pour que ça finisse mal ! Bayonetta dut faire appel à son self-control pour s’éloigner des lèvres sucrées de ce clone sexy de Jeanne. Elle ignorait qui était cette Lucie, qui l’envoyait. Était-elle une free-lance, comme elle ? Ou travaillait-elle pour une quelconque organisation ? En tout cas, elle était sûre que cette femme n’était pas responsable de ce qui se passait ici. Il y avait nécessairement quelqu’un qui avait affaibli les sceaux défensifs de Kūkai, mais ce n’était pas elle... Et Bayonetta n’était pas contre l’idée de se battre avec une alliée, même si elle avait l’habitude d’agir seule. Au moins, ce n’était pas un chouinard incompétent, et elle y voyait là l’occasion de l’impressionner un peu, et de finir la soirée dans son lit.

Lucie marcha la première, mais, rapidement, Bayonetta perçut une autre menace. Une créature hurla dans les bois, et, le temps que Bayonetta sorte ses Scarbourough, des pistolets roses qui fonctionnaient grâce à la magie, un être infernal jaillit entre deux tombes, tendant une main marron et griffue vers Lucie. Son corps était enrobé d’une sorte de manteau fripé et usagé ressemblant à une vieille robe. Lucie, qui avait de bons réflexes, l’accueillit d’un coup de pied retourné, et combattit ensuite l’apparition, frappant cette dernière à plusieurs reprises. Bayonetta, qui tenait entre ses mains ses pistolets, pencha légèrement la tête sur le côté. Difficile d’avoir un angle dégagé, car elle risquait d’atteindre Lucie... Et elle en profitait surtout pour mater un peu.

*Damn ! Je crois que je n’ai pas fait l’amour depuis bien trop longtemps, je commence à être frustrée...*

Sa dernière fois remontait à deux jours... Soit une éternité, pour une sorcière ! Elle revint à des considérations plus sérieuses quand Lucie repoussa d’un superbe coup de pied retourné le yōkai, l’envoyant heurter une tombe. Byaonetta pointa alors son pistolet vers sa tempe, et fit feu. Les balles transpercèrent la tête du monstre, qui poussa un hurlement inhumain, qui fit grincer des dents Bayonetta, lui donnant l’impression qu’on faisait crisser du verre. La créature s’effondra sur le sol, mais, rapidement, Bayonetta sentit d’autres émanations magiques.

Jaillissant depuis les arbres, des tentacules fusèrent vers les deux femmes. Des tentacules noirs et gluants.

*Beurk, des tentacules ! Je hais les tentacules !*

Bayonetta fit alors feu, atteignant les tentacules. Ils étaient générés par de la pure magie noire, et ses balles les transpercèrent.

« Il ne va pas être facile d’avancer dans le cimetière, Lucie, les démons se réveillent ! »

Et puis, il fallait encore exorciser chaque corps. Le yōkai que Bayonetta venait d’abattre, par exemple, risquait à tout moment de reprendre forme. Mais, pour l’heure, Bayonetta avait d’autres soucis, et se mit à courir, évitant d’autres tentacules, puis rangea ses Scarborough, et généra Shuraba (http://img110.xooimage.com/files/5/3/7/bayonettashuraba-525542d.png), une épée démoniaque ayant la forme d’un wakizashi, pour trancher les tentacules qui la suivaient.

Elle prit ensuite appui sur une tombe, et se catapulta dans les airs, atterrissant sur une branche d’air, puis bondit encore, faisant une roulade dans les airs, tout en remplaçant son sabre par ses pistolets, et tira sur une massive créature noirâtre qui se trouvait entre plusieurs arbres. Elle frémit en voyant un dangereux Xylomid (http://img110.xooimage.com/files/3/9/5/xylomid-49240ab.png), créature probablement créée par un yōkai, qui se tenait face à elle. Il générait des tentacules depuis la partie inférieure de son corps et sa gueule abyssale, et, depuis la partie supérieure, cracha depuis ses trompes, des jets d’acide.

Bayonetta évita les jets, et continua à faire feu, avant de sentir quelque chose s’enrouler autour de sa cheville, et qui la jeta à terre.

« Merde ! » grogna-t-elle.

Le Xylomid avait laissé sur le sol plusieurs tentacules, les camouflant en leur donnant la forme de racines, et en avait utilisé une pour piéger Bayonetta, la traînant rapidement vers le sol en direction de sa gueule immonde...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 09 janvier 2018, 21:12:50
Des tentacules. De mieux en mieux. Après le pur cliché de film de cul lesbien, voilà que nous passions dans un autre pur cliché. Un hentai désormais. Cette forêt puait la magie noire, c'était un fait évident, n'importe quelle sorcière, même la plus incompétente, pourrait le sentir. Mais je commençais réellement à croire que la personne qui était derrière tout ça était une sorte d'adolescent un peu à part qui faisait mumuse avec ses pouvoirs magiques. Et si tel était le cas, il devait être sacrément précoce pour un gamin. Ou alors, tout ceci n'était que dans ma tête, et je me faisais des films. Parce que si une magie noire de cette puissance était générée par un gosse qui aimait les films de boules lesbiens et les hentai, j'avais de lourdes questions à me poser sur mes pouvoirs.

Cependant, je ne m'attendais clairement pas à entendre le bruit d'un corps qui tombe par terre. Me retournant, je voyais donc ma compagne du jour qui se faisait traîner au sol, vers une saloperie qui ne ressemblait strictement à rien. Dans ce genre de cas, il n'y avait aucune question à se poser. Ce genre de bestioles n'était pas impactée par mes balles, qui n'avaient rien de magique? Le soucis n'était pas là. Une balle de 500 dans un tentacule faisait des dégâts. Si une boîte crânienne explosait avec une telle balle, il n'y avait aucune raison pour que quelque chose de flasque la supporte. Tendant le bras, je visais une partie de cette tentacule en amont de sa cheville, et je tirais. Une telle arme faisait un boucan monstrueux, surtout en pleine forêt.

Néanmoins, ce foutu tentacule ne résista pas, même à quelque chose qui n'était pas magique. Si un truc aussi flasque résistait à une balle de cet acabit, il y avait des questions à se poser. Ni une ni deux, je vidais mon barillet sur ce truc. Cinq balles de 500 dans la tête, même lorsque l'on est une bestiole magique, ça fait mal. Le canon était bouillant, normal. Je n'étais pas censée tirer six balles en moins de cinq secondes. Je tendais ma main à ma sœur d'infortune, à terre. En tant que sorcière, je considérais toutes les autres sorcières comme mes "sœurs". Je connaissais certaines sorcières qui faisaient la même chose, et à mes yeux, ceci était légitime car nous partagions toutes une sorte de savoir commun.

- On tombe devant sa sœur, maintenant? Pauvre petite chose.

Je balayais la poussière de sa combinaison. A certains moments, il fallait que j'arrête d'agir comme si j'étais la mère de n'importe qui.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mercredi 10 janvier 2018, 07:29:30
Comme quoi, même les plus grandes pouvaient tomber dans ce genre de pièges ! Enfin... Bayonetta aurait trouvé un moyen de retourner ça à son avantage, bien sûr, ou elle se serait transformée en chauve-souris pour se libérer. Le plus important, ce fut que Lucie intervint à temps, parvenant à découper le tentacule avant que des ronces empoisonnées n’en jaillissent. Bayonetta sentit la colère du Xylomid, et vit Lucie tendre sa main vers elle, l’aidant à se relever, tout en la narguant pour sa gamelle.

« J’ai été prise par surprise... »

Elles n’avaient guère le temps de discuter, toutefois, car le Xylomid les attaqua encore, tandis que le tentacule coupé se mettait à repousser. Des jets de poison jaillirent, et Bayonetta en frappa un avec son pied. Un geste suicidaire ? Pas exactement, car, quand elle fit ça, un sceau magique jaillit à hauteur de son pied, repoussant les jets toxiques. Elle tira ensuite sur le monstre à distance, qui vomit alors des œufs au sol.

« Beurk !! »

Tout ça les éloignait quand même du hentai... Ce n’était pas une délicieuse Alraune vénéneuse, mais un gros monstre baveux qui crachait de l’acide... Et, quand l’œuf craqua, Bayonetta vit des corps en émerger, des espèces d’hommes-boues verdâtres gluants et gélatineux, avec de gros yeux globuleux. Le pire étant que ces monstres puaient atrocement, ce qui fit grincer Bayonetta.

« Eh ben...  Je vais avoir besoin de t’embrasser longuement de fois après ça, ma belle... »

Ces monstres étaient vraiment laids ! L’un d’eux tendit alors sa main, et son bras s’allongea démesurément. La femme l’évita, et lui tira dessus. Son tir explosa sa tête, qui se reforma rapidement. Elle comprit alors que le Xylomid amélioré avait vomi des espèces de semis-Slimes. Bayonetta généra son fouet, et Kulshedra frappa encore le Xylomid, qui continuait à se battre, déployant d’autres tentacules, qui agirent comme des fouets, amenant la sorcière à les éviter, et à les frapper au chemin, les sectionnant toujours plus.

« Il faut l’empêcher de se régénérer, ma sœur ! »

Pour ça, il fallait le faire saigner de partout, tout simplement !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 10 janvier 2018, 23:29:15
Je rechargeais tout de même rapidement mon arme. Réflexe que je gardais toujours, qui pouvait me sauver la vie, et qui pouvait aussi sauver la vie de mes hommes. Avoir une arme déchargée était la pire erreur que je pouvais faire. Le genre d'erreur qu'on ne faisait qu'une fois, et qu'on ne regrettait jamais très longtemps. Et j'avais bien fait de garder ce réflexe puisque visiblement, je ne pouvais toujours pas parler bigoudis entre filles. C'était honteux. Ne pas pouvoir parler de choses totalement superficielles entre filles en pleine forêt, c'était tout simplement du foutage de gueule. Mon barillet plein, je le faisais tourner, avec amusement.

- Oh mais que vois-je. Encore une beauté qui veut se faire lifter.

Et une fois de plus, je lui vidais le barillet dans la tête. Dans ce barillet, il y avait de quoi faire éclater six boîtes crâniennes, et par conséquent, repeindre une pièce complète dans une couleur d'absolu mauvais goût. Le genre de couleur qui n'irait pas très bien dans ma décoration intérieure. Le canon toujours bouillant, j'admirais avec grand intérêt les multiples trous que je venais de lui faire dans la tête. Et je ne trouvais rien de mieux à faire, bien évidemment, que de lui cracher dessus. Parce que je n'avais tout simplement rien d'autre à faire, c'était évident. Par moments, j'étais pleine de surprise, il ne fallait clairement pas m'en vouloir.

- Bon très chère, j'ai très, mais alors trèèèèèèès envie de papoter avec toi autour d'une tasse de thé avec de jolis bigoudis dans les cheveux. Mais ça sonne beaucoup moins fun que de buter des trucs comme ça avec du latex.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 15 janvier 2018, 00:52:09
L’affrontement contre le Xylomid tendait à devenir de plus en plus harassant. De base, le Xylomid était un rare monstre présent sur Terra, et réputé pour sa dangerosité. Mais celui-ci, hanté par l’esprit d’un yōkai, était encore plus dangereux ! Lucie la soutenait, mais Bayonetta commençait à en avoir assez, et sentait surtout en elle, à force de se battre, un afflux de magie.

« Cette fois, ma belle, c’est à moi d’intervenir... »

Le Xylomid était bien placé, et Bayonetta tendit soudain son pied, générant un Portail à côté d’elle. La majorité de sa tenue disparut alors, et Lucie put voir un énorme pied émerger du Portail (http://img110.xooimage.com/files/9/7/3/bayonetta_boots-600x337-53c24f6.jpg), un pied noirâtre et spectral qui frappa plusieurs des hommes-boues, les explosant, avant d’atteindre le Xylomid. Bayonetta traça ensuite sur le sol un glyphe du bout du pied, et se mit à remuer dessus, avant d’hurler une formule dans une langue démoniaque que les sorcières utilisaient. La magie brilla alors tout autour d’elle, et, à nouveau, sa combinaison s’envola, semblant former au-dessus de sa tête un long chignon noir et touffu.

Au bout de ce chignon, on put alors voir une tête édentée apparaître (https://static.giantbomb.com/uploads/original/2/20011/1375457-sexy_bayonetta_001.jpg), ressemblant à la gueule d’un dinosaure. Le sceau scintilla encore d’une lueur violette, et un terrible rugissement s’échappa de la bête, qui continua à grandir, à grossir... Jusqu’à ce que Gamorrah (http://img110.xooimage.com/files/9/a/8/mmagw9-4cb5bdf.png) n’émerge ! Le puissant T-rex démoniaque, dominant les arbres, hurla rageusement, et cracha depuis sa gueule une longue langue de feu, qui enflamma les derniers hommes-boues du Xylomid, avant de brusquement le charger, et de mordre dans sa chair, arrachant un morceau de son corps, puis hurla encore, le frappant au corps, retournant le monstre. Un spectacle assez grotesque, mais qui permit à Gamorrah de le dévorer encore, mordant violemment à chaque coup.

Bayonetta restait immobile, maintenant l’invocation, jusqu’à ce que le Xylomid n’explose, et que Gamorrah ne plante ses dents dans une espèce de forme spectrale, attrapant avec lui le yōkai, et disparut ensuite. La combinaison magique de Bayonetta reprit alors sa forme normale, et cette dernière soupira, légèrement déstabilisée, subissant le contrecoup de cette invocation.

« Hum. Aux grands maux, les grands remèdes, comme on dit. »

Elle sortit alors d’entre ses seins une petite sucette rose, et la fourra dans sa bouche.

« Voilà qui fait du bien ! Cet endroit est plus contaminé que ce que je ne pensais... Ou peut-être que c’est notre présence qui les réveille. Pour eux, toi et moi, on doit être un sacré buffet magique ! »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 16 janvier 2018, 16:06:10
Cette saloperie commençait réellement à me taper sur le système. Je comptais vraiment m'en débarrasser une bonne fois pour toute, mais je réalisais tout de même que je n'avais pas du tout les mêmes pouvoirs que cette dernière. Autant les mieux étaient basés sur la gestion du temps, ainsi qu'une pointe d'exorcisme et d'endurance sexuelle, autant les siens me semblaient bien plus larges. J'étais quelque peu jalouse en effet, je le reconnaissais en n'en avait pas honte. J'allais réellement devoir sacrément me bouger le cul si j'avais envie d'arriver à son niveau. Après tout, j'étais une sorcière, et avait une très longue espérance de vie, quelque part, j'avais donc le temps.

Ceci dit, quelque chose se déroula, et attira grandement mon attention, par rapport au reste. Alors oui, j'étais particulièrement jalouse de tout ce qu'elle invoquait, car je n'en étais absolument pas capable, et ne le serait pas avant un sacré bout de temps, mais là n'était pas le plus important. Non, en effet. La quasi totalité de sa combinaison venait de disparaître, et surtout, toutes ses invocations passaient par ses cheveux. Le fait que même ses vêtements étaient constitués de ses propres cheveux était donc une conclusion qui avait du sens. Pour une sorcière. Pour le commun des mortels qui pensait que notre existence était purement fictive, cela n'aurait strictement aucun sens. Après un tel spectacle, je n'avais qu'une seule chose à dire.

- Mis à part ça, ça t'arrives souvent de te mettre toute nue devant les gens comme ça?

Evidemment, je la complimentais sur ce qu'elle venait de faire. Je n'étais pas une espèce de vieille perverse salace. Quoique, quand même un peu, parfois. Et je l'assumais.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 22 janvier 2018, 01:01:15
Bayonetta sourit devant le commentaire de la femme. Elle était quasiment nue, son corps recouvert ici et là de brumes, et, après l’attaque de Gamorrah, le démon partit, puis Bayonetta retrouva sa tenue normale, sa combinaison se reconstituant. En soi, il était inexact de dire que sa combinaison était faite de cheveux, c’était davantage une texture magique très particulière, liée à son corps. Du latex, tout simplement, et, une fois de nouveau habillée, elle se retourna vers Lucie, qui commenta la particularité vestimentaire de cette technique. En retour, Bayonetta se fendilla d’un sourire mielleux, mains posées sur les hanches.

« Je ne fais ça que devant les jolies filles en combinaison moulante rouge. »

Elle lui fit un clin d’œil, puis se déplaça alors, s’éloignant des carcasses puantes, et revint ainsi sur un sentier. Après les affrontements récents, la situation commençait à se calmer, mais Bayonetta pouvait sentir que le cimetière était encore animé par de fortes magies. Leurs ennemis étaient toujours là, et elles ne faisaient que tirer dans le vide. Tant que l’hémorragie n’était pas stoppée, les yōkai continueraient à revenir, toujours à l’assaut, toujours aussi nombreux. La sorcière n’avait guère envie de se retrouver submergée, et entendit Lucie la suivre.

Au-delà du badinage, les choses étaient bien trop sérieuses pour qu’elles continuent à flirter. Bayonetta continuait à jouer avec sa sucette, et en proposa une à Lucie. Son amie sorcière devrait sentir que ces sucettes n’étaient pas que des simples friandises. Elles abritaient aussi de la magie, et permettaient de régénérer la mana qu’elle brûlait en elle.

« C’est par là... »

La sorcière se mit à marcher tranquillement, faisant claquer ses talons, jusqu’à rejoindre une sorte de grande place, avec de multiples tombes, et des bougies installées ici et là. Au fond de cette grand cour, il y avait une sorte de temple, et Bayonetta fronça les sourcils.

« Je sens une concentration magique venant d’ici...  Plutôt forte. Méfie-toi, ma belle, je crois que... »

Des silhouettes spectrales émergèrent alors depuis l’autre côté de la place, et Bayonetta fronça les sourcils. Plusieurs individus, portant des kimonos rouges assez longs, des démons ressemblant à des ninjas, qui exhibèrent des wakizashi et d’autres armes de combat.

« D’anciens soldats... On approche du but, ils se protègent... »

Elles n’étaient visiblement pas au bout de leurs peines...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 21 février 2018, 16:42:31
- Très chère, je suis persuadée que tu m'aurais sorti la même chose si j'étais nue ou dans du latex rose pétasse. Mais j'aime beaucoup ta justification. Mais tu sais, autant le dire tout simplement si t'es intéressée, je ne mords que très rarement. Voire pas du tout.  Pour une fois, j'étais cohérente dans mes paroles. Je détestais mordre, même si j'adorais avoir le dessus pendant l'acte. La vie était faite de choses parfois contradictoires, mais pour moi, ceci n'en était pas une.  Il y avait des tas des choses incohérentes voire même contradictoires, mais pas celle-ci. Me grattant les cheveux, je sentais que quelque chose n'allait vraiment pas dans cette forêt. Le fait qu'elle puait la magie noire était une chose, mais il y avait réellement quelque chose qui ne tournait pas rond ici. Même une sorcière aveugle sentirait quelque chose comme ça. J'acceptais néanmoins sa sucette. Et à peine cette dernière rencontrait ma langue qu'elle commença à agir. J'affichais alors une sorte de sourire en coin.

Dans une de mes poches, j'avais au moins une dizaine de balles en argent. Si les balles standards ne marchaient pas, l'argent, lui, allait marcher. J'avais pu le tester une première fois avec succès il y a de cela des années sur un loup-garou qui fut plutôt coriace, mine de rien. Mais pas assez, puisqu'il termina en descente de lit. Une magnifique descente de lit. Il avait voulu jouer, il avait fait le mariole avec ses gros muscles, mais il n'avait pas réussi à esquiver une simple balle. Je chargeais donc mon arme avec ces balles, tout en la suivant. Des balles en argent d'un tel calibre, si elles ne marchaient pas, j'allais devoir uniquement compter sur cette sorcière. En voyant ceux qui nous attendaient, un sourire en coin s'afficha sur mes lèvres. Je ricanais quelque peu. Obligés d'être aussi nombreux pour deux sorcières? Voilà qui était cocasse.

L'un d'eux s'avança vers moi. Ni une ni deux, je lui logeais une balle en pleine tête. Balle qui sortit à l'arrière de son crâne avant de finir dans une poutre en bois. Personne ne pouvait survivre à un tel impact. Pas même moi.

- Je te propose une chose,  très chère. On les déboîte, on parle bigoudis autour d'une bonne tasse de thé avec des petits gâteaux, et si jamais l'un d'entre eux se relève, on le re déboîte. Simple et expéditif.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 26 février 2018, 00:42:03
« J’aime ce plan. Plus vite on en finit avec eux, plus vite je pourrais m’occuper de ton insolente croupe. »

Que serait une sorcière, si elle n’était pas attirée par le sexe, après tout ? Mais l’heure n’était pas aux badinages. Les démons ressemblaient à des sortes de samouraïs, et s’élancèrent vers les deux femmes. Bayonetta courut alors, prit appui sur une pierre tombale, et bondit en hauteur. Dans sa main, Kulshedra apparut, et son fouet frappa, alors qu’elle était en hauteur, l’un des démons. Elle atterrit ensuite sur le sol, et fouetta encore, arrachant le wakizashi d’un samouraï. D’autres démons, ressemblant à des ninjas, apparurent ensuite, lançant sur elle une série de shurikens. Grâcieuse et élégante, Bayonetta les évita in extremis, ce qui provoqua autour d’elle une sorte de petite détonation magique, la nimbant d’une aura violette. Elle accéléra le temps pour elle-même pendant quelques secondes, ce qui lui permit de se déplacer rapidement.

Délaissant Kulshedra au profit de son wakizashi magique, le redoutable Shuraba, elle s’élança vers deux samouraïs, et croisa le fer avec eux. Ils étaient massifs, corpulents, disposant d’une armure qui les protégeait, mais il en fallait plus pour impressionner Bayonetta. Sa magie était très offensive, s’exprimant à travers les armes et les coups qu’elle donnait. Quand son pied heurta le flanc d’un samouraï, il y eut une sorte de détonation magique qui fit exploser plusieurs pans de l’armure, révélant, derrière les protections, une chair noirâtre et calcinée. Lucie, bien évidemment, la soutenait, participant à cette vaste mêlée.

Alors que Bayonetta affrontait un samouraï, un ninja apparut brusquement, bondissant au-dessus de lui. Le shuriken qu’il lança toucha la femme à la poitrine, la faisant grogner de douleur, et la déstabilisant, ce qui permit au samouraï de la frapper alors. Un coup herculéen, qui souffla Bayonetta sur plusieurs mètres, l’envoyant défoncer plusieurs pierres tombales. Elle se releva ensuite, légèrement sonnée, couchée sur le sol, juste à temps pour voir le ninja responsable de cette attaque la rejoindre, l’attaquant avec des nunchakus. Encore une fois, elle esquiva de justesse une attaque, ce qui lui permit de ralentir le temps, et de décapiter le ninja. Pour le coup, la sorcière ne cherchait pas à faire dans la dentelle.

Les ennemis étaient toutefois nombreux, d’autant plus que, plus le temps passait, et plus d’autres démons apparaissaient. Leur brillante absence de stratégie en se jetant dans la mêlée n’était peut-être pas, à la réflexion, la meilleure des approches. Nombreux, les démons se mirent finalement à les encercler, amenant Bayonetta et Lucie à se retrouver cul contre cul.

« IL SUFFIT ! » hurla alors une voix impérieuse.

Les démons se stoppèrent brusquement dans leurs mouvements. Et, alors que Bayonetta commençait à se demander à qui appartenait cette voix, les démons s’écartèrent à un endroit, formant une haie d’honneur. La sorcière put ainsi voir une sombre silhouette (http://img110.xooimage.com/files/2/b/5/reaper-5404d34.jpg) se rapprocher, arborant une longue faux.

*L’invocateur...*

Le moins qu’on puisse dire est qu’il était impressionnant.

« Je suis Reaper, se présenta-t-il au moins. Êtes-vous venues vous joindre à mon œuvre, sorcières ? »

Sa voix était sombre, profonde, caverneuse. Pour le coup, Reaper n’avait rien à voir avec les créatures angéliques d’Alfheim, c’était un mage noir... Même si Bayonetta n,’arrivait pas à discerner son âme humaine en lui. Qu’était-il donc ?
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 26 février 2018, 20:24:26
En la voyant se battre, je souriais. Mine de rien, elle savait bien se servir de tous ces bidules. Même si j'étais une sorcière, certains arts magiques me restaient inconnus. Tout simplement car je ne les avaient jamais étudiés. J'avais certes 300 ans derrière moi, je ne pouvais pas tout connaître, je ne pouvais pas tout maîtriser, c'était un fait. Alors, oui, j'étais quelque peu jalouse. Car même si j'étais une sorcière, je pouvais être jalouse des autres, surtout si elles étaient plus puissantes que moi. Dans ma tête, je me disais que j'allais peut-être lui demander de m'enseigner quelques trucs, en échange de services. Et par services, j'entendais beaucoup de choses, elle n'aurait plus qu'à choisi ce qu'elle voulait en échange.

Ceci dit, alors que nous étions en train de nous battre, une voix se fit entendre. Assez forte d'ailleurs. Ce qui ne m'étonna pas plus que ça. Il y avait des saloperies partout, alors une de plus ou une de moins, cela n'allait pas faire une grande différence. Néanmoins, en voyant la source de cette voix, je restais quelque peu sur ma faim. Je m'attendais clairement à mieux. Encore un encapuchonné qui faisait mumuse avec de la nécromancie pour faire comme les grands. Traditionnel. Et cela ne m'étonnait absolument pas. C'est là que parfois, je me sentais blasée. Quand même ce genre de choses ne m'étonnait plus, je devais me poser de sacrées questions sur ma vie. J'éclatais ensuite de rire en l'écoutant parler par la suite. Mais d'un rire franc et moqueur pour une fois. Je détestais me moquer, mais là, je n'avais pas d'autres choix.

- Alors, écoutes moi bien, trésor. Ranges ta serpillère, et retourne faire mumuse avec les cadavres chez ta maman. T'es obligé d'appeler tous tes petits copains pour t'occuper de deux sorcières? Non parce que si tu voulais simplement t'envoyer en l'air, fallait le dire plus tôt.

Toutefois, cette phrase n'avait pas l'air de lui plaire. Puisque quelques secondes plus tard, je me retrouvais avec une chaîne autour du corps. Oh, il était adepte du BDSM? C'était amusant ça. Ceci dit, ce qui l'était beaucoup moins, c'était de se retrouver contre lui, alors que je n'étais clairement pas consentante pour le moment. Et sur le coup, cette situation ne me plaisait pas du tout. Je restais un moment silencieuse, toujours contre lui, avant de lui dire, avec un air des plus assurés qu'il allait regretter rapidement ce qu'il venait de faire. Et peu de temps après, en ayant réussi à m'extraire un bras par la force, je lui collais mon canon dans sa capuche avant de presser la détente. Le choc que cela causa, à si petite distance me fit partir en arrière.

- Trésor, dis moi, t'as quelque chose contre les adolescents boutonneux encapuchonnés? Je crois que notre ami va nous faire des câlins.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 05 mars 2018, 00:53:35
Reaper... Bayonetta fit mine de réfléchir, avant de hausser les bras, arrivant à une rapide conclusion:

« Désolée, je n’ai jamais entendu parler de toi ! »

Lucie s’avéra un peu plus provocante, mais Bayonetta se retrouva aussi avec une chaîne noire autour du corps. Elle sentait la magie suinter du corps de Reaper, qui grogna sur place. Bayonetta se libéra toutefois de la chaîne, tout comme Lucie, qui tira à bout portant sur la tête de Reaper, faisant partir sa tête en arrière... Puis volatilisa son corps, qui se transforma en une fumée sombre et poisseuse. Un ricanement âcre s’échappa alors de ses lèvres.

« Pétasses arrogantes... Depuis des éons, Kūkai abrite un Portail infernal. Les tombes érigées en ces lieux en ont continuellement verrouillé l’accès, sécurisé les sceaux de protection, mais je vais les faire sauter !
 -  Laisse-moi deviner... Pour devenir le Maître du monde ?
 -  Hah ! Je hais ce monde insipide ! exulta Reaper. Mon armée marchera dessus, et détruira tout ! Elle réduira à néant cette civilisation nihiliste ! Les morts triompheront ! »

Bayonetta soupira encore, se posant la main sur le front.

« J’ignore qui tu es, mais tu as vu trop de films de série B, mon chéri ! »

Reaper poussa alors un rire tonitruant, se voulant macabre, mais Bayonetta était surtout heureuse d’avoir à se farcir son premier super-vilain ! Autant dire que tout cela changeait des créatures angéliques usuelles qui émanaient d’Alfheim ! Reaper était manifestement une Liche, probablement un apprenti nécromancien qui avait dû rater une invocation impliquant des morts, et était devenu lui-même un sorcier mort-vivant... Une Liche. Un adversaire à ne pas sous-estimer, surtout qu’il avait généré beaucoup de morts. Mais Bayonetta ne pouvait tout de même pas laisser un type pareil provoquer la fin du monde !

Elle hocha donc la tête, et regarda Lucie.

« Tu sais, je trouve que sauver le monde, c’est une aussi belle ligne sur un CV que ‘‘Joli cul moulant dans une combi’ en latex’’, tu ne trouves pas ?
 -  Assez ! tempêta Reaper. J’ai besoin de votre énergie spirituelle et magique pour ouvrir davantage le Portail ! Vous me servirez, de gré ou de force ! »

Les démons qui entouraient les deux femmes s’agitèrent alors... Mais Bayonetta avait profité de tout ce temps pour regrouper sa magie, et frappa avec sa main sur le sol, générant un glyphe magique autour d’elle, puis parla dans la langue des sorcières. Sa combinaison se mit alors à remuer, et, tout comme elle l’avait fait tantôt, Bayonetta utiulisa sa combinaison (https://static.giantbomb.com/uploads/original/2/20011/1375457-sexy_bayonetta_001.jpg) pour invoquer un démon. Toutefois, cette fois, elle invoqua... Hekatoncheir (http://img110.xooimage.com/files/f/2/9/hekatoncheir-525548a.png) ! Tout autour d’elle, six poings énormes jaillirent, et se mirent à attaquer les démons alentour, les dispersant, formant une puissance de feu dont Bayonetta avait bien besoin.

La bataille venait de reprendre à nouveau, et, s’aidant de ses pistolets magiques, Bayonetta soutint son démon, à moitié nue, en tirant tout autour d’elle !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 06 mars 2018, 22:10:43
Je commençais à comprendre. S'il venait de résister à un tel choc, c'était pour de nombreuses raisons, mais la raison la plus logique ici était qu'il était un mort-vivant. Il n'y avait pas la moindre entité vivante qui pouvait supporter un tel tir, surtout avec des balles en argent. Je repassais dans ma tête la plupart des créatures mortes-vivantes, et mon esprit s'arrêta sur l'une d'entre elles. Une liche. S'il était une Liche, j'allais devoir trouver son sceau le plus rapidement possible. Il était impossible de tuer une Liche sans briser son sceau. Souvent, ces dernières portaient leur sceau sur elles, pour le garder le sécurité et le plus près possible. Il allait me falloir ruser. Il n'y avait qu'un seul moyen de l'examiner rapidement. Il fallait que je ralentisse le temps. Même s'il était une Liche, il allait être impacté. Je chargeais de nouvelles balles dans mon 500, qui contenait toujours quelques balles en argent.

Une incantation en Enochien plus tard, le temps autour de moi se ralentit à un tel point que le monde semblait flotter. Comme en lévitation. Une drôle de sensation. Me déplaçant donc bien plus vite lorsque le temps était suspendu, j'examinais avec attention sa tenue, s'il portait des bijoux, quelque artefact que ce soit. Je ne voyais rien. Et il ne me restait que peu de temps. Tentant le tout pour le tout, je le plaquais au sol, afin de tenter d'apercevoir quelque chose. Au moment-même où le temps reprit son cours, j'affichais un grand sourire, avant de retourner en arrière dans un salto des plus gracieux. Mon pied droit termina dans le visage d'un de ses sbires, talon en avant. Je ricanais. Fière de moi.

- Mon chou, notre ami porte un collier autour du cou. S'il est bien une Liche, il se peut que ce soit son sceau. Tu t'occupes de lui et je brise son collier ou tu veux qu'on tente l'inverse? Un plan à trois, c'est délicieux.

Même dans un moment des plus importants, je restais moi-même. Pleine de sous-entendus. Néanmoins, je restais à côté d'elle, histoire que personne ne lui saute dessus, par derrière ou de côté, mon arme prête à faire feu pour palier à toute éventualité.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 12 mars 2018, 07:50:56
Deux sorcières ensemble, c’était un mélange détonant, surtout quand elles étaient d’humeur compatibles. Au milieu d’une mêlée générale, Bayonetta avait pourtant conscience que l’heure n’était pas au badinage. Elle invoquait de puissants démons pour repousser les hordes de morts, mais, sans fermer le Portail, ce n’était que du gaspillage magique. La sorcière affrontait donc les démons, tout en se retrouvant au centre du sanctuaire. Reaper était là, et Lucie se rua sur lui, ralentissant le temps, et renversa la Liche. Pour Bayonetta, il ne faisait aucun doute que ce nécromancien n’était pas vraiment responsable de ses actes. L’hypothèse la plus classique était une possession démoniaque. Un invocateur à la petite semaine qui avait dû vouloir invoquer des morts ici, à Kūkai, mais qui avait fini par tomber sous le contrôle d’un démon. À ce stade, difficile de dire si son esprit pouvait encore être sauvé. Le plus probable, c’est que le démon qui avait pris possession de son corps avait tué l’invocateur, pour s’emparer plus aisément de ses facultés.

Lucie revint vers elle, et les deux femmes se retrouvèrent cul-à-cul pendant quelques secondes, pointant leurs armes vers les monstres. Elle lui indiqua que Reaper avait un collier, et Bayonetta acquiesça.

« C’est sûrement ce collier qui relie la Liche ici. Il faut le briser, oui. On suit ta première option. »

Bayonetta tira alors sur la Liche. Les balles magiques heurtèrent le corps de Reaper, qui poussa un grondement furieux.

« Vous ne me stopperez pas ! Vous ne me refuserez pas ce que je suis légitimement en droit de réclamer depuis des années !
 -  C’est ça, c’est ça, et tu crois sincèrement pouvoir envahir le monde avec un plan aussi débile ? »

La sorcière constata néanmoins que ses balles ne faisaient pas grand-effet sur le monstre, qui tendit ses mains vers elle. Des ondes verdâtres jaillirent tout droit vers la sorcière, qui tomba au sol. Une faux se matérialisa ensuite dans la main de Reaper, verdâtre, et tomba sur elle. Elle roula sur le côté, évitant la faux, et généra dans sa main Shuraba, puis frappa le corps de Reaper avec sa lame. Cette dernière trancha le corps de Reaper, qui grogna sur place, et lança un nouveau sort magique, une boule noire zébrée d’éclairs qui frappa sur le torse de la sorcière, la faisant encore voltiger. Son autre main lança vers Lucie des vibrations supplémentaires, tandis que des fissures vertes se répandaient sur le sol, tout autour du corps de Reaper, afin de libérer des Draugr. Des soldats-squelettes se dressèrent ainsi, entourant Reaper.

« Si je ne peux pas obtenir votre aide, alors je dévorerai vos âmes ! Votre énergie magique combinée me permettra de contrôler une armée bien plus puissante ! »

Détruire ce collier n’allait pas être aussi simple que prévu, en définitive...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le samedi 17 mars 2018, 15:26:51
Putain... Alors que je tirais sur tout ce qui bougeait, en tâtant l'une de mes poches, je me rendais compte que je n'avais plus la moindre balle en argent. Et les balles normales ne valaient rien en ce lieu et en ce moment précis. J'étais donc comme une conne, avec une arme extrêmement puissante, mais dont les munitions ne feraient rien. Que faire? Je n'avais pas du tout ses pouvoirs, et j'étais donc coincée. Coincée parce que je n'avais pas prévu le coup. Mais comment pouvais-je prévoir que je devais sortir ce jour-là en particulier avec une poudrière complète faite de balles en argent? Cela n'avait aucun putain de sens. Et cet abruti sous capuche commençait clairement à me péter les ovaires avec ses plans débiles. Je n'avais encore jamais vu une Liche aussi débile. Comment pouvait-il penser une seule seconde qu'il pourrait annexer l'humanité toute entière avec un plan aussi débile? Cela ne tenait pas une seule seconde debout, une personne normalement constituée le comprendrait rapidement. Et nous étions donc là, à essayer de lui faire comprendre sa débilité profonde.

Il me fallait une idée de secours. J'allais pouvoir utiliser mes mains, et mes jambes. Je rechargeais tout de même mon arme avec des balles normales. Il était hors de question que quelqu'un lui monte dessus par derrière ou je ne sais quoi. En l'entendant rire comme une otarie, l'encapuchonné me fit péter un câble. Je ralentissais une nouvelle fois le temps, avant de me ruer vers lui, complètement décidée à lui faire comprendre ma manière de penser. Sautant sur lui, je le plaquais au sol, avant de lui assener plusieurs coups de poing dans sa capuche. Et la façon qu'ils avaient de heurter quelque chose de physique à chaque coup me fit penser qu'effectivement, il était une Liche. Et tant que le temps était ralentit, je continuais à frapper son visage, aussi fort que je le pouvais. Mais une fois que le temps revint à son cours initial, je le vis rapprocher sa faux. Il avait clairement l'intention de me planter avec cette dernière. Je le savais. Faisant un salto arrière pour éviter le coup de faux, je lui fis face par la suite. Avec un sourire déterminé sur mon visage.

- Il est temps pour toi de lutter à armes égales contre moi. A moins que tu ai trop peur de te servir de tes mains. Ce qui amplifierait le fait que tu restes un petit puceau. Mais je te promets que tu vas bouffer la poussière mon petit.

Mon poing droit serré, je le regardais avec un air des plus déterminé. Je comptais le faire souffrir.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le dimanche 25 mars 2018, 20:54:39
Reaper était très étrange dans son fonctionnement. Bayonetta n’avait jamais vu une Liche réagir ainsi. D’un autre côté, elle lui reconnaissait tout de même un certain pouvoir, vu tous les yōkai présents. Mais était-ce bien lui qui était à l’origine de toute cette situation ? Ou n’avait-il fait qu’en profiter ? Les questions se mélangeaient dans l’esprit de Bayonetta. Les forces de Reaper continuaient réuglièrement à venir sur elles. Fort heureusement, Hekatoncheir, le démon aux bras multiples invoqué par la sorcière, continuait à faire son office, retenant la plupart des monstres. Tandis que Lucie attaquait de nouveau Reaper, Bayonetta s’élança à sa suite, mais, au même moment, un démon apparut dans son dos. Un ninja aux yeux rouges, qui lança sur son dos plusieurs shuriken. Les projectiles se plantèrent en elle, et la déstabilisèrent. La sorcière manqua tomber au sol, et posa une main à terre, s’en servant pour se retourner. Dans son autre main, Shuraba apparut, et l’épée bloqua celle du ninja. Son adversaire se recula alors, puis contre-attaqua. La sorcière et le démon s’affrontèrent ainsi, et Bayonetta esquiva finalement sa lame en pivotant sur le côté, ce qui lui permit, à son tour, de ralentir le temps, et lui offrit l’occasion de décapiter le démon.

Au même moment, Lucie revint près d’elle, évitant de justesse la faux de Reaper, et le nargua de nouveau. Pour toute réponse, la Liche tendit ses doigts, et envoya de puissants arcs électriques. Là encore, Bayonetta se servit à bon escient de son épée, la plaçant devant elles. La lame magique vint canaliser les éclairs, les réfléchissant ensuite, provoquant une série d’étincelles autour des deux femmes.

« Vous ne me battrez pas ! s’enflamma la Liche. J’envahirai le monde des vivants avec mon armée !
 -  Ce plan... Est... Très élaboré ! » le nargua Bayonetta.

La sorcière sentit sa lame se gorger d’énergie, à force d’absorber de la magie. Puis, quand la lame se retrouva chargée, elle s’illumina, devenant lumineuse, presque éblouissante... Puis une explosion magique jaillit ensuite, déstabilisant Reaper.

« Maintenant ! »

Cette fois, les sorcières l’attaquèrent toutes les deux. Bayonetta se transforma en panthère, et bondit sur l’homme, le saisissant à la gorge. Reaper hurla, et généra des éclairs supplémentaires, attrapant les flancs de la sorcière, faisant passer dans son courant de puissantes décharges électriques. Malgré la douleur, Bayonetta tint bon, mordant le collier de la Liche, et parvint à l’endommager avant que Reaper ne la repousse. Elle reprit son apparence normale, et laissa Lucie l’enjamber, l’attaquant également. Se relevant alors, Bayonetta généra Kulshedra, son fouet magique, et l’enroula autour de l’un de ses bras.

« Allez ! Enlève-lui son putain de collier ! »

C’était le seul moyen d’en finir, et de venir à bout de ce cinglé lunatique !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 02 avril 2018, 17:09:29
- Oh mais ta gueule à la fin. On a compris que t'as envie de dominer le monde, on est loin d'être connes. Par contre, faudrait vraiment que tu changes de disque, parce que c'est pas en étant aussi pète-couilles que tu vas arriver à te mettre la population dans la poche mon petit. Faut te rendre à l'évidence, tu n'es absolument pas préparé. Ceux qui veulent envahir le monde ont un discours rôdé et audible. Toi, à part nous péter les ovaires avec ta "domination du mooooooondeuh", on va vraiment pas aller loin si on continue comme ça.

Il commençait vraiment à me taper sur le système, mais de toute manière, au bout d'un moment, il allait la fermer, définitivement. Ceci dit, quand j'entendis ma consœur parler, je me ruais sur lui avec une idée en tête. Lui retirer ce putain de collier et l'envoyer de l'autre côté du miroir, avec un billet en première classe, mais en allez simple seulement. Passant au dessus-d'elle, je me jetais sur lui afin de le plaquer au sol, la main gauche tenant fermement son collier, ma main droite plaquant le canon de mon 500 magnum sur son visage. Pressant la détente, je tirais ma main en arrière afin de lui arracher son collier tandis que sa tête commençait à légèrement s'enfoncer dans le sol, tellement cette arme était violente en bout touchant. En tirant ma main en arrière aussi fort que je le pouvais, j'en tirais finalement cette saloperie de collier. Mais à en juger par la voix de notre très cher ami encapuchonné, je me doutais que je venais de toucher son point faible. Mon talon sous sa capuche, j'essayais tant bien que mal de le garder au sol, tout en jetant le collier à Bayonetta.

- Trésor, cesse de gesticuler, on est là pour ton bien. Me tournant vers elle, je la regardais avec un air des plus sérieux. - Très chère, je te laisse t'en occuper de cette breloque, je me charge de garder notre cher ami aussi calme que possible.

M'asseyant sur lui, les jambes relativement bien écartées, cela ressemblait en tout point à une position des plus suggestives. Mais j'étais là pour le garder à terre, pas pour s'occuper de mon bas-ventre, qui de toute manière commençait à n'attendre que ça. Je la laissais donc s'occuper de ce magnifique collier, et dans peu de temps, j'en étais sûre, nous allions finalement être tranquilles. Du moins, c'est ce que j'espérais au plus profond de moi, car il commençait vraiment à me taper sur les nerfs, et même si j'étais patiente, au bout d'un moment, j'allais en avoir marre.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mardi 03 avril 2018, 01:03:03
Face aux deux sorcières, Reaper n’avait eu aucune chance. Bayonetta et Lucie s’élancèrent sur lui, et la belle sorcière à la combinaison rouge fit parler son .500 Magnum, et tira à bout portant, perçant les défenses du nécromancien, et lui arracha son collier, l’envoyant ensuite droit vers Bayonetta. La femme l’empoigna en souriant, sous le regard horrifié du nécromancien.

« Non, rends-moi ça, salope !! » beugla-t-il.

Il se reçut ensuite un coup qui l’amena à terre, puis Lucie écrasa son talon sur son visage. Reaperse tortilla sur place, tandis que Bayonetta tenait, le long de ses doigts gantés, la chaîne du collier. Ce dernier étincelait d’une terrible lueur magique, et elle fronça les sourcils, sentant elle-même ses sens être perturbée.

*C’est ce collier... C’est ce collier qui a créé Reaper...*

Un puissant artefact, trop puissant pour être entre les mains d’un novice. Comment donc avait-il fait pour l’avoir ? Intriguée, Bayonetta le jeta alors au sol, et se dépêcha de former des signes dans l’air, puis frappa le sol, générant un glyphe autour du collier, avant de parler dans la langue d’Enoch. Elle lançait une incantation pour briser le collier, mais ce dernier résista, et l’air se mit à vibrer autour de lui.

« A-Arrêtez, haaaa... A-Arrêêêêêttteezz... ‘Teeeezzzz... !! »

De la fumée noire filait tout autour du corps de Reaper. Bayonetta parla encore plus fort, tout en remuant autour du glyphe. D’étranges mouvements de danse, mais qui lui permettait de regrouper et de concentrer sa magie. Elle poursuivit son office, et le collier commença à se fissurer... Puis explosa brusquement, libérant une épaisse fumée noire qui renversa la sorcière sur le sol, tout comme Lucie. Sous le corps de Reaper, il y avait un jeune adolescent endormi, manifestement libéré de son envoûtement, mais une grosse fumée noire montait, prenant la forme d’un redoutable démon.

« STUPIDES SORCIÈRES ! »

La sinistre voix grondait, chargée de magie noire, et généra des tentacules. Bayonetta les évita rapidement, et tira sur la fumée avec ses balles magiques.

« Tu n’as rien à faire ici, misérable artefact !
 -  HAHAHA ! TU NE ME STOPPERAS PAS, SORCIÈRE ! LES TIENNES SONT MES ESCLAVES LÀ D’OÙ JE VIENS !! »

Une nouvelle onde magique frappa le ventre de Bayonetta, l’envoyant heurter une pierre tombale. La fumée prit la forme d’un massif monstre (https://cdna.artstation.com/p/assets/images/images/009/391/610/large/jeff-goslan-07-fenrir-web.jpg?1518714136), une sorte d’énorme molosse infernal dont la gueule était enflammée.

« C’est lui... C’est le démon... »

Leur ultime ennemi !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 04 avril 2018, 22:32:08
En le voyant disparaître, j'avais une sorte de rictus totalement satisfait. De la fumée s'échappa d'entre mes jambes, ce qui me faisait tout de même bizarre. Cela ne m'était encore jamais arrivé, en près de 300 ans. Ceci dit, cette même fumée fit que je me retrouvais par terre. Coriace le gamin, dis donc. Et c'était vraiment un gamin. Il fallait vraiment que j'arrête de me faire des films à un moment donné, parce que si tout ce que je pensais devenait réel, j'allais rapidement perdre pied. Par conséquent, je devais me calmer sur mes délires intérieurs, parce qu'un jour ou l'autre, ça allait vraiment me porter préjudice. Me relevant et essuyant la poussière présente sur ma combinaison, car il était hors de question que l’on puisse la salir, hormis dans une optique salace. Ceci dit, en voyant ce qu’il y avait devant nous, mon sang ne fit qu’un tour. Une mocheté considérable. Comment pouvait-on créer sereinement quelque chose de ce genre?

Pour la dernière fois, je l’espérais, je ralentissais le temps. Me ruant donc vers cette saloperie, pétard en avant, j’espérais que j’allais au moins lui faire quelques dégâts, même si au fond, des balles normales contre une bestiole magique, je n'allais pas faire grand chose. Tirant 5 balles en l'espace de trois secondes, je constatais que ça ne faisait aucun effet. Et à ma grande surprise, le temps bascula rapidement dans son cours initial. Je ne vis pas venir le coup de queue, et mon revolver vola dans un coin. Ok, cette saloperie voulait se battre? Elle allait goûter de mes compétences. Me ruant une nouvelle fois sur ce truc, je montais sur son dos, essayant tant bien que mal de faire pivoter son cou d'un coup sec. Briser la nuque de quelqu'un pouvait être facile, mais pas ici. Et une nouvelle fois, je me retrouvais par terre, mais cette fois, la bouche en avant, qui rencontra le sol dans un bruit relativement violent. Ma première peur fut de me briser la mâchoire, mais fort heureusement, ce ne fut pas le cas.

J'en ressortais forcément avec la bouche en sang. Et je n'allais pas laisser passer une chose pareille. Faisant craquer les os de mes deux poignets, je me ruais une dernière fois sur cette chose, avant de finir une nouvelle fois par terre. Décidément, cela ne voulait pas.

- J'ai la vague impression que je m'y prends mal. Trésor, dis moi, tu fais comment pour buter ce genre de saloperies?
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 09 avril 2018, 01:06:14
C’était un Horcruxe. Bayonetta ne voyait aucune autre explication pour justifier la nature de cet ectoplasme qui se tenait devant elles. Le collier utilisé par le jeune homme avait pris contrôle de ce dernier. C’était un artefact maléfique, qui comprenait l’âme, ou le morceau d’âme, d’un démon. Il n’en fallait pas plus pour que le morceau d’âme contrôle un esprit faible. Bayonetta comprit alors que tout ceci, toutes les invocations, n’avait visiblement que pour but de permettre à l’Horcruxe de ramener le reste de son âme. Elle vit Lucie se ruer vainement sur lui. De forme éthérée, l’Horcruxe évitait les attaques, et renvoya Lucie à plusieurs reprises. Silencieuse, Bayonetta réfléchissait, cherchant un moyen de vaincre cette créature.

*C’est une magie noire d’un niveau très élevé... Nous n’avons pas affaire à un démon de pacotille.*

Bayonetta, qui était proche des démons, puisqu’elle pouvait en invoquer plusieurs, était bien placée pour le savoir. Lucie se releva, et, constatant qu’il était inutile de se ruer sur lui, demanda à la sorcière si elle avait un plan. Le nuage noir devant elles évolua encore.

« Il veut dévorer nos âmes pour être complet. Ce n’est que le morceau d’un puissant démon, probablement un Prince infernal, vu sa puissance... »

Ce n’était pas une réponse complète, mais la sorcière devait aussi faire faceà l’inconnue. Des tentacules émergèrent alors de la masse, et fusèrent sur elles.

« Attention ! »

Bayonetta en esquiva une, et figea le temps. C’est à ce moment qu’elle constata que le tentacule devenait tangible, et le frappa avec le pied, le tranchant en deux. Le temps reprit ensuite son cours normal, et la sorcière fronça les sourcils. Quand elle esquivait comme ça une attaque magique, Bayonetta déclenchait un mécanisme de défense magique, l’Envoûtement, qui ralentissait considérablement le temps. Mais l’Envoûtement avait aussi d’autres effets magiques, comme celui, visiblement, de rendre tangible ce spectre.

Elle allait le dire à Lucie lorsque le spectre, furieux , déclencha une puissante tempête magique autour de lui. Ce fut comme si une tornade venait d’apparaître, repoussant Bayonetta. Dans un hurlement, la sorcière s’envola, et heurta violemment un mur, pendant que la magie se déchaînait autour de l’Horcruxe.

*Le Portail s’agrandit !*

Elle se transforma en panthère, et avança rapidement, évitant les éclairs qui zébraient le ciel, donnant à ce combat une lueur apocalyptique. C’était indéniablement l’œuvre d’un démon très puissant. Bayonetta bondit par-dessus un talus, et reprit sa forme humaine en rejoignant Lucie, à l’abri derrière un mausolée.

« Utilise l’Envoûtement, chérie, il n’y a que comme ça qu’on pourra le blesser ! Il faut retrouver le collier, et le briser définitivement. Plus on perd de temps, et plus la Faille s’élargit ! »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 10 avril 2018, 16:00:56
Je décidais, une bonne fois pour toute, d'arrêter d'attaquer en vain. Crachant du sang, j'allais me cacher derrière un petit bâtiment, avant que ma consœur ne décide de me rejoindre. Et elle venait de me donner une chic idée. Je maîtrisais cette technique, autant l'utiliser. Cependant, je me demandais pourquoi je ne l'avais pas utilisée plus tôt. Par moments, je pensais que je ne réfléchissait tout simplement pas assez, et ça me mettait sur les nerfs. Je pouvais vraiment être conne par moments, et je détestais ça par-dessus tout. Ce n'était pas dans mes habitudes de ne pas réfléchir à ce point. Heureusement qu'elle était là, car j'aurais passé un moment sans même me dire que je pourrais utiliser cette foutue technique. Je sortais de mon abri, afin de recommencer à me ruer sur cette saloperie, espérant qu'il attaque avant que je n'arrive sur lui, pour un nouveau vol plané. Ma mâchoire n'allait pas le supporter longtemps.

Une fois proche de lui, il m'attaqua, attaque que j'esquivais en faisant une sorte de roue. Et une nouvelle fois, le temps se figea. Il fallait que j'en profite pour localiser cette saloperie de collier. Raté. Je décidais donc de multiplier ces esquives. Je le provoquais, tout en me déplaçant, histoire qu'il m'attaque. Esquivant à plusieurs reprises ses attaques, je finis enfin par localiser cette saleté de pendentif. Je me jetais sur ce dernier pour le garder sous moi, afin qu'il ne puisse pas le récupérer, et laisser le temps à ma partenaire de venir. Il fallait que je gagne du temps. Malheureusement, il m'attaqua, de façon sournoise, sa force me plaquant au sol, faisant craquer mon dos. Ma seule peur, c'était que cette saloperie me brise la colonne vertébrale. Je tentais tant bien que mal de résister, mais la douleur qui se propageait dans mon dos, allait vite me faire regretter ce geste des plus stupides. Il fallait impérativement qu'elle vienne.

Je peinais à saisir mon 500, alors que la douleur devenait de plus en plus vive. Dans un ultime geste, je me disloquais l'épaule avec force, pour saisir le collier qui était sous moi, et le garder fermement dans la main. Ceci dit, la douleur fut encore plus vive dans mon épaule, ce qui me fit littéralement hurler. Je tentais de glisser en dehors de cette emprise, mais rien n'y faisait. Le seul moyen serait de me disloquer l'autre épaule, mais la douleur serait si affreuse que cette simple idée m'effrayait au plus haut point. J'allais devoir, pendant des semaines entières, ne plus utiliser ce bras, et cela me faisait bien chier. Heureusement que j'étais droitière. Faisant lentement glisser mon corps vers l'arrière, je trouvais un créneau pour sortir de son emprise. Gardant toujours le collier dans ma main gauche, je me relevais lentement, saisissant mon 500 de la main droite, plaquais le canon sur l'une des extrémités de cette enflure, et tirait à bout touchant, ce qui me fit basculer en arrière. J'en profitais pour me diriger vers Bayonetta aussi vite que je le pouvais. Tout allait maintenant dépendre d'elle.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 16 avril 2018, 01:00:05
La bataille contre l’ectoplasme se poursuivait avec hargne. Bayonetta l’attaquait à distance, essayant de le distraire pour permettre à Lucie de rejoindre le collier. Néanmoins, la femme se montra fort peu prudente. Dans l’idéal, Bayonetta aurait été toute indiquée pour rejoindre le collier, vu qu’elle pouvait changer de forme, mais Lucie se rua vers le collier. La sorcière, de son côté, continua à user de l’Envoûtement, attaquant les tentacules, et tira sur le torse du monstre. Sous l’effet de l’Envoûtement, le corps du monstre devenait en effet sensible, y compris à ses balles magiques, mais, pour chaque tentacule détruit, d’autres revenaient. La jeune sorcière se battait avec acharnement, évitant ine xtremis les tentacules.

Elle en esquiva notamment un en pliant les genoux vers l’arrière, et le tentacule frôla ses seins, lui faisant prendre pendant quelques secondes une posture extrêmement sensuelle. Elle attaqua ensuite, Shuraba tranchant le tentacule. Bayonetta entendit alors Lucie hurler, et crispa les dents.

« Lucie ! »

Le corps de sa camarade magique disparaissait sous les plis de l’ectoplasme, et elle fut sévèrement blessée, un tentacule l’envoyant s’écraser douloureusement sur le dos. Un autre allait l’achever, mais Bayonetta tira dessus, ralentissant le temps pour cela, et coupa le tentacule en deux, sauvant Lucie d’un coup fatal. La femme la rejoignit ensuite, un bras désarticulé. Bayonetta serra les dents, et laissa alors la magie filer en elle.

Lucie lança le collier en hauteur, et Bayonetta le vit approcher d’elle, puis l’accueillit d’un coup de pied l’envoyant se fracasser sur le sol. Elle remua alors, et sa combinaison noire s’envola alors, tandis qu’un sceau d’invocation se forma autour d’elle.

« TELOCVOVIM !! » hurla-t-elle, usant de la langue énochienne.

Une ombre noire jaillit brusquement depuis un Portail dans son dos, fauchant les tentacules sans peine. Une sorte de grand serpent noir s’enroula autour de l’ectoplasme, broyant les tentacules les uns après les autres, tandis que le collier infernal, comme porté par la magie, s’envola devant Bayonetta, qui continuait à invoquer le puissant démon. Elle venait d’invoqsuer l’un des vers rampants du Cercle de la Gourmandise, un ver intestinal géant, Soclopendra (http://img110.xooimage.com/files/a/e/2/scolopendra_transparent-5255496.png).

Le ver géant s’enroula autour de l’ectoplasme, et son corps s’illumina brusquement, déclenchant sur toute sa surface de puissants éclairs magiques, qui transpercèrent l’ectoplasme. Bayonetta frappa à nouveau le collier, l’envoyant vers la gueule de Scolopendra, et souffla un baiser vers lui... Puis tira avec ses pistolets. Une balle transperça le collier, puis Scolopendra mordit dedans, provoquant une puissante explosion magique. Une onde de choc qui résonna à travers tout Kūkai, englobant le sanctuaire.

L’Horcruxe était brisé. Le collier n’était plus que poussière, et la fumée noire de l’ectoplasme se disloqua progressivement, tandis que les morts-vivants retournaient à la poussière. La paix revint, et Bayonetta se retourna vers Lucie.

« Ma pauvre, tu es vraiment mal en point... »

Fort heureusement, Bayonetta maîtrisait aussi la magie blanche, et posa ses mains sur les épaules de la femme, entreprenant de la soigner... Le corps de Lucie s’engloba d’une énergie magique blanche, reconstruisant ses côtes, ses os brisés... Bayonetta termina en l’embrassant sur les lèvres, et prolongea le baiser, jusqu’à ce que le corps de Lucie ne se rétablisse complètement... Mais, en définitive, la jeune femme tomba dans les pommes.

« Hmmm... Je pourrais te laisser là, mais... Ce ne serait pas très confraternel. »

Plus tard, quand Lucie se réveillera, ce fut pour constater qu’elle était allongée sur un superbe lit, dans une chambre luxueuse. Dehors, il faisait toujours nuit... Et elle était visiblement dans un manoir plutôt ancien, mais malgré tout très agréable.

Enfin, un joli chat noir se trouvait sur son ventre, et miaula quand elle commença à se réveiller.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 16 avril 2018, 16:28:31
La douleur que je ressentais à l'épaule était indescriptible. C'était bien la première fois que je me déboitais l'épaule, et à vrai dire, je commençais à regretter ce geste. Pourquoi donc avoir fait une connerie pareille? Je me posais vraiment la question. Toujours était-il que j'étais mal en point. Ma tête tournait à cause de la douleur, et je ne savais pas vraiment comment lutter contre cette dernière. Je ne faisais attention à rien, je ne savais même pas si cette saloperie me suivait ou non. J'étais donc dans un état des plus déplorables. Je ne me posais plus la moindre question. Tout ce que je voulais, c'était ne plus sentir cette douleur qui commençait sérieusement à devenir insupportable. Au point que je commençais littéralement à perdre la raison. Jusqu'à ce que Bayonetta arrive auprès de moi. Quelques secondes après, une espèce de voile noir. Je n'avais absolument aucun souvenir de ce qu'elle avait fait.

Ce n'est qu'au moment de me réveiller, après je ne sais combien de temps, que je ne compris absolument rien. J'étais dans un lit, je ne savais même pas où j'étais, ni quel jour on était. Sans aucun point de repère, j'avais tout un tas de questions dans ma tête. Bougeant lentement le bras, les yeux fermés, je me rendais compte que mon épaule avait repris sa place initiale. Je ne comprenais absolument rien. En ouvrant les yeux, je me rendais d'autant plus compte que cette pièce m'était totalement inconnue. J'étais persuadée de ne jamais y avoir mis les pieds. Et, en baissant les yeux, je vis qu'il y avait un chat noir sur mon ventre. Bah, après tout, pourquoi pas. Ce n'était pas la chose la plus invraisemblable que j'avais pu voir de ma vie, loin de là. Passant ma main sur sa tête, je le gratouillais lentement. Je ne comprenais toujours pas pourquoi mon épaule était de nouveau en place, ni ce que je faisais ici.

Tournant la tête vers la droite, mon 500 était posé sur la table de nuit. Au moins, je ne l'avais pas perdu. Le prenant, je le regardais avec attention, pour voir s'il avait le moindre dégât. Fort heureusement, ce n'était pas le cas. Faire réparer ce genre d'armes coûtait une véritable fortune. Je m'en serais voulu pendant un très long moment. Il n'y avait plus la moindre balle à l'intérieur, ce qui semblait logique. Alors que ce chat était en train de me ronronner dessus, j'essayais de mettre mon esprit en ordre. Mais les seuls souvenirs que j'avais s'arrêtaient au moment où je voyais ma consœur s'approcher. Après, c'était un gouffre, je ne me souvenais plus de rien. Et je détestais ne plus me souvenir des choses. C'est comme si une partie de moi-même s'était évaporée.

-Qu'est ce que je fous ici?  Je soupirais. - Bravo Lucie, maintenant tu parles toute seule. Félicitations. Putain....
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 23 avril 2018, 00:42:50
Elle n’était plus dans le cimetière, mais où donc ? Sa question amena brusquement le chat à se ronronner. Le chaton noir s’était amusé à lécher les doigts de Lucie, et, suite à la question de cette dernière, se redressa donc, pour se rapprocher d’elle :

« Mraaawww... »

Le corps du chat changea alors, et se mit à grossir, à grandir, à enfler... Et Lucie vit alors Bayonetta apparaître sous ses yeux, comme par magie. La sorcière se mit à califourchon sur son corps, et la regarda en souriant, une lueur amusée dans les yeux. Elle posa brusquement un doigt sur les lèvres de Lucie, lui intimant le silence.

« Allons, tu n’imaginais quand même pas qu’une sorcière comme moi ne maîtrisait pas la magie blanche, chérie ? J’ai soigné ton corps, et j’ai veillé sur toi. Mais, quand je suis trop longtemps sous une forme animale, je mets parfois un peu de temps avant de me rappeler que je ne suis pas une chatte. »

C’était pour ça que Bayonetta limitait les transformations animales, car il y avait toujours un risque que, à force d’être un animal, elle en oublie son humanité. Mine de rien, il existait des cas, et certains sorciers s’amusaient d’ailleurs à définitivement renoncer à leur humanité en se transformant irrémédiablement en tigre, en panthère, ou en lion. Les ramener à un état humain était ensuite extrêmement difficile. La magie était très clairement une force dangereuse, qui dépassait les hommes... Mais il en fallait plus pour décourager les hommes de l’utiliser, après tout.

Quoi qu’il en soit, Bayonetta revint à la situation actuelle, et déplaça sa main, caressant le visage de Lucie.

« Je nous ai amené dans la demeure d’un ami pour que tu puisses te reposer. Lui est... En week end avec ses enfants dans les Appalaches, je crois. »

Enzo disposait d’une très belle demeure dans le New Jersey. Comme quoi, être proche de certains démons comme Rodin permettait de pouvoir avoir un niveau de vie correct. La sorcière se pencha ensuite doucement contre Lucie, faisant crisser sa combinaison.

« Toutefois, je dois bien reconnaître que la magie blanche n’est pas ma spécialité... Alors, il faut bien que je m’assure que tu ailles vraiment bien. »

Et, joignant le geste à la parole, elle s’empressa de l’embrasser tendrement...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 25 avril 2018, 18:06:45
En voyant que ce chat n'était autre que Bayonetta, un sentiment s'empara de moi. Celui qui me faisait penser que tout ceci était absolument normal, et qu'il n'y avait aucune question à se poser. Et effectivement, tout ceci était normal. Certaines sorcières faisaient des choses bien plus incompréhensibles, et je savais de quoi je parlais. J'avais vu des choses, étant plus jeune, dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Et au final, j'avais toujours considéré cela comme normal. Pour les humains, la sorcellerie était un pêché infâme. Qui méritait le plus infâme des châtiments. Mourir brûlé vif sur un bûcher. Et franchement, mourir brûlée vive, ce n'était pas quelque chose qui m'excitait grandement. Sur Terra, les gens étaient bien moins regardant. Là-bas, la sorcellerie était monnaie courante. J'en venais à penser que les humains étaient arriérés sur ce domaine.

Avoir une sorcière à califourchon sur moi n'était absolument pas désagréable, bien au contraire. Mais il fallait tout de même que je me contrôle. Je n'étais pas la dernière des sauvageonnes tout de même. Même si j'avais un appétit sexuel des plus prononcés, je savais tout de même me contrôler. Car si tel n'était pas le cas, j'allais faire n'importe quoi, et ce n'était pas du tout le but que je recherchais. Je me demandais bien ce qu'elle allait faire. En bougeant mon bras une fois de plus, je m'attendais à ressentir de petits craquements, mais absolument rien. Si elle n'avait pas été là, je n'aurais pas pu utiliser ce bras pendant des semaines voire des mois, et j'aurais dû moi-même me remboiter l'épaule. Cette simple idée me fit frissonner. La douleur aurait été immonde, j'en étais persuadée. Me relevant légèrement, je venais l'embrasser tendrement en retour, ma manière de lui dire merci.

- Dis moi trésor, tu pourrais me dire ce que tu as fait de ma combinaison? Le fait de me faire déshabiller par une de mes consœurs ne me dérange pas le moins du monde, mais j'aime bien savoir ce qu'on fait de mes affaires.  Je ricanais. - Allons bon, au moins, t'as réussi à me remettre l'épaule en place, et pour ça, j'te dois une fière chandelle. Tu veux quoi en échange du coup?

J'étais absolument sérieuse pour le coup. Et j'avais tout un tas d'idées en tête.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 30 avril 2018, 00:49:14
Le meilleur moyen de lutter contre la tentation, c’était d’y céder, disait-on. Un proverbe que Bayonetta appliquait continuellement chez elle. Cette grande hédoniste s’amusait du comportement de Lucie. Elle l’avait soigné, en effet. Visiblement, Lucie ne maîtrisait pas aussi bien la magie blanche qu’elle, ce qui avait, en réalité, plutôt tendance à l’amuser. Esquissant un léger sourire, elle sentit la femme l’embrasser, et ferma doucement les yeux à ce délicieux contact. Lucie avait de délicieuses lèvres, qui avaient un goût de fraise... Ou peut-être de cerise. Elle répondit en tout cas à son baiser, avec plaisir, et sourit encore quand Lucie lui demanda où sa tenue était passée.

« Eh bien, pour te soigner, j’ai dû te l’enlever, ma belle, mais... Tu te doutes bien que je n’allais pas jeter une si belle tenue, non ? »

Elle remua un doigt, ce qui ouvrit la porte de l’armoire à côté d’elles. La combinaison rouge de Lucie était là, accrochée à un cintre, avec ses cuissardes et ses gants à côté. Bayonetta avait pris soin de bien les ranger, et même de les nettoyer. L’élégance et la beauté s’accompagnaient chez elle d’une discipline dans l’hygiène indiscutable. C’est comme ça qu’on restait au top, et qu’on continuait à être la séduisante et sulfureuse sorcière qu’elle était habituellement ! La sorcière se déplaça donc, et libéra Lucie de son poids, faisant léviter la combinaison rouge.

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres, et elle souleva les vêtements de Lucie, les posant sur le lit, avant de se redresser. La sorcière s’écarta du lit, libérant donc sa consœur de son poids.

« Rassure-toi, Lucie, je te veux dans ta belle tenue... Pour pouvoir te faire l’amour dedans, et mieux te l’enlever. »

La salle comprenait un éventail pour que Lucie puisse se changer, si elle voulait se défaire du regard curieux et pervers de Bayonetta... Mais peut-être que, après tout, la présence de Bayonetta ne la dérangerait pas...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 02 mai 2018, 16:58:27
Ainsi donc, elle m'avait enlevé tout ça exprès pour me soigner. Pourquoi pas. Après tout, ce n'était que pure logique. Pour un être humain lambda, tout ceci serait à la fois illogique mais doté d'une telle hérésie qu'elle nous vaudrait un châtiment éternel en enfer. Mais de toute évidence, en tant que sorcière, ma place, après ma mort, c'était en enfer. Aller au paradis, pour moi, serait pire que subir un courroux éternel. Le paradis... Quel triste destin. Passer l'éternité dans les nuages avec des petits gros à poil... Très peu pour moi. Au moins, en enfer, il faisait chaud, un peu trop certes, mais c'était simplement une question d'habitude. Comme tout d'ailleurs. On ne pouvait pas, à moins d'avoir certaines capacités, vivre dans un endroit donné sans passer par un petit moment d'adaptation. Ce fut notamment mon cas, mais je ne devais pas le prendre pour une généralité.

Ceci dit, son idée me satisfaisait énormément. J'avais une idée similaire en tête depuis tout à l'heure. Et je comptais bien entendu la mettre à exécution. Pourquoi s'en priver, alors qu'une telle opportunité, que j'attendais, s'offrait à moi sur un plateau d'argent? Et pour cela, il me suffisait simplement d'enfiler ma combinaison. Rien de plus simple. Je n'avais encore jamais vu une condition aussi simple à remplir pour profiter d'une partie de jambes en l'air. Il y avait sûrement un os là-dessous, mais je ne m'en préoccupais pas. Pourquoi me tendrait-elle un piège après m'avoir soigné? Cela n'avait pas le moindre sens. Il faudrait un esprit des plus machiavéliques et pervers pour cela. Je me levais, complètement nue, afin d'aller chercher ma combinaison. Il y avait certes un paravent, mais je n'avais pas la moindre pudeur. Pourquoi diable être pudique dans ce bas-monde? Et de toute manière, elle allait finir par tout voir au fur et à mesure, alors autant tout montrer d'un coup.

J'enfilais donc ma combinaison avec rapidité, en omettant toutefois de la fermer jusqu'au bout. Comme ça, j'allais lui laisser la possibilité de s'amuser avec pendant un temps certain. Je fis craquer les os de mon épaule pour m'assurer qu'elle était à nouveau bien en place. Je ne savais pas du tout pourquoi je faisais ça, mais c'était un réflexe.

- Voyons voir... Je pourrais entrer dans ton esprit pour voir si tu es plutôt active ou passive, mais j'ai une meilleure idée pour cela. Ne réfléchissant pas, je lui sautais dessus, la plaquais sur le lit, et l'embrassais passionnément. Le reste, pour le moment, n'allait dépendre que d'elle.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le dimanche 06 mai 2018, 22:24:09
Quand on était aussi belle que Bayonetta, et qu’on se trimbalait avec une combinaison moulante en latex, et qu’on avait un talent naturel pour les positions suggestives en plein combat, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’on fasse preuve de chasteté. Avec la sorcière, c’était même plutôt tout l’inverse ! Elle offrait à Lucie une manière assez insolite de commencer leur relation sexuelle : en se rhabillant ! Au moins, la sorcière assumait clairement son fétichisme, et elle sourit en voyant Lucie accepter sans difficulté sa proposition. La belle sorcière à la longue chevelure blanche, qui continuait à lui rappeler furieusement Jeanne, se redressa donc, et alla mettre sa combinaison derrière le paravent. Assise sur le lit, Bayonetta avait croisé les jambes, et observait le décor. Elle observa sa silhouette, fit doucement craquer ses doigts, sifflotant légèrement, rejetant l’envie de prendre une sucette, et vit finalement Lucie revenir... Avec la combinaison légèrement ouverte sur le haut, mettant ainsi en valeur ses seins. Bayonetta sourit malicieusement en la voyant se rapprocher, avant que Lucie ne lui parle de pénétrer dans son esprit.

« Hein ? Que... ? »

Mais les questions de Bayonetta moururent dans sa gorge lorsque son amante bondit sur elle. Elle soupira en sentant l’agréable corps de Lucie s’abattre sur le sien, et les deux femmes finirent allongées sur le lit, leurs langues se rejoignant ensemble dans un long et torride baiser. Une main sur les cheveux de Lucie, Bayonetta déplaça l’autre, et caressa le creux du dos de la femme, descendant ainsi jusqu’à l’ourlet de ses fesses, qu’elle pressa doucement, faisant crisser la combinaison.

En souriant ensuite, elle rajouta, tout en continuant à malaxer le cul de Lucie :

« Je suis une grande fétichiste, tu sais... Toi aussi, non ? »

Bayonetta aurait pu prendre les devants, bien sûr, mais, vu comment la femme lui avait sauté dessus, elle se disait que Lucie avait sans aucun doute envie d’agir. Et puis, c’est elle qui était en-dessous, dans une position de passivité... Elle avait donc hâte de voir ce que Lucie comptait faire !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 07 mai 2018, 18:30:53
J'avais certaines idées en tête, que je comptais bien évidemment mettre à profit sans plus tarder. Certaines devaient arriver plus vite que d'autre, ce qui était parfaitement censé selon ma logique. Dans ma façon d'agir, il y avait certaines choses qui étaient des priorités. Une chose parfaitement logique à mes yeux. Pour le moment, je la laissais faire, sagement, tout en restant évidemment au dessus d'elle. Dans cette position, j'avais un tout petit peu l'impression de l'infantiliser, mais rien de bien méchant. Je pensais parfois à des choses débiles, et c'était bien le cas ici. Il suffisait simplement que je remette mes idées en place, et cela allait disparaître comme par enchantement. Et au final, cette pensée disparut aussi rapidement qu'elle n'était apparue. De temps à autre, je pensais à des conneries, mais il me suffisait parfois de penser à autre chose pour oublier quasi automatiquement ces mêmes pensées.

Je fis lentement glisser la fermeture de sa combinaison, alors que j'étais encore au dessus d'elle. En étant au dessus d'elle, je pouvais mieux contrôler ce que je faisais. Même si être passive ne me faisais pas vraiment de mal. J'aimais alterner les rôles en soi. Quand elle avoua qu'elle était fétichiste, je ricanais. Non pas pour me moquer, mais simplement parce que je m'y attendais. Une sorcière qui n'était pas fétichiste de quelque chose, cela n'existait tout simplement pas. J'avais quelques fétiches également, que je gardais pour moi la plupart du temps, faute de trouver quelqu'un ayant la capacité de les comprendre. Centimètre après centimètre, je faisais glisser cette fermeture, avec deux doigts. Une fois ouverte avec suffisamment d'espace pour y passer mes bras, je fis passer mes mains sous sa combinaison, venant malaxer son cul directement.

- J'en ai quelques uns. Une sorcière sans fétiche, ça n'existe pas, trésor.

Venant l'embrasser langoureusement, je malaxais son popotin avec attention, avant de quitter ce dernier, venant me concentrer sur son entrejambe. Faisant lentement rouler son clitoris entre mes doigts, je ricanais intérieurement. Je savais où je voulais la mener, donc j'agissais en pleine conscience. Attaquer lentement permettait d'avoir un plus grand angle d'attaque par la suite. Du moins, c'est ce que je pensais au plus profond de moi-même. Je restais là, avec mes mouvements aussi lents que possible, titillant son clitoris du bout des doigts, tandis qu'un de mes doigts se glissa lentement en elle, lui mordillant les lèvres par la même occasion. Le reste allait suivre, mais je devais tout d'abord la faire languir.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le dimanche 13 mai 2018, 21:02:18
Bayonetta respectait la tradition des sorcières. Lucie était son invitée, il était donc normal, non seulement qu’elles fassent l’amour (c’était après tout une manière normale pour se saluer entre sorcières), mais qu’elle la laisse diriger leurs ébats. C’était le privilège d’être une invitée, et ce encore plus après leur folle aventure à Kūkai. Elles avaient très clairement mérité cet after, et Bayonetta comptait bien savourer aussi longtemps que possible la délicieuse Lucie. Celle-ci se pressait tendrement contre elle, et, encore une fois, la belle sorcière frémit au contact de leurs combinaisons, à cet onctueux crissement de leur combinaison respective. Elle aimait ce contact, et elle frémit en sentant les doigts de Lucie tirer sur la fermeture Éclair de sa combinaison... Depuis quand y en avait-il une ici ? Peut-être que Bayonetta l’avait fait apparaître par magie ? Après tout, cette combinaison était entièrement animée par la magie. En tout cas, la sorcière frémit doucement en sentant sa comparse, à califourchon sur elle, s’amuser à abaisser la fermeture, avec une lenteur sciemment calculée, et clairement destinée à enflammer Bayonetta.

« Ha, ma chérie, tu... Tu sais t’y prendre pour m’impatienter... »

Elle frémit en sentant ensuite les mains de Lucie filer sous la combinaison, et venir serrer ses délicieuses fesses. Bayonetta soupira encore, remuant un peu son corps pour mieux accompagner les doigts inquisiteurs de Lucie. Elle posa ses mains sur les hanches de la femme, et esquissa un nouveau gémissement quand les mains de Lucie, après avoir palpé son cul, se déplacèrent pour caresser son intimité. Plusieurs frissons la traversèrent à ce contact, tout son corps se mettant en osmose. Bayonetta se pinça doucement les lèvres, et caressa avec sa main gantée la joue de la femme, lui souriant. Elle sentit ensuite le doigt de la femme sur ses lèvres, et le lécha légèrement, avant de le mordiller.

Une lueur amusée dans les yeux, elle embrassa ensuite tendrement sa consœur, en posant sa main sur sa nuque, afin de s’en servir comme appui. Les lèvres de Lucie s’avéraient extrêmement agréables, comme on pouvait s’y attendre. Bayonetta y revenait après tout à chaque fois avec plaisir.

« Mmmhmm... » soupira-t-elle longuement.

Après ce nouveau baiser, elle se mordilla délicatement les lèvres, et papillonna des yeux.

« Vas-y, Lucie, je suis toute à toi... »

Mais ça, la jeune femme avait sans doute déjà dû le remarquer...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 16 mai 2018, 17:59:28
Il me suffisait de rester dans ma ligne de conduite pour faire ce que je voulais. J’avais une grande idée en tête, et pour cela, je devais rester dans cette même optique. Par conséquent, je restais dans une optique assez lente en terme de mouvements. Plus le temps passait, plus je restais dans cette même optique. En la voyant réagir de la sorte, je souriais. Je savais parfaitement que ce que je faisais lui faisait de l’effet, et cela me faisait foncièrement sourire. Tout était calculé, je prévoyais tout. Mais pour ce que je prévoyais par la suite, mes mouvements allaient connaître un changement drastique en terme de vitesse. Alors que je laissais lentement glisser mes lèvres sur elle, je la bouffais des yeux. Comme si j’en avais un besoin pressant. Il y avait certaines choses que je n’arrivais simplement pas à expliquer, et ce genre de choses en faisait parti. De temps en temps, j’avais besoin d’avoir un contact oculaire avec la personne dont je m’occupais. Il y avait certainement une raison derrière tout ça, mais je ne pouvais l’expliquer.

J’attaquais par la suite sans prévenir. Mes mouvements, on ne peut plus lents depuis le départ, prirent une tournure des plus différentes. Plongeant ma langue en elle, ses mouvements ne brillèrent pas par leur originalité, bien au contraire. Ils étaient des plus basiques, dessinant des grands cercles, entrecoupés de huit. J’apportais une grande importance aux préliminaires. Je pouvais bien entendu passer directement aux choses sérieuses si je le voulais, je l’avais fait un nombre incalculable de fois. Mais au fond de moi, je savais que je n’affectionnais pas réellement ça. Ma langue jouait donc en elle, avec une vitesse qui contrastait avec mes anciens coups de main. A un tel point que je commençais à me faire mal à la langue, mais cela n’allait qu’être passager. Je le savais, je connaissais par coeur cette sensation. Faisant toujours lentement glisser son clitoris entre mes doigts, je la dévorais toujours des yeux. J’alternais simples cercles et huit à une grande vitesse, m’appuyant sur ses réactions physiques pour alterner mes mouvements. J’avais donc à chaque fois des paternes de mouvements différents en tête suivant la personne dont je m’occupais. Une vieille habitude.

Au bout d’un moment, plus j’allais vite, moins je ressentais de douleur au bout de la langue. Cela se déroulait toujours de la même manière. Si j’allais vite, j’avais toujours mal à la langue au départ, avant de m’habituer, jusqu’à ne plus rien sentir. C’était effrayant à quel point je me connaissais par coeur. Sans même que je m’en rende compte, ma main libre venait chercher la sienne. Encore une vieille habitude dont je ne me rendais pas vraiment compte, étant donné que je n’y faisais plus du tout attention. Je n’accordais aucune signification spécifique pour ce genre d’actions, tout simplement car je considérais cela comme tout à fait normal. Durant ce genre de moments, je ne parlais pas, mon attention se tournait uniquement vers ce que je faisais, et surtout, sur les réactions physiques de mon ou ma partenaire. Une vieille machine bien rodée.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 21 mai 2018, 02:26:24
Bayonetta continuait à savourer le contact du corps de Lucie, ses coups de langue, ses doigts... C’était comme un feu qui montait progressivement, la lave qui jaillissait du volcan, approchant à chaque instant de l’éruption. Lucie savait indéniablement y faire, et, peu à peu, Bayonetta s’absorbait dans le monde fascinant du désir et de la passion sexuelle. Elle ne cherchait pas à lutter, elle ne s’accrochait pas contre le courant, et laissait même la marée l’emporter. Soupirant longuement, la sorcière sentit ainsi le plaisir croître progressivement en elle, et frémit légèrement en sentant les doigts de l’une des mains de Lucie titiller les siens.

« Oh, Lucie... »

Indéniablement, c’était une excellente manière de commencer les choses. Les doigts de la sorcière se serrèrent sur ceux de Lucie, et Bayonetta gémit encore. Son corps accompagnait les mouvements buccaux de la femme, et, à vrai dire, il y avait bien trop longtemps, à son goût, que Bayonetta n’avait pas ouvert les cuisses pour une autre femme... Presque une semaine ! C’était totalement impensable pour elle, et elle était donc très heureuse de pouvoir enfin se soulager de toute cette tension, de cette frustration sexuelle qui sommeillait dans son corps.

« Hmmm... Lucie, haaaa... »

Gémissant encore, Bayonetta laissa le plaisir l’envahir. Avec sa main libre, elle serra les cheveux de Lucie, et se laissa aller au bonheur suprême, venant jouir contre ses lèvres avec plaisir, et avec l’envie claire d’aller plus loin encore avec Lucie...
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 23 mai 2018, 17:29:09
Alors que j’étais concentrée dans mes actions buccales, je ne pensais pas à grand-chose. Par moments, je réfléchissais à ce que j’allais faire par la suite. Un moment somme toute normal. Je savais très bien que tout ceci allait finir dans une grande partie de jambes en l’air. Après tout, ce n’était que justice. Il y avait certaines personnes qui passaient leur vie sans copuler. Je me demandais sérieusement comment ils pouvaient vivre sans ça, car je ne pouvais tout simplement pas m’en passer. Toutefois, je n’étais pas non plus un exemple de vie. En pleine concentration, bien que j’écoutais avec attention la moindre manifestation sonore, je m’en pris plein la bouche. Je devais m’y attendre. Secouant la tête et me léchant les lèvres, je souriais. Maintenant, il allait falloir que je mette mes idées à exécution. Et pour cela, j’allais avoir plusieurs moyens. Je savais comment agir dans de nombreuses situations, et par conséquent, j’adaptais mes actions aux situations que je rencontrais. L’adaptation, à mes yeux, était la clé de la réussite. Sans adaptation, j’allais droit dans le mur, et je voulais à tout prix éviter ce genre de choses.

J’enlevais ma combinaison que pour quelques occasions particulières. Aller me doucher, aller dormir, aller faire du sport, et bien entendu, copuler. Il était assez complexe de bien faire les choses avec une telle chose sur le dos. Du moins, c’était ma vision des choses. Je savais parfaitement que ce genre de chose excitait certaines personnes, mais je préférais tout de même être entièrement libre de mes mouvements durant ce genre de moments. Faisant glisser la fermeture de ma combinaison, je fis en sorte d’avoir le champ libre par la suite. A califourchon sur Bayonetta, je m’étirais, alors que je ne gardais que le bas de ma combinaison. Le haut totalement nu, je faisais craquer mes os avant de faire glisser mes doigts sur son buste. Je savais finalement ce que je voulais faire.

Je la pris contre moi, mon bassin étant collé au sien, l’embrassant langoureusement. Il fallait être un aveugle pour ne pas comprendre ce que mon entrejambe exprimait. Finalement, je la plaquais sauvagement au lit. Je ricanais en la dévorant des yeux, car j’allais prendre les choses en main.

- Chaton, j’ai vraiment l’impression que tu crèves la dalle. Mais comme je suis une bonne fille, je vais te nourrir.

N’importe qui aurait compris ce que je sous-entendais. Il n’était pas question d’aller dans la cuisine pour préparer un repas de star. Quoique, j’en étais bien capable par la suite. La plaquant toujours au lit d’une main, je me frayais un passage avec mon autre main, mes yeux ne quittant pas les siens. Et, sans prévenir, je donnais un grand coup de bassin, et terminais en elle. Pour le moment, mes mouvements de vas-et-viens étaient relativement lents, alors que mes doigts glissaient une nouvelle fois sur son buste. La suite allait venir. Tout vient à point à qui sait attendre.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 28 mai 2018, 20:15:56
Lucie était joueuse, mais elle s’attaquait à un sacré morceau. Bayonetta. Une sorcière sulfureuse, très expérimentée, qui risquait de mettre à dure épreuve l’endurance et l’énergie de Lucie. Une expérience intense attendait la belle sorcière à la combinaison rouge, qui retira le haut de sa combinaison, et se rapprocha ensuite de Bayonetta, venant lui souffler un baiser. La femme y répondit, avant de frémir en sentant la main de Lucie se rapprocher de son intimité. La sorcière était bien décidée à passer aux choses sérieuses avec elle, et Bayonetta se pinça les lèvres, soupirant lentement en sentant que les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer.

Et, comme pour confirmer ce qu’elle pensait, la main de Lucie s’enfonça soudain dans ses lèvres intimes, ses doigts venant explorer l’intérieur de son intimité. Bayonetta gémit doucement, un soupir de plaisir s’échappant de ses lèvres à ce contact délicieux.

« Haaaa... Ouiii, hmmm... »

L’intéressée remua doucement sur place, faisant frotter sa combinaison contre le lit, et cligna encore des yeux. Le plaisir commençait à monter en elle, mais... Est-ce que Lucie pensait sincèrement que ce seul contact tactile serait suffisant ? Si oui, son amante était bien naïve.

« Tu sais, haaaa... Il... Il va falloir bien plus que tes doigts de fée, Lucie, pour me faire grimper aux rideaux ! »

Elle la provoquait, elle la titillait, désireuse de voir jusqu’où Lucie était prête à aller avec elle. Après tout, c’était elle qui avait décidé de prendre les rênes. Bayonetta la laissait faire, ce qui ne l’empêchait évidemment pas de la titiller et de la provoquer.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 29 mai 2018, 21:41:14
En l'entendant me parler de la sorte, je ricanais ouvertement. Ainsi donc, elle n'était pas patiente, et je pouvais la comprendre. Après tout, qui serait patiente dans ce genre de configurations? Je pouvais l'être, seulement si tout était bien amené. J'avais une patience différente du commun des mortels, étant donné que j'étais une tireuse d'élite. Certains considéraient que c'était de la triche, mais dans un métier tel que le mien, la patience était la mère des vertus. On ne pouvait pas passer notre temps à tirer sur tout ce qui bougeait, et à pourchasser les méchants en galopant farouchement derrière eux. Pour ceux qui voulaient de l'action pure, il suffisait de s'enrôler dans l'armée, et d'aller au front, en première ligne. Là, l'action était garantie, dans tous les domaines. Mais je n'avais aucune envie d'aller galoper sur une ligne de front. Je tenais trop à ma vie pour cela.

- Suffisait tout simplement de demander, trésor.

Sitôt dit, je fis glisser le reste de ma combinaison avant de la balancer dans un coin. Par conséquent, j'étais totalement nue, avec un bassin qui criait au grand jour le simple fait qu'il voulait entrer en action. De ce fait, je me frayais un chemin à travers sa combinaison, afin de pouvoir voir ce que je faisais. Il était hors de question de mettre un grand coup de bassin sans savoir où j'allais, cela n'avait aucun sens. En ricanant une fois de plus, je plongeais mon regard dans le sien, alors que mon bassin s'approchait lentement mais sûrement de son entrejambe. L'idée était de lui faire croire que j'allais être aussi lente que possible, non pas pour la frustrer, mais bien pour mettre mon plan à exécution. Et, d'un coup, sans prévenir, je donnais un grand coup de bassin. Et cette fois, il était hors de question d'y aller avec mes doigts. Une fois en elle, je bougeais lentement le bassin afin qu'il soit parfaitement aligné avec le sien.

- Pauvre petite chose impatiente.

Il ne me restait plus qu'à donner de grands coups de mandrin pour illustrer mes propos.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 04 juin 2018, 00:56:08
De simples doigts pour une femme comme Bayonetta... Voilà qui était presque une offense ! Ou une provocation ! En tout cas, Bayonetta en voulait plus, son corps en demandait plus. Le sexe n’avait jamais rebuté les sorcières comme elle, bien au contraire. De fait, les aventures sexuelles de la sorcière auraient sans aucun doute de quoi choquer bien des gens et permettre de remplir plusieurs sagas pornographiques très osées. Même si Bayonetta avait encore du mal à se souvenir de son passé au sein du clan de l’Umbra, elle savait toutefois que l’hermaphrodisme n’avait jamais été un art difficile d’accès pour les sorcières. Il n’y avait donc aucune raison pour que ce soit différent avec Lucie. Autrement dit, Bayonetta n’avait plus envie de jouer. Elle était suffisamment excitée comme ça, et voulait donc passer aux choses sérieuses.

Le comprenant, Lucie acheva de se déshabiller. Un corps magnifique, des formes anguleuses, divinement proportionnées... Les sorcières avaient toujours cherché à prendre soin de leur apparence. Le mythe de la vieille sorcière au nez crochu et au dos bossu était une invention destinée à les dénigrer, sûrement un mensonge émanant des Chrétiens et des Inquisiteurs, comme pour dire que les belles sorcières étaient des menteuses... Mais, ce qui intéressa surtout Bayonetta, à tel point qu’elle s’en mordilla les lèvres, ce fut, outre la magnifique poitrine de Lucie, ses formes bien proportionnées, la belle verge qui se mit à pointer le long de son bassin.

« Miam... » commenta-elle même.

La sorcière se rapprocha de Bayonetta, qui écarta les jambes, facilitant ainsi l’accès à sa fleur intime. Du fait des caresses digitales de Lucie, celle-ci était déjà bien trempée. Bayonetta n’attendait plus qu’à ce que la femme se glisse pour de bon en elle, et elle soupira encore, fermant les yeux en sentant la queue caresser sa peau, s’approchant lentement... Puis se glissa en elle. À ce contact délicieux, les mains de la sorcière se serrèrent sur le lit, et un délicieux soupir s’échappa de ses lèvres. Lucie s’enfonça en elle, venant la remplir, ne faire plus qu’un avec elle, déclenchant une irrésistible vague chez Bayonetta, comme un coup de fouet qui se dilua dans tout son corps. Plaisir et douleur fusionnèrent ensemble dans un même élan, transperçant la femme.

Bayonetta soupira donc, les joues rosissant de plaisir, et tourna la tête de côté, avant de rouvrir les yeux, et observa Lucie en souriant.

« Haaaa... Vas-y, ma belle, hmmm... Montre-moi... Hnnn... Combien... Mon corps t’inspire ! »

L’amour entre sorcières... C’était toujours un régal !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 04 juin 2018, 21:10:12
En la voyant réagir de la sorte, je souriais. Je savais parfaitement que j'avais bien fait de la faire attendre. J'avais appris, durant ma jeunesse, que par moments, il suffisait de faire flancher la personne pour obtenir tout ce que l'on voulait par la suite. De temps à autre, je mettais ce conseil à exécution, comme ici. Je ne comptais pas en faire mon esclave ou quelque connerie de ce genre là, bien évidemment. Il n'en était tout simplement pas question. Une sorcière pouvait très bien se sortir toute seule de ce genre de situations, et si cela devait arriver, je n'allais pas faire le poids, surtout si elle était plus puissante que moi. Et je n'avais pas vraiment envie de faire un combat de magie alors que j'étais en elle. Ce qui pouvait se comprendre facilement. Ce n'était pas vraiment une position que j'affectionnerais particulièrement.

Mes mouvements de bassin se calquèrent sur la fréquence de ses soupirs pendant un temps certain. Même dans une situation comme celle ci, je ne pouvais pas m'empêcher de jouer avec ses nerfs. Pour quelle raison? Tout simplement par j'adorais cela. Mais je savais que tôt ou tard, elle allait me rendre la monnaie de ma pièce, j'en étais certaine. Une sorcière qui ne se vengeait pas, n'était pas une sorcière, à mes yeux, tout du moins. Mes mains venaient agripper fortement son popotin, alors que mes doigts caressaient lentement sa peau, comme si elle était faite de soie. Bien évidemment, elle n'était pas en sucre, et je lui réservais quelque chose d'autre par la suite. Mon bassin suivait toujours ses soupirs, jusqu'au moment où je décidais de ne plus bouger. Pour la faire flancher, encore une fois. Je venais mordiller la peau de son cou, malaxant toujours son fessier.

- Combien il m'inspire? Par la suite, trésor, si je te le montre réellement, je crois que tu vas devoir utiliser tes dons de soin sur ton propre bassin.

Il était vrai que parfois, je pouvais être extrêmement violente dans ma façon de faire. Mais ces moments-là étaient rares. Je pouvais devenir violente lors d'un coït si la situation s'y prêtait, et uniquement si je me sentais en phase avec mon partenaire sexuel du moment. Mais si elle comptait là-dessus, elle allait être servie, mais avant toute chose, je devais voir si elle était compatible avec tout ce remue-ménage. Sans prévenir, les mouvements de mon bassin reprirent de l'activité, cependant, ils ne se calquaient plus sur ses gémissements, bien au contraire. J'adoptais mon propre rythme, qui était bien plus rapide. Ce qui me tirait des gémissements, que je n'arrivais pas vraiment à dissimuler.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 11 juin 2018, 00:37:06
Les sorcières avaient rarement été des femmes dociles ou soumises. Dans des sociétés patriarcales, elles juraient, car elles étaient les héritières des temps anciens, ces anciennes civilisations dominées par le matriarcat, par le sexe féminin. Il ne fallait donc pas s’attendre à ce que le sexe entre sorcières se passe en douceur. Il était naturel qu’elles se provoquent, qu’elles se titillent mutuellement, qu’elles se cherchent, et, en l’état, c’était très précisément ce qui allait se passer entre les deux femmes. Lucie la pénétrait donc, et Bayonetta se pinça les lèvres, gémissant de plaisir en sentant ce membre s’enfoncer en elle, déformant ses lèvres intimes, ainsi que ses douces, mais non moins fermes, mains, qui se posèrent sur son fessier, malaxant son cul, se crispant dessus. Lucie  n’y allait toutefois pas aussi rapidement et aussi énergiquement qu’elle le devrait, ralentissant parfois le rythme, ce qui n’échappa nullement à la sorcière, dont les soupirs se transformèrent en légers grognements de frustration.

La femme alla jusqu’à cesser de remuer en elle, maintenant sa queue tendue dans son con, immobile, fixe, arrachant à Bayonetta de nouveaux frissons. La main de la sorcière se déplaça, et elle gifla à son tour les délicieuses fesses de Lucie, comprenant bien que cette dernière la narguait, la provoquait, jouant avec ses nerfs.

« Que tu crois, ma belle... J’ai couché avec des amants bien plus énergiques que toi, hmmm... »

La provocation, c’était aussi l’une des spécialités de Bayonetta. Elle n’allait pas changer parce qu’elle était en train de s’envoyer en l’air ! Sa main, après avoir giflé le cul de Lucie, se serra doucement dessus, et l’autre de ses mains remonta pour empoigner ses cheveux. Elle l’embrassa alors, écartant légèrement les jambes, remuant très lentement son bassin, comme pour inciter instinctivement Lucie à remuer... Ce qui eut lieu, et arracha à Bayonetta un nouveau frisson de plaisir.

Bien décidée à lui montrer qu’elle ne se laissait pas faire, Bayonetta rajouta ensuite, moqueuse, son corps frottant contre celui de la femme :

« Ah, enfin, hmmm... Tu comptes passer la seconde, Lucie, j’espère ? »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 11 juin 2018, 21:27:05
Je m'attendais bien évidemment à ce qu'elle ne soit pas d'accord avec ma façon d'agir. Si elle l'était, je commencerais à me poser des questions. En me basant sur ses réactions, je vis qu'elle s'attendait à ce que j'aille bien plus vite. Elle était frustrée, et c'était typiquement la réaction que j'attendais. J'allais pouvoir par conséquent passer à la deuxième phase de mon plan. Le simple fait de sentir sa main me claquer le cul me suffisait pour comprendre qu'elle était bien frustrée. Je la laissais donc mariner une fois de plus avec des mouvements assez amples et lents. Ceci fit, je pouvais enfin faire ce que je savais faire de mieux. Le pilonnage de bassin. Un concept très simple, puisqu'il s'agissait, en fait, de faire des mouvements de vas-et-viens très puissants. Il suffisait simplement, grossièrement, de taper du bassin sur l'autre bassin. Donc, d'avoir des mouvements très rapides.

Et c'est ce que je fis, sans crier gare. Mes mouvements passèrent brutalement du mouvement lent et ample au mouvement très rapide et on ne peut plus puissant. Je savais très bien m'y prendre, mais il y avait une contrepartie. Mon endurance était bien plus réduite, et je ne pouvais rien faire contre cela. J'avais pourtant essayé de m'améliorer sur ce domaine, mais sans succès. Ce genre de mouvements me tiraient de longs gémissements, ce qui fit que ma poigne sur son fessier devint de plus en plus puissante. A vrai dire, je ne savais pas qui allait flancher en premier. Je pariais sur moi. Je ne pouvais pas mesurer son endurance, vu que c'était seulement la première fois où je m'envoyais en l'air avec elle. Je connaissais mes limites, mais pas celle des autres. J'étais donc persuadée que j'allais flancher avant elle, mais j'allais faire de mon mieux.

Mon bassin, qui claquait contre le sien de manière aussi régulière, produisait des sons tellement obscènes qu'ils en devenaient excitants, à mon sens. Ce qui me poussait à aller encore plus vite, mais je me retenais, car ma vitesse actuelle allait me faire basculer bien assez tôt. Je devais par conséquent garder une vitesse stable tout en me contrôlant. C'est ce que je fis, tout en gémissant de plus en plus fort. Je venais nicher ma tête contre son cou pour en étouffer certains. J'entrais donc dans une course contre la montre, et je devais battre mon meilleur temps. Dans l'état actuel des choses, c'était ainsi que je voyais les choses.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 18 juin 2018, 00:31:45
Le sexe entre sorcières pouvait durer. Il s’agissait de femmes expertes en la matière, car, s’il y avait bien un cliché exact sur les sorcières, c’était bien leur appétit pour le sexe. Les sorcières, par exemple, n’hésitaient pas à organiser des orgies démoniaques, des sabbats où elles invoquaient des succubes et des incubes pour coucher énergiquement avec ces démons. Des moments très jouissifs, exquis à souhait. Entre Lucie et Bayonetta, il allait donc falloir se montrer à la hauteur, mais ce n’était pas comme si Bayonetta doutait des performances de Lucie en la matière. Son amante allait se montrer très largement à la hauteur de ses espérances, et poursuivit donc ses coups de reins, accélérant effectivement le rythme. Des frissons traversèrent le corps de Bayonetta, qui posa ses mains sur les hanches de Lucie, se crispant dessus, en sentant celle-ci la prendre, son bassin claquant contre le sien, son corps se lovant au sien.

Allongées l’une contre l’autre, elles ne faisaient plus qu’un, enfermées dans une exquise bulle de plaisir. Lucie la prenait, et les mains de Bayonetta se déplacèrent, se posant sur les fesses de Lucie, s’appuyant dessus, ses doigts se crispant ensuite dessus, malaxant son fessier.

« Hmmm... »

Bayonetta se mit à gémir longuement, et ses lèvres se collèrent à celles de Lucie, l’une de ses mains remontant brièvement pour serrer les cheveux de Lucie, permettant aux deux de s’échanger un nouveau baiser.

« Là, Lucie, hmmm... Ouuuii, c’est comme ça... Hnnn... Comme ça qu’il faut le faire ! »

Toutefois, Bayonetta n’était pas qu’une simple midinette qui laisserait bien sagement Lucie lui faire goulûment l’amour. Sa main s’activa donc, et gifla le postérieur de la femme, s’abattant sur son délicieux cul, comme pour lui montrer qu’elle avait du répondant. La queue de Lucie se perdait dans son intimité ruisselante, son sexe s’entourant de la mouille de la sorcière.

« Vas-y, Lucie, baise-moi fort, haaaaa... »

Il ne fallait pas se faire d’illusions ; les deux femmes allaient jouir ensemble. Il n’y avait aucune autre alternative pour Bayonetta, qui calquait son orgasme sur celui de Lucie. C’était, là encore, une petite habitude entre sorcières, une manière de rester égale l’une à l’autre. Et, pendant que Lucie continuait ses coups de bassin, Bayonetta, elle, continua à palper son délicieux cul, le malaxant et le pressant, écartant les fesses de Lucie l’une de l’autre, comme pour mieux les appréhender... Un contact tout simplement délicieux, à n’en pas douter.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 18 juin 2018, 20:01:47
En la voyant agir de cette manière aussi importune, je décidais de passer à l'offensive. Cela ne sous entendait pas que je détestais me faire claquer le cul, loin de là. Au contraire, j'adorais cela, quand c'était bien fait, évidemment. Et mine de rien, elle savait s'y prendre, la petite. Après tout, elle devait être comme moi, avoir plusieurs siècles sous le capot. Cela aidait pas mal dans de tels moments. L'expérience jouait pas mal, et cette dernière ne pouvait s'acquérir que de deux manières. Avec l'âge, mais aussi avec la pratique. Une débutante ne saurait pas du tout comment le faire de la bonne manière. Il fallait déjà savoir observer, être attentive aux réactions de l'autre, et s'y adapter. Sans adaptation, pas de chance de réussite, même avec de l'expérience et de la pratique. Je la laissais donc me claquer le cul, mais en passant à l'offensive. A chaque fois qu'elle le ferait, mes mouvements du bassin seraient de plus en plus brutaux.

Et c'était ce que je fis. Je mis mes pensées à exécution. Pour chaque claque, mes coups de bassin devenaient de plus en plus puissants, mon bassin tapait tellement contre le sien qu'au final, mes gémissements n'étaient pas assez puissants pour camoufler le bruit de nos bassins. Et ce genre de bruit avait le don de m'exciter au plus haut point. Ce qui amenait à un but unique. Me faire aller de plus en plus vite. Elle avait me claquer le cul, je n'allais pas lâcher le sien pour autant. Je le malaxais tellement qu'il ressemblerait bientôt à de la pâte à pain. Mais si cela la dérangeait, elle me l'aurait fait savoir, d'une manière ou d'une autre, donc je n'avais pas grand chose à craindre.

- Très chère, ne sois pas vulgaire, c'est mal, et je n'ai guère envie de devoir te laver la bouche avec du savon.

J'avais beau essayer de parler d'une façon correcte, mes gémissements trahissaient mon état d'esprit. Je n'allais plus tenir très longtemps, et j'en étais suffisamment consciente, cependant, je n'allais pas aller moins vite pour autant. Une fois à mon régime maximal, il ne me restait que quelques secondes d'endurance, avant de basculer de l'autre côté du miroir. Mais il n'était pas vraiment question de battre des records d'endurance, loin de là. Je pourrais très bien utiliser mes pouvoirs pour ralentir le temps, mais je détestais tricher à ce sujet. Après de très longs gémissements, je venais me taire, venant mordiller la peau de son cou, alors que je m'immobilisais totalement, me laissant fortement aller en elle, avant de pousser un long gémissement de bien-être une fois tout ceci fait. J'étais réglée comme une horloge. Ma poitrine, collée à celle de Bayonetta, venait lentement se soulever et se baisser, alors que je tentais de reprendre un rythme cardiaque stable.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 25 juin 2018, 00:50:57
Bayonetta et Lucie étaient parties ensemble dans un de ces rodéos sexuels dont les sorcières avaient le secret. Quand on mélangeait leur beauté, leur érotisme, à leur perversion naturelle, il fallait s’attendre à des résultats détonants. C’était typiquement le cas ici, où ni Lucie, ni Bayonetta, ne voulaient céder sur l’autre. Il n’y avait aucune raison particulière à ça, il s’agissait juste d’une provocation mutuelle, d’un défi par plaisir. Bayonetta sentit rapidement que Lucie répondait à ses gifles en accélérant le rythme, allant même jusqu’à lui arracher quelques cris quand elle se retirait, puis s’enfonçait d’un coup sec en elle, sa queue s’enfonçant brutalement dans son con, lui arrachant des couinements de plaisir.

« Ooohh... Lu-Lucie, haaa... »

Encore et encore ! Imperturbable, Lucie continua à prendre son amante, faisant longuement soupirer Bayonetta, qui en vint à crisper ses mains sur ses fesses, la laissant faire. Le train était lancé à pleine vitesse, une machine folle qui la pilonnait. Elle sentit les dents de Lucie marquer son cou, imprimant sa chair de son empreinte dentaire, puis la femme poursuivit ses coups de reins, énergique, motivée, intense... Sous un tel élan, que pouvait bien faire Bayonetta ? Pas grand-chose, en réalité ! Elle gémit une nouvelle fois, continuant à englober la verge de Lucie de sa mouille.

Sa partenaire se relâcha enfin, et Bayonetta gémit encore, fermant les yeux, en sentant son amante s’abandonner en elle, balançant la sauce. Un magnifique orgasme qui vint remplir le ventre de la sorcière, qui en resta les yeux clos pendant quelques longues secondes... Avant de les rouvrir brusquement.

Ses jambes se relevèrent, et s’enroulèrent autour des reins de Lucie, puis, d’un coup de reins, Bayonetta inversa les positions. Lucie se retrouva dessous, et Bayonetta, conquérante, dominante, victorieuse, se dressa fièrement au-dessus d’elle, observant de haut sa partenaire, un sourire amusé sur le coin des lèvres.

« Tu ne penses tout de même pas t’en tirer aussi facilement, ma Lucie, hein ? »

Voilà qui, clairement, serait bien mal connaître la sorcière ! Se dressant sur le corps de Lucie, la sorcière se mit à remuer sensuellement sur elle, sentant encore sa tige en elle. Lucie venait de jouir, mais il suffit à Bayonetta d’un peu de magie rose pour la relancer. Elle posa ses doigts sur ses lèvres, et lui souffla un baiser chargé de magie rose, posant ensuite ses doigts sur ses lèvres.

« Là, là, je veux sentir ta queue, ma belle, je veux la sentir grossir et durcir en moi... » soupira-t-elle.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 17 juillet 2018, 23:05:35
Je ricanais en la voyant réagir de la sorte. Il était évident qu'elle n'allait pas en rester là. Il aurait été bien stupide de penser le contraire, et comme je n'étais pas née de la dernière pluie, je savais comment fonctionnait une sorcière, puisque j'en étais moi-même une. De ce fait, j'allais devoir passer une nouvelle fois à table, ce qui ne me dérangeait pas vraiment, en fin de compte. Dire non serait puérile, et je ne fonctionnais pas ainsi. Je ne pouvais pas vraiment aller contre ma véritable nature. Lorsque j'avais faim, j'avais faim. Il n'était évidemment pas question de manger au sens strict du terme. A moins de se tourner vers le cannibalisme, il fallait voir ça comme une sorte d'expression. Et à vrai dire, me nourrir de chair humaine, ce n'était pas quelque chose qui me branchait véritablement. Il y avait bien d'autres choses, bien plus sexy à faire que de s'attarder à une pratique aussi barbare.

- Si tu m'avais dit que tu voulais en rester là, j'aurais personnellement très mal pris cet état de fait. Mais heureusement, ce n'est pas le cas.

En la voyant faire, et en connaissant ce dont une sorcière pouvait être capable, je comptais me laisser faire pour le coup. Je n'allais pas rester active en permanence. De temps à autre, de la passivité, cela ne pouvait apporter que du positif, et je savais de quoi je parlais. Se laisser faire, c'était donner carte blanche à l'autre, afin qu'il puisse faire ce qu'il voulait, sans retenue. Du moins, je voyais les choses de la sorte, ce qui, par moments, pouvait me valoir les foudres de mes consœurs, mais je n'en avais cure. Je faisais ce que bon me semblait, et peu importe si cela ne plaisait pas à grand monde. J'étais libre de choisir la vie que je voulais mener, sans rendre de compte à qui que ce soit. Je me laissais donc totalement faire, la laissant aller et venir sur moi, regardant tout de même ce qu'elle faisait, pour ne pas en perdre une miette. Vu qu'elle comptait remettre le couvert, j'allais faire en sorte de durer bien plus longtemps cette fois.

- J'te laisse aussi ma culotte vu que c'est toi qui pilote ou tu n'en as plus besoin pour le moment?
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le dimanche 22 juillet 2018, 23:10:18
Bayonetta et Lucie étaient parties ensemble dans un délicieux et long ballet, une danse sexuelle qui s’étalait sur la durée. La magie aidant, les deux femmes se promettaient de s’envoyer longuement en l’air, dans la joie et le stupre. Une longue séance à deux qui se poursuivait avec un changement de position, que Lucie accepta. La sorcière lui sourit, Bayonetta réalisant qu’il y avait, malheureusement, bien trop longtemps qu’elle n’avait pas couché avec ses consœurs. Les sorcières s’étaient en même temps fortement raréfiées sur ce monde. Son propre clan avait disparu, mais les autres grands clans et groupes de sorcellerie avaient également succombé au cours des siècles. Alors, oui, Bayonetta était évidemment très heureuse de pouvoir copuler avec Lucie !

« Hmmmm.... Oh, ma chérie, haaaa... »

Les soupirs de la sorcière emplissaient l’air, se mélangeant aux crissements de sa tenue, tandis qu’elle continuait à se dandiner sur place, savourant le corps de sa partenaire. Lucie lui avoua qu’elle aurait été déçue que Bayonetta s’arrête maintenant, et la sorcière sourit, avant de se pencher en avant.

Elle creusa son dos en tombant en avant, relevant ses fesses, et embrassa Lucie sur les lèvres, remuant plus lentement, mais aussi plus profondément, son bassin, sentant au mieux la queue de la femme en elle, une queue recouverte de mouille. La sorcière l’embrassa longuement, mordillant ses lèvres, tirant dessus.

« Ne t’en fais pas pour ça, Lucie, j’ai couché avec des succubes et des incubes, il va en falloir bien plus, hmmm, pour m’épuiser... Même si j’avoue que tu as de sacrés arguments en ta faveur... »

Joueuse, Bayonetta continuait à profiter de Lucie, et se redressa encore, savourant de nouveau le corps parfait de la femme, retournant se déhancher longuement sur elle, appréciant le corps parfait de la femme lascivement étalée devant elle.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le jeudi 02 août 2018, 22:41:31
Je ne me sentais pas du tout outrée par de tels propos, mais je me devais d'au moins faire semblant. De ce fait, je pris une mine particulièrement outrée, et je me mis à regarder ailleurs pendant quelques instants, avant de ricaner franchement. Il fallait vraiment trouver autre chose pour m'outrer. On pouvait parfaitement critiquer mes performances, tant que ces critiques étaient évidemment constructives. Si la critique était gratuite, et non fondée sur un quelconque argument, je pouvais le prendre très mal. Mais généralement, je tombais sur des gens suffisamment bien élevés pour ne pas avoir à entendre de telles choses. La façon que j'avais de ricaner devait lui faire comprendre que ce qu'elle venait de dire ne m'avait absolument pas vexée. De toute manière, si j'étais vexée, je me serais rapidement barré. Si je restais en elle, cela voulait tout dire.

- Moi aussi je me suis déjà tapé des succubes. Heureusement que ces charmantes créatures existent. Comment on ferait sinon, si on a rien sous la main? On a pas toujours une consœur à se mettre sous la dent, malheureusement.

Je trouvais ça parfaitement scandaleux. A mes yeux, faire ce genre de choses, surtout entre consœurs, était quelque chose de totalement naturel, et devrait être acquis partout. Malheureusement, les gens ne pensaient pas toujours comme moi. Je redevenais ensuite quelque peu active. Il ne fallait pas que je passe mon temps à ne rien faire, car même si j'appréciais fortement ce qu'on pouvait me faire, dans mon esprit, j'allais commencer à tourner en rond, et cela allait être très néfaste pour moi. Agrippant plus que fortement son fessier avec mes mains, je le malaxais, mais surtout je l'utilisais comme une sorte d'amplificateur. En le faisant bouger à un certain rythme, je ne faisais qu'amplifier les mouvements de Bayonetta, ce qui avait pour but d'amplifier ce que je ressentais. Et je ne pouvais que m'en mordre les lèvres, tellement je trouvais que cette idée était une bonne idée.

A mes yeux, ce n'était pas un concours d'endurance. Mais il fallait tout de même que je sois performante. C'était pour cela que je m'envoyais régulièrement en l'air avec de nombreuses créatures. Pour augmenter mon endurance, car je n'en étais pas vraiment satisfaite. Plus j'étais endurante, mieux c'était. Pouvoir faire durer les choses était une bonne idée. C'était à la fois bénéfique pour moi mais aussi pour mon partenaire. Instinctivement, je venais resserrer mes jambes autour d'elle, formant une sorte d'étau, qui avait comme effet de modifier l'angle de pénétration, ce qui me tira un profond gémissement. Si je continuais à avoir des idées de génie de ce style, j'allais très rapidement perdre face à elle. Mais au moins, si je perdais, j'allais perdre avec le sourire, puisque de toute évidence, elle était un bon coup. Je détestais faire des classements, mais je ne pouvais pas nier cette évidence.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mercredi 08 août 2018, 17:55:45
C’était autant une séance de plaisir qu’un défi personnel, une lutte entre les deux femmes. Laquelle dompterait l’autre ? Il n’y aurait sûrement aucune gagnante, mais cela n’empêchait pas les deux femmes, à leur manière, de jouer. Toujours couchée sous Lucie, Bayonetta sentit les mains de Lucie se pencher vers l’avant, serrant ses fesses, avant de serrer ses jambes, les enroulant contre elle, dans une posture assez improbable, cherchant par ce biais à l’immobiliser, à restreindre ses mouvements. Bayonetta grogna, sentant sa queue se perdre dans le corps de Lucie, s’enfonçant au plus profond de sa chair. Elle gémit encore, papillonnant des yeux, et posa ses mains sur ses hanches, avant de donner un brusque coup de reins, retournant la femme.

« C’est vrai, les humains se fatiguent si rapidement… Mais ce n’est pas notre cas à nous, hein ? »

Les deux femmes optèrent pour une position plus conventionnelle, Bayonetta s’allongeant de tout son long sur le corps de cette femme, qui lui rappelait de plus en plus sa Jeanne. Lui souriant doucement, la sorcière l’embrassa pleinement sur les lèvres, savourant sa délicieuse bouche. La femme se tortilla encore contre elle, les mains de Lucie continuant à pétrir ses fesses. Soupirant longuement, Bayonetta alla donner à cette séance un tour plus intense, en mordillant la lèvre inférieure de Lucie, frottant son corps sur le sien. Peau et combinaison claquaient et se frottaient mutuellement, provoquant de délicieux crissements.

Bayonetta continuait pendant ce temps à la pénétrer, toujours avec la même ardeur, semblant même gagner en énergie et en vigueur au fur et à mesure que leurs ébats se poursuivaient. Ils s’étalaient évidemment dans la durée, comme on pouvait s’y attendre de la part de sorcières entraînées et endurcies. Le lit, solide et rembourré, couinait malgré tout sous leurs coups de reins. Ceux-ci, intenses, exprimaient l’envie des deux femmes, leur désir, mais aussi une certaine forme de sauvagerie et de bestialité. Typique des sorcières, après tout.

La sorcière déplaça une main, et pinça le sein de Lucie en ce faisant, tirant sur le téton coincé entre ses deux doigts. Son autre main caressa les hanches de la beauté, glissant jusqu’à ses cuisses, les soulevant, facilitant ainsi encore ses mouvements. Sa queue elle-même se mit à grossir et à enfler, arrachant à Bayonetta un long soupir, ses pupilles se dardant au passage d’une délicieuse lueur violette. Elle continuait à la bourrer, gémissant longuement, tout son corps commençant à trembler de désir.

« Oh, Lucie, Lucie, hmmm… Toi et moi, on va s’éclater toute la nuit ! »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le dimanche 26 août 2018, 23:36:54
Je savais très bien qu'elle n'allait pas me laisser tranquille. Mais il s'agissait d'une sorcière. Quelle sorcière, digne de ce nom, laissait tomber sa proie lorsqu'elle pouvait s'en servir? Aucune. J'avais été élevée dans cette optique, même si je n'étais pas une sorcière des plus agressives. Ceci dit, généralement, lorsque je tombais sur un partenaire sexuel qui valait le coup, je ne le laissais pas tomber si facilement. Encore fallait-il tomber sur quelqu'un qui valait le coup. De temps à autre, je tombais parfois sur quelqu'un de profondément incompétent, et lorsque c'était le cas, je ne m'embêtais clairement pas à simuler. La franchise était la meilleure des solutions, même si cette dernière pouvait ne pas faire plaisir. Je détestais mentir aux autres. Pourquoi mentir aux autres si je détestais que l'on me mente? Cela n'avait absolument aucun sens.

Ainsi, je la laissais faire pendant un temps certain. Je savais très bien que je n'allais pas pouvoir gérer plusieurs heures de ce traitement, car au bout d'un moment, il me faudrait faire une pause. Je connaissais certaines sorcières qui pouvaient passer leur temps à faire des galipettes, mais ce n'était pas mon cas. Au bout d'un certain moment, le corps commençait à ne plus suivre, mais fort heureusement, ce n'était pas le cas en ce moment pour moi. Ceci dit, je devenais de plus en plus active par la suite, estimant que cela faisait maintenant bien trop de temps que je ne faisais plus grand chose. Et lorsque je redevenais active, je ne faisais pas semblant. Mes coups de reins devenaient de plus en plus puissants, voire agressifs, mais dans le bon sens du terme. Il était évident que je n'étais pas là pour faire mal, quand bien même certaines personnes adoraient ce genre de pratiques. Même si cette position n'était pas des plus pratiques pour être totalement active, je m'en sortais tout de même pas trop mal, alors que mes mains venaient agripper ses fesses avec fermeté.

- Je ne te promets pas d'avoir la plus grande endurance du monde, mais je pense que tu n'auras pas de quoi te plaindre.

Je savais très bien que je n'allais pas durer la nuit, mais ce n'était pas un incident diplomatique si cela se produisait. Mes mouvements du bassin se faisaient encore de plus en plus puissants, ce qui me tirait de profonds gémissements. Ceci avait pour effet d'amplifier ma prise sur son popotin, sans que je m'en rende compte. Par moments, je faisais des choses sans même m'en rendre compte. Et lorsque l'on me disait que j'avais agi de la sorte, par la suite, je n'y croyais pas vraiment. Je faisais ce que je pouvais, dans la position dans laquelle je me trouvais. Et je m'en sortais plutôt bien, à vrai dire. J'avais encore quelques idées en tête, que j'espérais pouvoir accomplir par la suite.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 27 août 2018, 12:35:49
Ensemble, les deux beautés ténébreuses continuaient à se faire mutuellement l’amour, comme si le temps n’avait pas d’importance, comme si rien ne comptait pour elles… Rien d’autre que le sexe, le sexe pur, brut, bien que gainé de latex, de cuir, et de magie. Lucie continuait à la pénétrer, et, ensemble, elles s’unissaient, ne formant plus qu’une, un seul et même corps, un corps qui se frottait, qui se caressait, deux êtres en osmose remuant dans la plus parfaite des harmonies au sein d’un cocon délicieux de magie rose et de sensualité.
 
Lucie se retrouva sur elle, et elles s’embrassèrent encore, Bayonetta serrant d’une main l’onctueux cul de son amante, sa langue allant jouer avec la sienne. Leur sueur était aspirée par leur combinaison mutuelle, et le contact de ces dernières, les bruits de frottement et de crissement… Ha, tout ça avait de quoi rendre Bayonetta folle ! La sorcière gémissait encore, ne comptant plus le temps qui filait, les secondes s’égrenant, les minutes défilant à la vitesse de secondes. Le seul indicateur temporel, dans cette bulle, c’était les coups de reins de son amante.
 
« Lu-Lucie, haaaa… »
 
Que pouvait-elle faire de plus que de gémir son nom, de l’appeler ? Bayonetta banda alors ses muscles, et serra ses jambes autour de ses hanches, retournant embrasser, et même mordre, les lèvres de la sorcière.
 
« Ne t’inquiète pas, Lucie, contente-moi de me prendre, hmmm… !! »
 
À son corps défendant, Bayonetta avait de multiples connaissances en Enfer, y compris des succubes. Elle avait donc une certaine expérience en la matière, qui induisait une bonne endurance sexuelle. Autrement dit, avec elle, Lucie n’était pas au bout de ses surprises, et ce même si la sorcière voyait bien que Lucie se démenait, et faisait tout ce qui était en son pouvoir pour tenir, et pour offrir à son amante une expérience savoureuse… Ce qui était d’ailleurs le cas ! Bayonetta appréciait pleinement ce qu’elle vivait en ce moment. L’expérience était extrêmement jouissive, terriblement agréable, et elle n’hésitait pas à soutenir Lucie.
 
De fait, chacun des baisers de Bayonetta était chargé en magie rose, et elle continua à danser avec elle, la retournant, s’empalant de nouveau sur son sexe, venant à hurler, tandis que, plus le plaisir croissait, et plus sa combinaison se diluait, s’évaporant, disparaissant pour révéler sa magnifique peau. Toutefois, la combinaison de la sorcière ne se contentait pas de disparaître, elle se transformait, formant des nuages de vapeur qui formèrent des liens, tournoyant autour des deux femmes, formant peu à peu des tentacules, des bouches rosâtres se formant à leur extrémité.
 
Juchée sur Lucie, Bayonetta prenait les commandes, et envoya deux tentacules noirs se poser sur les seins de la sorcière, pompant ses tétons, les tentacules se mettant à les sucer frénétiquement.
 
« Ma chérie, tu n’as pas idée, hmmm… Des délices que je te réserve… »
 
La jeune Lucie allait vite comprendre qu’une séance de sexe avec Bayonetta pouvait être encore plus éprouvante qu’une armée d’ectoplasmes et de morts-vivants à affronter dans un cimetière japonais ancestral !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le dimanche 09 septembre 2018, 16:22:20
Je n'avais plus qu'un objectif en tête désormais. Tenir le plus longtemps possible, ce qui allait être un peu difficile étant donné le mal de chien que j'avais à résister à ses assauts. Et quand je pensais qu'elle allait devenir bien plus raisonnable, elle me surprenait encore. Ce qui était, je devais l'avouer, plutôt positif venant d'elle. Car si je commençais à tourner dans une routine au sein d'un même et unique acte sexuel, je n'allais pas m'en sortir. Je détestais par dessus tout la routine. Car je considérais que cette dernière était on ne peut plus toxique et n'était pas du tout propice à l'inspiration et aux nouvelles choses, ce qui, bien entendu, durant un acte sexuel, était fondamental à mes yeux. Je résistais donc, ce qui transparaissait à travers mes gémissements, qui devenaient de plus en plus rauques et espacés, comme pour marquer le fait que je luttais intérieurement pour ne pas flancher trop vite.

Maintenant, des tentacules. Je souriais en coin, car clairement, je ne m'attendais pas vraiment à quelque chose comme ça. Mais ce n'était pas dérangeant, car tout ce qui sortait de l'ordinaire pouvait être intéressant, surtout si bien utilisé. Je n'avais donc pas la moindre objection envers tout ceci. Et même si j'en avais une, je ne l'exprimerais pas, car j'étais très ouverte d'esprit et ouverte à bien des pratiques, bien plus que le commun des mortels. Je me laissais donc totalement faire, en frissonnant bien entendu, alors que mes gémissements étaient encore plus amplifiés. J'avais la vague impression qu'elle voulait littéralement me faire basculer, ce qui était quelque peu transparent dans ses propos, du moins à mes yeux. Je faisais ce que je pouvais pour garder de puissants coups de reins, dans le même rythme à chaque fois. Ce qui n'était pas chose aisée, vu le traitement qu'elle me réservait.

- Oh, je sens que tu es quelqu'un de très créatif et d'inventif. Et j'aime ça.

Je ne pouvais pas mentir à ce sujet. J'avais un état d'esprit très simple. Si je n'aimais pas quelque chose, je mettais fin à cette dernière immédiatement. Mais si je continuais, cela voulait tout dire. Je ne m'amusais pas à simuler ou d'autres conneries de ce genre. J'avais même horreur des personnes s'adonnant à ce genre de pratiques. Ce ne serait donc pas demain la veille que je m'adonnerais à ce genre de choses. J'avais tout de même hâte de voir la suite, alors que je creusais mes reins afin d'avoir une plus grande amplitude dans mes mouvements.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le dimanche 09 septembre 2018, 21:08:02
Bayonetta sourit doucement, une lueur malicieuse dans les yeux. Elle juchait Lucie, dressée sur elle, tandis que les tentacules se matérialisaient autour de son corps. Lucie la complimentait sur cette initiative, ce qui n’avait pu que la faire sourire. Avait-elle sérieusement cru que la sorcière se contenterait de se faire passivement baiser pendant des heures ? Le sexe entre utilisatrices de la magie rose se montrait long, intensif, énergique, et, quand la magie vous aidait, il fallait effectivement faire parler votre imagination... Ce que Bayonetta s’efforçait de faire avec un indéniable talent. Elle remua encore un peu sur elle, tandis que les seins de Lucie faisaient l’objet des attentions des tentacules de la femme. De belles bouches s’ouvraient, laissant des langues s’enrouler sur ses seins, tandis que des dizaines d’autres, plus petites, triangulaires, léchaient ses seins à plusieurs reprises.

La sorcière se pencha alors en avant, et approcha son visage de celui de Lucie, venant l’embrasser à nouveau.

« Tu n’as encore rien vu, ma belle... Rien du tout ! »

Bayonetta lui sourit, et retourna l’embrasser, mordillant sa lèvre inférieure, avant de fourrer sa langue dans sa bouche. Elle frottait son corps contre le sien, sa combinaison moulante crissant contre la sienne. La verge de Lucie restait toujours plantée en elle, un délicieux morceau, qui faisait encore remuer Bayonetta. La femme se redressa de nouveau, et gémit de plaisir, mouillant le long de sa queue, et se pinça les lèvres. Elle gémit une nouvelle fois, fermant les yeux, et laissa passer plusieurs minutes ainsi.

L’orgasme ne venait pas facilement pour une sorcière, elle faisait durer le plaisir volontairement. Bayonetta s’écarta alors, souriant à la femme, tandis que d’autres tentacules avaient pointé dans son dos. Elle se mit à quatre pattes à côté de Lucie, venant prendre une nouvelle position, plus classique, mais toujours aussi bonne : celle de la levrette.

« Allez, Lucie... Baise-moi bien fort, ma chérie ! »

Bayonetta avait déjà couché avec de solides démons musclés, des êtres monstrueux faisant plus de deux mètres de haut. Des vrais taureaux qui la défonçaient avec hargne. Dans ces conditions, elle ne risquait nullement de craindre sa consœur magique. Et, tandis que Lucie s’affairait, les tentacules de Bayonetta, formant comme de longues queues noires, vinrent fouetter le cul de la femme, comme pour la motiver à la prendre plus fort, tandis qu’un autre tentacule, de forme phallique, s’approcha du fondement de la femme. Avant de se glisser en elle, il libéra une série de petites lignes, à peine plus épaisses que des doigts, pour dilater la porte arrière de Lucie, afin de pouvoir ensuite la sodomiser bien brutalement.

Comme Bayonetta l’avait dit, leur séance de sexe prenait des allures clairement plus magique !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 12 septembre 2018, 21:59:59
Je n'avais pas la meilleure endurance physique au monde. C'était un fait avéré. Mais, contrairement à certaines futas qui n'avaient pas une très grande endurance, et qui devaient espacer leurs rapports sexuels afin de recharger, ce n'était pas mon cas. Je pouvais très bien, si mon endurance le permettait, enchaîner les rapports avant de tomber à court. Et je savais combien de fois je pouvais m'envoyer en l'air d'affilé avant de tomber en panne sèche. Un nombre assez considérable par rapport à un être humain normal. Toutefois, je savais qu'ici, il ne fallait pas que je m'attende à quelque chose d'habituel. Je n'avais pas pour habitude de copuler avec quelqu'un utilisant des tentacules durant l'acte sexuel, mais je ne trouvais pas cela dérangeant. Cela ajoutait même du piment à mes yeux, ce qui était hautement profitable, non seulement pour moi, mais aussi pour elle. Car il n'y avait rien de plus horrible que la routine.

A la suite du changement du changement de position, je pouvais souffler un petit peu avant de reprendre de plus belle. Et pour le coup, je n'allais pas me priver. Dans cette position, je pouvais enfin donner tout ce que j'avais, sauf si bien sûr elle trouvait un moyen de me faire flancher. Pendant quelques instants, je me retrouvais donc à donner les coups de reins les plus puissants dont je pouvais être capable, ce qui donnait un résultat sonore des plus obscènes, vu avec quelle puissance mon bassin claquait contre le sien. Mais quelque chose changea par la suite. J'avais beau disposer des deux organes génitaux au complet, je préférais largement le sexe anal que les pénétrations vaginales. Et je ne savais pas si elle avait lu dans mes pensées ou non, mais le simple fait qu'elle prenne cette initiative était réconfortante. Et je n'avais pas eu besoin de demander quoi que ce soit.

Ainsi, dans cette position, je commençais à onduler du bassin entre chaque mouvement de vas-et-viens que je faisais. Pour amplifier tout ceci. Elle n'avait pas besoin d'une phrase pour comprendre qu'elle venait de faire le bon choix. Mes gémissements suffisaient, puisque ces derniers étaient bien plus puissants et sonores qu'auparavant. Je me demandais même pourquoi elle n'avait pas eu cette idée plus tôt. Mais je n'avais pas vraiment de quoi me plaindre, puisque j'étais servie. J'avais bien eu un moment pour souffler en changeant de position, mais comme toute l'excitation n'étant pas retombée durant cette courte, très courte période, je ne pouvais que jouir en elle, en poussant un gémissement assez long, et en calmant quelque peu mes mouvements du bassin... Avant de repartir de plus belle, sans demander mon reste. J'allais pouvoir faire ça encore quelques fois avant de tomber raide. Du moins, c'était comme ça que j'étais bâtie physiologiquement.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 17 septembre 2018, 00:57:31
Lucie et Bayonetta étaient unies l’une à l’autre. La sorcière rouge pilonnait désormais la chatte de Bayonetta par l’arrière, dans une position clairement plus dominatrice. Elle avait ici bien plus de liberté, et ne tarda pas à en profiter, optant pour des mouvements profonds et intenses. Une redoutable et exquise levrette, Lucie accélérant progressivement le rythme, se donnant à fond. C’était exactement ce que Bayonetta voulait, et, pendant ce temps, sa tenue continuait à se dissoudre, à se fondre dans de longues vapeurs sombres qui formaient ensuite des tentacules, plus ou moins gros, et qui tournoyaient autour des deux femmes, les enveloppant dans un cocon de magie et d’érotisme.

« Ohhh.. Lucie, haaa... !! »

Les gémissements et les soupirs de la sorcière emplissaient l’air, tandis que Lucie multipliait ses coups de reins. Cette sensation était vraiment délicieuse ! Cette queue qui la pénétrait longuement, qui la faisait hurler, encore et encore... Un plaisir infini et exquis, continuel, aussi intense que pouvait l’être la grosseur de ce membre, l’épaisseur de son phallus... Tout ça excitait fortement Bayonetta, qui continuait à en soupirer, à en saliver.

Toutefois, elle ne comptait pas laisser Lucie prendre ses aises sans réagir, et, tandis que sa partenaire se laissait aller, le tentacule phallique qui s’était glissé dans le dos de Lucie se rapprocha encore, jusqu’à caresser sa croupe. La sorcière se pinça les lèvres en forçant le passage, car, à sa manière, elle avait un certain contrôle sur les tentacules, qui étaient une excroissance de sa combinaison, et donc entretenaient avec elle une sorte de relation symbiotique.

« Allez, ma chérie... Hmmm... À toi aussi... À toi aussi d’hurler ! »

Le tentacule phallique avait dégagé l’accès au fondement de Lucie, libérant ensuite de petits filins noirs qui écartèrent ses fesses, permettant ainsi d’avoir une vue bien précise sur sa cible rosée...

...Puis s’enfonça alors en elle !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le vendredi 21 septembre 2018, 17:32:53
Ainsi, dans cette position, je pouvais enfin aller beaucoup plus vite. Ce qui était un plus non négligeable. De ce fait, mes mouvements du bassin se faisaient de plus en plus puissants, bien évidemment, tout comme mes gémissements. Mais au moins, je contrôlais ce que je faisais. J'en profitais ainsi pour agripper de manière effrontée sa poitrine, la tirant quelque peu vers l'arrière, pour ainsi faire en sorte qu'elle cambre ses reins, et de ce fait, glisser plus profondément en elle. Modulant l'amplitude de mes mouvements à la limite du supportable pour moi, je continuais à la pilonner sans me poser de questions. Toutefois, je savais au plus profond de moi-même que j'allais tout de même avoir besoin d'une pause à un moment ou à un autre, car je ne pouvais tout simplement pas tenir indéfiniment. Elle devait sûrement le sentir, si elle y faisait un peu attention. Mais pour le moment, j'étais tout de même capable de continuer pendant un temps certain.

- Tu penses... que j'allais passer mon temps... à simplement gémir? C'est mal me connaître, très chère.

En la sentant faire, je ne pus m'empêcher de couiner de façon très sonore. Mais un couinement plus que positif. Dans cette position, j'alternais coups de reins et ondulations, afin d'amplifier ses propres mouvements. Voilà qui était une très bonne initiative. Je préférais largement les pénétrations anales aux pénétrations vaginales, même si ces dernières ne me dérangeaient pas du tout. Mais après tout, il était normal d'avoir une préférence. Si ce n'était pas le cas, je devrais me poser des questions. Mes gémissements devenaient de plus en plus puissants, jusqu'à même devenir de petits cris. Si elle voulait me faire flancher, j'allais devoir me montrer plus intelligente, et adopter des mouvements de triche pour durer plus longtemps. Mais elle s'en apercevrait très vite, et j'étais persuadée qu'elle agirait de ce fait en conséquence. Mes mains agrippant toujours plus sa poitrine, je faisais en sorte que mes mouvements du bassin soient encore plus puissants, ce qui créait un claquement des plus sonores, ayant même une dimension obscène.

Je faisais ce que je pouvais pour ne pas flancher, tout en allant toujours plus vite. Un véritable dilemme. Mais je ne devais pas montrer le moindre signe de faiblesse, par pure fierté personnelle, même si ma voix partait très haut, à chaque fois que mon bassin claquait contre le sien.

- J'obtiendrais... vengeance... tu le sais ça?
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 24 septembre 2018, 08:40:55
Bayonetta se faisait donc prendre par Lucie. Cette femme y allait sans coup férir, avec ardeur, et ses mains se posèrent sur ses seins. Byaonetta gémit de plus belle quand les doigts de Lucie pincèrent ses tétons, soulevant  son corps. Elle se laissa porter, et sa main fila vers l’arrière, venant s’agripper à la nuque de Lucie, et Bayonetta se mit à gémir longuement. Son corps se blottit contre le sien, redressée. La sorcière optait pour une position acrobatique, mais, comme elle l’avait déjà rappelé à Lucie, le sexe intense ne la dérangeait nullement. Elle en avait même plutôt l’habitude,  à force de coucher avec de puissants démons. Les incubes et les succubes formaient des partenaires redoutables, et, en compagnie de Lucie, Bayonetta retrouvait tout cela. Cette fougue, cette intensité, cette énergie...

La sorcière continuait à gémir longuement, sentant les coups de reins se multiplier en elle. Lucie continuait à la prendre, et Bayonetta lui rendait la pareille, son tentacule continuant à la sodomiser. D’autres tentacules se déplaçaient également, s’enroulant autour des cuisses et du ventre de Lucie. Elle serrait les tentacules sur son corps, et Bayonetta continuait à gémir longuement, poussant des cris de plaisir.

« Ooohhhh... Bon sang, haaaa... »

Le membre turgescent de Lucie lui procurait un bien fou, et de son côté, Lucie revint la narguer, assurant qu’elle allait se venger... Difficile de dire, toutefois, de quoi elle souhaitait réellement se venger, puisqu’elle était en ce moment bien occupée à bourrer la femme. Lucie avait donc déjà, techniquement parlant, sa vengeance. En tout cas, Bayonetta continuait à hurler de plaisir, prenant clairement son pied à se faire baiser ainsi. C’était bon, c’était même très bon, une sensation jouissive et délectable qui s’emparait d’elle en profondeur !

« Ouiii, hummm... Encore, haaaa... En-Encore, hmmm... »

À ce rythme, Bayonetta sentait qu’elle n’allait pas tarder à jouir. Elle mouillait de plus en plus, et son corps était en chaleur, nerveux, frénétique... Sur le point de se lâcher, de s’abandonner au plaisir suprême !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le samedi 13 octobre 2018, 16:50:35
Je trouvais que Bayonetta avait eu une très bonne idée en se redressant. J'aimais beaucoup ce genre de choses. C'était le genre de choses qui apportait un petit peu de piment dans une activité où l'on prenait parfois ses aises, et qui pouvait amener un peu de routine. Après, rentrer dans une routine en s'envoyant en l'air pour la première fois avec une personne, cela ne me ressemblait pas du tout. Et à vrai dire, cela restait très peu crédible à mes yeux. La routine s'installait au long cours, pas aussi rapidement. Pour faire bonne figure, j'augmentais drastiquement la vitesse et la puissance de mes mouvements de vas-et-viens, du moins autant que cette position me le permettait. J'en venais même à la plaquer contre moi, en surélevant son bassin, et surtout, en agrippant fermement son fessier entre mes mains. Mes gémissements étaient donc amplifiés en conséquence, d'autant plus que le simple fait de sentir ses tentacules me sodomiser de la sorte me faisait le plus grand bien.

Je luttais aussi intérieurement pour ne pas jouir une nouvelle fois aussi rapidement. Je savais très bien que je n'étais plus vraiment en position de force, et qu'il fallait que je m'adapte. Mais j'allais tenter de faire ce que je pouvais pour ne pas perdre la face. Je n'allais donc pas à ma vitesse de croisière, ce qui me permettait de tenir encore un peu plus longtemps. Je ne savais pas si j'allais pouvoir être en synchronisation avec elle, mais au fond de moi, ce n'était pas ce qui me préoccupait le plus. Je me demandais surtout si j'allais pouvoir faire ce que je voulais faire par la suite. Et je n'allais pas le dire, car sinon, ma vengeance ne serait pas complète. Instinctivement, pour étouffer quelque peu mes gémissements, je venais l'embrasser à pleine bouche, jouant avec sa langue, sans me poser la moindre question. Lorsque je me sentais bien, sexuellement parlant avec une personne, je réagissais toujours de la sorte.

Il ne me restait plus que quelques instants avant de jouir à nouveau. Je pouvais le sentir, et je faisais une fois de plus ce que je faisais pour tenir le coup, ce qui n'était pas chose simple, surtout avec une sorcière comme elle empalée sur moi.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 22 octobre 2018, 00:58:35
Depuis combien de temps est-ce que les deux sorcières avaient entrepris cette danse ? Le temps en lui-même n’avait plus d’emprise sur elles. Elles dansaient ensemble, et Lucie continuait à la pénétrer, en étant elle-même pénétrée. Et, visiblement, en jouant avec son fondement, Bayonetta avait trouvé un point faible, une position qu’elle exploitait sans vergogne, son tentacule phallique s’enfonçant dans son fessier, remuant sur place, vibrant même, telle une sorte de gros vibromasseur. Bayonetta pouvait toutefois la comprendre, car elle-même était une grande sodomite, une femme qui adorait les coups dans le cul. Elle adorait sentir cette douleur venir lui déchirer les entrailles, la faire hurler à s’en casser la voix. Bayonetta était en effet un peu masochiste sur les bords... Voire beaucoup, selon le contexte. En tout cas, les deux femmes prenaient leur pied, et c’était sans doute l’image qu’il fallait retenir.

« Lu-Lucie, haaaa... »

En sueur, Bayonetta dérivait, glissait lentement, s’approchant délicieusement du point de libération, de l’orgasme. Une situation qui n’échappa nullement à Lucie. Elle-même avait un visage qui irradiait de plaisir. Un magnifique visage en sueur, aux joues rougies par l’effort, qui transpirait du plaisir intense que la femme ressentait. Mais, dans un ultime élan de fierté, Lucie se refusa à gémir sous les oreilles de Bayonetta, et préféra l’embrasser. Celle-ci fondit sous ses lèvres, et posa une main sur les cheveux de Lucie, l’autre allant serrer ses fesses, malaxant son postérieur. Ses doigts se crispèrent sur sa chair, et le corps de Bayonetta continua faiblement à remuer, accompagnant les coups de reins de sa partenaire.

Celle-ci continua encore à la prendre, et ce fut là, comme ça, dans cette position, que Bayonetta ferma les yeux. Elle les ferma pendant quelques secondes, et sentit son corps atteindre le point culminant. Ses muscles se crispèrent, puis se relâchèrent ensuite... Et un long soupir s’échappa de ses lèvres, tandis qu’un magnifique et foudroyant orgasme venait la traverser.

« Haaaaaaaaaaaannn... !! »

Bayonetta jouit de plaisir, un superbe orgasme, qui la laissa pantoise, dans la stratosphère, indéniablement heureuse, tout son corps semblant frémir sous ce bonheur immense et délicieux.

« Oooh, Lucie... »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le lundi 22 octobre 2018, 19:04:12
Je n'allais tout de même pas m'avouer vaincue aussi facilement. Il faut dire que j'avais une certaine dose de fierté, et que parfois, cette fierté prenait le dessus, sans que je ne la contrôle vraiment. Dans ces moments-là, il ne fallait pas que je puisse montrer quelque élan de faiblesse que ce soit. J'allais donc devoir tenir le plus longtemps possible en sachant que tout ceci était peine perdue, en sachant qu'elle allait jouer avec moi le plus longtemps possible, jusqu'à me faire flancher. Les sorcières agissaient toujours de cette manière, et c'était la raison pour laquelle j'appréciais tout particulièrement mes consœurs au lit. Alors que je sentais que je commençais tout doucement à basculer, mes ongles se plantaient légèrement dans son fessier, sans non plus y aller comme la dernière des bourrines. Je devais juste tenter de me contrôler durant quelques instants. Ma langue jouant avec la sienne étouffait mes gémissements, mais certains arrivaient tout de même à passer la barrière de ma gorge.

Il fallait avouer que le tentacule qui était en train de labourer mon postérieur n'aidait pas vraiment pour garder mon calme. Mais au fond de moi, je savais qu'il était nécessaire que j'arrête de lutter, ce que je fis finalement, laissant de côté ma fierté. Car il fallait savoir abandonner au bout d'un moment. Toutefois, mon timing était plus bon, puisque je décidais de lâcher prise au moment même où ma consœur montrait ses limites. Je donnais par conséquent mes derniers grands coups de bassin, mes gémissements s'amplifiant donc instantanément, jusqu'au coup final. La décharge qui se produisit en moi fut si violente que je me cambrais à l'extrême, au point de venir planter de manière plus radicale mes ongles dans ses fesses, poussant un très long gémissement d'aise. Bien évidemment, je ne pouvais que me vider en elle, de manière bien moins quantitative que la première fois, cela valait de soi.

Je venais ensuite m'écrouler sur sa poitrine, jouant doucement avec ses tétons comme la dernière des gamines, reprenant quelque peu ma respiration. Il fallait que je reprenne ma respiration, et que je me calme un peu.

- Voilà pourquoi.... J'aime me faire mes consœurs, c'est toujours.... plus mouvementé qu'avec les autres.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 29 octobre 2018, 01:10:13
Les deux femmes continuaient à faire l’amour tendrement... Et surtout passionnément. Lucie la prenait de plus en plus fort, approchant, comme Bayonetta, du point de rupture... Ce qui amena finalement la sorcière à jouir. Bayonetta gémit en sentant le foutre de Lucie jaillir en elle, venant la remplir joyeusement. Se tortillant sur place, Lucie s’abandonna copieusement en elle, balançant des filaments de foutre.

« Haaaann... !! »

Bayonetta se pinça doucement les lèvres en laissant la femme se répandre en elle. Lucie se calma ensuite progressivement, et le tentacule phallique remuant dans son fondement se retira à son tour. Sa partenaire s’affaissa doucement contre elle, et Bayonetta caressa doucement sa chevelure, avant d’aller l’embrasser en retour, quand Lucie indiqua que c’était pour ça qu’elle préférait coucher avec des sorcières, plutôt qu’avec de simples amantes.

« Je ne peux pas nier ça, ma belle... Les humains se fatiguent malheureusement bien trop vite, ils n’ont pas notre expérience, ni notre endurance. »

Ni même leur maîtrise de la magie, qui était en pareille matière une alliée indispensable. Se montrant toujours affectueuse, Bayonetta caressa doucement le visage de sa partenaire, avant de préciser :

« Je t’inviterai peut-être à un sabbat... Les incubes et les succubes sont aussi des amants... Particulièrement exquis ! »

Bayonetta avait après tout le sens de la confraternité, et Lucie était une agréable amante, très belle. Bayonetta n’en avait pas encore terminé avec elle, que ce soit ce soir, ou plus tard... Car elle n’était pas du tout contre l’idée de revoir à terme la belle Lucie !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 30 octobre 2018, 22:06:35
Son hypothétique invitation sonnait bien à mes oreilles. J'avais l'habitude des sabbats, puisque j'étais une sorcière au sang pur. Et à vrai dire, faire un sabbat avec une consœur de son calibre, voilà une idée qui me plaisait beaucoup. J'en venais à la conclusion que ma prestation ne l'avait pas laissé indifférente. Ce qui était une bonne chose. Je pouvais en être assez fière au fond de moi. Je restais affectueuse, car j'agissais toujours de la sorte avec quelqu'un que je considérais comme un bon coup. J'étais affectueuse de manière générale avec quelqu'un que j'estimais, peu importe comment. Je devais lui montrer que ce genre d'invitations me plaisait, et j'avais déjà les mots pour cela.

- J'aime les sabbats de manière générale, très chère, mais j'avoue qu'avec une consœur de ton calibre et surtout avec de tels invités, je ne saurais dire non à un telle invitation. Si l'idée te traverse l'esprit un de ces jours, compte sur moi pour te répondre de manière positive. Je ne saurais répondre négativement à tout ceci.

Me retirant pour souffler quelque peu, je me relevais afin d'aller chercher mon paquet de cigarettes, restant dans une des rares poches de ma combinaison. M'allumant une cigarette, je le posais sur la table de nuit, lui signifiant qu'elle pouvait piocher dedans si elle en ressentait l'envie. Retombant sur le dos sur le lit, je faisais des ronds de fumée, alors qu'un fort goût de menthe m'envahissait la bouche. Je m'amusais avec quelque chose qui n'était pas fait pour cela, et qui paradoxalement amenait plus vers la terre que vers le ciel. Mais ma longévité parlait pour moi. Je savais que j'étais accro à tout ce merdier, mais je faisais avec, et au fond, si je devais m'en passer, cela ne se passerait pas bien du tout. Je soupirais de bien être, étendue dans le lit, complètement nue, avec une semi vigueur visible.

- Laisses moi quelques instants et on fait ce que tu veux ensuite. Je ne dois pas avoir la même endurance que toi, mais je n'ai pas non plus à rougir. Du moins, c'est ce que j'ai pu comprendre avec l'air de quelques succubes par le passé. Mais j'ai encore des idées avec toi, si tu m'en laisses l'occasion bien évidemment.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 05 novembre 2018, 00:37:30
Bayonetta sourit doucement quand Lucie s’écarta d’elle. La sorcière resta couchée au milieu du lit, savourant encore l’odeur de la femme sur son lit. Une délicieuse odeur, tandis que le lit abordait encore une douce chaleur. La jeune femme aimait beaucoup ce contact. Elle aimait beaucoup ce cocon de chaleur, cette sainte douceur, et elle se redressa finalement. Son regard observa le corps de Lucie, sa fine silhouette lui tournant le dos, la fonde arrondie et athlétique de ses fesses. La sorcière s’empara d’une cigarette. Bayonetta sourit alors, et s’extirpa à son tour du lit. Toute nue également, elle claqua des doigts, et le feu commençant à mourir dans la cheminée de la chambre s’illumina brusquement. Enzo avait vraiment un superbe manoir. Ce n’était pas un saint homme. Il trempait dans des activités illégales assez nombreuses, mais Enzo restait un homme de confiance, disposant d’un certain code de l’honneur. Un mafiosi à l’ancienne, attaché aux traditions et aux rites magiques. Il formait pour Bayonetta un bon allié quand elle avait besoin d’argent, les rares fois où elle en avait besoin...

Pour l’heure, Lucie souhaitait encore poursuivre cette soirée. Bayonetta hocha doucement la tête en s’approchant de la fenêtre. Dehors, la propriété d’Enzo s’étalait joyeusement, avec un labyrinthe végétal, et de très grands jardins. Au loin, on pouvait apercevoir les lumières de Cape May, et la mer était visible depuis une autre partie du manoir. Bayonetta se retourna vers Lucie, en souriant encore. Des ombres noires voletaient déjà autour d’elle, et la combinaison de Bayonetta réapparut ensuite, confirmant le caractère magique de sa tenue. Elle s’assit sur un fauteuil, à côté de Lucie, et croisa les jambes, tout en récupérant dans sa main une bouteille de vin.

« Enzo est un hôte un peu fatigant, mais il a d’excellents goûts en matière de vins. Ses racines européennes, je suppose... Vu ton look, tu dois plutôt être vin rouge, non ? »

Elle avait récupéré de sa cave une excellente bouteille. Ce n’était pas du Petrus, mais il s’agissait tout de même d’un vin émanant d’un domaine très connu. Elle remplit un verre, et avala quelques gorgées, ayant généré un autre verre pour Lucie, si celle-ci préférait le vin au tabac. Bayonetta, de son côté, fit ensuite doucement tournoyer entre ses doigts le verre, perdue dans ses pensées, puis reporta son attention sur Lucie.

« Alors... Je suis tout à fait disposée à laisser tes idées s’exprimer. Tout ce que j’espère, ma chère, glissa-t-elle en français, c’est que ce soit bien pervers... »
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mardi 06 novembre 2018, 18:40:49
Mine de rien, je devais avouer que cette demeure était bien plus cossue que la mienne. je n'étais pas si riche que ça certes, mais j'avais tout de même un bon toit au dessus de la tête, et je n'en étais pas peu fière. Je ne faisais sans doute pas le poids, et pour ma fierté personnelle, je n'allais pas me lancer dans une sorte de comparaison, cela n'aurait absolument aucun sens. Je restais pour le moment couchée sur le dos, à faire des petits ronds de fumée. Pour quelqu'un voulant reprendre son souffle, c'était plutôt contradictoire. Mais j'assumais totalement ce fait, et mon attention fut quelque peu captivée par sa proposition. Je n'avais aucune raison de ne pas accepter en fin de compte. Je n'avais pas de réelle préférence en terme de vins, mon attention étant plutôt tournée vers d'autres alcools, mais il était clair que je ne supportais pas le vin blanc, sans que je ne sache réellement pourquoi.

- Disons que c'est le seul type de vin que je peux boire, en effet. Les autres, sans que je ne sache vraiment trop pourquoi, me sortent par les yeux.

J'en prenais donc un verre, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. Et pour le coup, je fus plutôt surprise. Je n'avais pas une immense affinité avec le vin, mais pour le coup, c'était plutôt bon. Je n'allais pas boire ça comme une rustre, cul sec. Il n'y avait qu'avec l'absinthe que j'agissais ainsi, ayant pris l'habitude de la boire de cette manière. Ce qu'il ne fallait surtout pas faire, surtout si elle était mal diluée. Il me fallut quatre ou cinq gorgées avant de finir ce verre, car de toute évidence, je n'avais pas envie de passer pour une personne malpolie ou que sais-je encore. Ce qu'elle me dit par la suite me fit sourire. Je n'avais qu'une très mauvaise compréhension du Français, au grand mot je ne connaissais qu'une dizaine de mots. Et bien évidemment, ces mots ne servaient pas du tout à faire une phrase complète et correcte. Je ne compris donc que le dernier mot, ce qui suffisait amplement.

- Disons que j'ai pas mal d'idées en tête de ce genre.

Idées que je comptais bien évidemment explorer. Mais chaque chose en son temps. Je posais donc mon verre vide sur la table de nuit, avant de revenir m'écrouler sur le lit quelques instants, pas plus de 10 secondes. Le reste allait suivre, j'allais mettre chaque idée dans ma tête dans une suite logique. Car je comptais mettre à profit mon imagination. Et pour le moment, cette dernière me criait de faire quelque chose ô combien original. Elle venait de se rhabiller, et j'étais nue, mais cela ne posait aucun problème. J'allais m'occuper de tout ceci avec les dents. Prenant l'anneau de sa zipette entre mes dents, je le faisais glisser vers le bas, d'une façon terriblement lente. Je mis donc de longues secondes avant d'avoir ouvert totalement cette fermeture. Me mettant ensuite contre elle, mes jambes autour de son corps, je venais lui mordiller les lèvres en ricanant.

- Petite tricheuse.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le mardi 13 novembre 2018, 01:18:15
C’était une pause culinaire, gustative. Du sexe et de l’alcool, voilà un mélange qui fonctionnait très bien. Bayonetta avait remis sans difficulté sa combinaison, celle-ci étant après tout un vêtement magique, et savoura à petites gorgées ce délicieux vin. Hmm ! Sans doute devrait-elle, à l’occasion, féliciter Enzo pour sa cave à vins, même s’il risquait surtout de paniquer en apprenant que Bayonetta avait amené dans son manoir une autre sorcière, et qu’elles avaient siphonné l’une de ses bouteilles. Pour Bayonetta, il était en tout cas important d’avoir des appuis dans le monde des humains. Elle avait aussi ses propres contacts chez les démons, car elle naviguait régulièrement entre les deux mondes. La sorcière vit ensuite Lucie revenir sur le lit, et déposa le verre sur la table, puis la rejoignit à son tour.

« Montre-moi, Lucie… »

Et sa consœur lui montra. Elle se redressa doucement, et posa son visage entre ses seins, venant serrer entre ses dents la petite boucle ronde de la fermeture Éclair. Bayonetta avait fait exprès de remonter la fermeture jusqu’à son sommet, dissimulant également une partie de ses seins, même si, concrètement, la combinaison mettait plutôt bien en valeur sa superbe poitrine. Elle soupira donc légèrement à ce contact, et sa main s’appuya sur les cheveux de Lucie, sans trop serrer, afin que cette dernière puisse continuer à tirer sur la fermeture. Sa combinaison s’ouvrit ainsi progressivement, se dévoilant au fur et à mesure que Lucie descendait vers le sol.

Elle la fit ainsi descendre jusqu’à hauteur du bas-ventre, la fermeture s’arrêtant là. Bayonetta sourit encore, mais il en faudrait plus pour la déshabiller, vu la complexité de sa combinaison. Elle se redressa toutefois ensuite, juste à temps pour sentir Lucie se blottir contre elle, serrant ses jambes autour de son bassin. Les mains de Bayonetta se posèrent sur les cuisses de Lucie, en soutien, et elle répondit volontiers à son baiser, plaquant ses lèvres contre les siennes.

« Je ne vois pas en quoi je triche, Lucie… Ni même en quoi le fait de tricher serait répréhensible, à vrai dire… »

Pour une sorcière, tricher était même tout à fait normal !
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Lucie Backerlord le mercredi 14 novembre 2018, 18:02:09
- Tricher peut être répréhensible dans beaucoup de choses, très chère. Mais pas ici. Je voulais simplement te faire comprendre oralement ma frustration après ce mauvais coup de ta part.

Il était évident que je n'allais pas me laisser faire. J'avais de la fierté, et c'était quelque peu de la triche. Je n'allais pas non plus commencer à faire la gueule pour si peu, mais j'allais me venger. En prenant mon temps bien évidemment. Il ne fallait pas précipiter les choses, et j'avais un plan bien établi en tête, que je comptais accomplir jusqu'à la dernière seconde. J'allais tout de même lui laisser la surprise de certaines choses. Je n'étais pas là pour être la plus prévisible possible. Si tel était le cas, il faudrait sérieusement que je me remette lourdement en question, et je n'avais pas envie de remettre à plat et en cause mes principes. En sentant ses mains sur moi, je me cambrais quasi instinctivement. J'étais assez sensible du bassin, il fallait bien l'avouer. C'était même l'une des zones les plus sensibles chez moi, bien que ce soit le cas chez beaucoup de monde.

Je plongeais mes mains sous sa combinaison sans aucune vergogne, venant lui malaxer les fesses sans crier gare. Ma langue jouant avec la sienne, je ne pensais pas à grand-chose. Si je commençais à me poser des questions sur ce que j'étais en train de faire en ce moment, j'allais m'arrêter immédiatement, car je ne serais même plus dans le bain. Mais fort heureusement, ce n'était pas le cas. Lui malaxant avidement le popotin, je préparais ma riposte, l'air de rien. Il ne fallait pas qu'elle se doute de quoi que ce soit, sinon, mon effet de surprise partirait en fumée. Ce qui n'était pas du tout favorable pour moi. Il fallait que je reste imprévisible sur mes mouvements pour le moment. Je finis par me relever, l'air de rien, comme si j'allais partir. Mais ce n'était pas le cas. Je la prenais contre moi, en enroulant ses jambes autour de moi, exactement l'inverse de la position dans laquelle nous étions. Je vins me jeter sur le lit avec cette dernière dans les bras. Et je ne sais par quel miracle j'arrivais enfin à lui enlever cette fiche combinaison, après un long moment à me dépatouiller avec.

- Pourquoi diable te rhabiller quand tu es bien mieux comme ceci? Ta logique sur ce coup m'échappe, très chère.

Pour manifester mon mécontentement, je décidais d'attaquer tout de suite. Pour le moment, je n'allais agir qu'avec mes doigts. La logique voudrait que je plonge mes doigts dans son entrejambe toute scintillante, mais je n'allais pas me contenter de si peu. Je décidais d'attaquer des deux côtés, et ce, sans prévenir. Trois doigts dans son anus, et le même nombre dans son vagin. J'étais dans une position assez bizarre, je devais l'avouer, mais j'avais connu bien pire. Mes mouvements démarraient sur les chapeaux de roues, ne voulant pas rester sur ma faim.
Titre: Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
Posté par: Bayonetta le lundi 19 novembre 2018, 00:46:57
Bayonetta n’avait pas trop compris en quoi elle avait triché. Certes, elle avait remis sa combinaison, mais... Celle-ci fonctionnait de manière magique, ce n’était pas un vêtement normal. Bayonetta avait l’habitude de la mettre et de l’enlever, et, d’ailleurs, cette combinaison faisait aussi partie de ses pouvoirs. Quand elle invoquait des démons, elle utilisait sa combinaison pour ouvrir les Portails menant en Enfer. Alors, elle avait l’habitude de l’enfiler spontanément. Mais, au-delà de ça, elle, elle trouvait surtout cette combinaison seyante. Ceci dit, Lucie était visiblement moins fétichiste qu’elle, puisqu’elle se rua sur sa combinaison, éprouvant cette dernière, tirant dessus, parfois hargneusement. Bayonetta aurait bien sûr pu lui faciliter la tâche... Mais elle la laissa se démener, s’amusant de sentir ses mains tirer furieusement sur la combinaison.

« Ah... Lu-Lucie ! »

Finalement, elle réussit à déchirer la combinaison, provoquant une série de craquements, et Bayonetta se retrouva nue. Lucie se rua à nouveau sur son corps, enroulant initialement ses jambes autour de sa taille, avant de les retirer, pour la pénétrer avec ses mains dans les deux trous. La sorcière y allait rapidement, et Bayonetta se coucha sur le flanc, laissant Lucie la déplacer, comme  une délicieuse poupée de chair.

Lucie, tout en commençant à la pénétrer, lui demanda alors pourquoi elle avait entrepris de se rhabiller, ce qui fit sourire brièvement la sorcière :

« Je ne sais pas, haaaa... Peut-être... Hmmm... Pour sentir tes mains me palper en cherchant comment me l’ôter ! »

En tout cas, elle pouvait sentir les doigts de Lucie filer à la fois dans son vagin et dans son fessier. Bayonetta se tortillait sur place, recouvrant les doigts de Lucie de sa mouille, crispant ses mains sur le lit, gémissant joyeusement de plaisir. Ses joues avaient rougi sous le désir, et elle se tortillait sensuellement sur place, soupirant encore.

« Hmmm... Ouiii, Lu-Lucie, haaa... »