Encore une réunion fastidieuse dans une haute tour de Seikusu. Une réunion sur un événement d'envergure où tout le gratin du pays serait présent. Quatre piste de danse, quatre djs, deux restaurants et trois bars, vous voyez le tableau. Et comme il y aura des ministres à la sauterie, on demande à la police de fournir des hommes afin d'encadrer ces bourgeois. On attend pas moins de cinq cents personnes sur le toit de cette fichue tour. Donc me voilà à parler chiffre et d'effectif avec des fils à papa qui en temps ordinaire crachent sur mon uniforme. Mais ici, non, ils sont mielleux et même trop gentils avec moi. Mais je m'en fous royalement, j'ai trente hommes de dispo et je peux même monter à cinquante si nécessaire. Les modalités sont finis et je prends congé de ses messieurs. Lorsque je referme la porte, je hurle énormément d'insultes dans ma tête comme pour libérer cette pression accumulée pendant les trois heures de réunion à la con. Je me rends aux ascenseurs afin de quitter définitivement ces lieux. Je me vois dans le reflet des portes d'ascenseur et je suis contente d'être en civil pour une fois, je vais pouvoir rentrer directement à la maison. Le rapport attendra bien une nuit. Les portes s'ouvrent et j'appuie directement sur le zéro, étant au vingt-troisième étages, j'ai le temps d attendre.
Quelques étages plus bas, les portes s'ouvrent et une jolie petite rousse rentre, étant contre la parois du fond, je suis derrière elle et je profite totalement de la vue de ce jolie petit lot. Naturellement, je penche la tête à gauche pour accentuer ma vue sur ce petit cul bien rebondit. La vache, je la croquerai bien la rousse. Mais soudain, un freinage sec de l'ascenseur et nous voilà bien bloquées elle et moi.
- Fais chier, c'est pas vrai...
Je me place devant la console de commande et je frappe le bouton ouverture de porte très vite mais c'était inutile... Je soupire et me replace dans mon coin, regardant la jolie demoiselle, je lui souris.
- Bon ben, on est amenée à rester un moment ensemble. J'espère que vous n'êtes pas clostrophobe...