Je n’eus qu’un léger sourire devant la remarque de la « tite bombe », je n’étais pas aussi belle que d’autres femmes, ça j’en avais conscience. En vérité je ne savais pas trop comment me placer en terme de beauté, peut-être ne me complimentait-il que parce qu’il avait une nana chez lui. Je sentais son doigts continuer de se balader et il saisit mon visage, n’offrant pas de résistance pour la bonne et unique raison que cela risquait de me faire mal au cou, le massage qu’il avait fait était bien efficace, mon corps se sentant moins tendu, moins raide. Il continuait de parler, venant à annoncer le fait de me prendre, ce qui crispait légèrement ma mâchoire, il allait très bientôt venir à découvrir la vérité, mais il m’offrait aussi une autre option, restant rouge en sentant ma rondelle se faire presser, je contracte par réflexe, sentant le doigt continuer à essayer de forcer le passage, sentant la phalange passer et bouger, me faisant pousser un petit gémissement. Je ne pouvais nier que la sensation était étrange, sentant les muscles encercler la phalange, poussant un autre gémissement en sentant le doigt sortir, laissant une sensation bizarre.
J’eus un sursaut en me faisant embrasser, j’avais les yeux grands ouverts, l’assaut m’avait surpris et aussi c’était mon premier baiser. Si on m’avait dit que cela serait un homme, flic en plus, qui me le déroberait, je ne l’aurais pas cru. Cela ne rendait que la situation encore plus compliqué, frémissant en sentant les dents prendre possession de ma lèvre du bas. Sa langue cherchait à jouer avec la mienne. Si au début j’essaie dérober, je finis par céder. Il finit enfin par reculer, venant à sentir la petite pression sur mes lèvres alors qu’il essuyait, ce qui contrastait avec la fougue de son baiser. Je ne savais plus trop quoi penser de cette personne qui pouvait sembler aussi bien violent que doux. S’en suivit une phrase qui avait autant de finesse qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je baissais le regard pour voir la bosse, écarquillant à nouveau les yeux en n’osant imaginer la bête qui se cachait sous cette prison de tissus.
J’avais l’horrible sensation que plus le temps passais, plus je m’empêtrais dans une toile où le nommé Masa était l’araignée qui attendait le bon moment pour me dévorer. Je n’aimais pas ça, pas du tout, mais je n’avais pas le choix, je devais assumer du mieux que je pouvais. Il n’aidait dans la situation, en me demandant à cet instant si avec un peu de poitrine il serait plus aimable quand il découvrirait le poteau rose.
Je vins à hocher négativement de la tête.
- Cela ne sera pas la peine.
Je ne pouvais pas partir d’ici, ne pouvant qu’essayer de retarder toujours plus loin le dénouement de cette situation.
Je mis l’assiette sur l’accoudoir de mon côté, ayant fini de manger depuis un petit moment. Je réfléchissais, pendant ce geste comment me présenter. Je n’avais pas beaucoup de choix, je me mis à genoux, sur le sol, venant à me diriger par de petit mouvement entre les jambes de Masa, lui faisant face, mais étant dans une posture clairement inférieur. Je ne pouvais pas trop me lever et avançait exprès mon buste pour masquer la vision de mon entre-jambe, en priant pour qu’il n’ai rien vu.
Je vins à défaire les boutons et sortir le membre, qui était, selon moi, énorme. Je ne savais pas trop comment m’y prendre, venant à débuter par une simple masturbation, faisant bouger ma main gauche de haut en bas, essayant d’avoir un mouvement souple. Je ne savais pas trop comment m’y prendre à vrai dire, partant sur des suppositions et venant à avaler ma salive avant de faire glisser mes lèvres sur le gland, essayant de le sucer, je devais paraître pathétique devant mon inexpérience.
La posture était un peu spéciale, mon dos se courbant légèrement et mettant en évidence mon fessier. Je faisais de mon mieux, même s'il était certain qu'il allait faire en sorte que je sois meilleur. Cela étant dérangeant, mais je ne pouvais que m'embourber davantage, jusqu'à savoir si Masa allait me sortir la tête de l'eau ou m'y plonger.