Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La Nourrice [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

La Nourrice [PV]

lundi 25 septembre 2017, 22:18:16


Manoir Harper

Naomi Ichigami était terrorisée ce maintenant. Son cœur remuait furieusement dans sa poitrine en traversant la grande et massive cour d’entrée en marbre de l’immense manoir Harper. C’était une bâtisse immense, colossale, à la hauteur de la fortune terrifiante de la famille Harper. C’était l’une des plus riches familles mondiales, disposant d’un immense empire immobilier, qui remontait à l’ère victorienne. L’origine de la fortune des Harper venait de la compagnie qu’ils avaient dirigé à l’époque de la colonisation, et qui leur avait permis d’acquérir une fortune considérable en se lançant dans des activités bancaires avec des colons. Une pratique peu recommandable, moralement parlant, car elle leur avait permis, par des taux d’intérêts élevés et des hypothèques prises en sûreté des prêts, d’obtenir des titres de propriété.

Plusieurs siècles après, la famille Harper était un riche conglomérat international, dont le siège était situé au Japon, précisément au manoir Harper. Face à l’immensité de cet empire, présent sur tous les continents, et qui tirait des revenus locatifs immenses des multiples sociétés et particuliers louant leurs terrains et leurs immeubles de construction, Naomie, elle, n’était qu’un petit pion. Elle était la mère de famille de deux enfants, Ben et Robbie, et avait un mari, Kenji, qui travaillait précisément pour l’empire Harper. Autrement dit, leur vie dépendait entièrement du bon vouloir de la femme qui, actuellement, était très largement majoritaire dans la société, pour avoir hérité des parts sociales de ses parents, décédés il y a plusieurs années.

Helena Harper était la richissime héritière de l’Empire Harper. Elle était née avec une cuiller en argent dans la bouche, et, même, une cuiller en platine. Elle avait eu une grande éducation, dans de glorieuses écoles privées. En fait, elle était même une surdouée, mais avait toujours manqué d’amour. Une souffrance terrible, que Naomi avait essayé de combler à sa manière. Ses deux parents avaient été tués lors d’un grave accident à Courchevel, lors d’une avalanche, alors qu’Helena était encore adolescente. Et, dès cette époque, Naomi était déjà la servante personnelle d’Helena, faisant son lit, la coiffant, entretenant ses vêtements... Avec la mort de ses parents, elle s’était rapprochée de la jeune Helena, essayant de la consoler... Sans se douter qu’Helena était en réalité bien plus perverse que ce que Naomi pensait.

Elle en avait eu la démonstration la semaine dernière, quand Helena l’avait convoqué à un entretien très important. Nerveuse, Naomi, qui avait peur de perdre son emploi, puisque Miss Harper était grande... Alors qu’elle s’attendait à la voir dans la grande salle de réunion, entourée de ses conseillers, Helena l’avait accueilli dans un salon plus intimiste, et lui avait expliqué qu’elle tenait sa vie entre ses doigts. De nos jours, il n’était pas facile d’éduquer deux enfants, et le salaire de leur mari était la seule chose permettant à sa famille de tenir, d’éduquer leurs enfants, tout en remboursant leurs dettes. Helena lui avait expliqué qu’elle comptait restructurer une partie de l’activité de l’entreprise, et que, à ce titre, il lui appartenait de décider du sort de son mari ou non. À la perspective qu’il devienne chômeur, dans un pays où trouver un emploi stable et durable était de plus en plus difficile, Naomi avait paniqué.

« Ne faites pas ça ! avait-elle supplié. Je vous ai toujours loyalement servi, Harper-sama, et mon mari aussi ! »

Mais Helena était disposée à les épargner... Si Naomi acceptait ses caprices. Elle lui avait laissé une semaine de réflexion, en lui offrant des sous-vêtements, et en lui disant de faire sa chambre, la semaine prochaine, en enfilant lesdits sous-vêtements. Autrement, elle supprimerait l’agence où travaillait son mari, en lui faisant une proposition de reclassement dans une filiale à l’autre bout du pays. La mort dans l’âme, Naomi avait réfléchi toute la semaine, et n’en avait évidemment pas parlé à son mari.

Et, aujourd’hui donc, une semaine s’était écoulée. Elle était là, dans la chambre d’Helena, une immense pièce, avec un lit colossal. Helena n’était pas encore là, mais, quand la femme arriverait, elle aurait la surprise de voir que Naomi avait cédé à son petit jeu, et qu’elle portait sur elle la tenue offerte par Helena : des jarretelles sombres, des gants s’arrêtant au début des mains, et des sous-vêtements de même couleur, avec un string.

*Je n’ai jamais été aussi humiliée de ma vie... Pourquoi Harper-sama voudrait-elle me voir ainsi ?*

Elle était encore bien loin de se douter de ce qu’Helena avait prévu pour elle...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La Nourrice [PV]

Réponse 1 lundi 25 septembre 2017, 23:11:19

Helena Harper était concrètement une petite peste richissime, qui avait toujours très bien cachée son jeu, dans son propre intérêt. Il était difficile de ne pas avoir une prédisposition à l'arrogance et au sadisme en naissant dans une famille aussi riche, et concrètement, le nom de Harper faisait d'Helena l'une des femmes les plus riches au monde, tout en étant à peine âgée de 19 ans. En temps normal, même en étant une surdouée comme elle, Helena n'aurait jamais héritée à cet âge de la totalité des parts de ses parents, mais ces derniers étaient morts durant son adolescence, et leurs testaments faisaient de leur fille unique l'héritière intégrale de leur patrimoine...une fois arrivée à l'âge adulte.
Le seconde partie de l'adolescence d'Helena avait ainsi été une période très frustrante, car en plus d'avoir perdue ses parents, elle avait du composer avec nombre d'hypocrites qui avaient voulu "abuser" d'elle et de sa jeunesse, en la prenant pour une idiote à manipuler pour avoir accès à l'immense empire immobilier des Harper. Des années à faire des faux-semblants, à jouer les petites naïves, la gentille fille intelligente mais un peu candide, n'avaient fait qu'exacerber les côtés un peu plus sombres de sa personnalité. Des côtés qui avaient fait une résurgence complète dès lors que la passation de son héritage avait été fait, et qu'elle ne dépendait, concrètement, plus de personne.
Et une des victimes de sa liberté désormais acquise, allait être Naomi, sa "nounou". Le fait qu'Helena la mette dans sa liste de victimes prouvait bien qu'elle n'était en réalité qu'une petite sadique, qui avait juste attendu le bon moment pour se révéler, celui où plus personne ne pourrait l'arrêter, car elle avait à disposition une fortune colossale. Dans l'absolu, Naomi n'avait rien fait pour s'attirer ce genre de traitement, elle avait fait office de tentative de remplacement de ses parents quand ils étaient décédés...mais le fait était qu'à l'époque, Naomi avait été aussi un remplacement d'autorité, et que désormais les rôles se trouvaient complètement inversés. Helena avait l'intention de les inverser complètement, selon sa vision très particulière...tout simplement parce qu'elle en avait le pouvoir.

Helena possédait en réalité de multiples moyens de pression sur Naomi. Elle était non seulement sa patronne, mais aussi depuis peu celle de son mari, qui travaillait pour l'une de ses succursales au Japon. La jeune femme avait entre ses mains l'avenir de ce charmant couple, et de leurs deux enfants. Le rôle de nourrice de Naomi était de fait devenu bien désuet, vu qu'Helena avait atteint l'âge adulte, quand au mari de cette dernière, il travaillait pour une agence qui était potentiellement sur la liste de celles potentiellement supprimables, dans le cadre de son plan de restructuration.
Il suffisait de quelques mots, de quelques signatures, pour que Naomi et son mari ne se retrouvent au chômage...et ça, ça faisait décidément bel et bien vibrer la jeune femme. Mais Helena n'était pas "si" mauvaise que ça, car elle n'en avait rien fait, et avait proposée, lors de son entretien avec Naomi, une alternative à cette dernière. Une reconversion qu'Helena envisageait déjà depuis plusieurs mois pour sa nounou, qui malgré sa belle quarantaine d'années, demeurait une femme très attirante, d'autant qu'Helena n'était absolument pas insensible aux charmes féminins.

*Je suis curieuse de voir si tu as accepté mon cadeau Naomi...*

Sortant de sa limousine, escortée par une multitude de gardes du corps, Helena rentrait au manoir familial où, dans la plus pure tradition, elle avait élue domicile. La nuit commençait tout juste à tomber, et Helena monta en direction de sa chambre, en direction de son rendez-vous avec Naomi. Elle ouvrit la porte, et un large sourire illumina alors le visage de la petite peste qu'elle était, en voyant que contre toute attente...Naomi s'était pliée à son petit jeu.

Bonsoir Naomi...je constate avec plaisir que tu sembles accepter les termes de notre arrangement.

Helena ferma la porte derrière elle, elle était encore vêtue de son tailleur, sortant après tout d'une réunion avec le conseil d'administration de son large empire immobilier. Elle regarda avec une lueur malicieuse le corps bien moulé par la lingerie fine que sa nounou était en train de porter, alors qu'elle finalisait les plis des draps de son lit.

Ce n'est qu'une première étape, mais tu sera soulagée j'en suis sûre, de savoir que porter cette lingerie est un grand pas vers le fait de ne pas fermer l'agence où ton mari travaille...et surtout à te garder. Après tout, à 19 ans, ai-je vraiment encore besoin d'une nourrice ? En revanche...maintenant que je te vois ainsi...je te vois vraiment bien prendre un autre rôle.

Helena avait l'intention de faire de Naomi sa pute, au sens littéral du terme. Restait encore à voir quelle serait la réaction de Naomi lorsqu'elle allait le comprendre, et surtout quand elle se rendrait compte qu'elle n'avait guère le choix entre ça, et la ruine de sa famille et de sa vie.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Nourrice [PV]

Réponse 2 mardi 26 septembre 2017, 00:39:52

Au Japon, avoir un travail était très important. Bien plus qu’en Occident, où, du point de vue des Japonais, les Longs-Nez étaient paresseux, et aimaient le chômage. Le Japon était un pays bercé par le confucianisme, un pays où le travail était une valeur cardinale, ce qui était d’autant plus paradoxal que, depuis quelques années, le pays connaissait une grave crise économique. Les enjeux économiques japonais étaient vraiment très différents de l’Europe. Si, en Europe, il y avait une trop forte demande d’emploi, au Japon, c’était l’inverse. Le marché de l’emploi avait explosé, avec 143 offres pour 100 demandeurs d’emploi, et un taux de chômage particulièrement faible. De quoi faire rêver n’importe quel politicien européen, mais tout cela n’était qu’une impression... Car le pays souffrait d’une grave crise démographique, avec un taux de natalité particulièrement faible, et une explosion terrifiante de la précarité. On allait de petit boulot en petit boulot, et tout ça n’était pas très sain pour mener une vie de famille. Naomi et Kenji avaient l’avantage de bénéficier d’une petite maison près de l’école, et il était hors-de-question de devoir déménager, ou de voir son mari partir à l’autre bout du pays pour trouver de quoi permettre à leurs enfants de vivre. Naomi avait connu une vie comme ça, avec un père qui ne revenait que les week-ends, dormant dans des hôtels capsules, et totalement absent.

Naomi était donc prête à beaucoup pour conserver son travail, même si elle ne savait pas encore ce qu’Harper-sama voulait. Pour elle, il devait juste s’agir d’un plaisir de jeune fille... Naomi n’avait jamais cru aux rumeurs circulant sur elle. On disait qu’Harper-sama était très perverse, et aussi, très cruelle. Elle prenait plaisir à licencier ses employés, ou à leur faire vivre un enfer, afin de les pousser à la démission. Mais Naomi avait connu Harper-sama toute petite, elle ne pouvait pas y croire... Même si elle savait qu’Harper-sama avait souffert. Ses parents avaient été totalement absents pour elle. Sa mère ne lui avait jamais donné le sein, et c’était Naomi qui lui offrait la tétée. Elle n’avait alors qu’une vingtaine d’années, tout juste une adolescente trouvant là un petit job. Elle avait grandi au sein de la famille Harper, et ne se voyait pas faire autre chose. L’hypothèse de la licencier l’avait profondément ébranlé, et elle s’était même mise à pleurer devant Harper-sama. Elle se disait que c’était peut-être ça qui l’avait attendrie... Peut-être

Harper-sama avait grandi en étant entourée de vautours, d’avocats désireux de s’attirer sa sympathie, d’actionnaires voulant récupérer ses parts... Elle n’avait jamais connu l’amour, et la seule qui l’avait, à sa manière, aimé, c’était elle... Naomi. Même les autres femmes de ménage et les autres nourrices avaient surtout vu l’occasion d’abuser de sa sympathie, pour obtenir des augmentations de salaire, ou pour tenter de rapprocher leurs enfants d’elle. Naomi se rappelait encore des goûters d’anniversaire remplis de pseudos-amis venant juste tenter d’attirer la sympathie d’Harper-sama. Elle, elle n’avait jamais présenté ses fils à Harper-sama, elle avait toujours voulu se montrer professionnelle, et à la fois aimante. Et, quand elle avait vu toutes ses collègues partir, sauf elle, elle avait espéré qu’Harper-sama la garderait... Jusqu’à sa proposition très particulière.

*Pourquoi une telle tenue ? Je ne comprends pas...*

Harper-sama lui avait expliqué qu’elle pouvait virer son mari d’un claquement de doigts. C’était effrayant, de voir à quel point elle les dominait. Face à elle, Naomi était totalement dépendante de ses humeurs. Elle s’appliquait donc soigneusement à faire son lit, craignant que le moindre faux-pli ne justifie une sanction. Dehors, il commençait à faire nuit, et Harper-sama rentrait d’un conseil d’administration. Naomi s’activait donc, quand elle entendit la porte s’ouvrir.

Elle se retourna, extrêmement gênée. Naomi avait remonté son corset pour couvrir sa généreuse poitrine, mais la tenue était un peu trop courte, moulant tellement ses seins qu’on pouvait voir la pointe de ses tétons. Et le string était tellement petit que ses poils pubiens dépassaient. Elle rougit donc, baissant la tête, et Harper-sama s’avança, dans un magnifique tailleur... Qui n’avait toutefois rien à voir avec la robe transparente qu’elle aimait enfiler généralement.

« Je... Je ferais tout ce qu’Harper-sama souhaite... »

Harper-sama présenta qu’elle n’avait pas besoin d’une « nourrice », mais d’un « autre rôle »... Ce qui rappela à Naomi les rumeurs qu’elle entendait sur les orgies qu’Harper-sama organisait. Elle n’y avait jamais vraiment cru, surtout quand on lui avait dit qu’elle y impliquait des chiens... Pour elle, c’était impossible à envisager, tout simplement ! Non, ce n’était que des ragots !

« Pa-Pardonnez-moi, Harper-sama, mais... Je... Je ne comprends pas ce que vous voulez, je... Je pensais que vous me conserveriez pour... Enfin, comme majordome, pour préparer votre lit, nettoyer vos affaires, vous coiffer... »

Elle rougit encore, n’arrivant toujours pas à imaginer ce qu’Harper-sama voulait d’elle... Ou, plutôt, ne voulant pas l’imaginer !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La Nourrice [PV]

Réponse 3 mardi 26 septembre 2017, 12:56:07

Entre pitié et méchanceté gratuite, la façon dont Helena traitait le cas de son ancienne nourrice était pour le moins difficile à cerner. De son ancien personnel de maison, elle était la seule que la riche héritière avait décidée de garder à son service, car elle avait congédiée tout le reste qui avait, à un moment ou un autre de son adolescence, tentés de prendre avantage d'elle. Naomi était à ce stade tout ce qui lui restait de "famille", et c'était bien ça le problème...une nourrice qui avait vainement tentée de combler un manque d'affection qui était bien plus grand qu'elle ne pouvait l'imaginer. Déjà en étant une enfant, Helena avait manifestée un intellect très poussé, bien plus que les enfants de son âge, et elle avait très tôt assimilée que ses parents ne s'intéressaient pas à elle autrement que comme une héritière de leur empire financier. Elle avait aussi très tôt assimilée la nature mauvaise et hypocrite de l'être humain, qu'elle avait du supporter pour conserver les apparences, jusqu'à ce qu'elle devienne enfin la véritable patronne de l'empire Harper.
Tous ceux et celles qui avaient tenté de profiter d'elle, en la prenant pour une petite blondinette naïve, en avaient fait les frais. La plupart étaient des employés sous sa botte, qu'elle avait licenciés sans même se poser de questions, d'autres dépendaient d'elle pour une partie de leurs activités professionnelles, et elle avait cessé du jour au lendemain de faire appel à leurs services. Mais Naomi...Naomi était différente, elle n'avait jamais tenté de profiter d'elle, et avait même essayé de compenser l'absence de ses parents, puis leur mort. Seulement, dans l'esprit quelque peu torturé d'Helena, elle assimilait par extension la présence même de Naomi à un rappel constant d'à quel point son enfance avait été au fond misérable. Devoir se contenter d'une nounou pour avoir droit à de l'affection, ça avait des effets très néfastes sur le comportement, surtout dans la période charnière de l'enfance qui définissait par la suite quel type d'adulte on devenait. Helena avait été très tôt confrontée aux côtés malsains de ce monde, et de la société...elle s'était donc naturellement adaptée pour ne pas se faire dévorer. Et maintenant qu'elle se trouvait du côté des "prédatrices", elle n'allait pas s'en priver, à commencer par sa nourrice.

Naomi était perturbée, gênée d'être ainsi en petite tenue face à Helena, et surtout elle lui déclara ne pas comprendre quel devait être son nouveau rôle. Helena, qui était sur le point de s'allumer une cigarette, pouffa de rire face à cette déclaration.

Vraiment ? Tu ne vois pas du tout ce que j'attends de toi ? Oh ma pauvre Naomi tu es décidément bien naïve...mais c'est ce qui fait une partie de ton charme après tout.

Helena prenait un plaisir vraiment malsain à humilier et rabaisser Naomi, qui était un pur produit du confucianisme à la japonaise, d'une soumission totale, d'autant plus qu'Helena la tenait pleinement entre ses griffes, elle et toute sa petite famille. Mais paradoxalement, la blondinette faisait preuve de "pitié" à son égard, encore une fois. Elle aurait pu tout simplement la virer, simplement pour le plaisir de détruire sa vie, comme elle l'avait fait avec tous les autres. Mais Naomi...dans l'esprit torturé de la jeune femme, "méritait" d'être à ses côtés, même si cette "chance" était bel et bien débattable, vu que qu'Helena avait en tête pour elle.
La jeune femme tira plusieurs fois sur sa cigarette, tout en prenant place dans l'un des luxueux fauteuils de sa chambre, en croisant les jambes.

Tu peux dire à ton mari que j'ai fait de toi ma majordome cela étant, après tout, il faudra bien que tu mentes pour sauver les apparences. Et tu sais quoi, je t'accorderais même l'augmentation de salaire qui va avec. Ainsi, quand tu recevra tes prochaines fiches de paie, tu pourra te faire une joie de montrer à Kenji ta promotion...

Elle laissa planer un léger silence, avant de reprendre.

Mais ce que j'attends de toi Naomi...c'est que tu devienne ma pute personnelle. Oui, tu m'a bien entendue, ma pute personnelle. Je pensais pourtant que le fait de porter ton nouvel attirail de travail t'aurait mise sur la voie, c'était un indice très difficile à ignorer. Oui, tu travaillera désormais dans cette tenue, et tu fera tout, tout ce que je te dis. Mes consignes ne supporteront aucun refus. Tu te fera baiser lorsque je te le dirais, quand je te le dirais, et comme je te le dirais, sinon je me séparerais de toi, ainsi que de l'agence où Kenji travaille. A presque quarante ans, je doute que tu retrouvera aisément un travail aussi bien payé que celui-ci, et ton mari...ne sera plus aussi présent. Vous devrez sans doute vendre votre maison, endettés comme vous êtes, et sacrifier le cadre de vie agréable que des deux bambins ont connus depuis des années. Tu ne veux pas ça n'est-ce pas ? Tu n'aurais pas mis cette lingerie dans le cas contraire.

Nul doute que les paroles d'Helena devaient tomber comme une masse sur les épaules de Naomi, qui probablement ne manquerait pas de commencer à pleurer.

Oh ne commence pas à geindre, et estime toi heureuse au contraire. Tu es la seule que je conserve à mon service, et tu obtiens même une belle augmentation pour services rendus. Mais comme je te l'ai dis, ce n'est plus d'une nourrice dont j'ai besoin...mais d'une petite pute soumise, ce que tu as toujours été au fond, je ne fais que clarifier tes conditions d'emploi.
Le choix est désormais tiens, ma chère Naomi. Si tu acceptes, alors je te serais gré de te foutre à quatre pattes, et de venir me lécher les pieds, en me remerciant d'être aussi généreuse avec la petite pute que tu es. Ou bien, tu peux remettre tes vêtements et sortir de ce manoir, mais tu n'y reviendra plus jamais...et je peux te garantir que je m'assurerais de faire de ta vie un enfer.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Nourrice [PV]

Réponse 4 mardi 26 septembre 2017, 13:47:11

Naomi ne savait vraiment pas ce qu’Helena voulait... Et, quand Harper-sama lui expliqua progressivement ce qu’elle envisageait, Noami se décomposa sur place. Pour elle, il était impossible de se retourner contre son employeur. Oui, Naomi avait été bien éduquée, et, dans cette pure tradition, on lui avait enseigné de respecter ses supérieurs, l’ordre établi, les représentants de l’autorité, que ce soit les instituteurs, les policiers, ou son employeur, qui détenait après tout, sur son entreprise, un pouvoir de direction et de contrôle. Harper-sama s’assit sur un confortable fauteuil, croisant élégamment les jambes. Elle était toujours magnifique, une fille aussi belle qu’intelligente, alors... Naomi ne comprenait tout simplement pas, et, quand Harper-sama lui expliqua calmement qu’elle n’avait pas d’autres options que de devenir sa... Sa...

*Je n’arrive même pas à le formuler, c’est impossible ! Harper-sama....*

Ses yeux s’embuèrent d’eux-mêmes, et, même si Harper-sama lui avait ordonné de ne pas geindre, Naomi sentit les larmes affluer. Elle avait changé les couches d’Harper-sama, elle l’avait vu grandir, courir dans les couloirs, petite fille adorable, mais qui pleurait en silence le soir, quand ses parents ne rentraient pas, lui souhaitaient son anniversaire à distance, et chargeaient les servantes de la couvrir de cadeaux. Elle se rappelait sa souffrance  et la jalousie dans le regard des autres. Une « enfant pourrie gâtée » qui jetait ses gâteaux au chocolat à la tête de ses cuisiniers, les engueulait pour un rien, se comportait en une véritable pimbêche... Mais Naomi changeait ses draps. Elle savait donc que, la nuit, la jeune Harper-sama pleurait. De fait, Harper-sama n’avait été émue qu’une seule fois devant elle, quand Naomi lui avait offert la peluche de son fils, une peluche dont il ne voulait plus, à l’occasion d’un de ses anniversaires. Un cadeau misérable par rapport aux châteaux de poupées qu’on lui faisait, ou aux poupées très perfectionnées, ou encore à ses innombrables chiots... Mais Harper-sama avait toujours conservé cette poupée. Alors...

Naomi ne comprenait pas, elle ne pouvait pas comprendre. C’était forcément une plaisanterie, il y avait des caméras cachés, un moyen de vérifier que Naomi restait fidèle et obéissante, ou juste un piège pour rigoler ensuite... Mais Naomi ne vit aucune chute, aucun caméraman débarquer dans un coin, et rien d’autre, sur le beau visage qu’Harper-sama, que son air sévère, et la malice brûlant dans le firmament de ses yeux.

Les jambes de Naomi cessèrent de la porter, et elle tomba à genoux, en pleurant encore.

« Ha-Harper-sama, je... Ce n’est pas possible, vous.. Vous devez plaisanter, je... J’ai toujours été lo-loyale à vous, et je... Sniiifff... »

Elle tenta de se calmer, son cœur battant follement la chamade.

« Pour-Pourquoi, Harper-sama ? Pourquoi vous me faites ça ? Je... Je vous ai toujours aimé, je... Ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas vouloir ça, Harper-sama. Je vous en prie, ne... Ne m’imposez pas, je... J’ai-J’aime mon mari, je ne peux pas... Pas lui f-f-f-faire ça... »

Les larmes affluèrent encore, impossibles à retenir. De véritables larmes d’humiliation, car Naomi était blessée dans sa fierté.

Blessée, car elle savait qu’elle n’avait aucun plan de secours, alors elle se raccrochait à l’idée désespérée que tout cela ne soit rien de plus qu’une mauvaise plaisanterie...


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