La douce et exquise voie de la corruption était toujours plus facile à franchir quand on y mettait une dose de sexe. Il semblait toutefois assez peu probable qu’Ana trahisse Overwatch pour Talon juste en s’envoyant en l’air avec Amélie. Dès lors, il était donc permis de se demander ce qu’Amélie faisait. À quoi jouait-elle avec cette femme ? Il aurait été insultant envers Amélie, toutefois, de croire qu’elle agissait sans but, qu’elle ne poursuivait pas une stratégie bien établie. Mais ça, Ana le découvrirait en temps voulu. Pour l’heure, Amélie nota surtout l’incapacité dans laquelle Ana se trouvait à pouvoir communiquer. Pas de «
Maîtresse », mais une soumission implicite, et visible, puisque, agenouillée devant Amélie, Ana posa ses lèvres sur la combinaison d’Amélie, et tira doucement dessus.
Widowmaker soupira brièvement, car la combinaison se colla contre elle, crissant doucement contre ses fesses, avant de commencer à descendre.
Quand la combinaison dépassa son bassin, la gravité fit le reste, car, en voyant son bassin, Ana s’arrêta sur place. Nue, elle exhibait son corps parfait, voluptueux et divinement proportionné. Ses lèvres intimes étaient imberbes. Amélie avait depuis longtemps choisi un traitement au laser pour se débarrasser de ses poils pubiens. Sa belle peau grisâtre était magnifique à voir, et, en outre, elle arborait sous son nombril un curieux symbole,
un tatouage noir en forme de « W », pour
Widowmaker.
Le regard d’Ana en la voyant se passait de commentaires. Amélie la laissa alors se rapprocher, et la jeune femme déposa un baiser sur son sexe, puis commença à s’y frotter, avant d’attraper délicatement l’une des mains de sa ravisseuse, pour la poser sur sa tête. Amélie laissa passer quelques secondes, comme si elle s’accordait le temps de la réflexion... Puis ses doigts se saisirent brusquement de la chevelure d’Ana, et elle l’empoigna fortement.
«
Il existe un terme scientifique pour ce que tu ressens, Ana... Le syndrome de Stockholm, quand des otages se prennent de sympathie pour leurs ravisseurs. Mais, chez toi, je crois qu’il y a aussi un syndrome différent... Celui d’une frustration longtemps refoulée. Toi, Ana Amari, l’un des agents de proue d’Overwatch, une femme qui passe sa vie à faire des exercices et à travailler à son bureau... Tu n’es rien de plus qu’une grosse salope frustrée ! »
Elle serra encore les cheveux d’Ana, mais, surtout, écarta son visage de son sexe de quelques centimètres. Mine de rien, et malgré son corps svelte, Amélie avait une poigne imparable, ce dont Ana pouvait avoir une bonne illustration en ce moment. Tirant donc sur ses cheveux, Amélie sourit encore, malicieusement, et reprit :
«
Tu veux lécher mon sexe, hein ? Fourrer ta langue dans ma foufoune ? Je n’y vois aucun problème... Mais je veux que tu me supplies de le faire. »
Ana pensait-elle que les choses auraient été aussi faciles ? Amélie pouvait se montrer également très perverse quand elle le voulait !
«
Je veux que tu le dises, Ana... Que tu es une salope, et que tu supplies ta Maîtresse de pouvoir la lécher ! »
Et, si elle ne le faisait pas... Amélie aurait un prétexte parfait pour la frustrer, pour la punir, et ainsi pouvoir progressivement la rendre
folle de désir !