Amélie esquissa un léger sourire devant l’émoi d’Ana. Elle était confuse, n’arrivant pas à admettre clairement qu’elle ressentait du désir pour
elle. Elle... Une traîtresse ! L’ancienne femme de Gérard Lacroix, une tueuse qui avait trahi
Overwatch, et qui travaillait maintenant pour
Talon. La belle Ana était toute confuse, sur le point de basculer. Et, malheureusement pour elle, Amélie était encore très loin d’en avoir fini avec elle. Elle la provoquait donc, et, quand elle glissa qu’elles allaient faire l’amour, Amélie sentit Ana soupirer, encore plus confuse. Elle ne parvint qu’à susurrer faiblement son nom, et parla surtout avec son corps.
Widowmaker soupira en effet, et sourit même, quand elle sentit les mains fébriles de la militaire se poser sur ses hanches, faisant crisser sa combinaison, avant de descendre palper son fessier.
«
Hmmm... Voilà qui est bien, ma chérie. »
La Française esquissa un nouveau sourire malicieux, et déposa un nouveau baiser sur les lèvres d’Ana. Le corps délicieusement nu de la soldate se pressa contre le sien, et elle donna quelques coups de bassin, pour le simple plaisir de sentir sa combinaison claquer contre son corps. De délicieux et onctueux crissements, avant que les mains d’Ana, prenant un peu d’assurance, ne remontent. Elle palpa sa combinaison, faisant sourire la jeune espionne, qui sentit les mains d’Ana se poser finalement au-dessus de ses seins, caressant les rebords de sa combinaison, avant de tirer doucement dessus.
Voilà ! Ana passait aux choses sérieuses, et Amélie frémit en sentant sa combinaison caresser ses tétons pendant quelques secondes, avant que le haut de sa combinaison ne tombe. Celle-ci était bien pensée, et, délaissant le magnifique cul d’Ana, la femme à la combinaison rose replia sa tenue à hauteur de son bassin.
À moitié nue, elle sourit à son amante, et l’embrassa une nouvelle fois, avant qu’Ana, silencieuse, ne se mette à genoux devant elle.
«
Oh, ma beauté, tu es... Tu es si merveilleuse ! »
Plus Amélie employait le français, et plus elle était excitée. C’était un signe distinctif, un élément qui la trahissait. Ana se retrouva devant son sexe, encore recouvert par sa combinaison, et commença à la lécher... Ou, plutôt, déposa un simple baiser dessus. La main gantée d’Amélie caressa alors tendrement et fermement le visage d’Ana, empoignant ses cheveux, remuant cette longue masse chevelue. Elle réfléchissait à la suite, à ce qu’elle allait lui faire subir... Ce n’était pas les idées qui manquaient, mais Amélie devait surtout les ordonner.
Devant elle, Ana s’inclinait sagement, en position de soumise, et Amélie s’écarta un peu.
«
Bon, puisque tu as envie d’utiliser ta belle petite bouche... Tu vas utiliser tes dents pour enlever le reste de ma combinaison. Et... Au fait, ne m’appelle plus Amélie. »
Elle lui caressa encore un peu le visage, avant de l’achever :
«
Maintenant, ce sera Maîtresse pour toi. »