Voodoo avait encore beaucoup de choses à apprendre sur les vampires. Leurs particularités dépendaient de leurs races. Mélinda n’avait que peu de faiblesses : elle ne craignait pas le soleil, l’ail ne lui faisait rien de particulier, tout comme l’eau bénite… Mais, inversement, elle avait aussi peu de pouvoirs. Elle ne pouvait pas se transformer en chauve-souris ou en loup, elle n’avait pas des compétences sanguines surdéveloppées, et pouvait être tuée par beaucoup de choses. En réalité, entre le folklore hollywoodien et la réalité, il y avait un sacré écart. Mélinda aurait sans doute l’occasion d’en parler plus en détail à Voodoo. Pour l’heure, elle sentait surtout le froid suinter de son sexe. Claquant nerveusement des dents, la vampire soupira, libérant de la buée de ses lèvres. Même avec le plaisir qu’elle ressentait, ce gode était de plus en plus glacial. Ses nerfs en étaient plus tendus, et elle grelottait encore, frissonnant à plusieurs reprises. Sa mouille s’en cristallisa même, et sa peau commençait à bleuir autour de ce gode.
C’est finalement ce qui conduisit Mélinda à se redresser brusquement. Elle attrapa le gode de glace, et l’écarta alors, puis bondit contre Voodoo, la renversant. Les deux femmes tombèrent du lit, et Voodoo chavira sur le sol, s’étalant sur un tapis, puis Mélinda alla l’embrasser, se frottant contre elle, toute tremblotante.
« Haaaa… Merde, tu m’as gelé sur place, Voodoo… Hmmmm… »
Elle avait besoin de chaleur, elle avait besoin de sentir le corps de la femme… Ses canines caressaient alors le cou de la femme, et, allongée contre elle, sentant les mains de Voodoo la caresser pour la réchauffer, Mélinda alla se réchauffer du mieux qu’elle pouvait… En plantant ses crocs dans le cou de Voodoo. Une douleur vive jaillit alors dans le corps de la stripteaseuse, mais qui fut très éphémère, car, rapidement, un sentiment d’euphorie s’empara d’elle. Mélinda buvait son sang, et cette absorption provoquait une sorte d’impression planante, névralgique, pour la personne qui donnait son sang.
Et, tandis que Mélinda buvait, la chaleur revint à elle. L’absorption de sang avait toujours un effet aphrodisiaque sur le corps de la petite vampire, qui se tortilla sur place. Yeux clos, elle se concentra alors, et son sexe endolori par tout ce froid se contracta brusquement. Ses lèvres intimes s’écartèrent, et un phallus jaillit, se dressant fièrement, trempé, et tapa contre les cuisses de Voodoo.
« Mmmhmmm… !! »
Comme à son habitude, Mélinda adorait pénétrer les femmes à qui elle ponctionnait leur sang. Le mélange des deux provoquait un cocktail jouissif au possible, et elle s’enfonça donc dans sa chatte, la pénétrant joyeusement, tout en continuant à avaler son sang, dégustant de délicieuses et savoureuses gorgées !