Manoir des Mitoshi«
C’est donc elle, la tricheuse ? -
Oui, Mère... Cette salope m’a détrôné ! -
Je sais... Et, compte tenu de ses origines sociales, c’est tout simplement impossible. Elle a forcément trouvé un moyen de fausser les tests d’entrée dans l’école, ainsi que les examens. »
Jumin Jr. Mitoshi était le fils héritier d’une très grande famille japonaise, dont les origines remontaient à l’ère Asuka, soit l’une des premières périodes historiques du Japon. Pour autant, il avait une allure très occidentale, car, depuis l’ère Menji, le clan des Mitoshi s’était rapproché des Occidentaux. Sa mère était ainsi une Occidentale, une femme sans scrupules, qui avait empoisonné son propre mari afin de mettre la main sur l’héritage des Mitoshi. Répondant au doux nom d’
Ophélia, elle était extrêmement ambitieuse, arriviste, narcissique, et utilisait l’influence des Mitoshi pour commettre quantité d’exactions, allant de simples meurtres à des attaques financières massives aboutissant à la fermeture d’usines. Ophélia Mitoshi était l’une des femmes les plus riches du Japon, mais n’en avait jamais assez. Par l’intermédiaire du clan, elle dirigeait un immense empire financier et immobilier, disposant de la propriété de quantité de gratte-ciels, de villas de luxe, et de manoirs au Japon, mais aussi dans le reste du monde.
Ophélia n’aimait que deux personnes dans la vie : elle-même... Et Jumin Jr., son fils. Ce dernier était un garçon particulièrement brillant, qui avait suivi une scolarité exemplaire parmi les plus grandes écoles privées du monde. Pour le lycée, elle l’avait inscrit à une école privée très prisée du Japon, une école où personne ne déposait son dossier. C’était l’école qui venait prendre le vôtre. Jumin en était à sa dernière année, et son arrogance n’était pas infondée, car il avait toujours été le premier. Ophélia voulait qu’il soit le meilleur, et, pendant son enfance, Jumin avait été privé de bien des choses. Là où les enfants de son âge jouaient au ballon, sortaient entre eux, perdaient leur temps, lui suivait déjà des programmes d’éducation très développés, tant sur le plan intellectuel que physique.
Les deux vivaient reclus dans le
manoir familial, une villa high-tech construite sur l’ancien château traditionnel des Mitoshi, et dominant toute une vallée. On y accédait, soit par un téléphérique, soit par un hélicoptère. La villa était sécurisée de partout : détecteurs lasers, caméras de sécurité, sas, portes blindées... Sans parler d’une cohorte de gardes très particuliers, puisqu’il s’agissait de cyborgs. Il y avait, dans les soubassements du manoir, un laboratoire futuriste high-tech, dont le seul but était de briser les individus qui y figuraient... Afin d’en faire des esclaves sexuels. Pour l’heure, Ophélia avait été la seule à utiliser de ce programme, mais son fils avait enfin trouvé une proie intéressante.
Elle était là, attachée sur une table médicale, au centre d’une grande pièce aseptisée aux murs blancs.
Kisaki Mio, portant encore son uniforme scolaire. Alors qu’elle retournait dans la chambre de son école, deux des hommes d’Ophélia l’avaient attaqué, et rapidement neutralisé à l’aide d’un chloroforme, puis l’avaient ensuite emmené dans le manoir.
«
Elle est plutôt belle, cette salope... -
Elle est une vulgaire paysanne ! Une telle femme ne peut pas me dépasser ! »
Jumin était furieux. Il avait grandi dans le culte de l’excellence, et Ophélia y avait veillé. Et il n’avait encore jamais rencontré ça ! Une fille était plus intelligente que lui ! Que ce soit pour Jumin ou pour sa mère, c’était tout simplement impossible ! Ils avaient donc décidé de prendre des mesures. Les résultats du premier trimestre étaient tombés, et Jumin n’était que
second. Sa mère, en voyant le résultat définitif, avait été furieuse, et avait décidé de prendre les mesures qui s’imposaient.
Voilà donc pourquoi Mio se trouvait sur une table, sans se douter du calvaire qu’elle allait endurer. Ophélia avait dépensé des milliards de dollars pour construire ce « laboratoire sexuel ».
«
N’oublie pas, je te laisse diriger, mon chéri... -
Oui, Maman. »
Les deux s’embrassèrent, et Ophélia caressa son sexe, en souriant. Là-aussi, Ophélia avait travaillé. Voulant que son fils soit le meilleur partout, il avait suivi des traitements hormonaux et sexuels. Il avait déjà été au laboratoire à plusieurs reprises, casque de réalité virtuelle sur la tête, des films pornos diffusant devant ses yeux, afin de faire de lui un amant d’exception. Et là, à l’idée de ce qu’il allait faire subir à cette femme, sa queue était terriblement dure, déformant son pantalon.
Il se rapprocha donc de la table médicale, et appuya sur un bouton, la relevant, mettant ainsi Mio à la verticale, les poignets et les chevilles retenus par des sangles... Puis il appuya sur un bouton, et diffusa alors des électrodes le long de la table, réveillant ainsi la petite Mio.
«
Coucou, sale tricheuse... Tu as bien dormi ? »