[Vous pouvez jouer vos personnages ou en créer pour l'occasion. Vous pouvez aussi bien rejoindre les rang de Nexus que de l'armée attaquante. Le but du rp est de permettre la création d'une fiche de personnage qui partirait du coup de la fin de ce One-Shot. Ainsi c'est vous qui allez influencer son histoire. Allez-vous la capturer ? L'aidez dans sa quête de conquête ou alors simplement agir selon vos envies. Même si le sujet est libre, merci de me contacter avant, pour que cela ne devient pas le bazard et organiser les réponses.]
Cela faisait plusieurs jours qu’une tension venait à s’instaurer autour de la place principale. Les conditions de ventes et les prix n’avaient pas changé, au contraire, il y avait beaucoup plus d’esclave en vente, notamment venant de contrée lointaine et encore inexplorée. En tout cas c’est ce que disait les marchands, quand ils se mettaient à venter leurs produits, afin de faire monter le prix de vente. Les gardes étaient à leurs postes, faisant leurs inspections des biens qui rentraient, vérifiant les identités, venant à mettre au fer ceux qui se croyait de taille à contester leurs décisions. Les marchands ouvraient et vendaient leurs produits, criant pour certain afin d’attirer le client. Les paysans ne faisaient que passer rapidement afin de vendre une partie de leurs récoltes aux guildes et pouvoir se payer un peu de pain et de beurre. La noblesse se baladait en véhicule luxueux, venant à parler à leurs confrères pour des festivités qui ne sauraient tarder. Les rumeurs dans les bas-fonds disaient qu’il y avait de l’agitation dans l’ombre, quelques choses se tramaient. Aucune personne ne pouvait dire quand et où, mais il y allait avoir de l’action. Certains disaient qu’une guerre allait se préparer, d’autres dirent que des étrangers allaient venir en masse dans la ville. Les informations se contredisaient et cette inconnue vint à faire monter cette tension, surtout auprès de la noblesse et des membres du palais royal.
Aujourd’hui était la fête d’OR. Cette fête, d’origine païenne, honorait les dieux, pour les récoltes précédentes. L’hiver avait été rude et une partie de la population ne participait à cette fête que pour tromper cette faim qui les tiraillait. Cette fête fut appropriée par l’Ordre Immaculée, qui en fit la fête de leurs dieux. Nexus vint à joindre cela à une forme de remerciement du peuple envers la famille royale. Cette fête était très importante pour la capitale, étant une journée où la cité recevait de nombreux diplomates d’autres nations. Mais cette journée semblait totalement différentes des années précédentes. Les différents magiciens doués dans les prédictions disaient que cette journée allait être funeste, n’arrivant pas à définir d’où viendrait cette mauvaise prédiction. Cela n’empêchait pas les étrangers de venir pour participer à la fête, ni les marchands de faire leurs boulots.
Au loin une armée de 5 000 hommes avançait par les montagnes, à leurs tête une
personne encapuchonnée et une
jeune adolescente, brune, tous deux cheval. La jeune femme observait le ciel d’un regard qui n’était pas celui de l’insouciance, elle semblait observer quelques choses d’invisible. Elle saisit son arc et vint à le bander en douceur, avant de décocher deux flèches, venant à fredonner un petit air. Les deux soldats de Nexus sur un avant-poste, à cinq cent mètres, reçurent les flèches dans la nuque, les faisant tomber au sol mollement. La demoiselle se mit à soupirer.
- Est-ce vraiment nécessaire de tuer des cloportes ? L’homme dissimulé sous son épais vêtement se mit à répondre de sa voix grinçante.
- Nous n’avons pas le choix, il faut bénéficier de l’effet de surprise. Surveillez donc les cieux prêtresse, d’autres magiciens pourraient se cacher. L’étrange femme se mit à avoir un rire. Ses yeux venant à devenir d’un violet menaçant.
- Nul ne peut se cacher de mon regard dans le ciel, qu’il soit magicien, dragon ou dieu. Si vous m’avez aidé à développer mon pouvoir, sachez que je pourrais vous tuer dans la seconde même. L’homme eut un rire, avant de laisser voir dans ses oreilles des sortes de bouchon en obsidienne.
- Avec ceci nous entendons votre magnifique voix sans en être affecté. Tant que nous en restons au plan prévu, Nexus sera à nous avant la nuit. La prêtresse eut un regard sombre, chargée de haine et de folie.
- Nous aurons notre revanche Nod, je vous le promets. Donnez-moi la potion, je vais dissimuler l’armée.
La brune vint à entonner un petit chant, qui ne faisait que résonner dans sa gorge, sans en sortir, l’armée semblait disparaitre sous un regard autre que ceux de cette armée.
Parlons justement de cette armée de 5 000 hommes
Mille étaient des soldats de Nexus ayant déserté, pour des motifs plus variés les uns que les autres. Cependant cette petite portion de l’armée souhaitait, comme leurs deux leaders, prendre la revanche sur Nexus, que cela soit par une soif de justice, de haine ou de peur des représailles sur leurs familles.
Deux mille cinq cent étaient des guerriers et magiciens venant de terre lointaine, ayant été simplement charmés par le chant de la prêtresse. Ils voyaient en elle une incarnation divine et en Nod, un simple serviteur. Ses guerriers étrangers montaient sur des sortes d’autruche jaune, pouvant faire des pointes de vitesse fulgurantes. Leurs armes se composaient surtout de lame courbée. Pour ce qui était des magiciens, ils maîtrisaient tous deux éléments, le feu et la terre, ce qui allait se révéler pratique pour cette attaque.
Les mille cinq cent hommes restant étaient des habitants du pays natal de la prêtresse. Ce pays se nommait Emuy, un petit pays qui n’avait pas survécut très longtemps à la conquête de Nexus et qui, jusqu’à ce jours n’avait pas fait une seule action de révolte. La prêtresse avait vu sa grande sœur se faire capturer et vendre sur la place du marché de la capitale, nourrissant cette haine de cette nation, qu’elle voyait comme une sangsue buvant le sang des autres peuples. Elle avait peiné à retrouver les membres de son pays, qui avaient fui l’esclavagisme Elle ne garda que ceux qui avaient une profonde haine envers Nexus, elle usa de son pouvoir pour dresser ceux qui n’obéissaient pas ou remettait en doute son statut de chef de cette armée. Cette dernière partie aurait pu compter cent hommes de plus, mais ils avaient servi d’exemple, afin de distiller la crainte de sa voix.
L’armée se mit à une distance de trois cent mètres de distances des murs. La prêtresse se mit à demander à son complice.
- Il est temps, donnez-moi cette potion que vous vouliez garder pour la fin. Nod vint à présenter une flasque, contenant un liquide aussi épais et noir que le pétrole, chose que le brune bu jusqu’à la dernière gouttes. Les soldats purent voir que la potion devait être insupportable à boire , devant quelques spasmes et les phalanges qui se blanchir à la contraction, mais elle n’en recracha pas une seule gouttelette. Elle attendit bien dix secondes avant de prendre une profonde inspiration et
venir à chanter de tout son être, ce chant étant destiné à sa grande soeur et désirant détruire cette ville. C’est à ce moment qu’un épais brouillard vint à assiéger la citadelle, ainsi que la voix de la prêtresse qui venait à frapper tout Nexus. Au-dessus de la cité des nuages aussi noirs que la nuit se mirent à naître, déversant une pluie glaciale, la foudre venant à frapper quelques maisons d’esclavagistes et y mettre le feu, malgré la pluie qui faisait rage. Tout était signe d’œuvre surnaturelle. Les magiciens purent aisément préparer leurs sort, sous le couvert du brouillard et venir bombarder de pierre et de veux les murs, ainsi que la porte Est. La porte céda rapidement et l’armée se mit à entrer dans la citadelle.
Une fois passée la porte, le chant de la prêtresse se mit à devenir plus forte, s’insinuant dans les esprits les plus faibles pour les rendre, les esprits forts avaient plus ou moins des signes de migraine, ce qui permit à l’armée de détruire la première défense, sans réelle difficultés. L’armée attaquante avait des tenues chaudes sous leurs armures, ce faisant, ils supportaient très bien cette pluie glaciale, qui n’aidait pas les gardes de Nexus à se concentrer sur la bataille.
Nod et la prêtresse était au milieu de l’armée, la jeune femme venant à brandir la bannière d’un dragon pourfendu par une lance, signe de l’armée qui allait pourfendre la royauté et renverser cette nation qui n’aurait pas dû naître. L’homme encapuchonné restait près de la prêtresse et détruisait les flèches allant sur elle d’une petite lame de vent. Les envahisseurs ne s’attaquaient qu’aux soldats et citoyens désirant défendre cette ville. La jeune femme avait été très claire sur l’attaque, pas de pillage et de viol. Seul l’armée et les dirigeants devaient souffrir.