Sur le palier de la maison, Alice ne tarda pas à entendre des vrombissements. Elle s’était attendue à voir une voiture, mais, au lieu de ça, vit une belle moto se rapprocher, avant de s’arrêter juste devant elle. Une superbe femme
en tenue de cuir, avec des gants et de longues bottes à talon, qui s’arrêta devant elle... Et, quand la femme releva son casque, Alice ne put que rougir en voyant qu’il s’agissait de Sophiana.
*
Diable, je n’aurais jamais cru qu’elle puisse avoir des tenues si moulantes...*
Mélinda aussi avait quelques motardes à ses ordres, et elles aimaient enfiler des tenues similaires. Peut-être que Sophiana aimerait les croiser ? Si la moto était son hobby... Alice devait bien admettre qu’elle était, pour sa part, assez intimidée. Elle pencha la tête sur le côté en rougissant légèrement, louchant pendant quelques secondes sur l’agréable décolleté de la jeune femme. La veste moulait ses seins à la perfection, et Alice, en sentant quelques pensées peu chastes remonter en elle, se racla la gorge, revenant à des idées plus raisonnables.
«
Non, ça va... Vous avez une très belle moto, en tout cas, Caldo-san. »
Quiconque connaissait les suffixes japonais aurait noté qu’Alice avait appelé Sophiana «
san », et non «
sama », comme lors de l’exposition médicale. Autrement dit, elle lui témoignait une certaine forme d’affection plus poussée, plus...
Affectueuse. Alice s’empressa en tout cas d’attacher sa valise, non sans noter, au passage, que Sophiana avait un très beau cul, parfaitement moulé par son pantalon... Du peu qu’elle en voyait, en tout cas. Elle secoua encore la tête, et finit d’attacher les boucles des lanières.
Sophiana lui tendit ensuite un casque, et Alice, qui commençait à sentir son cœur battre étrangement dans la poitrine, l’enfila. Elle allait passer plusieurs jours avec elle. À cette idée, Mélinda avait couché une bonne partie de la nuit avec Alice, pour être sûre que la Princesse ne l’oublie pas. Autant dire que, là, tout de suite, Alice était donc bien chaude, et bien excitée. Alice enfila donc le casque, puis l’attacha, et grimpa ensuite à l’arrière de la moto, avant de pousser délicatement ses mains sur ses hanches, tout en se raclant un peu la gorge.
La pilote lui proposa ensuite de faire une halte, et Alice secoua la tête. Elle allait répondre, mais sursauta soudain en sentant un contact chaud s’enrouler contre son ventre. Baissant la tête, elle vit la queue caudale de la femme, qui s’était délicatement enroulée sur son corps, et se pinça une nouvelle fois les lèvres.
«
Je... Euh... Non, allons directement à la clinique ! »
Il y avait de la route, après tout, et il faudrait bien plusieurs heures pour y aller. La moto vrombit ensuite, et démarra rapidement. Alice se crispa un peu contre le corps de Sophiana, ses seins s’enfonçant ainsi contre son dos, ses doigts se serrant sur elle, faisant délicatement crisser le cuir. Peu habituée à être à bord d’une moto, elle était nerveuse, ce qui expliquait pourquoi elle se serrait comme ça contre le corps de la femme.
Et, plus la moto avançait, et plus le corps d’Alice sentait les vibrations de cette dernière, ce qui, instinctivement, amenait ses mains à remonter le long de la tenue de cuir. Elle aussi, elle aimait le contact du cuir, et elle continuait donc à monter, réalisant peu à peu qu’elle se rapprochait de plus en plus des seins de la femme.
*
Je... Mais qu’est-ce que je fabrique ?!*
D’un autre côté... Il y avait cette queue caudale qui se serrait contre elle, et dont la pointe semblait, elle aussi, se rapprocher de son sexe... En tout cas, ses mains remontaient, tandis que la moto filait le long de l’autoroute, et, si Sophiana ne disait rien, Alice irait sûrement jusqu’à masser, très naturellement, ses seins...