Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Vae Victis [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Vae Victis [PV]

dimanche 11 juin 2017, 20:47:11

La citadelle d’Hailstone Castle était aux abois. Les flammes brûlaient haut et fort, tandis que les multiples catapultes et trébuchets des envahisseurs avaient détruit le reste de la forteresse. La ville était tombée depuis des heures, mais, maintenant, l’ultime combat avait lieu. Le peuple s’était réfugié dans les halls de la citadelle, et les derniers soldats se tenaient devant l’ultime corps de garde, qui tremblait sur place.

« Il y en a encore tellement, c’est impossible !
 -  Tenez bon, les gars, ce ne sont que des animaux !
 -  Mais nous n’avons aucun moyen de fuite ! »

Le royaume d’Arman était un royaume guerrier par excellence. Depuis des années, les Armaniens repoussaient les hordes d’Orcs et de monstres qui jaillissaient des montagnes. Arman tenait bon depuis longtemps, mais il fallait bien reconnaître qu’Hailstone Castle, le fort principal du royaume, n’avait jamais connu une telle vague. Les éclaireurs avaient indiqué que les Orcs s’étaient dotés d’un nouveau Boss, qui se faisait d’ailleurs appeler « Roi », et avait réussi à fédérer les clans orcs sous sa bannière.

Anastasia IV d’Arman, la Reine du royaume, sentait la fébrilité de ses hommes. Il n’y avait effectivement plus aucun moyen de fuite, et elle savait ce qui arriverait aux prisonniers. Soit ils seraient tués, soit travailleraient comme des esclaves dans les mines orcs, jusqu’à mourir d’épuisement. Elle avait déjà attaqué des camps orcs, des forteresses d’Orcs, et savait donc comment les choses se passaient chez ces sauvages.

*Mais je n’aurais jamais cru qu’ils puissent s’allier, et, surtout, que cette alliance puisse tenir...*

La Reine avait reçu des informations contradictoires sur ce Roi orc. Qui était-il ? Un simple Orc ? Elle ne pouvait y croire. On le disait investi de pouvoirs magiques. Il était en tout cas stratège, suffisamment pour avoir leurré la principale armée du royaume, sa cavalerie. Celle-ci s’était déplacée à l’autre bout du royaume, en ayant appris que des hordes orcs approchaient. Cependant, il ne s’agissait que d’une armée séparée, uniquement destinée à éloigner sa cavalerie. Pendant ce temps, les forces orcs avaient massivement attaqué. Son armée devait revenir, mais elle n’arriverait pas à temps.

Du moins, c’est ce qu’Anastasia redoutait, mais ce n’était maintenant plus qu’une question d’heures. Il fallait tenir, et repousser les Orcs.

« Du nerf, soldats ! Vous êtes l’élite d’Arman ! Si vous tombez, vous savez ce qui arrivera à vos femmes ? Vos enfants ?! Les Orcs utilisent les enfants pour les amener dans des galeries minuscules afin qu’ils portent des bombes. Ils finissent ensevelis, déchiquetés, ou tombent dans des nids de nécrophages ou d’araignées géantes ! »

Anastasia avait une voix forte et puissante. Elle était Reine depuis des années, et était réputée pour ses talents guerriers. Elle ne s’était encore jamais mariée, car elle restait fidèle à cette tradition, voulant que seul un homme arrivant à la battre au combat puisse prendre sa main. Les portes commencèrent à se fissurer, et, lorsque les premiers Orcs apparurent, des carreaux d’arbalète et des flèches leur tombèrent dessus, les repoussant. Le combat final aurait lieu ici, dans le Grand Hall de la Citadelle, avec une immense statue en marbre en plein milieu, et une grande verrière au centre.

D’autres Orcs hurlèrent, et enfoncèrent un bélier, défonçant la porte... Et la nuée déferla alors en hurlant. Les magiciens encore en vie d’Anastasia crachèrent des boules de feu, et Anastasia s’élança au combat en hurlant, et évita une masse orc, avant de frapper avec son épée, égorgeant l’Orc, puis attaqua les autres ennemis.

Elle ne comptait pas se rendre sans se battre !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 1 dimanche 11 juin 2017, 21:32:03

Désordonnées, incapables de s'allier, les hordes d'orcs, de trolls et de gobelins qui peuplaient pourtant de vastes territoires n'avaient jamais été un véritable danger pour le puissant royaume humain d'Arman. Le nombre pourtant était leur force, avec leur férocité. Les Peaux Vertes dépassaient les Humains par bien des aspects, mais cette race, dispersée en de multiples clans, dirigés par des Boss aux ego bien trop dimensionnés, n'avait jamais gagné la moindre bataille rangée contre les humains. Cela faisait maintenant des siècles que cette guerre durait, et même si le taux de natalité des Peaux Vertes leur permettait de garder leur position, ils ne pouvaient espérer gagner du terrain face à un royaume humain uni et totalement dirigé vers leur anéantissement.
Grak le Noir, toutefois, avait drastiquement changé la donne.
Il n'était pourtant pas destiné à être un chef de clan, il était né d'un père guerrier et d'une mère forgeronne...mais s'était rapidement montré plus intelligent, plus malin, que la plupart de ses semblables. Certains, maintenant, prétendaient qu'il était un véritable avatar de leur sanguinaire Dieu venu les guider sur la voie de la victoire.

Son ascension avait commencé lorsqu'il était parvenu à défier et à tuer le fils du Boss de son clan, juste quand ce dernier venait d'hériter du trône de son père. Grak avait défié son autorité, et l'avait tué sans difficultés.
Le plus fort était toujours celui qui dirigeait, et il devait toujours maintenir sa place, car un remplacement se faisait dans le sang. Mais loin de se contenter de cela, Grak voyait plus grand. Contrairement aux autres Boss, qui se contentaient de leur place, lui avait quelque chose de plus, qui le brûlait intérieurement.
L'ambition.
Arrivé à une position de pouvoir, Grak avait été enfin en mesure de consulter des chamans de sa tribu pour qu'ils se penchent sur son cas, et les vieux sages lui avaient révélé qu'il avait un fort potentiel magique, qu'il pouvait dompter. Le puissant orc, tout en assimilant peu à peu d'autres clans au sein du sien, était devenu également un Warlock, maîtrisant d'anciennes magies noires destructrices, dont il se servit sans aucune retenue pour détruire ses ennemis...tandis que d'autres Boss eurent l'intelligence de tout simplement s'agenouiller face à lui. Cherchant sa protection, les frêles mais rusés et astucieux gobelins trouvèrent refuge au sein de sa poigne de fer, quand aux terribles trolls, même ces créatures dénuées d'intelligence pouvaient constater la puissance de celui qui se faisait désormais appeler Roi des Peux Vertes.

Mais bien qu'unies, les Peaux vertes ne pouvaient espérer l'emporter dans une bataille rangée contre les armées du royaume d'Arman. Alors Grak avait usé de quelque chose que les humains n'auraient jamais pensé que les orcs puissent faire. Il usa de ruse et de stratégie. Une petite armée attira l'attention des humains en perpétrant des raids sur des villes importantes, forçant la reine à détacher des troupes en nombre pour protéger ses sujets. La Citadelle réputée imprenable du royaume, vidée d'une bonne partie de sa garnison, eut alors quelques jours plus tard la surprise de voir à ses portes une horde massive l'attaquer. Usant des machines de guerre et des armes inventées par les gobelins, l'armée de Grak parvint l'impossible, briser les murs de cette citadelle millénaire.
Mais plus que simplement couper la tête du serpent, Grak le Noir avait des vues sur la Reine de ce royaume. On disait d'elle qu'elle était une fière guerrière, on disait d'elle qu'elle était la dernière de sa lignée car elle n'avait jamais pris homme. Plus que tout, Grak voulait la souiller, car un Roi se devait de posséder une Reine. Et cela, il était sur le point d'y parvenir. Les murs de la citadelle avaient été brisés, et son armée s'attaquait à la porte du dernier bastion, là où tous les humains s'étaient retranchés, et s'apprêtaient à livrer un dernier combat. Grak savait que le gros de l'armée humaine était proche de revenir, ses éclaireurs les avait signalés à quelques heures de leur position...mais si ils prenaient de château, et s'en servaient pour leur usage, alors ces humains se briseraient sur leur défense.
Et sous son casque, ses yeux brillaient d'une lueur rouge qui impressionnait et galvanisait ses troupes, qui passèrent bien rapidement à l'assaut une fois la porte enfoncée par le bélier.

Dans des hurlements assourdissants, les orcs s'élancèrent au combat, certains tombèrent sous des pluies de flèches, d'autres sous les sorts des mages humains. Mais pour chaque orc qui tombait, dix autres prenaient sa place. Toutefois, dans la mêlée que Grak s'apprêtait à rejoindre, il vit sa cible, celle qu'il convoitait et désirait posséder. Elle se battait comme une furie, et il comprit à cet instant pourquoi ces humains se soumettaient à cette femelle. La voir se battre ne fit que le conforter dans son choix, mais il ne voulait pas "faire connaissance" dans une mêlée.
Le Warlock décida alors de lancer le sort qu'il avait préparé depuis la veille au soir, et qu'il lança d'un coup en tendant son épée dans la direction des humains.
Des cris inhumains, assourdissants sortirent alors de leurs bouches, tandis que leurs corps se desséchaient, se momifiaient à vue d’œil.

En un instant, un silence de mort régna dans l'enceinte de la citadelle. Soldats, mages, tous étaient morts, leurs âmes dévorées par le Warlock, qui s'avança alors triomphant, et que ses guerriers laissèrent respectueusement passer en baissant la tête. Il n'y avait plus qu'une seule âme vivante ici, et c'était celle de la Reine, qu'il avait épargné. Ses orcs décrivaient un large cercle autour d'elle, mais ne l'attaquaient pas, trop conscients que leur Roi voulait cette humaine en particulier pour lui seul, et c'était son droit le plus fondamental en tant que Grand Boss. Nul, après l'avoir vu tuer en quelques secondes des centaines d'humains, n'oserait le contester. Grak sortit alors de la masse d'orcs. Il portait sur lui une imposante armure noire, qui lui valait son surnom, forgée à partir de la récupération d'armures de nobles humains qui avaient tenté de venir à bout de ses armées, en vain.

Qu'attends-tu humaine ? Qu'attends tu pour venir venger les tiens ? VIENS TE BATTRE ! TOI ET MOI, ICI, METTONS FIN A CETTE GUERRE DANS LE SANG !

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 2 dimanche 11 juin 2017, 23:08:21

Le fléau d’un Orc tournoya en l’air, et elle l’évita en fléchissant les genoux, puis frappa avec son épée, tranchant l’avant-bras de l’Orc. Sa main généra alors une sphère magique, et elle la lança sur sa gauche, heurtant un Orc au ventre, le faisant décoller du sol. Il termina sa course au sol. La bataille faisait rage, mais Anastasia et ses hommes étaient en infériorité numérique, dans un ballottage défavorable. La Reine vit l’un de ses mages se faire décapiter, tandis que d’autres Orcs fondaient sur les archers. Des coups sévères résonnèrent, des membres furent découpés. Pinçant ses lèvres, Anastasia tâcha de se plonger davantage dans le feu de la bataille, de ne pas penser aux évènements sinistres qui avaient lieu autour d’elle. Elle se rua vers un autre Orc, qui portait une masse, et évita son attaque, tournoya sur place, et abattit son épée dans son dos. Un autre Orc jaillit alors dans son dos, et elle se reçut un coup qui l’envoya à terre, un genou au sol.

L’Orc se lança encore vers elle, mais Anastasia était, non seulement rapide, mais aussi résistante. À terre, avec le genou recourbé, elle bondit vers l’arrière, et son pied alla se tendre, rencontrant la tête de l’Orc, le renversant sur le sol. La Reine se releva alors, et planta sa lame dans son ventre, empalant l’Orc sur elle.

« HAAAAAAAAAAAAAAA... !! » hurla-t-elle rageusement.

Rien ne semblait devoir arrêter cette furie. Un autre Orc la chargea comme un buffle, et elle courut vers lui, puis sauta au sol, glissa entre ses jambes, s’arrêta rapidement, se retourna, et courut vers lui, puis frappa avec sa lame, ouvrant son estomac en deux, faisant couler ses tripes. Devant elle, elle vit cependant l’un de ses hommes tomber au sol, avant qu’un pied massif ne s’écrabouille sur son heaume, l’enfonçant dans son crâne. Des morts, Anastasia en avait vu souvent, mais, ici, la situation tournait au cauchemar absolu. Elle se rua vers l’Orc, et tendit sa main, envoyant une onde de choc qui le frappa, l’envoyant s’étaler au sol. La femme prit ensuite appui sur un bouclier, et bondit dans les airs, hurlant comme une ange guerrière, avant de s’abattre sur un puissant Troll, sa puissante épée en verreacier transperçant le crâne du troll, pour ressortir par sa bouche.

L’énorme monstre, qui venait de couper en deux un chevalier, chancela sur place, et tomba lourdement au sol. Anastasia bondit depuis son corps, et atterrit devant un Orc, qui portait un lourd bouclier en bois, et fonça vers lui. Elle lança une boule de feu, qui enflamma le bouclier, surprenant l’Orc, qui écarta son bouclier pendant quelques secondes, permettant ainsi à la femme de le frapper sèchement avec sa lame.

C’est à cet instant que la femme sentit un puits magique.

*Non !*

Elle vit, au milieu des Orcs, un puissant Orc, recouvert d’une armure noire, qui déploya un puissant sortilège de magie noire. Des sortes de flammes jaillirent de ses doigts, et fondirent vers les quelques survivants de l’armée d’Anastasia, les fauchant sans pitié, avant d’avaler leurs âmes. Anastasia, qui hurla en se ruaznt vers lui, reçut également une onde de choc qui la fit voler sur une dizaine de mètres. Elle heurta le sol, roulant près de la statue en marbre. Les Orcs se déplacèrent rapidement, pendant que les derniers hommes d’Anastasia s’écroulèrent sur le sol.

*Impossible... Comment un Orc peut-il maîtriser un tel sort ?!*

La Reine se releva lentement, voyant les Orcs l’entourer, tandis que l’Orc Noir lui faisait face. La magie noire pulsait en lui, et ses yeux rougeoyaient dangereusement.

« Tu vas payer, sale monstre ! Je vais te TUER ! »

Anastasia bondit vers lui à toute allure, et son épée heurta violemment celle de son adversaire. Elle bondit en arrière, et tenta de le contourner... Mais, malgré sa rapidité, elle se reçut une gifle au visage, qui l’envoya au sol. Son adversaire tendit alors sa main vers elle, et des arcs électriques en jaillirent, creusant des cratères sur le sol. La Reine évita l’attaque en roulant sur le côté, puis se concentra, et porta ses doigts à ses lèvres, avant de souffler... Et, de sa bouche, une langue de feu jaillit, fusant vers l’Orc. Elle courut à nouveau, et l’attaqua encore, en abattant furieusement sa lame vers lui, profitant de la gerbe de feu, qui avait dû le déstabiliser, pour l’attaquer.

Ce monstre allait payer pour tout ce qu’il avait fait !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 3 lundi 12 juin 2017, 12:36:06

C'était donc un duel qui allait véritablement décider de l'issue de cette guerre, mais Grak ne l'aurait pas vu autrement. Il aurait son conteste pu continuer à envoyer ses guerriers contre cette femme, qui aurait bien fini par se faire vaincre...mais cette reine, il mettait un point d'honneur à la vaincre personnellement. Il savait que le fait de la battre en duel, devant ses propres guerriers en tant que témoins, achèverait de légitimer sa place, car il deviendrait alors pleinement celui qui avait réussi ce que tous les autres Boss avaient échoué à accomplir durant des millénaires, vaincre les humains.
Grak toutefois, voulait aussi voir par lui même si les rumeurs concernant cette femme étaient fondées. On disait d'elle qu'elle était une guerrière redoutable, qu'elle maîtrisait également la magie, et que son tempérament était presque semblable à celui d'une orc. En vérité, Grak ne souhaitait pas la tuer, mais en faire sa Reine. Il lui fallait une descendance, mais il savait très bien que si ses fils et ses filles n'étaient pas aussi forts et intelligents que lui, alors ce qu'il était parvenu à bâtir s'écroulerait avec lui. Concrètement, Grak savait très bien qu'il était une exception parmi son peuple, et que si il s'unissait à une orc, les chances étaient faibles pour que sa descendance soit aussi sensible à la magie que lui. Il lui fallait donc une reine qui lui soit semblable...même si celà impliquait d'en prendre une qui soit humaine.
Le combat débuta donc tout naturellement, les guerriers orcs décrivaient un cercle autour des deux combattants, en se gardant bien d'intervenir de quelque façon que ce soit, il savaient que leur Boss, leur Roi, les tuerait et dévorerait leurs âmes dans le cas contraire. Grak était autant respecté que craint par son propre peuple. Les épées se rencontrèrent dans un vacarme assourdissant, et rapidement, l'humaine et l'orc noir ne tardèrent pas à user de magie. Grak avait pour le moment l'ascendant, mais en aucun cas il ne commettait l'erreur de sous-estimer son ennemie. Elle était forte, déterminée, et sa haine à son encontre était grande, brûlante. Grak...aimait ça, mais le moment n'était pas venu de se laisser distraire.

La reine humaine tenta de le destabiliser en lui envoyant des gerbes de flammes, que l'orc para à  l'aide de son bouclier. Si ce dernier n'avait pas été magique, et n'avait pas absorbé les flammes, alors la tentative de la reine aurait pu passer, mais son attaque se fit parer, et Grak en profita alors pour lui asséner un violent coup de bouclier qui l'envoya rouler au sol.

QUI ES LE MONSTRE ICI, HUMAINE ?

Grak abattit son épée contre elle, une fois qu'elle s'était relevée. Elle parait, mais à aucun moment l'orc ne lui laissa l'occasion de contre attaquer. Il aurait fallu même à un humain puissant deux mains pour manipuler l'épée que Grak lui ne prenait qu'à une main, et chacun de ses coups était si puissant qu'il destabilisait l'humaine.

TES ARMÉES ONT MASSACRÉ LES MIENS PENDANT DES MILLÉNAIRES, ENVAHI NOS TERRES, DÉTRUIT NOTRE CULTURE !

Encore et encore, il frappait, mais Grak commençait à concentrer sa magie dans son épée, donnant à ses coups encore plus de puissance, il était en train de l'acculer, jusqu'à ce que finalement...l'épée de la reine ne finisse par se briser dans un fracas épouvantable. La magie del'épée s'évapora d'un coup, et les éclats furent projetés avec une violente force, tuant au passage des orcs qui se trouvaient dans les environs. Grak lâcha alors ses propres armes, et donna un coup de poing dans le visage de la reine, qui était encore en train de se remettre de la violence du choc.

LE MOMENT EST VENU DE PAYER !

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 4 lundi 12 juin 2017, 13:08:24

Habituellement, Anastasia combattait les Orcs en faisant fi de leur force brute. Car, s’ils étaient costauds et puissants, ils étaient aussi lents et balourds, peinant à manipuler leurs lourdes armes. Avec de si gros muscles, il était tout simplement aisé de les prendre à revers, et de leur infliger des coups fatals. Mais cet Orc Noir était différent des autres. Lourd, il l’était, mais se montrait aussi rapide, et réactif. Son coup de bouclier repoussa Anastasia, l’étourdissant pendant quelques secondes. Elle se redressa, et vit l’épée de son ennemi fondre vers elle. Elle para, et l’Orc Noir chargea alors, s’élançant vers elle, faisant des poussées en avant, usant de ses muscles, contraignant la Reine à bondir en arrière. Du sang s’écoulait de ses narines, et elle bondit sur le côté, évitant l’épée qui heurta le sol. Là, Anastasia tenta de bondir, mais l’Orc avait déjà pivoté sur place, en envoyant sa lame dans un mouvement transversal.

Anastasia rentra son ventre, et le bout de l’épée longea ses vêtements. Des coups supplémentaires heurtèrent l’épée, et Anastasia commençait à sentir la douleur hurler dans ses muscles. L’Orc frappait avec une hargne terrible, contraignant Anastasia à devoir se replier, incapable de trouver un angle d’attaque.

*Ce n’est pas possible, il faut que je trouve un moyen de le vaincre !*

Si elle y arrivait, alors la Horde serait dispersée. Cet Orc avait sûrement usé de magie pour parvenir à lier entre eux les Orcs. Et Anastasia savait comment les Orcs fonctionnaient, en se reposant beaucoup sur la loi du plus fort. Ils obéissaient à celui qui avait tué leur précédent chef, sans se soucier d’aucune autre considération. Anastasia sentait la magie vibrer chez son adversaire, se concentrant sur son épée... Et un ultime choc fit exploser sa lame. Pour détruire du verreacier, il fallait vraiment que cet Orc soit un magicien d’exception.

La décharge déstabilisa Anastasia, qui se reçut alors un puissant coup de poing au visage. L’uppercut la fit voler au sol, et elle s’écrasa à terre, le goût du sang dans la bouche.

« Hnnnnn... !! »

Le regard flou, elle se roula sur le côté, et commença à ramper sur quelques mètres, pendant que l’Orc Noir marchait vers elle. Anastasia se mit alors à éternuer, crachant des gerbes de sang au sol tout en tentant de se redresser, prenant appui sur ses avant-bras. L’Orc s’avançait dans son dos, et Anastasia sentit sa puissante main tirer sur ses cheveux.

Il la releva, et Anastasia détendit alors ses poings, puis se retourna en hurlant... Et posa ses mains sur son heaume, laissant des éclairs fuser de ses doigts. Le corps de l’Orc se tendit sur place, des éclairs brillant sous son heaume.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Anastasia puisa dans ses ultimes réserves de magie pour tenter de lui faire griller la tête, une sorte d’ultime acte désespéré.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 5 lundi 12 juin 2017, 23:13:41

Il en ferait sa reine, cette putain serait sa reine, plus rien d'autre pour l'instant ne comptait. Rares étaient les humains à pouvoir vraiment lui tenir tête, et intérieurement Grak le Noir jubilait, car cette humaine lui offrait enfin un combat digne de ce nom ! Qu'ils soient humains ou orcs, ceux que Grak avait pu respecter comme étant des adversaires dignes de ce nom, il pouvait les compter sur les doigts d'une main, alors que celle qu'il comptait prendre pour reine, et qui allait porter sa descendance, qu'elle le veuille ou non, le faisait jubiler.
Toutefois, même si cette humaine lui résista vaillamment, Grak n'avait absolument pas l'intention de risquer la moindre chance qu'elle puisse l'emporter. Si cette humaine avait sous-estimé les orcs, Grak lui ne commettait pas cette erreur, l'histoire de son peuple était bien trop marquée par les défaites successives face à eux pour qu'il puisse se le permettre. Il l'attaqua donc encore, et encore, la submergeant de coups jusqu'à ce que sa défense, et son arme, ne se brise, et décida alors de la finir avec ses poings. L'idée n'était évidemment pas de la tuer, mais de la battre et de la maîtriser. Néanmoins, quand il la tira par les cheveux, pensant en avoir fini avec elle, il se fit surprendre. La femme se tourna soudainement vers lui, et en posant ses mains sur son heaume, elle lui lança des éclairs de magie.

RAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!!

Grak hurla de douleur, sentant les éclairs lui rentrer dans la tête. Tout autre être que lui serait mort sur le coup, mais il avait hérité grâce à la magie d'une résistance impressionnante, qui lui donna juste les quelques secondes nécessaires pour donner un violent coup de poing dans l'abdomen de la femme. Avec sa poigne d'orc, et le fait qu'il portait un gantelet en acier, le coup fut assez douloureux pour faire perdre à la femme sa concentration. Grak Recula alors sa tête, et rageusement, l'abattit contre le visage de l'humaine, lui donnant ainsi un violent coup de tête avec son heaume. Il l'envoya à terre, et bien décidé à en finir, l'orc se mit à la rouer de coups sur tout son corps, sans chercher à la ménager, il lui prouvait là qui était le plus fort et surtout, surtout, voulait qu'elle tombe inconsciente. Un but qu'il parvint à atteindre.
Il retira alors son heaume encore fumant, qui heureusement pour lui avait absorbé le gros de l'attaque magique, si bien qu'il en était brûlant. Grak leva alors son poing ensanglanté vers le ciel, et hurla fort, suivi en choeur par ses guerriers. Cela avait été un beau combat, et malgré les multiples talents de la reine humaine, Grak avait vaincu.
Hailstone Castle était tombé au mains des peaux vertes, et la reine d'Arman était leur prisonnière.

Cette dernière devrait se réveiller quelques heures plus tard, le Soleil étant en train de se coucher.
Anastasia  se réveillerait pour se rendre alors compte qu'elle était nue, et maintenue dans un pilori que les orcs avaient pillé dans les geôles du château. Elle faisait face à la fenêtre ouverte d'une des tours de la citadelle, en hauteur, et avait ainsi une vue imprenable au loin, sur une armée qui approchait...portant les étendards du royaume d'Arman.

Si j'étais toi humaine, je ne me réjouirais pas trop vite.

Cette voix venait de retentir dans son dos, puis des bruits de pas lourds s'approchèrent d'elle, pour finir à sa droite. Grak se présenta à elle sans son imposante armure, il était également torse nu, ne portant plus que ses jambières. Si Anastasia tenterait à ce moment d'user la magie, elle pourrait alors vite se rendre compte que l'orc avait été prévoyant, et lui avait mis autour du coup un collier en obsidienne.

Regarde les, cavalant, si sûrs d'eux. Nous ne sommes que des animaux pour vous, et pourtant, ces mêmes animaux vont les tailler en pièce. Jusqu'au dernier. Ton royaume d'assassins voit son dernier coucher de Soleil, tandis que je vais clamer ton corps pour moi, alors que tu regardera les vestiges de ton armée de faire décimer par les miens.

Tout en effet avait été mis en oeuvre. Des pièges avaient été creusés à la hâte, les trébuchets et les catapules gobelines avaient été montées sur ce qu'il restait de murs de la citadelle pour faire face à l'armée, et des centaines de chevaucheurs de loups attendaient, dissimulés dans les flancs de montagne, prêt à les prendre en tenaille et à les encercler, pendant que l'infanterie les chargerait, et que les archers les canarderaient. Une boucherie qui s'annonçait.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 6 mardi 13 juin 2017, 00:58:48

Anastasia avait puisé ses ultimes forces dans cette attaque désespérée, qui aurait pu marcher... Mais échoua. En retour, elle reçut une avalanche de coups. Une femme normale aurait été défigurée, mais, tandis qu’elle s’effondrait, Grak pouvait noter un élément très pratique. La Reine d’Arman n’était pas juste une guerrière exceptionnelle, elle était aussi imbibée de magie. La magie blanche suintait en elle, de sorte qu’elle pouvait se soigner. C’était aussi ce qui la rendait si hargneuse au combat. Les coups de l’Orc Noir avaient mutilé la femme, lui arrachant des dents, défonçant son arcade sourcilière, et les Orcs virent les hématomes partir, son corps redevenant rapidement aussi pur qu’auparavant.

Quand Anastasia se réveilla, elle sut rapidement où elle était. L’Orc était grimpé dans ses appartements, au sommet de la Citadelle, sur une grande tour qui dominait toute la région. Ici, on flottait près du ciel. La Flèche d’Ivoire, ainsi qu’on l’appelait, se dressait au milieu de la citadelle, et la citadelle était déjà haute, surplombant la région. On avait une vue imprenable d’ici, et le soleil dardait ses rayons sur la région. La nuit approchait, et le vent fila le long des cuisses d’Anastasia. Nue, elle comprit qu’on l’avait attaché à un pilori, mais ce qui, surtout, la réveilla, ce fut les cors de guerre de l’armée d’Arman.

La cavalerie royale était là ! Anastasia sentit son cœur bondir dans sa poitrine. La plaine devant le fort était recouvert de multiples carrés noirs, correspondant aux milliers de cavaliers de son armée. Et, comme si son geôlier avait pris connaissance de ce bonheur, l’Orc Noir s’approcha. Il se glissa sur sa droite, et elle serra les lèvres, sans rien dire, pour le voir devant elle. Nu et massif, le corps de Grak était parcouru de plusieurs cicatrices, et son visage était face à un phallus particulièrement imposant... Et puant. Elle grogna.

« Mon armée est là, c’en est fini de toi et de tes Orcs, tu vas payer ! »

Pour toute réponse, Grak se retourna, et lui présenta son plan. Anastasia, qui avait une très bonne vue, vit ainsi que les Orcs avaient profité des quelques heures disponibles pour retourner les défenses du château contre la cavalerie. Si les Orcs avaient pu passer, c’était aussi parce qu’ils avaient utilisé des gobelins pour s’infiltrer par les égouts, et déverrouiller les corps de garde. La capitale d’Arman était très grande, et, pour rejoindre la citadelle, il y avait plusieurs couches successives de remparts, la ville s’étalant autour de la montagne sur laquelle on avait bâti la citadelle. Les remparts externes étaient les plus résistants, énormes, avec quantité de pièges multiples. Outre les fosses piégées, il y avait aussi, le long des murs, des trébuchets, des balistes, des mangonneaux, et, en contrebas, Anastasia vit les Orcs déployer de gros lance-pieux.

« Non... »

Elle vit ses ennemis s’emparer de flèches enflammées, et comprit que Grak avait dû avoir accès à la réserve de brai située dans les souterrains de la citadelle.

« Non ! »

Plus que tout le reste, le brai était une arme mortelle, un système défensif qui avait sauvé à plusieurs reprises Arman. Elle déglutit en serrant les poings, et se débattit vainement. Le collier d’obsidienne se mit à briller en absorbant sa magie, et elle grogna.

« Ne fais pas ça ! »

Elle se débattit encore, mais en vain. L’Orc Noir avait déployé des fosses empoissées, invisibles sur le sol, et ses hommes n’attendaient plus qu’il souffle dans son cor pour les incendier. Ensuite, ses Orcs attaqueraient pour les prendre en tenailles, chevauchant de redoutables Wargs. Les cavaliers se ruaient vers la ville, convaincus, en voyant les flammes brûler dans la citadelle, qu’il fallait agir rapidement.

Anastasia frémit en sentant le chibre tendu de l’Orc caresser ses fesses, et hurla encore.

« JE TE TUERAI !! NE FAIS PAS ÇAAAA ! ORDURE !! TU VAS CREVER, SALE FILS DE PUUUUTE !! »

Le cor de guerre orc résonna alors, et les Orcs lancèrent leurs flèches, enflammant la pointe dans les braseros, puis tirèrent ensuite au jugé. Les cavaliers virent les flèches tomber, et les évitèrent sans trop de peine... Mais le sol se mit alors à bouillir, et, sous leurs yeux horrifiés, ils virent le sol devenir du feu, et les flammèches devinrent d’épaisses flammes. En quelques secondes, tout le brai répandu se mit à s’enflammer, et Anastasia hurla en pleurant, quand elle entendit les clameurs des cavaliers. Le feu se répandit comme une traînée de poudre, en plein milieu de l’armée royale, et les cors de guerre des chevaucheurs wargs rugirent alors, ces derniers fondant sur leurs adversaires...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 7 mardi 13 juin 2017, 12:25:28

C'était un piège mortel qui se refermait sur l'armée humaine, la dernière partie du plan de conquête de Grak. Bien sûr, le royaume D'Arman ne tomberait pas complètement cette nuit. Il restait encore des villes et des duchés, mais avec l'armée royale partie en fumée, leur plus imposante citadelle conquise, et leur reine captive, il serait plongé dans un chaos qui permettrait à l'armée du redoutable orc de finir une bonne fois pour toute cette guerre. Il savait à quel point les nobles d'Arman étaient fiers, et jamais ils ne présenteraient un véritable front uni en l'absence de leur reine pour les mettre au pas. La plupart n'y verraient qu'une opportunité de s'emparer de la couronne, et Grak espérait même qu'ils soient assez stupide pour se lancer dans une guerre civile.
Son plan avait été risqué, mais là, en ce début de soirée, l'orc savourait pleinement sa victoire, et le spectacle de l'armée humaine sur le point de se faire massacrer contribuait autant à son érection que le cul de la reine qui était bombé face à lui. Anastasia, reine déchue, perdit rapidement le regain d'espoir qu'elle avait eu, en comprenant contre toutes ses attentes, que les orcs n'étaient pas pris au piège, mais qu'ils retournaient les défenses humaines contre eux. Elle commença à crier, à pleurer, l'implorant et l'insultant en même temps, en comprenant enfin que son armée courrait droit vers un désastre. Puis le un cor orc retentit, résonna dans toute la vallée, et il fut le signal donné aux armées de Grak pour aller au devant de leur plus grande victoire militaire.
Des flèches enflammées furent tirées par centaines. Inefficaces face aux lourdes armures des chevaliers d'Arman, mais là n'était pas leur but. Lorsque les orcs avaient mis la main sur les armureries humaines, et leur stock de brais, une substance hautement inflammable, Grak avait ordonné que la vallée soit couverte de fosses remplies de ce produit. Les flammes l'élevèrent, hautes, et sur une large distance, elles coupèrent ainsi la charge de cette cavalerie, mais également cette armée en deux. A l'arrière, ce fut le signal pour les chevaucheurs de wargs et les trolls d'entrer en scène, ils attaquèrent de concert l'arrière garde de cette armée, qui était coincée entre eux et les flammes. Quand à l'avant de l'armée humaine, ce serait un spectacle terrible qui les attendait. Les catapultes et les lance-pieux orcs tirèrent sur eux, fauchant leurs rangs, tandis que des portes de la cité, la garde personnelle de Grak sortit.
Ces orcs avaient été sélectionnés par le chef de guerre lui même pour composer son unité d'élite, près de 5000 orcs lourdement équipés, et surtout très bien entraînés et disciplinés. Ces derniers prirent position devant les murs de la cité, et armés de longues lances de plusieurs mètres de long, ils formèrent un rang compact, adoptant une formation de phalange, hérissant ainsi un vrai mur de piques, avant de s'avancer d'un pas lent et rythmé par les tambours et leurs cris de guerre.

Pendant ce temps là, Grak s'était lui positionné derrière la reine déchue. Il posa alors fermement ses deux mains sur le cul de cette humaine, et son sexe frottait contre son entrecuisse. Il n'avait pas besoin de parler, car il allait la violer, là, maintenant. La haine de Grak envers les humains était telle que cette scène avait également fait partie de son plan. Plus que de vaincre militairement le royaume d'Arman, Grak voulait le souiller, l'humilier à son crépuscule, afin qu'il ne tombe pas dans l'honneur. C'était pour ça qu'il allait la violer, en la forçant à regarder et à entendre ses hommes se faire massacrer, rôtir comme des cochons, une vive odeur de chair brûlée remontait jusqu'à eux, tandis qu'en bas le combat avait commencé. Suivant à la lettre le plan de bataille de leur chef, l'union des orcs, des trolls et des gobelins, était en train de les tailler en pièce, ce qui naturellement les galvanisait. C'était une bataille qui était gagnée d'avance, car les humains avaient été, tout du long de cette campagne, prévisibles, là où Grak avait usé de tactiques nouvelles.
Sans un mot, l'orc aligna donc son sexe avec l'entrée du vagin de la femme, et la pénétra d'un coup sec. Grognant, il sentit qu'il avait percé son hymen. Il savait qu'elle était vierge en prime, et qu'elle avait toujours refusé de se marier, clamant que seul un homme pouvant la vaincre dans un combat aurait le droit de la marier.
Mais dans les faits, n'étais-ce pas ce que Grak avait fait ?
Faisant fi de la douleur que pouvait ressentir l'humaine, l'orc massif commença rapidement à donner des coups de rein, et à faire aller et venir son gros sexe dans l'intimité étroite d'Anastasia. Le corps de l'humaine était ballotté d'avant en arrière, uniquement maintenu en place grâce au pilori contre lequel elle se heurtait au rythme frénétique de Grak, qui n'avait nullement l'intention de la ménager. Elle qui était si fière, et responsable de la mort de tant des siens, voilà qu'elle perdait sa précieuse virginité entre les mains de son pire ennemi, un orc, en faisant face à la chute de son précieux royaume. Une symbolique voulue par Grak, et qui se mêlait au plaisir brut de baiser la chatte étroite de cette humaine.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 8 mardi 13 juin 2017, 14:04:02

Arman n’était pas le seul royaume humain, mais il était le plus solide, le rempart entre les humains et les Orcs. Arman bénéficiait en ce sens d’une alliance ancestrale, prévoyant que les royaumes provinciaux, bénéficiant d’un climat plus favorable, lui fournissaient de la nourriture et des provisions pour qu’Arman entretienne sa cavalerie. Bien sûr, ces royaumes avaient aussi des armées, mais elles n’étaient pas de taille contre une Horde orc au complet. Anastasia savait aussi que ses nobles allaient se diviser. Ses vassaux, en l’absence de l’autorité royale, s’écharperaient entre ceux qui voudraient se venger, ceux qui voudraient pactiser avec l’ennemi, et ceux qui se retrancheraient sur eux-mêmes, ou en profiteraient pour tenter de récupérer le pouvoir.

En attendant, Anastasia avait le cœur qui saignait. Son armée brûlait sous ses yeux, et elle vit les forces de l’Orc Noir le sprendre en tenailles, les restes de son armée principale sortant de la ville pour brandir de grandes lances et autres hallebardes, tandis que les Wargs arrivaient sur les flancs, fondant sur les cavaliers désemparés. Le feu avait brûlé en plein milieu, tuant les officiers et les commandants, ne laissant que des sergents. Anastasia entendit le cor du repli, mais les Orcs ne comptaient guère leur offrir ce luxe. Les Wargs, rapides et massifs, bondissaient sur les chevaux, les renversant, ou happant les cavaliers.

Des larmes de souffrance et de rage coulaient des yeux d’Anastasia. La Reine n’aurait pas cru pouvoir sombrer plus bas... Mais elle sentit alors l’épais mandrin de son ravisseur taper contre ses cuisses, des mains fermes se crispant sur ses fesses, et un frémissement la traversa en comprenant ce qu’il allait faire, en comprenant vraiment ce qui allait se passer.

« N-Nooonn... Va-t-en, salopard, tu... NOOOOOOOOOOONNN... !! »

Elle poussa un hurlement en sentant sa queue s’enfoncer en elle, défonçant ses parois, sèches comme du sable brûlant au soleil. Ses yeux se fermèrent, et ses lèvres se crispèrent, tandis que ses poings se serrèrent. Malgré l’odeur de brûlé, les hurlements de ses hommes, les grondements des Orcs, et le souffle de la bataille, Anastasia sentit clairement cette verge la labourer. Des queues, elle en avait déjà vu, mais celle-ci... C’était un terrible mandrin, qui lui éclata son hymen, répandant en elle une douleur terrible, qui la fit donc hurler, pendant que son sang virginal glissait sur sa queue, puis filait le long de ses jambes.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »

Sa tête se redressa pendant quelques secondes, avant de se relâcher, et elle continua à gémir, ses yeux s’embuant de larmes supplémentaires. Grak continuait à la prendre, sans ménagement, et elle pouvait l’entendre grogner, sentir ses mains osseuses et épaisses sur sa peau douce et tendre. En bas, c’était un véritable carnage. Les morts se comptaient par dizaines, par centaines. Anastasia ne savait plus où donner de la tête, ne voyant partout que de l’horreur et du chaos.

Elle serra les dents, et gémit à nouveau, tandis que le ballet se poursuivait. Les minutes défilaient, Grak ayant une sacrée trique, et une terrible énergie. Sa queue tambourinait dans son dos, véritable marteau-piqueur qui lui déchiquetait son sexe, et la labourait sans merci. Perdue pour perdue, Anastasia serra les dents en gémissant.

« Gnnnnnnnnnnnnnnh... ! A-Alors, c’est ça, h-hein ? Le grand vainqueur d’Amaran, qui me baise comme un puceau en chaleur avec sa petite bite ? Gnnnnnnnnnnnnnnnhhhh... C’est ton doigt ou ta bite, là ? JE T’EMMERDE ! Tu... Tu vas me le payer, gnnnnnnnnnnnn... »

Anastasia n’avait plus que ça à faire : le narguer, le rendre furieux, l’empêcher de jubiler et de savourer sa victoire. Jamais elle ne s’abaisserait à le supplier, ou à lui demander pitié, et ce même si elle ressentait une douleur atroce, à la limite du soutenable, entre ses cuisses, un véritable feu ardent qui lui brûlait le corps.

Jamais !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 9 mercredi 14 juin 2017, 13:05:55

Grak n'avait concrètement aucune raison de montrer de la pitié à l'encontre de cette femme, dont les armées avaient depuis des années massacré quantité et quantité des siens. Il la violait moins pour son plaisir sexuel que pour la souiller, car elle était la dernière représentante de la lignée royale d'Arman, ces dirigeants qui durant des siècles avaient mené une guerre sans merci contre les Peaux Vertes. En la baisant ainsi, il désacralisait la totalité de la lignée de cette femme qu'il haïssait.
Nullement doux, Grak la baisait tel un véritable orc qui se déléctait de sa prise. Sans préliminaires, l'intérieur du vagin de sa captive n'était donc absolument pas lubrifié, seul son sang virginal servait à peu près ce rôle. L'orc ne cherchait toutefois pas à procurer du plaisir chez cette femme, mais bien à la faire souffrir, autant dire que ses provocations n'eurent pas l'effet escompté: celui de le faire grassement rire.

HA ! HAHAHAHAHA ! Tu...Huuum...tu crois peut-être que je vais me soucier de tes paroles humaines ? Tu n'espas une orc que j'essaye de séduire, mais une ennemie vaincue...peu m'importe ce que tu peux dire, tant que tu SOUFFRE !!!

Si il avait un peu ralenti le rythme tandis qu'il parlait, Grak réaccéléra subitement, et donna de très violents coups de rein. Son bas ventre claquait contre les fesses de l'humaine, ses larges bourses contre ses cuisses, tandis qu'il la bourrait sans ménagement, sans aucune forme de pitié. Il avança alors une de ses mains, et tira sur les cheveux de la reine pour la forcer à releverla tête, et à regarder le champ de bataille.
Les orcs avaient décimé l'armée royale. Les survivants étaient descendus de leurs chevaux pour se regroupper en une formation d'infanterie compacte, mais ils étaient entourés par  les phalanges orcs qui pointaient leurs longues lances dans leur direction, et avançaient peu à peu, les acculant, les tuant, petit à petit.

Regarde ! Voilà ce qui me fait plaisir ! Ces bannières, qui sont en train de brûler, j'ai vu les mêmes quand j'étais enfant, les mêmes, portées par des chevaliers comme eux. Braves, et intrépides, pour s'attaquer à des villages n'ayant jamais pris part à cette guerre. Courageux, pour avoir tué ma mère et ma soeur. Fiers, pour m'avoir laissé pour mort au milieu des cadavres de ma famille ! Tu pleure pour la perte de ton royaume salope d'humaine, mais vous ne faites que récolter ce que vous avez semé ! Je te hais...toi et tous les humains, je vous hais, et je n'aurais de repos, que lorsque toutes vos cités seront en cendres, et que vous aurez payé les siècles de souffrance que vous nous avez infligé... HURLE SALE PUTE ! REGARDE TES CHEVALIERS ROTIR COMME DES PORCS ! ET TOI...toi...suspendue à ma queue...souillée par une bite d'orc pour ta première fois. Que diraient tes ancêtres si ils te voyaient ainsi, en train de couiner comme une chienne ? Car c'est ainsi que la prestigieuse lignée d'Arman va finir...EN CHIENNE AVALEUSE DE CHIBRE D'ORC !!!!!

Durant toute sa tirade, Grak n'avait pas cessé de la baiser, y allant plus fortement encore quand il se mettait à hurler.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 10 mercredi 14 juin 2017, 13:54:42

L’armée d’Arman disparaissait sous ses yeux. Une douleur terrible qui s’alliait à la souffrance qu’elle éprouvait dans le corps. Grak la labourait sèchement et furieusement, et, après une première réponse, recommença à la baiser, plus fortement encore. La Reine ne put retenir ses gémissements et ses larmes supplémentaires. Elle avait déjà souffert dans le passé, connu bien des blessures, mais ce type de douleur lui était relativement inédit. Son corps n’y était pas habitué, et il fallait ajouter à cela le contexte actuel, terrifiant et apocalyptique. Anastasia IV avait été une Reine combative et soucieuse de bien faire, mais c’était finalement sous son règne que le royaume d’Arman avait chuté. La civilisation humaine survivrait. De cela, elle en était sûre, et peut-être même qu’Arman se reconstruirait, mais, dans les livres d’Histoire, Anastasia IV serait toujours considérée comme la Reine faible, celle sous le règne de qui les Orcs avaient réussi à prendre la citadelle, et à détruire l’armée royale. L’humiliation qu’Anastasia ressentait n’était donc pas que sexuelle, mais était aussi bien plus symbolique.

Et lui, rien ne semblait l’arrêter. L’Orc continuait à la prendre, tandis qu’Anastasia filait d’avant en arrière. Les coups de reins se multipliaient, et, malgré l’horreur de la situation, son corps commençait à la trahir, à ressentir des réactions purement chimiques, mais qui se traduisirent par une dilatation de ses cuisses, et par la sécrétion de cyprine. La jeune femme était restée vierge longtemps, et aurait menti en prétendant ne pas connaître la frustration sexuelle. Bisexuelle, elle avait souvent embrassé et caressé ses servantes ou ses proches gardes du corps, parfois même intimement. Elle avait déjà vu de la mouille sur ses doigts, mais n’avait goûté qu’à un plaisir sexuel purement féminin... Ce qui n’était pas ce que Grok lui imposait.

« Hmmmm... Tu... Tu vas payer... !! »

Il continua à parler, à la narguer, pendant que, en contrebas, les ultimes bataillons de cavalerie formaient un cercle serré, et se battaient au corps-à-corps contre des Orcs dix fois plus nombreux. Anastasia avait foi en leur valeur, en leur capacité de combat, mais leur infériorité numérique était malheureusement bien trop importante pour qu’ils puissent combattre leurs adversaires. La situation était sans issue, mais les fiers guerriers qu’ils étaient se battraient malgré tout jusqu’à la dernière limite.

Anastasia ferma les yeux, et hurla de rage, de rage contre la douleur qu’elle ressentait, contre ce viol infâme, de rage contre le massacre de son peuple, de rage contre la chute de son royaume, de rage contre les temps sombres qui s’annonçaient. Pour autant, elle espérait bien pouvoir se venger. Grak, aux termes de sa longue tirade, annonça son intention de, non pas la tuer, ce qui serait bien trop facile selon lui, mais la souiller, encore et encore, afin de se venger de la souffrance qu’il avait ressenti jadis. Et, en entendant ça, Anastasia revit l’espoir naître, car il suffisait d’une erreur, d’une seule erreur de son ravisseur, pour qu’elle prenne l’avantage, et ne se venge.

Alors, tout ce qu’elle avait à faire, c’était d’attendre, de survivre, jusqu’à trouver la bonne opportunité... Et de lui faire payer ! Ce n’était pas l’espoir qui la guiderait, mais une chose bien plus simple, bien plus forte, et bien plus terrible encore...

...La vengeance.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 11 jeudi 29 juin 2017, 12:59:38

Les orcs qui se battaient dans la plaine encerclèrent pleinement les derniers chevaliers humain qui, conscients qu'ils ne remporteraient pas la bataille, avaient mis pied à terre et formaient un ensemble compact d'infanterie, qui avait bien l'intention de se battre jusqu'au bout. Mais bien qu'inférieurs en nombre, ces chevaliers étaient de farouches combattants, qui opposaient aux orcs un mur de boucliers qu'il serait difficile de percer par des moyens conventionnels.
Mais c'était justement pour des moyens non conventionnels que Grak avait invité les clans gobelins dans sa Horde. Lâches et faibles physiquement, il compensaient toutefois par leur ruse, leur intelligence, et leur inventivité. Il se tenaient derrière les murs de longues piques et de boucliers que les orcs noirs de Grak opposaient aux chevaliers, de vraies phalanges dont l'organisation terrorisait les humains, plus habitués à avoir face à eux des hordes désorganisées.
Les gobelins voyaient néanmoins ce qui se passait, certains d'entre eux avaient grimpé sur les épaules de trolls pour avoir un point de vue surélevé, et firent savoir à leur camarade que les humains s'étaient regroupés en un ensemble compact. Une nouvelle qui ne manqua pas de rendre hilares les gobelins, qui se firent alors passer des sacs contenant une nouvelle sorte d'arme, qu'ils appelaient "grenade". Comme bon nombre d'inventions gobelines, il avait fallu un nombre de morts considérables avant que les gobelins ne puissent doser correctement le nouveau composé chimique qu'ils avaient découvert, une poudre plus noire que la nuit, qui explosait au contact du feu. Quelques inventeurs avaient alors eu l'idée d'en mettre dans un récipient solide, de le doter d'une mèche, et de mélanger à cette poudre noire des clous et autres bouts de métal rouillés.
Armés de frondes, bien cachés derrière leurs camarades orcs, les gobelins firent alors pleuvoir des dizaines de leurs grenades sur les humains.
Les détonations et les hurlements parvinrent jusqu'au sommet de la tour, où Grak continuait à baiser la reine déchue.

Qu'ils meurent comme des chiens...

Désorganisés par ces explosions qui tuèrent nombre des leurs, quand elles ne blessaient pas ou rendaient sourd, le mur de bouclier humain ne tint pas, et la phalange orc reprit alors son avance inéluctable. Les piques tranchèrent dans le vif, et complètement pris au dépourvu, les humains tombèrent vite. Leur baroud d'honneur venait de se transformer en un massacre, avec des pertes minimes du côté des orcs. Grak avait été le responsable de tout ça, de ces changements de tactique, Anastasia avait pu voir sous ses yeux les prémisces d'une nouvelle armée orc, dont l'organisation n'avait rien à envier aux armées humaine. Si les idées de Grak avaient été initialement acceuillies par le scepticisme de certains Boss qui avaient courbé l'échine, ses victoires ne manqueraient pas de les faire taire.
Non seulement Arman était tombé, mais la Horde avait subi peu de pertes tandis que les humains avaient vus leur armée décimée...et les autres royaumes humains des environs étaient loin, très loin, d'avoir le même potentiel militaire qu'Arman.
Grak de son côté, avait senti que sa queue commençait à tremper dans la cyprine de la reine, ce qui se traduisait aussi audiblement, a chaque va et viens qu'il faisait dans sa chatte.

Que se passe-t-il Humaine ? Tes hommes étaient-ils si peu dotés que tu ressens du plaisir à te faire enfin prendre par un vrai mâle ?

Difficile pour la reine de le contredire, sa queue trempait dans sa cyprine, rendant la pénétration plus aisée.

Tant mieux...Hmmmm...peut-être celà sera moins douloureux pour toi...car nous sommes loin d'en avoir fini humaine. Je te prendrais tous les jours, et m'assurerais que tu sois enceinte. Tu portera mes enfants, ton sang se mêlera au mien pour donner naissance au futur de mon peuple.

Grak accéléra alors le rythme, se sentant proche de l'orgasme, il termina enfin, après avoir pris la reine sans discontinuer pendant toute la bataille. Il prit soin de répandre sa semence au plus profond de la femme, mais il jouit tellement que sa chatte ne pu contenir tout le sperme, et quand il se retira, d'épais filets coulèrent le long de ses cuisses.

Arman est tombé...je m'occuperais bientôt de tes vassaux. Quand aux autres royaumes, nous verrons si ils seront assez stupides pour me défier...ou assez intelligents pour comprendre que la lutte est vaine.

Grak hurla alors quelque chose en orc, et deux gardes entrèrent, il leur parla, puis ces derniers s'empressèrent de s'emparer de la reine, et de la conduire en bas, dans les cachots. Restreinte par de lourdes chaines, elle fut enfermée dans une cellule sombre, toujours aussi nue. L'obsidienne coupant sa magie, elle était couverte d'échymoses et de bleus, du fait de son accouplement intense avec Grak.
Des heures passèrent, avant que la porte ne s'ouvre. Une silouhette, roc, entra, mais ce n'était ni Grak ni un de ses soldats. Il s'agissait d'une femelle orc, ce qui ne pouvait se deviner que par sa poitrine, tant elle semblait presque aussi imposante que les mâles, et elle portait dans ses bras des bandages, des cataplasmes, ainsi que de la nourriture et de l'eau fraîche.

Comment te sens-tu humaine, mon frère ne t'a pas trop fait de mal ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 12 jeudi 29 juin 2017, 13:55:35

Les gobelins se déployèrent, et utilisèrent une arme qu’Anastasia n’avait encore jamais vu. Des explosifs, elle savait que ça existait, car les ingénieurs et les sapeurs en utilisaient parfois en creusant des tunnels pour faire tomber des fortifications, mais ces projectiles explosèrent systématiquement. Anastasia n’avait même plus la force d’hurler en entendant les hurlements de ses derniers hommes. Magie et technologie de pointe... Grak n’était clairement pas un Orc comme les autres. Il avait réussi ce que ses ancêtres, en vain, s’échinaient à tenter d’accomplir depuis des siècles : briser Arman. Maintenant, le royaume n’avait plus aucune armée royale, et les différents vassaux, avec leurs armées, s’empresseraient de s’enfuir. Une nouvelle grande guerre venait de commencer, et Anastasia sentit son cœur se serrer en se rappelant des cours d’histoire. Jadis, le monde avait également été divisé entre les Humains et les Orcs. Les Humains avaient obtenu l’aide des elfes et des nains à l’époque, mais les elfes, une civilisation déjà vieillissante, s’étaient sacrifiés, et n’existaient maintenant quasiment plus. Quant aux nains, ils s’étaient réfugiés dans leurs montagnes. Ils reviendraient sûrement pour aider les Humains, mais la première guerre avait été terriblement longue. Il y avait eu d’innombrables morts, et c’était pour éviter ça que les royaumes humains avaient fondé Arman, une nation guerrière qui devait servir de mur pour retenir les hordes orcs.

Malheureusement, le mur s’était rompu, et une menace inouïe déferlait. Les Orcs achevèrent les derniers soldats, commençant ensuite à retirer les armures. Elle savait qu’ils étaient anthropophages. Et là, ils avaient des réserves de viande pour des mois. Les Orcs préféraient même la viande humaine à celle venant d’autres animaux. Anastasia songeait à tout cela quand Grak la tira de ses pensées, en lui disant qu’il allait, non seulement la fourrer tous les jours, mais aussi s’assurer qu’elle porte ses enfants.

Une idée qui lui donna envie de vomir, et elle serra les dents, se jurant de tuer Grak. C’était comme ça que la grande guerre avait été gagnée, quand les ancêtres d’Anastasia avaient compris que les Orcs étaient instables. Ils avaient tué les Big Boss de la Horde, et, ensuite, une guerre civile avait déchiré les Orcs, offrant aux humains l’opportunité de les vaincre. Elle le sentit alors jouir, grognant de plus en plus fort, et déglutit en le sentant se répandre en elle.

*Sale porc !*

Repu, Grak lui annonça la suite des opérations, et elle resta silencieuse, le fixant avec un regard noir, meurtrier, pour finalement lui répondre :

« Tes ancêtres ont déjà échoué dans le passé, et il en sera de même pour toi. »

C’était là toute la promesse qu’elle pouvait lui faire. Inutile de dire qu’elle ne portera jamais ses enfants, et préféra mourir plutôt que d’envisager cette éventualité. Grak, ne semblant guère impressionné, ordonna à deux hommes de la saisir. Épuisée, Anastasia se laissa traîner, et on la balança dans son propre cachot, l’attachant à des chaînes lourdes, conçues pour retenir des Orcs. Là, Anastasia s’écroula sur place, nue, humiliée, blessée, réfléchissant surtout à la suite, à une stratégie.

En réalité, il y avait un autre sujet qui la préoccupait, et elle craignait que Grak ne joue avec ça pour la briser. Quiconque connaissait Anastasia savait que la Reine s’était toujours sacrifiée pour protéger ses sujets, quitte à mettre sa vie en danger en s’exposant au front. Or, si l’armée avait été brisée, il restait encore tous les sujets qui s’étaient réfugiés dans la citadelle. Anastasia était suffisamment lucide pour savoir que Grak allait la torturer avec ça.

Au bout d’un moment, la porte s’ouvrit sur une femelle orc, portant différents bandages. Silencieuse, la tête baissée au début, Anastasia la releva lentement, fixant cette femme, qui lui annonça être la sœur de Grak.

Pour seule réponse à sa sollicitude, Anastasia lui cracha dessus.

« Dégage, sale pute, et dis à ton frère que, quand je le tuerai, je t’égorgerai, toi aussi. »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 13 jeudi 29 juin 2017, 20:43:37

Fara était le dernier membre restant de la famille de Grak le Noir, et probablement sa conseillère la plus influente, en tant que Chamane. Elle partageait avec son frère la même peau noire, avait été gratifiée d'une intelligence et de grands pouvoirs, mais Grak avait toujours été le leader des deux, car il était le plus vieux, et parce qu'il était un mâle. Fara n'aurait jamais pu atteindre le même degré de réussite que Grak, car jamais les orcs ne se seraient soumis à une femelle à leur tête, même si ils les respectaient grandement, il était communément admis chez les orcs que la guerre était une affaire de mâles, principalement, même si les femelles n'avaient rien à leur envier en terme de férocité.
C'est donc tout naturellement que Fara répondit en crachant à son tour au visage de l'humaine, avait de lui jeter à la figure l'eau qu'elle avait pourtant pris soin de lui apporter.

Je vois que Grak avait raison, il m'avait prévenue que tu avais le tempérament d'une orc, et qu'il serait impossible de te raisonner.

Elle soupira, puis hurla des mots en orc, qui étaient destinés aux gardes qui se trouvaient à l'extérieur de la cellule. Elle posa alors ses fournitures dans un coin, puis se tint debout face à l'humaine. Dans son dos, la porte s'ouvrit alors, un des orcs en armure lourde, faisant partie de la garde rapprochée de Grak...et qui tenait sans difficultés, par les cheveux, un petit garçon, qui ne devait pas être âgé de plus de huit ans.

Naaaaaan !!!! Lâchez moi !!!! Au s'cour !!!!

Le regard du jeune humain sembla alors se poser un moment sur sa reine qui était là, enchainée, brisée, juste au moment où l'orc sortit de son fourreau une large dague avec des crans d'arrêt, qu'il porta à la gorge de l'enfant.

C'est donc ça que tu souhaites humaine ? Que par ta défiance, mon frère décide qu'il lui sera plus facile de tuer tous les humains ? Ils sont des centaines au bas mot, habitants de cette citadelle, qui ont été épargnés...pour le moment. Mais si tu continue à résister humaine, ce petit sera le premier dont tu aura la mort sur la conscience.

L'orc grogna alors, et serra encore d'avantage la lame de sa dague sur le cou de l'enfant, qui pleurait doucement.

Au s'cour...

Mon frère garde son jugement en réserve pour eux, il doit encore déterminer si tes humains lui seront plus utiles vivants, ou en tant que nourriture pour ses troupes. Tous ses lieutenants lui conseillent la deuxième option, sache le...il m'écoutera moi, si je lui proposes une autre alternative...a moins que tu ne préfères te terrer dans ta fierté mal placée, reine déchue ?
« Modifié: vendredi 30 juin 2017, 12:25:04 par Yulia Vesselovski »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vae Victis [PV]

Réponse 14 vendredi 30 juin 2017, 19:10:40

À quoi est-ce que ces Orcs essayaient de jouer avec elle ? Au méchant et à la gentille Orc ? Croyaient-ils vraiment avoir la moindre chance de succès ? Anastasia avait vu son armée partir en fumée pendant qu’un salopard d’Orc la baisait, sans ménagement, ricanant et jouissant en voyant les hommes d’Anastasia mourir, entraînant avec eux la chute de son royaume légendaire. Depuis des siècles, si ce n’est plus, les humains repoussaient les incursions orcs. Anastasia serait à jamais vue comme la Reine de l’échec, celle qui avait échoué à empêcher les Orcs de revenir dans le monde des hommes. Une seconde grande guerre allait éclater. Elle n’avait aucune raison de s’en réjouir, et, surtout, aucune raison de se montrer aimable envers Fara.

Fara annonça qu’il était impossible de « la raisonner », et Anastasia persifla légèrement,  sans rien dire. La raisonner ? Sérieusement ?! Alors que ce salopard l’avait violé ? Qu’est-ce que Fara espérait ? Était-elle assez conne pour croire qu’Anastasia allait lui sauter dans les bras, et sourire comme si de rien n’était ? En réalité, tout e qu’Anastasia espérait, c’était de se libérer, récupérer ses pouvoirs magiques, et se venger.

La Chamane se retira alors, laissant Anastasia seule quelques secondes… Et son sang se glaça soudain en entendant des hurlements paniqués, et en voyant la Chamane revenir, avec deux Orcs, amenant avec eux un jeune garçon.

« Que… ?! »

Anastasia connaissait les habitudes alimentaires des Orcs. Ils étaient anthropophages, et, après ce siège, ils avaient de quoi se nourrir pour des mois avec tous les corps des soldats. Mais, au-delà de ça, il y avait aussi tous les civils. Malheureusement, leur sort était peu enviable. Parfois, les Orcs les forçaient à travailler dans des mines ou dans des carrières, mais ils mouraient à la tâche, car leur constitution était bien plus fragile que celle des Orcs. Et Anastasia avait ordonné aux civils n’ayant pas eu le temps de fuir de se regrouper dans la citadelle, soit plusieurs milliers de prisonniers qui devaient s’entasser.

« Non ! » grogna-t-elle en voyant la dague du garde orc se rapprocher de la gorge de l’enfant.

La Reine se débattit, forçant vainement sur ses liens, serrant les dents. Elle reconnaissait ce garçon. C’était un jeune écuyer, qui passait ses journées à étudier et à nettoyer l’armure de son père, un chevalier, qui lui apprenait tous les rudiments de son métier. Même s’il se disait courageux, il pleurait abondamment, et voir sa Reine dans un état aussi affaibli achevait de briser ses dernières forces.

Anastasia n’accordait désormais que très peu d’importance à sa propre vie, au vu de son échec… Mais elle se refusait à laisser ses sujets mourir à cause d’elle. C’était son honneur qui le lui imposait, tout comme il lui imposait de mourir. Fara avait sûrement dû avoir l’occasion de le noter, jadis. Pour défendre ses sujets, Anastasia était prête à tout. C’était cet amour et ce sens profond du devoir qu’on retournait contre elle, et la Chamane reprit, lui expliquant que Grak hésitait entre plusieurs options.

La Reine regarda encore le jeune enfant, sentant son cœur se serrer en le voyant tenter de refouler ses larmes, et serra nerveusement les dents, avant de baisser les yeux.

« Qu’est-ce que tu veux ? » finit-elle par demander en relevant les yeux.

Le jeune écuyer se mit alors à renifler :

« Ma… Majesté, je… Je suis désolé…, intervint alors l’écuyer, dont Anastasia se rappela le nom.
 -  Tu n’as pas à l’être, Jonah, c’est moi qui ai failli à mes obligations… Mais je ne laisserai pas ces Orcs te faire du mal, à toi ou à ta famille. »

Même si, pour cela, elle devait parler avec ces sales Orcs, elle était prête à le faire.


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