Je regardais donc Algogia qui semblait confuse par ce que je venais de dire, je reste muette donc avant qu'elle vienne me parler, elle me parla de ses surnoms et de ses espérances, Misty vient ramasser la goutte qui venait de s'échapper de l'œil de cette dernière. Elle m'expliqua une histoire très triste. Sur une petite fille qu'elle avait aidée et tout cela pour être récompensée par une battue pour tuer Algogia, je me sentais mal pour elle quand ensuite, elle parla de moi, je lui souris simplement, elle avait partagé un moment dans son passé, et je me devais faire pareil, elle devait comprendre et surtout, elle avait le droit de savoir... Je me mis contre elle, prenant donc une gorgée du verre qu'elle m'avait tendu et je lui souris toujours, prenant ses mains..
- Je suis née par des expériences scientifiques.. Ils ont mélanger quelques gènes prenant celles d'une déesse morte qui était la matriarche des changelins et des fanalis. Donc comme je disais un changelin est un être qui ressemble beaucoup à un polymorphe, changeforme sauf... Qu'en fait, au lieu de prendre seulement l'apparence de quelque chose ou quelqu'un, nous, on lui "volent" toutes ses capacités. Et les fanalis étaient une tribu qui possédait une endurance, vitesse et agilité, mais aussi une force incroyable au point qu'un simple coup de pied pourrait détruire des os...
Je reprends la respiration, mon cœur était gros, je posais une main sur mon cœur.
- J'étais la seule bien construite, sur des milliers de bébés, j'ai été la seule totalement formée et possédant des capacités hors-normes. J'ai possédé une croissance telle que j'avais l'apparence d'une femme de vingt ans alors que je n'ne possédais que cinq. En quelques années, quand j'ai été le plus stable possible... Puis après, j'ai été testé... Ils ont tester leur nouveau jouet, leur nouvelle arme..
Je versais quelques larmes venant détourner mon regard tout de même en serrant mes dents..
- En passant par les tentatives, les plus violentes pour faire parler quelqu'un comme les tortures physiques qui est de battre quelqu'un par différents moyens, les couteaux, les balles, les chocs électriques, la mutilation, les brûlures, la suffocation, l'exposition dans des températures infernales. Mais également des tortures mentales comme le maintien de l'incertitude et de la dépendance absolue, les yeux bandés, dépouillés de mes vêtements, j'ai été maintenue à l'isolement et sans savoir ce qui va m'arriver, la fréquence et la durée des séances, parce que, je peux vous assurer que même si j'obéis ou non, les tortures continuent... La privation de dormir a été également mise pour moi. Mais aussi les privations sensorielles, hyperstimulation sensorielle, l'obligation d'assister à d'autres tortures, et même au viol...Et tant de petites choses que je ne préfère pas m'en parler. Sans oublier également les super tortures du moyen-âge et de l'ancienne époque comme on dit, la fourche de l'hérétique, le collier de pique... Mais toujours dans un point commun, dosez assez pour me laisser en vie et de me régénérer. Puis quand je pensais que c'était finit, ils l'ont fait..
Je tremblais en me rappelant de chaque séance venant détourner le regard, me redressant, pleurant... j'avais l'impression de devenir folle...
- J'ai été violée et séquestrée, ils m'ont obligé de faire tant de choses et de les aimer, de les revoir par les vidéos... Ils ne se sont pas limités, les porcs. Je n'étais plus une humaine, mais un objet, un trophée tout simplement... Ils ont décidé également que je n'avais pas besoin du sens de la vue, alors ils m'ont attaché et m'ont tout simplement arraché après l'avoir brûlé par des produits chimiques puis m'ont laissé, avec le seul œil que je possédais encore, ils m'ont tout simplement rendu aveugle en laissant une lumière aussi vive sans avoir la possibilité de cligner des yeux. Je n'avais que 10 ans à ce moment-là...
Je regarde Algogia et comme une enfant, je me réfugie dans ses bras en me disant que c'était maintenant finit..
- Puis maintenant, tu es là, auprès de moi.. Et j'ai accumulé tant de magies et tant de pouvoirs. Parfois, même, j'en ai peur...