Quand les sucreries attirent les convoitises. (PV)

La jeune Céline était une petite perle, âgée tout juste de dix-sept ans, qui était née et avait travaillée toute sa vie en tant que servante au beau manoir d'un noble local d'Ashnard.  Fille de deux serviteurs dévoués du manoir et de la famille qui en était propriétaires, elle avait eu la chance de grandir dans un environnement moins hostile que bon nombre d'autres endroits sur Terra, et avait pu vivre dans un confort tout à fait décent. Elle avait grandi dans cet endroit sans spécifiquement vouloir aller ailleurs, et avait d'ailleurs gagnée sa place en tant que servante en se révélant être une pâtissière et une confiseuse particulièrement douée. Si elle avait pu suivre quelques formations auprès d'artisans, ces derniers n'avaient eu besoin que de lui donner les bases pour exploiter son don. Cela faisait à peine plus d'une année que Céline pratiquait son art, mais déjà la qualité et le goût de ses gâteaux et de ses autres sucreries commençait à se faire connaître. Pour son maître, c'était là une belle occasion d'avoir une source de revenus supplémentaires, car on commençait à venir de tous les environs, à l'occasion de fêtes, pour commander les délicieux gâteaux de Céline.

La jeune femme de son côté était plutôt heureuse de sa situation. Elle vivait encore avec la compagnie de ses parents, car elle n'était pas encore pressée de se trouver un mari, et vivre dans le manoir du comte était la certitude d'avoir un toit où vivre. Elle avait certes à travailler dur presque tous les jours, mais Céline adorait tellement faire des pâtisseries et des bonbons que ce n'était absolument pas un problème pour elle, d'autant que rares étaient ceux et celles qui pouvaient ainsi vivre de ce qu'ils aimaient faire.

Hum huuuuum...poupidouuuuu...

En cette belle mâtinée, Céline était déjà en cuisine depuis quelques heures, la fenêtre ouverte sur l'extérieur laissait partir l'excédent de chaleur de ses fours, et surtout embaumait les environs avec des odeurs de fruits et de sucre. Elle avait reçu une belle commande de la part d'un riche marchand qui voulait des dizaines de ses gâteaux pour le mariage de son fils, et qui était censé venir les chercher aujourd'hui. Céline n'était toutefois absolument pas inquiète, certaine de la qualité de ses gâteaux qui n'avaient jamais déçu qui que ce soit.
Elle était pourtant bien loin de s'imaginer que ces odeurs allaient attirer à elle une visiteuse bien inattendue...

*Il y a de grands guerriers à Ashnard... Peut-être en trouverais-je pour ma Maîtresse ?*

Terra était un monde que Mélona connaissait bien. Cette nuit encore, elle avait été se reposer au harem Warren, ce qui, dans son jargon, signifiait qu’elle avait copieusement fait l’amour pendant une longue partie de la nuit. Avec son corps protéiforme, Mélona était une amante redoutable pour ceux et celles qui avaient la chance de l’avoir dans son lit. Infatigable, elle goûtait le sexe avec plaisir, et, ce matin, elle avait décidé, probablement pour se donner bonne conscience, de chercher des candidats potentiels pour les Jeux de sa Maîtresse. Pour l’heure, néanmoins, le succès n’était guère au rendez-vous. Mélona, en réalité, passait surtout son temps à flâner. Dans sa tenue très érotique, elle ne passait pas facilement inaperçue, d’autant plus qu’un délicieux parfum s’échappait continuellement de son corps. Mains jointes dans le dos, elle avançait joyeusement, ses oreilles de lapine remuant au-dessus de sa têts, ses seins sautillant légèrement de haut en bas.

Elle se rapprochait du bâtiment d’une guilde quand son fin odorat capta une délicieuse odeur, qui l’amena à s’arrêter sur place.

*Qu’est-ce que... ?*

Rêvait-elle ? Imaginait-elle cette odeur ? Impossible ! Elle se retourna vers la rue d’où cette sensation venait, et s’avança encore. Mélona n’avait pas d’estomac à proprement parler, et il n’y eut donc aucun gargouillis à hauteur de son ventre, mais elle sentit malgré tout le sentiment de faim approcher quand elle réalisa que cette odeur était celle de... De pâtisseries ! Or, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas mangé de gâteau. Ce matin, prise d’une étonnante résolution, elle était partie avant le petit-déjeuner, chose qu’elle regrettait amèrement, et c’est ce que cette odeur délicieuse lui rappela.

Elle approcha ainsi d’une grille entourant une belle propriété, et perçut l’odeur, venant d’une fenêtre au rez-de-chaussée. La Slime se pinça les lèvres, et regarda autour d’elle. Il y avait des gardes, alors elle choisit de s’éloigner prudemment, jusqu’à être seule... Puis se transforma en une flaque rose, et utilisa cette forme pour passer à travers les grilles, passa par une fenêtre, et prit l’apparence d’un des gardes de la maison dans le couloir.

*Une telle odeur, ça annonce de magnifiques plats...*

Il était dangereux de s’infiltrer ici dans la maison d’un noble ashnardien, mais, quand la gourmandise s’en mêlait, Mélona ne répondait plus de rien. Elle s’avança dans le couloir, jusqu’à atteindre la porte de la cuisine, et ouvrit cette dernière. Des pâtisseries étaient au milieu de la cuisine, et elle eut la vision enchanteresse du dos d’une servante en train de cuisiner devant elle, au milieu des fourneaux, dans une belle tenue de maid. La sueur due à la chaleur des fours moulait ses formes, et Mélona sourit sous son heaume.

*Je me demande ce qui est le plus appétissant...*

Pour le coup, c’était une vraie question. Mélona s’approcha alors, et se racla la gorge.

« Est-ce que vous avez bientôt fini ? demanda-t-elle sur une voix grave. J’ai été envoyé pour voir où vous en étiez de vos préparatifs ! »

Elle ignorait pour qui cette fille travaillait, mais elle était sûrement une esclave... Et Mélona devait bien justifier sa présence ici, après tout. Elle avait donc inventé le premier mensonge qui lui venait à l’esprit pour être juste ici, et se préparer à tout manger. Et puis, elle aurait même un dessert... Cette belle servante qui chantonnait quand elle était entrée, et dont la voix fluette était un vrai régal !

Céline était en bonne passe d'avoir fini la commande que ce marchand avait passée, littéralement des dizaines de gâteaux. Cela faisait des heures que la jeune femme travaillait d'arrache-pied pour honorer ses délais, car elle ne pouvait guère se permettre de faire ses gâteaux à l'avance, sinon ils perdaient de leur saveur. Elle était néanmoins satisfaite de son travail, et les derniers gâteaux étaient en train de chauffer dans ses fours tandis que le reste était parfaitement aligné sur de longues tables, donnant un spectacle délicieux de sucre et de fruits. Avec la chaleur qu'il faisait, Céline était plutôt contente d'avoir une tenue de maid assez courte, mais ça ne l'empêchait pas de transpirer légèrement, et ses vêtements collaient un peu sa peau...il irait prendre un bon bain après avoir fini ses préparations, ça c'était une certitude.

Absorbée dans sa tâche, elle n'avait pas entendu la porte des cuisines s'ouvrir et un garde rentrer, aussi sursauta-t-elle quand elle entendit une voix grave résonner dans son dos, et elle se retourna brusquement, un air surpris parcourant son beau visage.

Euh...O...oui absolument ! Les derniers gâteaux sont en train de cuire dans les fours, et le reste est déjà prêt à être cherché pour le client, je suis tout à fait dans les temps.

Céline était toutefois perplèxe. Certes il s'agissait là d'une grosse commande, mais jamais son maître n'avait jugé nécessaire d'envoyer un garde vérifier l'état d'avancement de son travail, car elle avait toujours été très rigoureuse.

Vous...vous êtes nouveau ici ? Je ne me souviens pas avoir déjà entendu votre voix...

Et pour ça, Céline avait une excellente mémoire des gens qu'elle avait déjà croisée. De fait, elle connaissait même bien les gardes, car il lui arrivait assez souvent de leur préparer des gâteaux, et ils la tenaient de fait en bien belle estime, certains même songeaient à vouloir l'épouser. Mais elle n'avait jamais vu cet homme, qui de plus conservait son heaume comme si...comme si il ne voulait pas que son visage soit vu.
C'était étrange, mais Céline était dans le même temps bien loin de s'imaginer ce qui se apssait réellement. Après tout, les gardes allaient et venaient, et de nouvelles recrues pouvaient venir sans que Céline, qui n'était qu'une servante, soit mise au courant.
Mais quand même...tout ça était vraiment étrange.

Un sage, dont Mélona ne se rappelait plus le nom, avait dit une fois que le meilleur moyen de lutter contre la tentation, c’était encore d’y céder. Mélona avait fait de cette maxime son motto. D’une frivolité incroyable, elle était une pure épicurienne, vivant au jour le jour, et au gré de ses envies. D’aucuns auraient pu y voir, en filigrane, la vacuité de son existence, mais Mélona ne songeait même pas à ça. Elle réagissait continuellement comme une enfant, et c’était bien ce qu’elle faisait là, salivant devant tous ces gâteaux, et devant le magnifique dessert en tenue de maid qui se dressait devant elle. La jeune femme s’était retournée, permettant à Mélona de délaisser l’agréable vue de son postérieur rebondi pour ses seins, et son beau visage aux yeux verts. Très mignonne, mais néanmoins pragmatique, la maid demanda si le garde était nouveau, ne reconnaissant pas sa voix.

« Oh, euh... Hmmm... Oui, c’est ça, je suis nouveau ! Ne soyez pas impertinente, jeune femme ! »

Mélona s’avança rapidement. L’armure qu’elle portait était factice, de telle sorte qu’on n’entendait aucun cliquètement métallique, ce qui pouvait s’entendre. Il y avait définitivement quelque chose qui clochait. La jeune Slime se rapprocha de la femme, et observa surtout les gâteaux, peinant à se calmer. Pour une personne portant une armure de plates aussi lourde, le « garde » se montrait étonnamment souple.

« Hum-hum, mais ça m’a l’air délicieux, tout ça ! »

La Slime en salivait, mais la méfiance de la maid, elle, ne diminua pas. Et puis, n’ayant de toute manière pas envie de manger sans savourer un bon plat, Mélona se retourna vers Céline. La jeune serveuse commençait maintenant à se douter qu’elle était face à un imposteur, et se dirigea vers la porte d’entrée. Et, lorsque sa main se posa sur la poignée pour l’ouvrir, unt entacule rose jaillit soudain, et se colla contre la main de la femme, la plaquant contre la porte. Le tentacule agissait comme une sorte de solide glu, bloquant, non seulement la porte, mais aussi la poignée de la jeune femme.

Mélona avait tendu sa main, et, au bout de l’armure, un tentacule rose avait jailli. Et, pour éviter que la jeune femme ne hurle, depuis le tentacule la bloquant contre la porte, un second tentacule en jaillit, et se posa sur ses lèvres.

« Bon... Fini de jouer, maintenant ! »

Sous les yeux de Céline, l’armure du garde disparut dans des mouvements roses, et Mélona apparut ensuite, sous sa forme usuelle, en lui faisant un grand sourire, puis se rapprocha rapidement, passant par-dessus la table exposant les gâteaux, avant d’atterrir sur le sol, devenant brièvement une flaque rose, pour se redresser ensuite. Mélona reprit son apparence, tout contre la femme, et, avec ses mains, caressa l’une de ses joues ainsi que son sein. Depuis son corps, un autre tentacule avait jailli pour attraper l’autre main de Céline, la plaquant contre le mur, dans une position de prisonnière.

Pinçant ses lèvres, Mélona avait les yeux qui brillaient de désir, et se colla contre le corps de la femme, appuyant son bassin contre le sien.

« J’ai senti l’odeur de ta pâtisserie, ma chérie... Et ça m’a donné faim ! Mais je ne vais pas me contenter juste des gâteaux... »

Elle sourit, et lécha la joue de la femme.

« Toi aussi, je vais te prendre, ma beauté... Tu seras mon dessert, le dessert de Mélona ! »

Et, comme si elle trouvait la remarque amusante, elle se mit à glousser ensuite, tout en lui souriant joyeusement.

Céline avait beau n'être qu'une servante, la jeune femme n'était pas non plus née de la dernière pluie, et trouvait vraiment que quelque chose clochait avec ce garde. Même si il était nouveau, le fait qu'il conserve son heaume fermé, de façon à ce qu'on ne puisse pas voir son visage, était définitivement suspect, surtout dans les cuisines où de nombreux fours chauds tournaient en même temps, et où il faisait une belle chaleur. Et puis d'autres indices firent tiquer Céline, comme le fait que ce garde se déplaçait bien silencieusement et bien rapidement même avec son armure...quelque chose qui définitivement, fit craindre à Céline que ses suspicions soient fondées.

Bien entendu, la jeune femme ne chercha pas à démasquer elle même ce qu'elle pensait être un intru, mais elle se dirigea doucement vers la porte tandis que ce "garde" était concentré sur ses gâteaux. Elle était proche, et s'apprêtait à tourner la poignée de la porte pour appeller les gardes, quand elle sentit subitement quelque chose de gluant emprisonner sa main et l'empêcher de bouger...une sorte de...de slime rose bonbon ? Céline se retourna alors vivement, et vit alors que cette substance émannait du garde.
Céline manqua alors de se mettre à hurler, mais un nouveau tentacule de slime jaillit du corps du garde, et alla se poser contre sa bouche, entourant tout le bas de son visage ainsi que son cou, la plaquant contre la porte.

MGNNNNNN !!! HMMMMMM !!!!

Maintenant sa bouche fermée pour éviter que du slime de rentre dedans, elle avait beau se débattre, personne ne l'entendrait dans ces conditions. Un dernier tentacule vint pour emprisonner la dernière main libre de la servante, tandis que son assaillant se révéla être finalement une assaillante...une slime !
Elle avait beau être très jolie, ces considérations passèrent au dessus de la tête de céline qui était tout bonnement terrifiée. Une slime dansle manoir, et elle était sa proie ! Céline savait qu'il existait des specimens qui digéraient vivant des humains, les faisant se dissoudre dans leur slime, et quand elle lui parla d'être son dessert, fatalement, la jeune servante me mis à paniquer.

MGNNNNNNN !!! MGNNNNNN !!!!

Enne tapait avec ses jambes libres contre la monster girl qui s'était approchée d'elle, et tentait vainement de se débattre. Elle ne voulait pas être mangée !!!

Les jambes de la servante agacèrent rapidement Mélona, qui généra d’autres tentacules, et les plaqua contre le mur, enroulant du slime à hauteur de ses chevilles, le slime rose agissant ensuite comme de la glu. Ainsi, la servante se mit à gémir en se débattant, les yeux écarquillés par la peur, ce qui ne manqua pas d’interpeller Mélona. Elle posa un doigt sur ses lèvres, et pencha innocemment la tête sur le côté.

« Quoi ? Je suis laide que ça ?! »

Elle était sincèrement étonnée. En même temps, elle venait de dire qu’elle comptait la manger, mais... C’était à prendre au sens métaphorique, bien sûr ! Elle allait juste lui faire férocement l’amour, voilà tout. Seulement, la jeune servante restait paniquée, et Mélona se tapota les lèvres, levant les yeux au ciel en réfléchissant.

« Hmmm... Tu as peut-être peur que ton employeur ne te sermonne pour la disparition de toutes ses pâtisseries... Oui, vous, les humains, vous êtes très pénibles avec le travail, mais je trouve ça rigolo. Enfin, si ça peut te rassurer, on ira lui parler ensuite, et je lui dirais que j’ai tout mangé. Je lui proposerais de me faire l’amour, et, tu verras, il sera très heureux ! »

Avec Mélona, la vie n’était jamais compliquée. Pour résoudre les problèmes, il suffisait de faire l’amour ! Le sexe, c’était la réponse magique à tous les soucis. Parfois, elle se disait que les humains étaient quand même bien compliqués, pour ne pas résoudre tous leurs problèmes à coups de baise. Mais, d’un autre côté, s’ils faisaient ça, Mélona ne s’amuserait pas autant de leur gêne. Joignant ses mains dans son dos, elle prit une position coquette, et se pinça les lèvres, puis approcha deux grandes mains rosâtres de la femme.

Une lueur malicieuse brûla alors dans son regard.

« Allez. Commençons... Ton supplice ! »

Et, brusquement, ses deux mains gélatineuses se posèrent sur les côtes de la servante... Et la chatouillèrent fortement. Mélona se mit alors à glousser, posant une main devant sa bouche, optant pour un rire cristallin, tout en voyant le corps de  la servante se tortiller sur place.

« Hîhî ! Je savais que tu avais une peau très sensible ! »

Mélona arrêta alors, et se mordilla encore les lèvres, puis s’écarta, et commença à manger.

« Pardonne-moi, mais... Tout cha, ch’est vraiment trop bon ! »

Elle avala plusieurs gâteaux, un flan, un tiramisu, entrecoupant cela d’éclairs au chocolat et au café, léchant ses doigts. Pendant ce temps, Céline ne devrait toutefois pas s’ennuyer, car le slime qui la retenait devenait plus chaud, et se mettait à briller, une couleur vive et rose s’illuminant. De la vapeur s’en échappait, et, sans le savoir, Céline était en train d’inhaler un gaz aphrodisiaque, que Mélona offrait pour la calmer.

Au bout d’une dizaine de minutes, elle retourna finalement voir la servante.

« C’est toi qui as fait tout ça, hein ? Tu es vraiment douée, j’ai tout adoré ! »

De fait... Elle avait absolument tout mangé, y compris les miettes !

« Je t’engage, tu seras ma cuisinière personnelle, maintenant ! Tu vois ? Tu n’as plus à t’en faire pour ton employeur, tu travailles pour moi, maintenant ! Je ne sais pas comment on obtient de l’argent pour te payer, mais je sais que les femmes de votre monde font l’amour auprès des hommes pour en avoir, alors... Vu que je fais très souvent l’amour, je pense que je pourrais vite te donner plein d’argent ! »

Pour autant, Céline semblait encore nerveuse, même malgré l’aphrodisiaque. Mélona se rapprocha donc, et posa ses mains sur les hanches de la femme, remontant doucement le long de sa robe. Elle la fit également descendre, et rapprocha ses lèvres des siCélines... Et, tandis que Mélona se rapprochait, le slime recouvrant sa bouche s’écartait petit à petit, jusqu’à ce qu’elle puisse directement embrasser la femme.

Mélona l’embrassa longuement, pendant une bonne minute. Céline pouvait mordre sa langue, ça ne faisait rien, car son appendice s’enfonçait et se regonflait ensuite. Et elle fourra sa langue dans sa bouche, la remuant, pressant son corps contre le sien, avant de lui sourire affectueusement, venant frotter son nez contre celui de la femme.

« Bien... Je sens que tu as toujours un peu peur de moi, Céline, et il faut bien que je te félicite pour les gâteaux... Alors, je vais te faire longuement l’amour, ma petite chérie. Et, si tu deviens ma servante, je te ferais l’amour tous les jours, beaucoup, beaucoup ! »

Elle lui montrait de l’affection.

Après tout, n’était-ce pas de cette manière que les humains se réconfortaient mutuellement ?

Céline avait toutes les raisons d'être paniquée, elle était la prisonnière d'une Slime qui s'était infiltrée dans le château ! Pour autant qu'elle le sache, il s'agissait de créatures qui n'hésitaient pas à dévorer ce qui avait le malheur de tomber dans leur slime gluant, qui pouvait dissoudre les chairs et les os. Alors forcément quand cette Mélona déclara qu'elle comptait faire de la pauvre servante son dessert, et bien elle l'avait pris au sens littéral du terme, et s'était naturellement mise à paniquer. Complètement prisonnière, avec du slime lui recouvrant également la bouche, la pauvre Céline ne pouvait plus bouger et sentait des larmes perler depuis ses yeux, persuadée qu'elle allait se faire manger. Autant dire qu'elle ne comprit absolument pas pourquoi est-ce que cette créature tenait tant à lui parler.

HMMMM !!! MGNNNNHMMMM !!!!

Mélona s'approcha alors d'elle, mentionnant un supplice. Faisant mine de se recroqueviller alors, du moins autant qu'elle le pouvait vu qu'elle était plaquée contre la porte d'entrée, Céline regarda avec effroi Mélona s'approcher d'elle, et les deux mains gélatineuses recouvrant ses seins se déplacer en sa direction et...et la chatouiller ?

HUUUUM !!! HMMMFFGNMMMM !!!

Céline se tortillait vivement, car elle était terriblement chatouilleuse, et ces doigts gélatineux la chatouillèrent au niveau de ses flancs, qui étaient très sensibles à ce genre de stimuli. Celà dura un moment, puis la Slime s'arrêta, laissant la jeune femme pour le moins perplèxe. Qu'est-ce que cette créature faisait ? Elle semblait ne pas vouloir la manger mais...Oh Céline comprit alors lorsqu'elle commença à dévorer ses pâtisseries. Céline n'avait jamais vu de telles quantités de sucre et de gâteaux avalés en aussi peu de temps, mais tandis qu'elle regardait Mélona manger toutes ses créations, sans qu'elle ne puisse rien faire, Céline commença à se sentir toute...étrange. Elle respirait à pleins poumons le gaz aphrodisiaque que le slime sécrétait, et cela la rendait toute chose...son intimité commençant doucement à s'humidifier sous sa petite culotte blanche.

Hmmmmm...

Pendant ce temps là, Mélona mangea la totalité de ses pâtisseries, alors qu'il y en avait assez pour sustenter des dizaines de personnes. Revenant alors vers Céline, Mélona commença alors à se montrer terriblement tactile, et fit s'écarter le slime de la bouche de la maid pour aller l'embrasser. Sous les effets de l'aphrodisiaque, Céline ne tenta même pas de résister, elle tremblait même légèrement. Mélona elle sembla sous le charme de la jeune servante, et déclara qu'elle voulait l'embaucher.

J-Je...

Difficile pour elle de parler toutefois...elle avait très chaud, et le fait que Mélona voulait lui faire l'amour n'y était pas pour rien...

Mélona n’avait pas d’estomac. Elle n’avait pas de vésicule, pas de système digestif. Quand elle mangeait quelque chose, elle le faisait fondre en elle, et les nutriments se mélangeaient à son slime. En soi, Mélona n’avait pas besoin de manger, ni de dormir. Et, à bien y réfléchir, elle était sans doute ce qui se rapprochait le plus de l’immortalité. Le temps n’avait pas d’effet sur elle, elle n’avait pas besoin de respirer, ni de boire... Ses capacités étaient terrifiantes, et, si elle avait été moins frivole, elle aurait sans aucun doute pu conquérir le monde. Mais voilà, pour la rendre si efficace, la Reine Noire avait dû la doter de cette personnalité enfantine, en usant deux valeurs cardinales chez Mélona : le sexe, et la gourmandise... Plus particulièrement les sucreries ! Mélona était une véritable gloutonne, comme Céline pouvait le réaliser... Et, même là, alors que Mélona se collait contre elle, et l’embrassait, des tentacules sortaient du dos de Mélona, partant dans toutes les directions, et s’emparaient de gâteaux, des mains roses se formant à l’extrémité des tentacules pour saisir délicatement ces derniers.

Céline commençait doucement à être excitée, probablement sous l’effet conjugué de l’aphrodisiaque, et du fait de réaliser que la Slime n’avait aucune envie de la dévorer. Alors, Mélona l’embrassait goulument, collant son corps au sien, provoquant de délicieux claquements spongieux.

« Céline a de très bonnes lèvres... Mais, puisque tu as fait tout ça toute seule, tu dois être affamée, ma pupuce... Tiens ! Je t’aime bien, alors... Je veux bien partager avec toi ! »

Elle avait récupéré une série de beignets au sucré fourrés à la framboise, et mit un entre leurs lèvres respectives, avant de lui sourire encore.

« On le mange ensemble ♥ ? »

Mélona n’avait vraiment rien à voir avec ce qu’Céline craignait. Les Slimes sauvages, souvent des erreurs de la nature, des résidus magiques imparfaits, étaient incapables de contrôler à ce point leurs mutations. Le fait est que seule la magie rose permettait de se doter de Slimes si efficaces. Mélona croqua dans le beignet, et laissa Céline faire de mal... Ce qui, naturellement, les amena à s’embrasser encore. La langue de Mélona en profita pour lécher les lèvres de la servante, recueillant quelques dépôts de sucre, et elle caressa les hanches de la femme avec ses mains, tout en aventurant un autre tentacule par ses jambes, sous la jupe de la femme. Et, comme pour les autres, ce tentacule prit la forme d’une main, et caressa la culotte de la femme, glissant énergiquement dessus, à l’emplacement de son sexe.

« Hey, mais... C’est tout trempé ici ! Hîhîhî ! Je crois que Céline est beaucoup plus coquine que ce qu’elle aime faire croire... ♥ »

Mélona frotta encore son nez contre le sien, et lui amena un autre gâteau aux fraises et à la crème.

« Mais je n’ai jamais mangé un tel festin. Je peine à croire que tu as fait ça toute seule, c’est stupéfiant... Je n’avais jamais rencontré une cuisinière comme toi, alors... »

Elle se tapota les lèvres d’une main, signe qu’elle réfléchissait, prenant une petite moue sur son visage, puis un air jovial en se retournant vers la belle Céline.

« C’est décidé, je t’embauche, Céline ! Maintenant, tu travailles pour moi, et tu me feras tout plein, tout plein, de pâtisseries ! Et moi, en retour, je te baiserai bien, bien fort, petite coquine ! »

Son tentacule glissé entre ses cuisses tira sur la culotte de la femme, avant de relâcher le morceau de tissu sur son intimité, provoquant une série de claquements. Mélona avait beau être joueuse et insouciante, en matière de sexe, elle était terrifiante d’efficacité et de précision.

« Hein, que tu en as envie ? Que je te baise pendant des heures et des heures ♥... Je ne fatigue jamais, moi, et j’aime beaucoup faire l’amour avec des belles filles comme toi... ! »

Comment dire non à une partenaire pareille ?