Retour aux sources (PV: Alice Korvander)

Ilinia allait visiblement vite se faire à son retour à Sylvandell. En tout cas, la perspective de prendre un bain la ravissait, et Alice sourit malicieusement, avant de se pincer les lèvres, et de joindre ses mains dans son dos. Elle laissa la femme commencer à se déshabiller, pendant que Cirillia sortait, et trouvait une servante pour lui dire de faire les commissions d’Alice. Après tout, Ciri’ n’était pas une domestique, et Alice n’allait pas laisser Ilinia porter seulement son armure, ou des vêtements qui, depuis Nexus, devaient commencer à sentir.

*Oui, un bon bain lui fera du bien, assurément...*

La Princesse n’allait évidemment pas le dire à voix haute, mais Ilinia ne sentait pas très bon. Rien de bien surprenant, si elle avait traversé tout le continent pour aller jusqu’ici.

« Je pense que tu seras mieux à prendre un bain, pendant que je mettrais tes affaires à laver. »

Alice fila vers la salle de bains, qui était juste en face, et déclencha les robinets. Comme elle ne savait pas si Ilinia en connaissait le fonctionnement, elle lui expliqua sommairement qu’il y avait un robinet permettant de faire venir l’eau chaude, et un autre l’eau froide. Elle lui montra aussi où se trouvait le shampoing, le parfum, et les autres produits de beauté. Alice avait une véritable collection, venant essentiellement de la Terre.

« Voilà ! Je te laisse te débrouiller, je vais aller m’enquérir pour tes vêtements. »

La Princesse alla sur le palier de la porte, puis sourit une dernière fois à Ilinia, avant de s’écarter.

*J’ignore ce que sa présence ici va donner, mais... Je suis heureuse de la revoir !*

Même si mon hygiène était irréprochable, il fallait me faire une idée, je puais la transpiration... En même temps, j'ai gardé mon armure plus de 24h00 et franchement, même si elle était elfique, elle ne laissait pas mon corps respirer. Je priais pour que Alice ne découvre mon odeur mais la petite grimace qu'elle avait fait quand j'étais quasi nue ne laissa plus aucun doute sur mon odeur corporel. Mais soit, je devais rester fière.

« Je pense que tu seras mieux à prendre un bain, pendant que je mettrais tes affaires à laver. »

La princesse se dirigea rapidement dans la salle de bain afin de faire couler un bon bain. Elle m'expliqua brièvement le fonctionnement des robinets et tout aussi rapidement que pour entrer dans la salle d'eau, le joyau de Sylvandell était dehors afin de voir pour des vêtements de rechange.

« Voilà ! Je te laisse te débrouiller, je vais aller m’enquérir pour tes vêtements. »

Alors qu'elle était hors de mon champs de vision et me sentant seule dans le pièce, j'enlevais enfin mon plastron me laissant en culotte et en tricot de peau. J'avais plongé une main dans l'eau afin de juger de sa température et éviter des brulures inutiles. L'eau était tout simplement parfaite, me voilà nue alors que sans savoir, Alice était dans l'embrasure de l'entrée quand mon corps était totalement dans la baignoire, j'avais laché un soupir de soulagement avant de me laisser glisser complètement dans le fond et que l'eau me recouvre totalement. Mes yeux étaient ouverts et je voyais mes cheveux flotter dans le liquide et un reflet de lumière dansait avec le mouvement de l'eau. C'était assez hypnotique comme ambiance et cela dura quelques longues secondes avant que je pousse sur mes jambes et que je remonte ma tête hors de l'eau. Mon corps me semblait léger et détendu...

Après quelques minutes de repos, j'entamais le nettoyage de mon corps avec un savon dont l'odeur me renvoyait dans mon enfance, le Sylvandell d'autre fois, le moment où je n'étais pas Ilinia Lunia mais Ilinia Altrion. Rien que l'évocation de mon véritable nom me laissait sceptique quand au résultat du procès. Il allait durer combien de jour et puis, le passé pouvait cacher des maux biens enfuis et le de Altrion pouvait faire grincer des dents. Je n'avais pas que des amis dans cette sublime petite cité. Mais trêve de sottises, Alice et sa suivante étaient dans la salle de bain avec de sublime tissus. Des robes de toutes les couleurs, des toges agrémentées de ceintures sublimes et des habits plus classiques. L’embarras du choix aller devenir mon premier problème dans ce chateau.

Alice avait, fort heureusement, une garde-robe plutôt fournie. L’avantage d’être la fille unique d’un Roi, c’était, au moins, d’avoir quantité de Commandeurs qui lui rapportaient régulièrement des cadeaux. Sans parler des cadeaux diplomatiques ou ceux de ses amis. Alice était véritablement soucieuse de se montrer diligente, et de réserver à Ilinia le meilleur accueil possible. L’histoire de la jeune femme ne manquait pas de la troubler, et elle allait devoir creuser là-dedans, afin de découvrir ce qui avait vraiment pu se passer. Pour l’heure, elle n’avait que la version d’Ilinia, et pas celle de son père. Or, elle avait appris à ne juger qu’en ayant tous les éléments en sa possession.

Pour l’heure, Alice récupéra donc quelques robes potentielles, et retourna ensuite dans la salle de bains. Une servante la suivit patiemment, et Alice la remercia, la femme entreposant les robes dans le salon. La Princesse toqua ensuite à la porte de la salle de bains, et l’entrouvrit légèrement, sans rentrer, laissant ainsi à Ilinia son intimité.

« Prends ton temps, je t’ai trouvé quelques robes. »

Mais, pour l’heure, elle avait surtout trouvé une chemise de nuit pour elle. Après tout, il allait bientôt faire nuit. Le temps qu’Ilinia soit prête, Alice retourna dans sa chambre, et attrapa son livre, puis le lut tranquillement. Ilinia prit tout sont emps, avant de finir par sortir. Une fine serviette recouvrait son corps, et la Princesse retourna la voir, en l’invitant à rejoindre sa chambre. Comme elle était la plus grande pièce de ses quartiers, il y avait un éventail, qui permettait à Ilinia de se changer.

« Prends ce que tu veux. »

Alice la regarda ensuite, et ses joues s’empourprèrent légèrement. Là, sans son armure, et avec juste une serviette trempée sur le corps, ses longs cheveux roux dégoulinant dans son dos...

*Elle a pris bien plus de formes que dans mes souvenirs !*

C’en était assez troublant... Alice se racla alors la gorge, tâchant de revenir à elle-même, et d’oublier le spectacle de ce corps, surtout que, quand Ilinia se retourna, elle constata que la serviette s’était légèrement nichée dans le creux de ses fesses, les moulant involontairement. Elle se massa l’arrière de la nuque en se pinçant les lèvres, et détourna pudiquement le regard, en attendant que la femme se change.

« J’espère que la chemise de nuit ne sera pas trop serrée ! J’ai pris celle de ma servante la plus costaude, mais tu as l’air d’avoir pas mal de muscles, alors... Enfin, j’espère que ça ira ! »

Je me sentais merveilleusement bien dans ce bain, l'odeur du savon, la chaleur de l'eau, mon corps se relâchait de plus en plus et je profitais de ce moment de tranquillité absolue. Demain allait être un jour plus difficile pour moi et peut être même mon dernier jour libre. Si le procès ne tournait pas à mon avantage, il me faudrait craindre le pire. Quelqu'un frappa à la porte qui s'entrouve doucement.

« Prends ton temps, je t’ai trouvé quelques robes. »

Sa Majesté venait au nouvelle, je ne comprenais pas pourquoi elle faisait cela pour moi, d'autres monarques m'auraient déjà exécutée pour trahison. Mais pas elle, le joyau de Sylvandell était plus logique dans ses décisions et dans ses prises de position. Je devais pas m'en plaindre, j'étais traitée comme une invité de marque. A contre coeur, j'étais sortie du bain et je m'essuyais le corps, une serviette me servait de protection pour couvrir mon corps, mais la serviette était un peu juste et mes fesses étaient quelque peu écrasées. Soit, je quittais la salle de bain pour ma chambre mais Alice me réclama dans sa chambre. Je la rejoignis quelque peu mal à l'aise, j'étais nue, ou du moins presque, les cheveux encore mouillés.

« Prends ce que tu veux. »

Mon esprit rattrapa ma spontanéité qui aller me faire crier "toi princesse".

- Merci beaucoup votre majesté.

Je m'étais glissée derrière le paravent pour enlever cette serviette trop courte pour cacher mon derrière encore un peu mouillé. Il y avait une dizaine de robes toutes aussi sublimes les unes que les autres. Mais mon choix se termina sur une verte avec l'emblème du dragon, l'emblème de Sylvandell, je touchais l'écusson du bout des doigts comme pour être sûr que j'étais bien là.

- Si votre Altesse me le permet, j'aimerais vous emprunter la verte avec le dragon.

Mais Alice était quelque peu ailleur et même son livre ne l'intéressait guère.

« J’espère que la chemise de nuit ne sera pas trop serrée ! J’ai pris celle de ma servante la plus costaude, mais tu as l’air d’avoir pas mal de muscles, alors... Enfin, j’espère que ça ira ! »

La chemise était sur le paravent et lorsque je la pris, j'avais ouvert de grands yeux, j'allais être un peu étroite mais, interdiction de faire ma difficile. J'avais réussi à la mettre mais cela me collait au corps et impossible de cacher mes formes. Je me présentais devant la princesse rouge pivoine cherchant du regard quelque à mettre devant mon corps.

- C'est un peu étroit, mais je vous suis reconnaissante pour tout Princesse.

Ilinia avait... Grandi. La Princesse le réalisa quand elle arriva avec sa serviette, et encore plus quand elle sortit du paravent. La nuisette qu’elle portait était serrée à hauteur des seins, et remontait un peu trop haut au niveau des cuisses, dévoilant ses longues jambes fuselées. Cette fois, Alice ne put s’empêcher de rougir, à l’image d’Ilinia. Elle avait tenté de refermer le dernier bouton de la nuisette, mais ce dernier sauta, lui offrant ainsi un joli décolleté. Et, quand le bouton sauta, il y eut un bruit de claquement, qui conduisit naturellement Alice à lever la tête vers cette zone, et à rougir de nouveau. Elle se racla alors la gorge, et se releva.

« Oui, je... Euh... Désolée, je n’en ai pas d’autres, Ilinia. Je... Hmmm... Je vais me changer, moi aussi ! Assieds-toi sur le lit en attendant... »

Vite, vite, de l’air ! Confuse, Alice se dirigea également vers le paravent, et s’empressa d’enlever sa robe, puis enfila sa traditionnelle nuisette, blanche, fine, légère, avec un décolleté mettant en valeur ses seins, et un nœud papillon rose sur le dessus. Pour autant, l’enfiler ne diminua en rien son trouble, mais avait-elle vraiment choisi de la mettre pour calmer le jeu ? Ou est-ce que, inconsciemment, elle avait eu envie de pousser Ilinia dans ses derniers retranchements ? Observatrice, Alice l’avait bien vu rougir, et elle savait pourquoi la jeune femme avait rougi.

La Princesse soupira encore, puis s’écarta du paravent, et se dressa devant Ilinia. Elle était assise, avec la nuisette qui se relevait tellement qu’Alice pouvait apercevoir la pointe de sa culotte. Elle sourit alors brièvement, tout en se pinçant les lèvres, et rejoignit la jeune femme. La tête blonde s’assit à côté d’elle, et lui sourit à nouveau, en glissant ses mains dans les siennes.

« Je... Hmmmm... »

Que dire ? Son regard croisa celui d’Ilinia, et elle lut, dans ses yeux, quelque chose qui lui était familier : son propre regard. Alice se pinça encore les lèvres, et sourit alors, révélant ses belles dents.

« Tu n’as pas de lit de prêt, et... Je n’ai pas envie de déranger mes servantes, elles sont sur le point de rentrer chez elles. Donc... »

Alice sourit et se redressa un peu, ses mains remontant pour se poser sur les épaules d’Ilinia, dans un geste qui était d’autant plus familier que leurs seins se heurtèrent.

« ...Je serais honorée que tu passes la nuit en ma compagnie. »

Mais est-ce qu’elle le voudrait ? Le doute était toujours permis... Même si Alice était déjà plus ou moins sûre de sa réponse.

Je me sentais vraiment mal devant le joyaux de Sylvandell qui m'envoyait des messages indirectes sur des intentions charnels. Mais, c'était impossible, Alice était mariée donc je devais me faire de fausses idées et lorsque Alice était allée derrière le paravent, je m'étais assise sur le fauteuil afin de reprendre mon souffle et calmer mon coeur. Vite un livre, je devais occuper mon esprit, premier livre, sur les blasons, excellent sujet et hors contexte actuel.

Alice prenait son temps et c'était tant mieux pour mon esprit lubrique, mais lorsque Alice était sortie du paravent, mon esprit pervers était revenu en grandes pompes. Elle était déjà magnifique en robe mais en nuisette.

- Waoow

Merde, j'avais pensé tout haut mais heureusement pour moi, elle n'a rien entendu. Elle se posa prêt de moi ses mains gantées dans les miennes, pitié si un des Dieux pouvait m'aider j'en serais éternellement reconnaissante. Mais il en était rien, Alice était à côté de moi et son visage d'ange était à quelques centimètres de moi. Sa bouche était à portée de la mienne, mon dieu... Qu'est ce qu'elle me voulait? Après une hésitation de sa part.

« Tu n’as pas de lit de prêt, et... Je n’ai pas envie de déranger mes servantes, elles sont sur le point de rentrer chez elles. Donc... » - Mais si le lit est... « ...Je serais honorée que tu passes la nuit en ma compagnie. »

Ses mains étaient maintenant sur mes épaules, la sensation de frottement entre ma peau et ses gants me rendait folle, ma culotte fut mouillée à cette instant précis. Ma conscience fut balayée et bâillonnée, j'attrapais Alice par les hanches et je collai ma bouche contre la sienne. Une énergie nouvelle explosa dans tout mon corps, mon coeur fracassa ma poitrine et sans attendre, mes mains atterissaient sur les fesses rebondis de la princesse pour la soulever, l'obligeant à me ceinturer les hanches. Je la portais jusqu'au lit et avec elle, je grimpais sur le lit et la déposais doucement sans quitter ses lèvres chaudes.

Dans sa nuisette blanche, Alice avait visiblement franchi les ultimes limites et réserves qu’Ilinia avait vainement tenté de s’imposer à son égard. Comment lutter ? Elle en était bien incapable, et ça, Alice le vit à la manière dont elle se mit à rougir. Elles s’embrassèrent presque instantanément, sans que cela ne les surprenne, ni l’une, ni l’autre. Ilinia se pressa contre elle, et s’empressa de poser ses mains sur les fesses d’Alice, crispant ses mains sur son corps, provoquant chez la tête blonde un long et délectable frisson de plaisir.

« Hmmm... »

Ilinia (qui avait choisi de s’asseoir sur un fauteuil, et non en bord de lit), se redressa alors, usant de ses muscles. Alice se retrouva ainsi collée contre elle, s’enroulant comme un koala, serrant ses jambes autour de ses cuisses et ses mains contre sa nuque, puis sentit la femme se déplacer. Les mains d’Ilinia se crispèrent sur ses fesses, autant pour pouvoir la soutenir plus facilement que pour palper son corps, et rejoignit rapidement le lit.

Alice tomba à la renverse, et atterrit sur le dos, Ilinia au-dessus d’elle, ce qui fut l’occasion de poursuivre leur baiser. Leurs seins se frottaient mutuellement, les fines nuisettes qu’elles portaient rendant le contact entre leurs peaux plus excitant encore. Alice enfouit sa main dans le creux de la nuque d’Ilinia, sentant avec plaisir cette dernière s’aplatir sur elle, fourrant sa langue dans sa bouche. Le corps musclé d’Ilinia serrait le sien, une sensation qu’Alice aimait tout particulièrement. Elle ne se privait donc pas pour gémir et soupirer de plaisir, et, à son tour, descendit son autre main le long des côtes de la femme, jusqu’à pouvoir atteindre ses belles fesses musclées, dont elle avait pu entr’apercevoir la rondeur quand la femme était sortie de la douche, et crispa sa main dessus, tout en mordillant la lèvre inférieure d’Ilinia et en tirant dessus.

Mine de rien, Alice était devenue plutôt douée en matière de baisers, et c’était là tout ce qu’elle cherchait à montrer auprès de son amante, son amie d’enfance. C’était une excellente manière de célébrer leurs retrouvailles. Le baiser finit par se terminer au bout de plusieurs minutes, et Alice se mit à sourire, les joues rougies par le désir.

« Tes lèvres ont vraiment bon goût, Ilinia... »

Elle caressa l’une de ses joues, rabattant plusieurs des mèches de cheveux d’Ilinia derrière son oreille, et son pouce glissa sur ses lèvres, les caressant, et se glissant même dedans, pour le plaisir de sentir la belle femme rousse le sucer. Les yeux d’Alice brillaient de désir, et ce fut donc tout naturellement qu’elle glissa :

« Je veux que tu me fasses l’amour, Ilinia... »

Tout simplement.

Le temps d'un soupir, Alice me tira à elle, sa main sur ma nuque, elle voulait nos corps l'un contre l'autre et dans se grand lit, les premiers gémissements se faisaient entendre. Je m'étais placée sur les coudes afin de toujours maintenir Alice sous moi et être au plus proche de se magnifique visage. Ses lèvres dansaient sur les miennes alors que nos langues s'embrassèrent tantôt dans sa bouche tantôt dans la mienne. Ses mains filèrent le long de mes côtes pour finir sur mes fesses qu'elle empoigna solidement, forçant un cri de ma part.

- Oooh

Son doux visage qui boudait tel un enfant lorsque ses dents avaient saisi ma lèvre inférieure et elle tira pour que ma face soit encore plus prêt d'elle.

« Tes lèvres ont vraiment bon goût, Ilinia... »

Je lui avais lâché un doux sourire avant qu'elle ne replaça mes cheveux qui fuyaient devant mes yeux, tendrement, son pouce passa sur mes lèvres entrouvertes et profita même de l'occasion pour entrer dans ma bouche, j'avais fermé les yeux tout en suçant délicatement son pouce.

- Mmmmh

Les yeux de la princesse scintillaient d'un éclat d'une tel beauté lorsqu'elle me demanda de lui faire l'amour, je ne pouvais pas lui dire non, pas à ce moment précis. Je m'étais redressée sur les genoux et retirant ma nuisette.

- Je suis votre dévouée votre majesté. Ordonnée et je ferais selon vos désirs.

Avant de lâcher un petit rire malicieux et retourner l'embrasser fougueusement. Ma main droite trouva rapidement sa culotte tellement humide, mouillée et trempée de son nectar. En un petit geste habile, sa culotte était déjà aux pieds du lit et mes doigts massaient sa vulve.

Cet ordre-là, Alice ne connaissait personne qui aurait pu le refuser. Dire qu’il y a seulement quelques heures encore, Ilinia était sur le point de se battre. Qui aurait cru que les choses auraient pu évolué à ce point ? Pourtant, il n’avait pas suffi de grand-chose, juste de faire parler leur perversion naturelle, en réalité. Tout le reste en découlait naturellement, et là, devant elle, Alice sourit en voyant Ilinia se redresser rapidement. Sa nuisette tomba, et Alice se pinça les lèvres en observant son magnifique corps. Belle, forte, athlétique, elle avait vraiment tout pour plaire, et, en la voyant, la Princesse mordilla encore les lèvres, son cœur remuant nerveusement dans sa poitrine.

Ilinia retourna alors l’embrasser, et Alice soupira, avant de sentir sa main s’approcher de sa culotte, filant sous sa nuisette. La jeune femme veilla à écarter les jambes, facilitant ainsi l’accès de la femme à sa pudeur, et poursuivit le baiser, jouant de sa langue avec celle de la femme. Ce fut un baiser magnifique, sensuel, qui dura un certain temps, pendant qu’elle sentait les doigts de la guerrière apaiser sa tension nerveuse, soulageant son corps et ses aspirations.

« Hmmm... !! »

Fermant les yeux, Alice les rouvrit ensuite, et, quand le baiser se termina, elle constata que sa culotte était au sol.

« Quelle rapidité... »

Parler devenait difficile, et, pour Ilinia, Alice pouvait comprendre son impatience. Elle n’avait pas dû avoir l’occasion, depuis bien trop longtemps, de coucher avec une autre femme. La tête blonde la repoussa alors, et s’empressa de relever sa nuisette, finissant elle aussi nue, à l’exception notable de ses collants et de ses gants. Elle sourit à nouveau, les yeux pétillant de malice, et s’empressa de s’attaquer aux seins de la femme, de généreux mamelons qui ne demandaient qu’à ce qu’on s’occupe d’eux.

Rapidement, la bouche d’Alice se posa sur l’un d’entre eux, sa main venant s’occuper de l’autre, le malaxant, pinçant et tirant sur le téton.

« Hmmm... Il y a bien longtemps que des lèvres n’avaient pas embrassé tes seins, Ilinia, n’est-ce pas ? »

C’était presque une question rhétorique... Mais, pour autant, Alice avait quand même bien envie qu’elle lui réponde !

Mon cerveau ne réagissait plus logiquement, l'odeur du parfum de la princesse me faisait perdre pied, ses gémissements m'enivrait de bonheur et de plaisir. Son visage était très expressif et dès lors, il était facile de savoir si mes gestes lui plaisait. Mais Alice voulait être plus à l'aise dans ses gestes, tout en me repoussant, Miss Korvander retira sa nuisette qui avait annihilé ma conscience auparavant et son corps... La princesse Korvander était magnifique, une poupée, une perle... Elle attisait une flamme en moi et rapidement après, Alice se plaça assise devant moi et goba un de mes seins alors que l'autre était palpé de sa main gantée. Le contact était si excitant et rapidement les gémissements avaient changé de camps.

- Oooh... Mmmmh!!!

Alice, avec ses yeux qui en disaient long, me narguait d'une petite réflexion qui était tellement vraie.

« Hmmm... Il y a bien longtemps que des lèvres n’avaient pas embrassé tes seins, Ilinia, n’est-ce pas ? »

Cette question, elle savait manier les mots et en faire des petites armes qui me plaisaient.

- Haaaan, cela se voit tellement? J'adore... ma princesse... Haaaa.

Soudain, je passais mes mains autour de son cou et je la reversa vers l'arrière, moi compris, elle se retrouva coucher sur moi, continuant à masser ma poitrine, en même temps, je frottais mon clitoris gonflé contre la cuisse d'Alice. Je devenais folle

Alice sentait le désir exploser dans la poitrine d’Ilinia, montant en elle à toute allure. Elle ne pouvait plus le retenir, et le laissait s’exprimer, sans contrainte, sans pression. Elle n’avait maintenant plus aucune raison de se retenir. Après les hostilités initiales, les deux femmes étaient prises dans la tourmente. Alice se laissait guider par ses instincts, par son désir, par cette attirance forte qu’elle ressentait envers ce corps ferme et agréable. La Princesse s’attaquait donc à ce sein, et l’effet fut décisif chez Ilinia, qui se crispa contre elle, et se coucha sur le lit, emmenant Alice avec elle.

Soupirant de plaisir, et laissant plusieurs frissons la traverser, la Princesse releva un peu son visage, juste pour raffermir sa position, et retourna s’attaquer à ce sein avec sa bouche, léchant le téton avec sa langue, avant de déposer plusieurs baisers dessus, puis autour du téton, sentant le sein d’Ilinia se durcir.

« Hmmm... ! »

Alice pouvait également sentir Ilinia se crisper sur sa cuisse, frottant son sexe contre elle, d’avant en arrière, ce qui la fit doucement rire.

« Oui, tu es vraiment en chaleur, Ilinia... »

Quand on était aussi belle, il fallait bien s’attendre à ce qu’elle ait de gros besoins sexuels. Alice se redressa alors, et l’embrassa à nouveau, furieusement, passionnément, enfonçant sa langue dans sa bouche. Elle conserva toutefois une main sur ses seins, et pinça à nouveau son téton, tirant dessus, puis déplaça son autre main, et l’appuya également sur son second sein. Ainsi, tout en l’embrassant, elle malaxa généreusement la poitrine d’Ilinia, avec une dextérité qui trahissait son expérience en la matière.

Alice rompit son baiser au bout de plusieurs instants, et sourit encore.

« Tu veux que je m’occupe mieux de toi, Ilinia ? »

La Princesse maîtrisait la situation. Face à elle, il était difficile de la repousser. Elle se pinça les lèvres, et l’embrassa dans le creux du cou, puis descendit à nouveau, et déposa un baiser sur son torse, au-dessus de ses seins, avant de descendre progressivement. Un baiser supplémentaire fila entre ses seins, et elle descendit encore, léchant la peau de la femme, jusqu’à rejoindre son nombril, ses mains caressant ses hanches dans la foulée.

Mais la Princesse sembla s’arrêter à hauteur du nombril. Elle lécha ce dernier, tournoyant autour avec sa langue, avant de se glisser dedans.

« Si tu veux que je descende encore plus bas... Il faut que tu me le demandes, Ilinia... »

Si on regardait ses yeux, on pourrait voir qu’une lueur très malicieuse brillait dedans.

Oui, Alice, en ce moment, se régalait !

Tout mon corps trahissait cet état de manque total de sexe, je couinais et remuais à chaque baiser ou pincement sur mes seins. Alice me dominait et elle s'en amusait bien, pour ne pas crier comme une pucelle, j'avais placé mon index droit entre mes dents, m'empêchant de gémir. Ma poitrine se gonfla de plaisirs et mes tétons pointaient bien fort, la princesse maniait bien ces derniers. Que ce soit par la bouche ou par ses mains, la noble savait me faire frémir.

« Oui, tu es vraiment en chaleur, Ilinia... »

Le ton était à la moquerie mais j'adorais ses petits airs de dominatrice et son visage si doux et si beau me rendaient folle.

- Vous me rendez folle majesté... Mmmmh...

Elle m'excitait terriblement en fait et son baiser m'encourageais à perdre les pédales encore plus. Tout en déposant son baiser fugueu et profond, Alice malaxait de plus en plus ma poitrine rougir sous les caresses. Je ne parvenais plus à respirer par le nez, mon souffle était saccadés par les pincements de tétons.

« Tu veux que je m’occupe mieux de toi, Ilinia ? »

Elle me fixa avec son air de princesse précieuse mais la réalité était tout autre, Alice était une belle petite salope et je regrettais le passé où j'avais tenté d'entrer en douce dans sa chambre.

- Ce serait avec... Aaaah par les dragons sacrés... Aaaah...

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase que la princesse était plongée dans mon cou. Des baisers d'une douceurs... Je perdais tous mes moyens, mes mots, mon raisonnement... bref tout... Alice descendait jusqu'à mon nombril et soudain, elle stoppa ses baisers.

« Si tu veux que je descende encore plus bas... Il faut que tu me le demandes, Ilinia... »

Tel un animal blessé qui attend le coup de grâce, je fixais une Alice remplie de perversité. Je ne trouvais pas mes mots, mais mon regard, ma bouche ouverte, mon visage rubis et mon coeur qui battait à deux cents à l'heure. Alice pouvait comprendre ma réponse, mais pour lui ôter d'un doute, j'avais ouvert ma vulve avec ma main droite laissant apparaître mon vagin trempé à l'air libre. Comment ce petit bout de femme m'avait rendu esclave d'elle?

Jadis, Alice avait été une femme très mal à l’aise avec le sexe, ce dont ses autres partenaires avaient su largement profiter pour la dominer, et se moquer, sexuellement parlant, d’elle. Elle n’avait pas le profil d’une dominatrice au lit, étant plutôt habituée à subir les ardeurs des autres. Néanmoins, il fallait croire, à en juger des réactions d’Ilinia, qu’elle ne s’en sortait pas si mal que ça. Il faut bien dire que, à force de pratique, Alice avait fini par acquérir, en la matière, des connaissances assez solides, qu’elle utilisait actuellement pour, non pas soumettre, mais contenter Ilinia. Et là, alors qu’elle l’observait, en multipliant les propositions indécentes, elle vit le désir brûler furieusement dans les yeux de sa partenaire.

« Eh bien, ma belle Ilinia, un chat aurait-il avalé ta langue ? »

Alice retourna l’embrasser, tendrement, pressant à nouveau son corps contre le sien. Inutile qu’elle réponde par les mots, car son corps venait déjà de le faire. Après ce bref baiser, la tête blonde allait descendre, mais fit une ultime précision :

« Tout à l’heure, tu t’es mordue le doigt... Je ne veux pas de ça. Inutile de dissimuler le plaisir que tu ressens, je veux même que ce soit tout l’inverse. Ici, il n’y a que nous, alors tu n’as aucune honte de ressentir du désir face à ce que nous faisons. Laisse ta joie s’exprimer. »

Et Alice poursuivit son traitement, filant entre ses seins, multipliant les baisers, se rapprochant ainsi, petit à petit, de la zone sensible. Ne s’attardant guère sur la poitrine de son amante, elle embrassa son bel estomac, sentant ses abdominaux, et lécha goulûment le nombril, déposant plusieurs baisers ici. Elle avait, en tout cas, un indéniable talent pour « glisser » de cette façon sur le corps de la guerrière, et finit par atteindre ses cuisses.

Là, la Princesse souffla dessus, et sourit à nouveau, puis déposa de nouveaux baisers, pendant quelques secondes. Ilinia s’était parfaitement épilée, entretenant ainsi son vagin. La Princesse regarda cette faille rosâtre, qui semblait l’appeler, et y enfonça finalement sa langue, posant ses mains sur ses cuisses en appui, et continua à la lécher en profondeur, recueillant le long de sa langue la délicate cyprine de la rouquine.

« Hmmm... !! »

- Aaaah... Ouiiiiiii...

Les instructions étaient claires, je devais me laisser aller et plus retenir mes gémissements. Parfois, Alice redoublait d'ardeur sur mon sexe trempé et là, mes gémissements devenaient des cris de plaisirs. La blonde me fouillait de sa langue chaque centimètres de mes parois et moi, j'étais là à crier aux joies, aux bonheurs. Mon corps se déconnecta de ma tête, je n'étais plus en état de réfléchir mais seulement jouir car l'orgasme se préparait et mes membres se crispaient de plus en plus.

- Mmmmh, ma princesse... Je vais... Je... Raaaaah...

Inutile d'insister, je n'arrivais pas à annoncer ce qui allait se produire mais au vu des mes contractions musculaires, de mes cris et de mes sursauts, Alice devait comprendre que j'allais jouir et que cela allait être un puissant orgasme. Mes mains se crispèrent sur les draps du lit comme pour m'empêcher de m'envoler lors du terminus. Alice semblait maîtriser le sujet à la perfection et le fait que j'étais, pour l'heure, l'ennemi de Sylvandell m'excitait énormément. Y avait deux heures j'étais en colère contre elle et là, je couchais avec elle. Soudain, le volcan explosa au creux de mes reins, dans mon ventre brûlant, une boule de feu partait en direction de ma chatte dégoulinante, le haut de mon corps s'était redressé dans une contraction aussi forte que douloureuse. Mes jambes se plièrent, mon corps m'abandonna dans un début d'hurlement avant que plus aucuns sons ne sortent de ma bouche. Mes yeux étaient grands ouverts, je jouissais si fort que j'avais l'impression de mourir en même temps. Même ma maîtrise des éclairs disjonctait et des multiples arcs électrique jaillirent dans la pièce, sans provoquer de dégât. Et Alice qui continuait ses caresses alors qu'un flot impressionnant de cyprine état expulsé de mes entrailles. Un orgasme comme jamais auparavant m'avait coupée en mille morceaux.

Une fois terminée et le contrôle de mon corps reprit, Alice était à nouveau remonter pour m'embrasser.

- Je pense que tout le château à dû m'entendre princesse...

Respiration lourde et des étoiles dans mes yeux, j'étais en train de me dire que c'était mon dernier orgasme de ma vie mais si je devais être exécutée demain, j'avais enfin connu le septième ciel grâce à Alice.

- Laissez moi cinq minutes et je m'occupe de vous... Franchement... Merci...

Alice léchait avidement le sexe de la femme. Cette énergie, cette motivation… Voilà qui trahissait son expérience en la matière ! Elle savait qu’Ilinia allait craquer, ça ne faisait plus aucun doute. Impossible de tenir quand on avait, comme elle, une telle frustration dans le corps. Difficile de dire comment les deux femmes avaient fait pour atteindre cette situation, et pour se retrouver étalées au milieu du grand lit princier, avec Alice qui léchait goulûment le sexe de la femme. La cyprine éclatait sur son visage, et elle poursuivait son œuvre, la léchant encore, plus longuement, s’attardant sur le clitoris, titillant le bouton de plaisir. L’une de ses mains se déplaça alors, et vint aider sa langue, en se glissant en elle, ses doigts venant la soutenir.

« Hmmm… Haaaaa… ! »

Oui, dans ce domaine, Alice avait acquis une véritable expertise, ce dont Ilinia pouvait s’assurer sans hésitation, au vu de la manière dont la femme s’occupait d’elle. La Princesse continuait donc à la sucer, avec ce talent indéniable et exquis qui allait la faire craquer. Elle sentit le corps d’Ilinia se crisper, se contracter, faisant doucement craquer le lit… Alice sentit des frissonnements la parcourir, et, si elle ne vit pas les éclairs, elle entendit les hurlements de la femme, au moment où elle jouissait enfin, sa mouille éclatant contre le visage de la Princesse, qui en recueillit autant qu’elle put… Avant de se calmer peu à peu.

Le corps d’Ilinia s’était crispé pendant quelques secondes, avant de se relâcher brusquement, et la femme restait étalée sur le lit, reprenant sa respiration. Alice, quant à elle, déposa plusieurs baisers sur son sexe, bien consciente que tout cela n’était pas terminé, et se redressa un peu, un sourire sur les lèvres, et le visage éclairé, ici et là, par quelques dépôts de mouille. Alice se redressa, et embrassa rapidement la femme, serrant son corps contre le sien. Ilinia était bien plus apaisée, maintenant, et ça, Alice le sentait dans la manière dont son corps se mouvait contre le sien.

« Mes murs sont insonorisés, Ilinia, la rassura Alice en souriant. Ce qui se passe ici reste entre nous uniquement… »

La Princesse lui sourit encore, et Ilinia demanda quelques secondes de paix. Alice se retourna alors, et huma l’air, sentant une odeur de brûlé. Elle fronça les sourcils en voyant des traces de brûlé sur les murs, tout en étant à califourchon sur le corps de la femme. Un doigt songeur se posa sur ses lèvres.

« Mais… Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Après tout, elle ignorait qu’Ilinia disposait de pouvoirs spéciaux…